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Panorama de presse quotidien du 07 10 22

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>07</strong>/<strong>10</strong>/20<strong>22</strong><br />

- Politique-Economie……..……………………………….……..…….……………..…p.2-27<br />

- Entreprise-Fiscalité-Gestion..…………………..…………..……………………..p.28-29<br />

- Foire-Salon…………………………………………………………………………………..p.30-33<br />

- Actualité………………………………………………………………………………………p.34-35<br />

- Viticulture-Environnement-Climat… …………....………..……………….….p.36-37<br />

- Communication-Evènements-Dégustations………………………………...p.38-46<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • <strong>10</strong>1<strong>10</strong> Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Informations <strong>presse</strong> pour diffusion dans vos médias<br />

Paris, le 6 octobre 20<strong>22</strong><br />

CHAMPAGNE : UNE RECOLTE EXCEPTIONNELLE<br />

MAIS DES INQUIETUDES SUR LA PERENNITE DES<br />

EXPLOITATIONS<br />

Communiqué Médias<br />

Lors d’une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> à Paris le 6 octobre 20<strong>22</strong>, les vignerons <strong>de</strong> la Champagne<br />

sont revenus sur la récolte 20<strong>22</strong>. Ils se sont réjouis <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> qualité <strong>de</strong>s raisins et <strong>de</strong> la<br />

bonne tenue <strong>de</strong>s marchés. Ces belles vendanges ne doivent cependant pas faire oublier les<br />

vives inquiétu<strong>de</strong>s <strong>du</strong> Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> Champagne (SGV) sur la pérennité <strong>de</strong>s<br />

exploitations viticoles. Le SGV a rappelé le défi que constitue dans le vignoble la transmission<br />

<strong>de</strong>s exploitations et a appelé le gouvernement et le Parlement à tra<strong>du</strong>ire, dans la prochaine loi<br />

<strong>de</strong> Finances pour 2023, les propositions <strong>du</strong> rapport remis, en avril <strong>de</strong>rnier au gouvernement, sur<br />

la transmission familiale <strong>du</strong> foncier. Enfin, la filière Champagne qui représente à elle seule plus<br />

<strong>de</strong> <strong>10</strong>0 000 emplois saisonniers a fait part <strong>de</strong>s difficultés croissantes auxquelles elle fait face en<br />

matière <strong>de</strong> recrutement et a <strong>de</strong>mandé aux pouvoirs publics <strong>de</strong> faire évoluer les règles en matière<br />

<strong>de</strong> rémunération et d’accueil <strong>de</strong>s vendangeurs.<br />

Le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> Champagne (SGV) a dressé un premier bilan <strong>de</strong>s vendanges sur le<br />

plan <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong>s quantités. L’année 20<strong>22</strong> est très favorable sur le plan <strong>de</strong>s quantités et permettra<br />

<strong>de</strong> reconstituer les réserves <strong>de</strong>s vignerons. La qualité est elle aussi au ren<strong>de</strong>z-vous avec un état sanitaire<br />

parfait pour l’ensemble <strong>de</strong>s cépages et <strong>de</strong>s régions. Les fermentations sont en cours, la gran<strong>de</strong> qualité<br />

<strong>de</strong>s raisins avec <strong>de</strong> beaux <strong>de</strong>grés et une bonne tenue <strong>de</strong> l’acidité laissent présager un millésime solaire.<br />

En parallèle, la dynamique <strong>de</strong> la situation économique ne se dément pas puisque les expéditions <strong>de</strong><br />

Champagne <strong>de</strong> janvier à août 20<strong>22</strong> sont supérieures <strong>de</strong> 9.2% à celles <strong>de</strong> 2021 et sur 12 mois glissants en<br />

augmentation <strong>de</strong> 14.7%. Le marché est principalement tiré par l’export et tous les opérateurs (vignerons,<br />

coopératives et maisons <strong>de</strong> négoce) enregistrent une progression <strong>de</strong> leurs ventes.<br />

Les vignerons <strong>de</strong> Champagne n’en restent pas moins inquiets pour l’avenir et la pérennité <strong>de</strong> leur<br />

exploitation. La question <strong>de</strong> la transmission <strong>de</strong>s exploitations pour les vignerons, dont près <strong>de</strong> 63%<br />

ont plus <strong>de</strong> 50 ans, reste un défi majeur dans un contexte <strong>de</strong> prix important <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong> droits <strong>de</strong><br />

succession élevés (5.4 années <strong>de</strong> résultat courant avant impôt pour un exploitant et jusqu’à 28 années <strong>de</strong><br />

revenus pour un bailleur). Cette fiscalité patrimoniale frappe lour<strong>de</strong>ment les héritiers <strong>de</strong> vigne qui sont<br />

incités à les cé<strong>de</strong>r plutôt qu’à les exploiter. Le SGV a appelé le gouvernement et le Parlement à tra<strong>du</strong>ire<br />

dans la loi <strong>de</strong> Finances pour 2023, dont les discussions débutent à l’Assemblée Nationale, les propositions<br />

<strong>du</strong> rapport remis au Premier Ministre en avril <strong>de</strong>rnier et notamment l’extension <strong>du</strong> pacte Dutreil.<br />

La filière Champagne qui représente plus <strong>de</strong> <strong>10</strong>0 000 emplois saisonniers a fait part <strong>de</strong> ses difficultés<br />

croissantes à recruter. Le SGV a plaidé pour une rémunération plus attractive <strong>de</strong>s vendangeurs au travers<br />

<strong>de</strong> la réintro<strong>du</strong>ction dans la loi <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la sécurité sociale pour 2023 d’une exonération <strong>de</strong><br />

charges pour les salariés et pour une adaptation <strong>de</strong> la réglementation sur l’hébergement <strong>de</strong>s vendangeurs<br />

en s’inspirant <strong>de</strong> celle prévue par la législation <strong>du</strong> travail.<br />

a Contacts <strong>presse</strong> :<br />

Pascal Bobillier-Monnot<br />

Tél : 06.26.49.14.77<br />

Mail : pbm@sgv-champagne.fr<br />

Charlotte Rodier<br />

Tél : 03.26.59.85.09 – <strong>07</strong>.78.25.18.51<br />

Mail : crodier@sgv-champagne.fr<br />

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1 avenue <strong>de</strong> l’Europe • 02400 Château-Thierry • Tél. 03 65 81 03 70 • Courriel. chateau-thierry@sgv-champagne.fr


Sur un nuage<br />

Excellente récolte et ventes en forte hausse<br />

en Champagne<br />

Le Syndicat Général <strong>de</strong> vignerons <strong>de</strong> Champagne se félicite <strong>de</strong> l’excellente récolte 20<strong>22</strong> et <strong>de</strong><br />

l’envolée <strong>de</strong>s ventes, et alerte sur les dangers qui menacent l’appellation. A commencer par le<br />

coût <strong>de</strong> plus en plus élevé <strong>de</strong>s successions.<br />

Par Bertrand Collard Le <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Laurent Panigai, directeur <strong>du</strong> SGV Champagne, Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt, et Olivier Robbe,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la délégation employeurs le 6 octobre à Paris - crédit photo : B. Collard<br />

Deux motifs <strong>de</strong> satisfaction en Champagne : la récolte et les ventes. Lors d’une conférence <strong>de</strong><br />

<strong>presse</strong> ce 6 octobre, le syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV) a annoncé que le ren<strong>de</strong>ment<br />

moyen <strong>de</strong> l’appellation se situait entre 14 et 15 000 kg/ha quand le ren<strong>de</strong>ment annuel avait été<br />

fixé à 16 500 kg/ha dont 12 000 kg/ha commercialisables, le reste <strong>de</strong>vant être mis en réserve.<br />

« Nous avons eu le plaisir cette année d’avoir pu rentrer <strong>de</strong>s jus pour reconstituer nos<br />

réserves », a indiqué Laurent Panigai, le directeur <strong>du</strong> SGV. Degré, acidité, état<br />

sanitaire : « cette vendange avait tous les éléments pour donner <strong>de</strong> beaux champagnes », a-t-il<br />

ajouté.<br />

L'œil sur le commerce<br />

Les affaires sont tout aussi florissantes pour cette région « qui a l’œil en permanence sur le<br />

commerce », selon les dires <strong>de</strong> Maxime Toubart, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV.<br />

« Après le traumatisme <strong>du</strong> Covid en 2020 où la commercialisation était tombée à 244 millions<br />

<strong>de</strong> bouteilles, nous avions enregistré un fort rebond en 2021 avec 321 millions <strong>de</strong> bouteilles<br />

commercialisées, a rappelé Maxime Toubart. Et nous sommes toujours sur un tempo très<br />

positif. »


335 millions <strong>de</strong> bouteilles<br />

A savoir une hausse <strong>de</strong> 9,2 % <strong>de</strong>s ventes en volume entre janvier et août 20<strong>22</strong> par rapport à la<br />

même pério<strong>de</strong> en 2021. Sur douze mois glissants arrêtés fin août, les ventes s’élèvent à 335<br />

millions <strong>de</strong> cols, frôlant le record datant <strong>de</strong> 20<strong>07</strong> avec 339 millions <strong>de</strong> cols.<br />

Ce succès a son revers -l’envolée <strong>du</strong> prix <strong>de</strong>s vignes, multiplié par 3,2 en 21 ans- qui pèse sur<br />

la transmission <strong>de</strong>s exploitations. Pour évoquer ce sujet, le SGV a invité Eric Girardin, député<br />

<strong>de</strong> la Marne, auteur d’un rapport sur la transmission <strong>de</strong>s exploitations viticoles remis en avril<br />

au Premier Ministre.<br />

La France, championne <strong>de</strong>s impôts<br />

« Le coût <strong>de</strong> la transmission pour un exploitant s’élève à 5,4 années <strong>de</strong> résultat avant impôt et<br />

à 28 années <strong>de</strong> revenu pour un bailleur, a-t-il rappelé. Le taux d’imposition en France pour<br />

les transmissions à titre gratuit est le <strong>de</strong>uxième plus élevé en Europe et le taux d'imposition<br />

<strong>de</strong>s transmissions à titre onéreux est le troisième plus élevé. »<br />

Eric Girardin a rappelé les mesures qu’il préconise à commencer par « l’exonération totale<br />

<strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation gratuits pour les terres données à bail à long terme et la suppression<br />

<strong>du</strong> plafonnement à 300 000 € applicable à l’exonération <strong>de</strong> 75 % pour les baux à long<br />

terme. »<br />

Examen repoussé<br />

Le SGV espérait que ces questions seraient débattues à l’occasion <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances pour<br />

2023. Le gouvernement a dit non, préférant examiner le problème lors d’une future loi<br />

foncière ou d’orientation agricole. Pour le SGV, il est urgent <strong>de</strong> s’y attaquer « pour continuer<br />

à avoir une Champagne avec <strong>de</strong>s exploitation familiales », alerte Maxime Toubart.<br />

Autre sujet récurrent : le logement <strong>de</strong>s vendangeurs. A nouveau, le SGV <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un<br />

allègement <strong>de</strong>s normes imposées aux vignerons en les alignant sur celles <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> <strong>du</strong> Travail.<br />

Ces normes expliquent en gran<strong>de</strong> partie l’impressionnant recul <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> vendangeurs<br />

directement embauchés par les vignerons champenois, qui est passé <strong>de</strong> 121 000 en 2015 à 70<br />

000 l’an <strong>de</strong>rnier (-42 %). Un recul compensé par le recours aux prestaires <strong>de</strong> main d’œuvre<br />

lesquels mettent <strong>de</strong>s vendangeurs à disposition <strong>de</strong>s vignerons sans avoir à se soucier <strong>de</strong> leur<br />

logement.


Conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> parisienne pour le<br />

Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la<br />

Champagne<br />

7 octobre 20<strong>22</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne ©SGV<br />

Maxime Toubard,<br />

Hier le syndicat <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> la Champagne était en conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> à Paris.<br />

Le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons <strong>de</strong> Champagne (SGV) a ainsi dressé un premier bilan <strong>de</strong>s<br />

vendanges sur le plan <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong>s quantités en indiquant que l’année 20<strong>22</strong> est très<br />

favorable sur le plan <strong>de</strong>s quantités et permettra ainis <strong>de</strong> reconstituer les réserves <strong>de</strong>s<br />

vignerons. Et rappelant que qualité est elle aussi au ren<strong>de</strong>z-vous avec un état sanitaire parfait<br />

pour l’ensemble <strong>de</strong>s cépages et <strong>de</strong>s régions. Les fermentations sont en cours, la gran<strong>de</strong> qualité<br />

<strong>de</strong>s raisins avec <strong>de</strong> beaux <strong>de</strong>grés et une bonne tenue <strong>de</strong> l’acidité laissent présager un millésime<br />

solaire.<br />

En parallèle, Le SGV a dressé également un tableau <strong>de</strong> la situation économique avec une<br />

dynamique qui ne se dément pas puisque les expéditions <strong>de</strong> Champagne <strong>de</strong> janvier à août<br />

20<strong>22</strong> sont supérieures <strong>de</strong> 9.2% à celles <strong>de</strong> 2021 et sur 12 mois glissants en augmentation <strong>de</strong><br />

14.7%. Le marché est principalement tiré par l’export et tous les opérateurs (vignerons,<br />

coopératives et maisons <strong>de</strong> négoce) enregistrent une progression <strong>de</strong> leurs ventes.


Les vignerons <strong>de</strong> Champagne n’en restent pas moins inquiets pour l’avenir et la pérennité <strong>de</strong><br />

leur exploitation. La question <strong>de</strong> la transmission <strong>de</strong>s exploitations pour les vignerons, dont<br />

près <strong>de</strong> 63% ont plus <strong>de</strong> 50 ans, reste un défi majeur dans un contexte <strong>de</strong> prix important <strong>du</strong><br />

foncier et <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> succession élevés (5.4 années <strong>de</strong> résultat courant avant impôt pour un<br />

exploitant et jusqu’à 28 années <strong>de</strong> revenus pour un bailleur). Cette fiscalité patrimoniale<br />

frappe lour<strong>de</strong>ment les héritiers <strong>de</strong> vigne qui sont incités à les cé<strong>de</strong>r plutôt qu’à les exploiter.<br />

Le SGV a appelé le gouvernement et le Parlement à tra<strong>du</strong>ire dans la loi <strong>de</strong> Finances pour<br />

2023, dont les discussions débutent à l’Assemblée Nationale, les propositions <strong>du</strong> rapport<br />

remis au Premier Ministre en avril <strong>de</strong>rnier et notamment l’extension <strong>du</strong> pacte Dutreil.<br />

La filière Champagne qui représente plus <strong>de</strong> <strong>10</strong>0 000 emplois saisonniers a fait part <strong>de</strong> ses<br />

difficultés croissantes à recruter. Le SGV a plaidé pour une rémunération plus attractive <strong>de</strong>s<br />

vendangeurs au travers <strong>de</strong> la réintro<strong>du</strong>ction dans la loi <strong>de</strong> financement <strong>de</strong> la sécurité sociale<br />

pour 2023 d’une exonération <strong>de</strong> charges pour les salariés et pour une adaptation <strong>de</strong> la<br />

réglementation sur l’hébergement <strong>de</strong>s vendangeurs en s’inspirant <strong>de</strong> celle prévue par la<br />

législation <strong>du</strong> travail.


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Edition : <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> P.3<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Journalistes : -<br />

Audience : N.C.<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 232<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Agroalimentaire-Agriculture<br />

p. 1/1<br />

Vin: rebond <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> champagne, dopées par l'après-Covid<br />

Les expéditions <strong>de</strong> champagne connaissent un fort rebond, dopées par l'après-Covid, a indiqué le 6 octobre le SGV<br />

(vignerons). «On a eu très peur <strong>de</strong> la crise Covid en se disant: "Les gens vont arrêter <strong>de</strong> consommer <strong>du</strong> champagne".<br />

(...) Ça a été peut-être l'effet inverse» pour ce vin répondant à une tendance <strong>de</strong> «plaisir accessible», a déclaré le<br />

prési<strong>de</strong>nt Maxime Toubart, lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong>. Les expéditions <strong>de</strong> champagne marquent un «fort rebond»<br />

en 2021, avec 3<strong>22</strong> millions <strong>de</strong> bouteilles (contre 244 millions en 2020 et 297 millions en 2019). Elles restent bien<br />

orientées sur les huit premiers mois <strong>de</strong> 20<strong>22</strong>, supérieures (en glissement annuel) <strong>de</strong> 9,2% par rapport à 2021 et <strong>de</strong><br />

15,5% par rapport à 2019. C'est l'export (55% <strong>de</strong>s ventes) qui fait figure <strong>de</strong> locomotive, avec <strong>de</strong>s expéditions en hausse<br />

<strong>de</strong> 13% sur la même pério<strong>de</strong>, comparée à 2021, et <strong>de</strong> 26,7%, comparée à 2019. La croissance <strong>du</strong> champagne est moins<br />

soutenue en France, débouché sur lequel les expéditions progressent (en glissement annuel) <strong>de</strong> 3,5% entre janvier et<br />

août 20<strong>22</strong>. Interrogé sur les volumes disponibles, Maxime Toubart a rassuré: «II n'y a pas <strong>de</strong> pénurie» <strong>de</strong> champagne.<br />

Le vignoble affiche un ren<strong>de</strong>ment 20<strong>22</strong> entre 14 000 et 15 000 kg/ha. Sachant que le ren<strong>de</strong>ment commercialisable est<br />

<strong>de</strong> 12 000 kg/ha, une reconstitution <strong>de</strong> la réserve collective est annoncée.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQN<br />

Edition : <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> P.8-9<br />

(Quotidiens nationaux)<br />

Journalistes : Marie-Josée<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 7<strong>10</strong>000<br />

Cougard<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 711<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Economie-Services<br />

In<strong>du</strong>strie<br />

p. 1/2<br />

ENTREPRISES<br />

Champagne :le paradoxe d’une<br />

année 20<strong>22</strong> exceptionnelle<br />

VIN<br />

Les vignerons vont<br />

pouvoir reconstituer<br />

leurs réserves.<br />

Les expéditions ont<br />

augmenté <strong>de</strong> 14,7 %<br />

sur douze mois, mais<br />

les pro<strong>du</strong>cteurs ont<br />

<strong>du</strong> mal à faire face<br />

à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>.<br />

Marie-Josée Cougard<br />

0@CougardMarie<br />

Qualité et quantité sont au ren<strong>de</strong>z<br />

vous en Champagne. De quoi présa<br />

ger d’« un millésime solaire », dit<br />

Maxime Toubart, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong><br />

Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons<br />

(SGV). «L'année a ététrèsensoleillée.<br />

11y a eu peu <strong>de</strong>précipitations, mais<br />

nous avons eu <strong>de</strong> la pluie chaquefois<br />

qu'on en a eu besoin », estime Lau<br />

rent Panigai, le nouveau directeur<br />

<strong>du</strong> Syndicat <strong>de</strong>s vignerons.<br />

Les expéditions ont fait un bond<br />

<strong>de</strong> 14,7% sur douze mois glissants à<br />

frn août, essentiellement tirées par<br />

penois, maisons, coopératives et<br />

vignerons enregistrent uneprogres<br />

sion <strong>de</strong> leurs ventes », constate<br />

Maxime Toubart.<br />

Tensions sur les volumes<br />

Une photo idyllique <strong>du</strong> secteur qui<br />

pourtant cache <strong>de</strong>s tensions. En<br />

fait, la région doit gérer le manque<br />

<strong>de</strong> champagne et elle a <strong>du</strong> mal à<br />

faire face à l’explosion <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Elle doit aujourd’hui<br />

faire face aux conséquences <strong>de</strong> la<br />

baisse <strong>de</strong>s volumes intervenue<br />

en 2020 puisen 2021.«Nousnepre<br />

nons plus <strong>de</strong> nouveaux clients », dit<br />

unvigneron. « Nous fonctionnons<br />

par allocations »,dit un autre, ce qui<br />

revient à limiter lesvolumes ven<strong>du</strong>s<br />

à chacun. « llfaudra encore dix-huit<br />

mois si tout va bien pour revenir à<br />

une situation normale », estime un<br />

troisième.<br />

Pour expliquer cette pénurie, il<br />

faut se remémorer 2020 et l’arrivée<br />

<strong>du</strong> Covid en mars. Les frontières se<br />

sont brusquement fermées. Les<br />

l’exportation. « Tout le mon<strong>de</strong> veut<br />

<strong>du</strong> champagne.La <strong>de</strong>man<strong>de</strong>afflue <strong>de</strong> hôtels, bars et restaurants aussi.<br />

partout. Des pays voisins. Des Etats Chacun a étéprié <strong>de</strong> rester chez soi.<br />

Unis, où elle explose avec la parité Les ventes <strong>de</strong> champagne se sont<br />

favorable au dollar. En France, on effondrées. « Nous avons cru que<br />

voit se multiplier les ouvertures <strong>de</strong> nous allions touspasser à la trappe »,<br />

cavistes. Tous les opérateurs cham dit Maxime Toubart. La Champa<br />

gne est alors tombée d’accord pour<br />

récolter 20 % <strong>de</strong> raisins <strong>de</strong> moins<br />

qu’en 2019 et 2018. L’idée étant <strong>de</strong><br />

limiter la casse économique. « On<br />

peut regretter cettedécision a poste<br />

riori », disent aujourd'hui certains<br />

vignerons. « Celafaisait <strong>de</strong> lapeine<br />

<strong>de</strong> voir <strong>de</strong> beaux raisins non récoltés,<br />

maisàvrai direpersonnenesavaitoù<br />

on allaitavec le Covid ». De fait, con<br />

tre toute attente, la consommation<br />

<strong>de</strong> champagne a connu <strong>de</strong>ux pics<br />

en 2020. Au premier déconfine<br />

ment et pour les fêtes. Puis, la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> s’estenvolée en 2021.Par<br />

malchance, la récolte <strong>de</strong> 2021,affec<br />

tée par une pluviométrie excessive<br />

a été très maigre.<br />

Exploiter ou cé<strong>de</strong>r ?<br />

En 20<strong>22</strong>,le succès <strong>du</strong> champagne se<br />

poursuit, alors que les réserves pei<br />

nent à couvrir la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Les prix<br />

montent. Chez les vignerons, dont<br />

la gamme <strong>de</strong> prix reste au rang <strong>du</strong><br />

« luxe accessible », entre 15 et<br />

25 euros en moyenne, selon<br />

Maxime Toubart, les hausses enre<br />

gistrées sont <strong>de</strong> 1à 2 euros par bou<br />

teille.<br />

Un autre nuage obscurcit l’hori<br />

zon <strong>de</strong>s vignerons, qui disent<br />

s’inquiéter pour la pérennité <strong>de</strong><br />

leurs exploitations, alors que 63 %<br />

d’entre eux ont plus <strong>de</strong> 50 ans et<br />

vont <strong>de</strong>voir transmettre leur exploi<br />

tation. « La transmission est un défi<br />

majeur en raison <strong>du</strong> prix <strong>du</strong>foncier.<br />

Les droits <strong>de</strong> succession s’élèvent à<br />

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estdangereux<br />

pour santé, consommer<br />

avec mo<strong>de</strong>ration. L'abus d’alcool la<br />

Champagne : le paradoxe d'une année 20<strong>22</strong> exceptionnelle<br />

Edition : <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> P.8-9<br />

p. 2/2<br />

5,4 années <strong>de</strong> résultat courant avant<br />

impôtpour un exploitant etjusqu'à<br />

28 années <strong>de</strong> revenus pour un<br />

bailleur », selon le SGV. « Cettefisca<br />

lité patrimoniale frappe lour<strong>de</strong>ment<br />

les héritiers <strong>de</strong> la vigne,qui sont inci<br />

tésà cé<strong>de</strong>rplutôt qu’à exploiter ».<br />

Les vignerons <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt aux<br />

parlementaires <strong>de</strong> proflter <strong>de</strong>s dis<br />

cussions qui démarrent <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong><br />

fmancespour alléger cettefiscalité.<br />

«Si on neprend pas lamesure<strong>du</strong> pro<br />

blème,la Franceperdra sesvignobles<br />

comme elle a per<strong>du</strong> son in<strong>du</strong>strie<br />

dans lesannées1980»,afflrme Eric<br />

Girardin, député <strong>de</strong> la Marne,<br />

auteur <strong>du</strong> rapport <strong>de</strong>mandé par le<br />

Premier ministre sur la question. ■<br />

« II faudra encore<br />

dix-huit mois<br />

si tout va bien<br />

pour revenir<br />

à une situation<br />

normale. »<br />

UN VIGNERON<br />

La <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> champagne afflue <strong>de</strong> tous les pays, selon le SGV. Photo Shutterstock<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Agences <strong>de</strong> <strong>presse</strong><br />

Edition : 06 octobre 20<strong>22</strong> P.3-4<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Journalistes : -<br />

Audience : N.C.<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 401<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Banques-Finance<br />

Economie-Services<br />

p. 1/2<br />

06/<strong>10</strong>/20<strong>22</strong> 17:57:48 GMT<br />

Champagne: un millésime ”solaire" pour succé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s années<br />

noires<br />

La vendange et la qualité <strong>de</strong>s vins s’annoncent "exceptionnelle" et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est toujours<br />

aussi soutenue, s'est félicité jeudi le Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV) <strong>de</strong> Champagne<br />

après <strong>de</strong>ux années éprouvantes.<br />

Cette vendange <strong>de</strong> l'été 20<strong>22</strong>, la septième entamée dès août <strong>de</strong>puis 2003, promet d'être<br />

"extrêmement qualitative et quantitative", comme celles <strong>de</strong> 2002 et 1982, s’est réjoui<br />

Laurent Panigai, directeur général <strong>du</strong> syndicat, lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong>.<br />

"Beaucoup <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s années sont issues <strong>de</strong> volumes importants" qui permettent aussi aux<br />

vignerons <strong>de</strong> reconstituer leurs réserves, largement entamées l’an <strong>de</strong>rnier pour compenser<br />

les pertes liées au gel, au mildiou et à la grêle, précise-t-il.<br />

La Champagne n'a pas été épargnée par la sécheresse historique <strong>de</strong> l’été mais les pluies "ont<br />

jalonné le cycle au bon moment", explique Laurent Panigai, les baies <strong>de</strong> raisin profitant d’un<br />

ensoleillement exceptionnel qui laisse présager un millésime "solaire".<br />

Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne, qui regroupe vignerons et gran<strong>de</strong>s maisons, avait<br />

fixé en début <strong>de</strong> saison le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la vendange 20<strong>22</strong> à 12.000 kilos à l’hectare, son<br />

plus haut niveau <strong>de</strong>puis quinze ans.<br />

"C’est un choix qui prend en compte les besoins <strong>de</strong> notre marché, qui se porte très bien" et<br />

l’abondance <strong>de</strong> la récolte, souligne le directeur général <strong>du</strong> SGV.<br />

Une bonne nouvelle après la crise <strong>du</strong> Covid, qui a mis "un coup d'arrêt extrêmement brutal"<br />

aux ventes <strong>de</strong> champagne, la filière craignant <strong>de</strong> "mettre 20 ans à s’en remettre", relève<br />

Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat.<br />

De janvier à août 20<strong>22</strong>, les expéditions ont progressé <strong>de</strong> 9,2% par rapport à la même pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> 2021 sur un marché "principalement tiré par l’export", notamment vers les Etats-Unis.<br />

"On ne se contente pas <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong>s bons chiffres commerciaux", nuance toutefois<br />

Maxime Toubart pour qui le départ à la retrait dans les années à venir <strong>de</strong> nombreux<br />

exploitants est un souci majeur. 63% <strong>de</strong>s vignerons champenois sont âgés <strong>de</strong> 50 ans ou plus,<br />

rappelle-t-il.<br />

"On a besoin d'un outil (législatif) rapi<strong>de</strong> pour continuer d'avoir une Champagne basée sur<br />

un modèle familial" et assurer la pérennité <strong>du</strong> vignoble, plai<strong>de</strong>-t-il.<br />

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Champagne: un millésime "solaire" pour succé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s années noires<br />

Edition : 06 octobre 20<strong>22</strong> P.3-4<br />

p. 2/2<br />

Le SGV souhaite que les propositions <strong>du</strong> rapport Girardin, remis au gouvernement en<br />

avril et qui préconise notamment une "exonération <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession" dans le cadre<br />

d'une transmission familiale, soient tra<strong>du</strong>ites dans la loi <strong>de</strong> finances 2023, ou la future loi<br />

d'orientation agricole.<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias d'information générale (hors PQN)<br />

Audience : 2150480<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Actualités-Infos Générales<br />

6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 2505<br />

www.mediapart.fr p. 1/1<br />

Champagne: un millésime « solaire » pour succé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s années noires<br />

Visualiser l'article<br />

La vendange et la qualité <strong>du</strong> champagne s'annoncent « exceptionnelles », après <strong>de</strong>ux années éprouvantes, et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est<br />

toujours aussi soutenue, s'est félicité jeudi le syndicat <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> ce célèbre vin pétillant français.<br />

Cette vendange, la septième entamée dès août <strong>de</strong>puis 2003, promet d'être « extrêmement qualitative et quantitative », comme<br />

celles <strong>de</strong> 2002 et 1982, s'est réjoui Laurent Panigai, directeur général <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV) <strong>de</strong><br />

Champagne, lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong>.<br />

« Beaucoup <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s années sont issues <strong>de</strong> volumes importants » qui permettent aussi aux vignerons <strong>de</strong> reconstituer leurs<br />

réserves, largement entamées l'an <strong>de</strong>rnier pour compenser les pertes liées au gel, au mildiou et à la grêle, a-t-il précisé.<br />

La région Champagne n'a pas été épargnée par la sécheresse historique <strong>de</strong> l'été mais les pluies « ont jalonné le cycle au bon<br />

moment », les baies <strong>de</strong> raisin profitant d'un ensoleillement exceptionnel qui laisse présager un millésime « solaire », a<br />

expliqué Laurent Panigai.<br />

Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne, qui regroupe vignerons et gran<strong>de</strong>s maisons, avait fixé en début <strong>de</strong> saison le<br />

ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la vendange 20<strong>22</strong> à 12.000 kilos à l'hectare, son plus haut niveau <strong>de</strong>puis quinze ans.<br />

« C'est un choix qui prend en compte les besoins <strong>de</strong> notre marché, qui se porte très bien » et l'abondance <strong>de</strong> la récolte, a<br />

souligné le directeur général <strong>du</strong> SGV.<br />

Une bonne nouvelle après la crise <strong>du</strong> Covid, qui a mis « un coup d'arrêt extrêmement brutal » aux ventes <strong>de</strong> champagne, la<br />

filière craignant <strong>de</strong> « mettre 20 ans à s'en remettre », a noté Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat.<br />

De janvier à août 20<strong>22</strong>, les expéditions ont progressé <strong>de</strong> 9,2% par rapport à la même pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2021 sur un marché «<br />

principalement tiré par l'export », notamment vers les Etats-Unis.<br />

« On ne se contente pas <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong>s bons chiffres commerciaux », a toutefois nuancé Maxime Toubart pour qui le départ<br />

à la retraite dans les années à venir <strong>de</strong> nombreux exploitants est un souci majeur. 63% <strong>de</strong>s vignerons champenois sont âgés <strong>de</strong><br />

50 ans ou plus, a-t-il rappelé.<br />

« On a besoin d'un outil (législatif) rapi<strong>de</strong> pour continuer d'avoir une Champagne basée sur un modèle familial » et assurer la<br />

pérennité <strong>du</strong> vignoble, a-t-il plaidé.<br />

Le SGV <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une exonération <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession dans le cadre d'une transmission familiale.<br />

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La bonne santé <strong>du</strong> Champagne<br />

refletsactuels.fr 6 octobre 20<strong>22</strong><br />

Le Syndicat Général <strong>de</strong>s Vignerons tenait sa conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>de</strong> rentrée ce jeudi. Maxime<br />

Toubart, son prési<strong>de</strong>nt et Laurent Panigai, son directeur général, ont communiqué les <strong>de</strong>rniers<br />

chiffres <strong>du</strong> Champagne et expliqué, selon eux, les raisons <strong>de</strong> ce succès.<br />

Tout d’abord, les chiffres.<br />

L’estimation <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments moyens s’établit dans la fourchette <strong>de</strong> 14 000-15 000 kg/ha. Le<br />

ren<strong>de</strong>ment autorisé cette année avait été fixé à 12 000 kg/ha. Les quantités récoltées au-<strong>de</strong>là,<br />

jusqu’à hauteur <strong>de</strong> 16500 kg peuvent servir à la reconstitution <strong>de</strong> la réserve. A fin août 20<strong>22</strong>,<br />

les expéditions sont en progression <strong>de</strong> 9.2 % (+ 15 millions <strong>de</strong> bouteilles) sur la même pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> l’an <strong>de</strong>rnier et, mieux encore, <strong>de</strong> 29.1 % par rapport aux huit premiers mois <strong>de</strong> 2019 (soit<br />

avant la crise Covid) !. Sur 12 mois glissants, la progression <strong>de</strong>s expéditions est <strong>de</strong> 14.7% sur<br />

2021 et <strong>de</strong> 12.2 % sur 2019. L’export reste un relais <strong>de</strong> croissance essentiel, qu’il s’agisse <strong>de</strong><br />

l’Europe ou <strong>de</strong>s pays tiers. Les expéditions sur la France augmentent aussi, mais dans une<br />

moindre mesure. 13 <strong>de</strong>s 15 millions <strong>de</strong> bouteilles ont été expédiées hors <strong>de</strong> nos frontières<br />

<strong>de</strong>puis le mois <strong>de</strong> janvier. Toutes les familles, vignerons, coopératives et négoce bénéficient<br />

<strong>de</strong> cette embellie. Pour mémoire, la Champagne a expédié 3<strong>22</strong> millions <strong>de</strong> bouteilles en 2021<br />

pour un chiffre d’affaires <strong>de</strong> 5.7 milliards d’euros. Et les représentants <strong>de</strong>s vignerons écartent<br />

tout risque <strong>de</strong> pénurie.<br />

Comment expliquer ce succès ? Maxime Toubart livre ses analyses. Elles sont plurielles.<br />

Il y a <strong>de</strong>s raisons qui tiennent aux évolutions <strong>du</strong> mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> consommation « post-covid ». Le<br />

Champagne n’est plus considéré comme une simple boisson. Il est <strong>de</strong>venu « une expérience,<br />

un moment. Ce n’est pas qu’arroser un anniversaire, une communion ou un baptême. C’est


aussi partager entre amis un moment sympathique et furtif ». Et dans ces temps troublés, « le<br />

champagne fait partie <strong>de</strong> ces choses qui font <strong>du</strong> bien ».<br />

Il y a aussi la perception <strong>du</strong> Champagne. Depuis <strong>de</strong> longues années, les champenois veulent<br />

faire passer le message que le Champagne n’est pas qu’un vin d’apéritif mais qu’il est aussi le<br />

vin d’un repas. Le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> SGV rappelle d’ailleurs que bon nombre <strong>de</strong> restaurants et <strong>de</strong><br />

chefs proposent <strong>de</strong>s repas avec accord mets-vins <strong>de</strong> champagne. Le Syndicat crée, dans ce<br />

sens, beaucoup d’évènements.<br />

Lors <strong>de</strong> la crise sanitaire, « on a eu peur parce que on s’est dit que les gens allaient arrêter <strong>de</strong><br />

faire la fête et que la filière mettrait 20 ans à s’en remettre, cela n’a pas été le cas » . Leur<br />

prési<strong>de</strong>nt relève que les vignerons <strong>de</strong> Champagne ont su gérer avec dynamisme la crise<br />

sanitaire en développant leur présence digitale et en renouant le dialogue avec certains circuits<br />

<strong>de</strong> distribution comme les cavistes. Signe d’une époque, les « Champagnes <strong>de</strong> Vignerons »<br />

sont très à la mo<strong>de</strong>. Le consommateur recherche autre chose. Désormais, « le Champagne, ce<br />

n’est pas que <strong>de</strong>s bouteilles et <strong>de</strong>s étiquettes, ce sont <strong>de</strong>s vignerons, <strong>de</strong>s histoires, <strong>de</strong>s familles,<br />

<strong>de</strong>s terroirs ». On observe une évolution vers <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vins plus typiques et les<br />

vignerons se sont adaptés à cela avec le parcellaire, le mono-cépage, le clos… il y a « une<br />

appétence pour ces Champagnes qui sortent <strong>de</strong>s sentiers battus » et <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> niches<br />

s’ouvrent.<br />

Optimiste raisonnable « on s’attend à un petit effritement en fin d’année et on est attentif »<br />

mais optimisme quand même « on ne vend que 300 millions <strong>de</strong> bouteilles, moins <strong>de</strong> <strong>10</strong> % <strong>de</strong>s<br />

vins effervescents » mais un seul crédo, une seule promesse : la qualité « Le champagne,<br />

répète Maxime Toubart, ne continuera à se vendre qu’à la condition qu’il soit toujours au<br />

top » .<br />

Les sujets qui fâchent…<br />

Les Champenois sont préoccupés par <strong>de</strong>ux grands sujets<br />

• La transmission <strong>de</strong>s exploitations viticoles et l’impact <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession sur<br />

cette transmission.<br />

Le maintien d’un tissu <strong>de</strong>nse d’exploitations familiales continue <strong>de</strong> constituer une<br />

priorité pour le SGV. Ce maintien passe par une adaptation <strong>de</strong> la fiscalité qui pèse sur<br />

les transmissions et par une évolution <strong>du</strong> cadre réglementaire qui entoure le<br />

recrutement. La transmission <strong>de</strong>s exploitations et <strong>du</strong> foncier viticole reste un défi<br />

majeur pour l’avenir <strong>du</strong> vignoble et plus largement <strong>de</strong> la filière champenoise. Elle<br />

conditionne la pérennité <strong>de</strong>s exploitations. Une mission sur le sujet <strong>du</strong> foncier viticole<br />

dans les appellations à forte notoriété été confiée à Eric Girardin (Renaissance) le<br />

député <strong>de</strong> la circonscription très viticole d’Epernay. Son rapport intitulé «Assurer la<br />

transmission familiale <strong>du</strong> foncier et <strong>de</strong>s exploitations viticoles afin <strong>de</strong> garantir la<br />

pérennité et l’indépendance stratégique <strong>de</strong> la viticulture française » a été remis au<br />

gouvernement en avril 20<strong>22</strong>.<br />

• L’emploi <strong>de</strong> main d’oeuvre en Champagne<br />

La filière champenoise représente un secteur fortement pourvoyeur d’emplois. Au<strong>de</strong>là<br />

<strong>de</strong>s emplois permanents (5 919 en 2021), les exploitations recourent <strong>de</strong> manière<br />

importante aux emplois saisonniers notamment au moment <strong>de</strong>s vendanges. Rappelons<br />

qu’à la différence <strong>de</strong> nombreuses régions viticoles, le cahier <strong>de</strong>s charges <strong>de</strong> l’AOC<br />

Champagne impose la cueillette manuelle <strong>de</strong>s raisins. Le recours à l’emploi saisonnier


dépasse cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vendanges pour courir tout au long <strong>de</strong> l’année afin<br />

d’accomplir les différentes tâches liées à l’entretien et la con<strong>du</strong>ite <strong>de</strong> la vigne. Comme<br />

beaucoup d’autres secteurs, la filière Champagne rencontre <strong>de</strong>s difficultés <strong>de</strong> plus en<br />

plus importantes <strong>de</strong> recrutement. Le constat est particulièrement criant au moment <strong>de</strong>s<br />

vendanges. En 2021, on comptait 70 700 vendangeurs en Champagne, contre 83 000<br />

en 2020 et même <strong>10</strong>0 000 en 2019. Face à ces difficultés, les employeurs pourraient<br />

avoir tendance à recourir davantage à la prestation. Le recours à la prestation<br />

représenterait 48% pour la viticulture <strong>du</strong> Grand-Est en 2018. Selon un échantillon <strong>de</strong><br />

344 viticulteurs interrogés par le SGV, 44% déclaraient avoir recours à la prestation <strong>de</strong><br />

services. Le SGV réclame l’éxonération <strong>de</strong>s cotisations d’assurances sociales<br />

salariales pour les contrats vendanges


Le syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong><br />

Champagne se mobilise sur la transmission<br />

Lors <strong>de</strong> sa conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> <strong>de</strong> rentrée, le SGV a tenu à<br />

faire le point sur le défi majeur que la Champagne va<br />

<strong>de</strong>voir relever dans les dix années qui viennent, à savoir<br />

assurer la transmission <strong>de</strong> nombreux domaines.<br />

Publié le 6 octobre 20<strong>22</strong> - Par Clara <strong>de</strong> Nadaillac Réussir Vigne<br />

Maxime Toubart (au centre), prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne, a<br />

plaidé pour une évolution <strong>de</strong> la fiscalité <strong>de</strong>s transmissions.<br />

© C. <strong>de</strong> Nadaillac<br />

« 63 % <strong>de</strong>s vignerons ont 50 ans ou plus », a exposé Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat<br />

général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne (SGV), lors d'une conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong> ce jeudi 6<br />

octobre. La question <strong>de</strong> la transmission se pose donc <strong>de</strong> manière prégnante. Et ce d’autant<br />

plus que le foncier atteint par endroits <strong>de</strong>s chiffres stratosphériques.<br />

Se basant sur les préconisations <strong>du</strong> député <strong>de</strong> la Marne, Eric Girardin, chargé d’un rapport sur<br />

la transmission, le SGV <strong>de</strong>man<strong>de</strong> :<br />

-une exonération totale <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation à titre gratuit <strong>de</strong>s transmissions <strong>de</strong> biens loués<br />

par bail à long terme, sous réserve d’un engagement <strong>de</strong> conservation <strong>de</strong>s biens sur une longue<br />

<strong>du</strong>rée,<br />

-la suppression <strong>du</strong> plafonnement à 300 000 euros applicable à l’exonération <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong>s biens<br />

loués et la suppression <strong>de</strong> l’imposition à l’IFI sur <strong>de</strong> tels biens,<br />

-le raccourcissement à <strong>10</strong> ans au lieu <strong>de</strong> 15 ans <strong>du</strong> délai <strong>de</strong> rappel fiscal <strong>de</strong>s donations<br />

antérieures,<br />

-l’amélioration <strong>de</strong> la fiscalité aux parts <strong>de</strong> GFA, pour redonner <strong>de</strong> l’attractivité aux<br />

investissements dans le portage <strong>du</strong> foncier.<br />

Le SGV plai<strong>de</strong> pour que ces dossiers soient étudiés dans le projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> finances pour<br />

2023 et non reportés à une prochaine loi foncière ou d’orientation agricole. « Nous avons<br />

besoin d’un outil rapi<strong>de</strong>ment, a martelé Maxime Toubard. Nous allons avoir <strong>de</strong> nombreux<br />

départs en retraite dans les jours, les semaines et les mois qui viennent. Nous souhaitons faire<br />

per<strong>du</strong>rer le modèle familial <strong>de</strong> la Champagne. »


Champagne : un millésime solaire après <strong>de</strong>s<br />

années noires<br />

Le 06 <strong>10</strong> <strong>22</strong> à 23:01 https://weekend.levif.be/culinaire/champagne-un-millesime-solaireapres-<strong>de</strong>s-annees-noires/<br />

La vendange et la qualité <strong>du</strong> champagne s’annoncent « exceptionnelles », après <strong>de</strong>ux années<br />

éprouvantes, et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est toujours aussi soutenue, s’est félicité jeudi le syndicat <strong>de</strong>s<br />

vignerons <strong>de</strong> ce célèbre vin pétillant français.<br />

Cette vendange, la septième entamée dès août <strong>de</strong>puis 2003, promet d’être « extrêmement<br />

qualitative et quantitative », comme celles <strong>de</strong> 2002 et 1982, s’est réjoui Laurent Panigai,<br />

directeur général <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV) <strong>de</strong> Champagne, lors d’une<br />

conférence <strong>de</strong> <strong>presse</strong>.<br />

« Beaucoup <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s années sont issues <strong>de</strong> volumes importants » qui permettent aussi aux<br />

vignerons <strong>de</strong> reconstituer leurs réserves, largement entamées l’an <strong>de</strong>rnier pour compenser les<br />

pertes liées au gel, au mildiou et à la grêle, a-t-il précisé.<br />

La région Champagne n’a pas été épargnée par la sécheresse historique <strong>de</strong> l’été mais les<br />

pluies « ont jalonné le cycle au bon moment », les baies <strong>de</strong> raisin profitant d’un<br />

ensoleillement exceptionnel qui laisse présager un millésime « solaire », a expliqué Laurent<br />

Panigai.<br />

Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne, qui regroupe vignerons et gran<strong>de</strong>s maisons, avait<br />

fixé en début <strong>de</strong> saison le ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la vendange 20<strong>22</strong> à 12.000 kilos à l’hectare, son plus<br />

haut niveau <strong>de</strong>puis quinze ans.<br />

« C’est un choix qui prend en compte les besoins <strong>de</strong> notre marché, qui se porte très bien » et<br />

l’abondance <strong>de</strong> la récolte, a souligné le directeur général <strong>du</strong> SGV.


Une bonne nouvelle après la crise <strong>du</strong> Covid, qui a mis « un coup d’arrêt extrêmement brutal »<br />

aux ventes <strong>de</strong> champagne, la filière craignant <strong>de</strong> « mettre 20 ans à s’en remettre », a noté<br />

Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat.<br />

De janvier à août 20<strong>22</strong>, les expéditions ont progressé <strong>de</strong> 9,2% par rapport à la même pério<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> 2021 sur un marché « principalement tiré par l’export », notamment vers les Etats-Unis.<br />

« On ne se contente pas <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong>s bons chiffres commerciaux », a toutefois nuancé<br />

Maxime Toubart pour qui le départ à la retraite dans les années à venir <strong>de</strong> nombreux<br />

exploitants est un souci majeur. 63% <strong>de</strong>s vignerons champenois sont âgés <strong>de</strong> 50 ans ou plus,<br />

a-t-il rappelé.<br />

« On a besoin d’un outil (législatif) rapi<strong>de</strong> pour continuer d’avoir une Champagne basée sur<br />

un modèle familial » et assurer la pérennité <strong>du</strong> vignoble, a-t-il plaidé.<br />

Le SGV <strong>de</strong>man<strong>de</strong> une exonération <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession dans le cadre d’une transmission<br />

familiale.


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> P.40<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : -<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 64<br />

Audience : 499000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

la surprise<br />

Bonne nouvelle<br />

pour le champagne<br />

Le Syndicat général <strong>de</strong>s<br />

vignerons (SGV) <strong>de</strong> Champagne<br />

prévoit une saison<br />

« extrêmementqualitative et<br />

quantitative », cornme celles<br />

<strong>de</strong> 2002 et 1982.Une bonne<br />

nouvelle avant les fêtes,pour se<br />

remettre <strong>de</strong> plusieurs années<br />

noires. La vendange et la qualité<br />

<strong>de</strong>s vins s’annoncent<br />

« exceptionnelles» et la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est toujours aussi<br />

soutenue, selon le syndicat.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> P.40<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : -<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 64<br />

Audience : 78000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

la surprise<br />

Bonne nouvelle<br />

pour le champagne<br />

Le Syndicat général <strong>de</strong>s<br />

vignerons (SGV) <strong>de</strong> Champagne<br />

prévoit une saison<br />

« extrêmementqualitative et<br />

quantitative », cornme celles<br />

<strong>de</strong> 2002 et 1982.Une bonne<br />

nouvelle avant les fêtes,pour se<br />

remettre <strong>de</strong> plusieurs années<br />

noires. La vendange et la qualité<br />

<strong>de</strong>s vins s’annoncent<br />

« exceptionnelles» et la<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> est toujours aussi<br />

soutenue, selon le syndicat.<br />

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Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 184<strong>10</strong>6<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Energie-Environnement<br />

6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 2744<br />

www.linfo<strong>du</strong>rable.fr p. 1/1<br />

Champagne: un millésime "solaire" pour succé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s années noires<br />

Visualiser l'article<br />

La vendange et la qualité <strong>de</strong>s vins s'annoncent "exceptionnelle" et la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est toujours aussi soutenue, s'est félicité jeudi<br />

le Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons (SGV) <strong>de</strong> Champagne après <strong>de</strong>ux années éprouvantes.<br />

Cette vendange <strong>de</strong> l'été 20<strong>22</strong>, la septième entamée dès août <strong>de</strong>puis 2003, promet d'être "extrêmement qualitative et<br />

quantitative", comme celles <strong>de</strong> 2002 et 1982, s'est réjoui Laurent Panigai, directeur général <strong>du</strong> syndicat, lors d'une conférence<br />

<strong>de</strong> <strong>presse</strong>.<br />

"Beaucoup <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s années sont issues <strong>de</strong> volumes importants" qui permettent aussi aux vignerons <strong>de</strong> reconstituer leurs<br />

réserves, largement entamées l'an <strong>de</strong>rnier pour compenser les pertes liées au gel, au mildiou et à la grêle, précise-t-il.<br />

La Champagne n'a pas été épargnée par la sécheresse historique <strong>de</strong> l'été mais les pluies "ont jalonné le cycle au bon moment",<br />

explique Laurent Panigai, les baies <strong>de</strong> raisin profitant d'un ensoleillement exceptionnel qui laisse présager un millésime<br />

"solaire".<br />

Le bureau exécutif <strong>du</strong> Comité Champagne, qui regroupe vignerons et gran<strong>de</strong>s maisons, avait fixé en début <strong>de</strong> saison le<br />

ren<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> la vendange 20<strong>22</strong> à 12.000 kilos à l'hectare, son plus haut niveau <strong>de</strong>puis quinze ans.<br />

"C'est un choix qui prend en compte les besoins <strong>de</strong> notre marché, qui se porte très bien" et l'abondance <strong>de</strong> la récolte, souligne<br />

le directeur général <strong>du</strong> SGV.<br />

Une bonne nouvelle après la crise <strong>du</strong> Covid, qui a mis "un coup d'arrêt extrêmement brutal" aux ventes <strong>de</strong> champagne, la<br />

filière craignant <strong>de</strong> "mettre 20 ans à s'en remettre", relève Maxime Toubart, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat.<br />

De janvier à août 20<strong>22</strong>, les expéditions ont progressé <strong>de</strong> 9,2% par rapport à la même pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 2021 sur un marché<br />

"principalement tiré par l'export", notamment vers les Etats-Unis.<br />

"On ne se contente pas <strong>de</strong> se réjouir <strong>de</strong>s bons chiffres commerciaux", nuance toutefois Maxime Toubart pour qui le départ à<br />

la retrait dans les années à venir <strong>de</strong> nombreux exploitants est un souci majeur. 63% <strong>de</strong>s vignerons champenois sont âgés <strong>de</strong> 50<br />

ans ou plus, rappelle-t-il.<br />

"On a besoin d'un outil (législatif) rapi<strong>de</strong> pour continuer d'avoir une Champagne basée sur un modèle familial" et assurer la<br />

pérennité <strong>du</strong> vignoble, plai<strong>de</strong>-t-il.<br />

Le SGV souhaite que les propositions <strong>du</strong> rapport Girardin, remis au gouvernement en avril et qui préconise notamment une<br />

"exonération <strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> succession" dans le cadre d'une transmission familiale, soient tra<strong>du</strong>ites dans la loi <strong>de</strong> finances<br />

2023, ou la future loi d'orientation agricole.<br />

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Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Edition : Automne 20<strong>22</strong> P.42-43<br />

Périodicité : Bimestrielle<br />

Journalistes : -<br />

Audience : 44433<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 541<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Agroalimentaire-Agriculture<br />

p. 1/2<br />

People<br />

1. Notre Ministre délégué<br />

auprès <strong>de</strong> la Première ministre,<br />

chargé <strong>de</strong>s Relations avec<br />

le Parlement, Franck Riester,<br />

a rencontré les représentants<br />

<strong>de</strong> la filière Champagne<br />

dans les locaux <strong>du</strong> Comité<br />

interprofessionnel <strong>du</strong> vin<br />

<strong>de</strong> Champagne à Épernay.<br />

Éric Girardin, Député <strong>de</strong><br />

la Marne David Chatillon,<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'Union <strong>de</strong>s<br />

maisons <strong>de</strong> Champagne,<br />

co-prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne Maxime Toubart,<br />

Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Syndicat général<br />

<strong>de</strong>s vignerons, co-prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>du</strong> Comité Champagne Franck<br />

Riester, Ministre délégué<br />

auprès <strong>de</strong> la Première ministre,<br />

chargé <strong>de</strong>s Relations avec<br />

le Parlement Henri Prévost,<br />

Préfet <strong>de</strong> la Marne Charles<br />

Goemaere, Directeur général<br />

<strong>du</strong> Comité Champagne Franck<br />

Leroy, Maire d'Epernay.<br />

2. Dîner<strong>de</strong> gala <strong>de</strong>s<br />

Sommeliers <strong>de</strong> Paris avec<br />

le Mondovino au Peninsula.<br />

Jean-Luc Jamrozik a annoncé sa<br />

candidature à la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s<br />

Sommeliers Français <strong>de</strong> l'UDSF.<br />

3. Pauline et Philippe Chandon<br />

Moët avec Alicia Keys le temps<br />

d'une visite et d'un dîner à<br />

Château <strong>de</strong> Ferrand, Crand<br />

Cru Classé <strong>de</strong> Saint-Emilion.<br />

Un moment unique partagé<br />

avec l'artiste au len<strong>de</strong>main<br />

<strong>de</strong> son concert à Bor<strong>de</strong>aux.<br />

4. Quelques jours après la<br />

promulgation <strong>de</strong> son nouveau<br />

dassement, Saint Émilion<br />

célébrait son traditionnel Ban<br />

<strong>de</strong>s Vendanges et le 138ème<br />

anniversaire <strong>de</strong> la fondation<br />

<strong>du</strong> Conseil <strong>de</strong>s Vins <strong>de</strong><br />

Saint-Émilion en présence d'un<br />

invité <strong>de</strong> taille, Tony Parker.<br />

5. La Maison <strong>de</strong> Champagne<br />

Philipponnat a fêté ses<br />

500 ans avec un livre sur<br />

l'histoire <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Les auteurs Yves Tesson et<br />

Charles Philipponnat, sous les<br />

projecteurs pour un reportage<br />

àdécouvrirsurFrance3.<br />

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People<br />

Edition : Automne 20<strong>22</strong> P.42-43<br />

p. 2/2<br />

6. Moma Group, un <strong>de</strong>s lea<strong>de</strong>rs<br />

français indépendants <strong>de</strong> l'hospitalité<br />

et <strong>de</strong> la restauration festive fondé<br />

par Benjamin Patou, a fêté<br />

son dixième anniversaire<br />

à i'Hôtel Salomon <strong>de</strong> Rothschild<br />

autour d'un "dîner <strong>de</strong>s chefs".<br />

7. La sélection <strong>du</strong> Meilleur Sommelier<br />

<strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> Paris 2023 a eu lieu<br />

avec les Vignobles Foncalieu. C'est<br />

Pascaline Lepeltier MOF et MSF 2018<br />

et son suppléant Benjamin Roffet<br />

qui sont proposés par l'ASI pour<br />

représenter la France au concours <strong>du</strong><br />

Meilleur Sommelier <strong>du</strong> Mon<strong>de</strong> 2023!<br />

8. Le Trophée Gosset met en<br />

lumière les défenseurs <strong>de</strong> notre<br />

patrimoine matériel et immatériel<br />

et dont les vins <strong>de</strong> Champagne sont<br />

l'un <strong>de</strong>s plus puissants emblèmes<br />

à travers le mon<strong>de</strong>. À l'occasion<br />

<strong>de</strong> la 27èmeédition, qui a eu lieu<br />

à Paris le 12 septembre, le jury est<br />

particulièrement fier <strong>de</strong> désigner<br />

comme 50èmelauréat Alain Baraton,<br />

"le jardinier <strong>de</strong> Versailles", fervent<br />

défenseur <strong>de</strong>s arbres et protecteur<br />

<strong>de</strong> la nature, mais aussi <strong>de</strong> décerner<br />

un Prix spécial à Pierre-Emmanuel<br />

Taittinger, investi d'une belle mission<br />

auprès <strong>de</strong> l'Unesco, celle <strong>de</strong> protéger<br />

la singularité <strong>du</strong> patrimoine que<br />

constituent les Coteaux, Maisons<br />

et Caves <strong>de</strong> Champagne.<br />

© Fbrce 4<br />

9. Rencontres Vinicoles, organisées<br />

par Sophie Morgaut - Force 4 au<br />

Plaza Athenée. Les professionnels<br />

(sommeliers, restaurateurs, cavistes,<br />

acheteurs et agents) étaient au<br />

ren<strong>de</strong>z-vous pour assister à cette<br />

dégustation <strong>de</strong> haut niveau.<br />

Avec Jean-Luc Jamrozik (Prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong>s sommeliers <strong>de</strong> Paris, qui vient<br />

juste <strong>de</strong> présenter sa candidature à<br />

l'Union <strong>de</strong>s Sommeliers <strong>de</strong> France<br />

UDSF), Gérard Margeon (groupe Alain<br />

Ducasse) et Philippe Faure-Brac.<br />

<strong>10</strong>. Rencontre dans la cave <strong>du</strong> Bistrot<br />

<strong>du</strong> Sommelier à Paris avec Patrick<br />

Bruel, Philippe Faure-Brac et Aurélie<br />

Labruyère à l'occasion <strong>de</strong> l'écriture <strong>de</strong><br />

son nouveau livre Esthétique <strong>du</strong> vin.<br />

11. Les Chefs <strong>de</strong> caves <strong>de</strong>s Maisons<br />

<strong>de</strong> Champagne, réunis sous les<br />

meilleurs auspices <strong>de</strong> ce millésime<br />

20<strong>22</strong> par le cabinet <strong>de</strong> courtage<br />

Clignet Leclaire.<br />

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Fin <strong>de</strong> non-recevoir<br />

Bruxelles n’envisage pas d’ai<strong>de</strong>s<br />

exceptionnelles à la filière vin<br />

Des échos <strong>de</strong> la Commission Européenne indiquent que les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> soutien <strong>du</strong> secteur<br />

vitivinicole ne bénéficient pas <strong>de</strong> l’ombre d’un début <strong>de</strong> soutien.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>07</strong> octobre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Répétées, les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d'ai<strong>de</strong> <strong>du</strong> vignoble à la Commission Européenne se heurtent à date à<br />

une fin <strong>de</strong> non-recevoir. - crédit photo : Commission Européenne<br />

Douche froi<strong>de</strong>. Dans les couloirs <strong>de</strong> la Commission Européenne, les mesures d’ai<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong>mandées par la filière <strong>de</strong>s vins européens face à l’inflation sont loin d’être jugées<br />

nécessaires. Alors que la filière européenne porte <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> compensation <strong>de</strong><br />

l'augmentation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l’énergie et <strong>de</strong> relance <strong>de</strong>s outils mobilisés lors <strong>du</strong> Covid<br />

(distillation <strong>de</strong> crise, ai<strong>de</strong> au stockage, taux d’ai<strong>de</strong> bonifiés…), un fonctionnaire européen<br />

explique à Vitisphere qu’« il n'est pas prévu pour l'instant <strong>de</strong> mettre en place <strong>de</strong>s mesures<br />

exceptionnelles supplémentaires pour soutenir spécifiquement le secteur vitivinicole ».<br />

Précisant que « le secteur vitivinicole ne subit pas la crise actuelle <strong>de</strong> manière isolée, mais<br />

avec tous les autres agriculteurs et pro<strong>du</strong>cteurs, l'économie générale et la société européenne<br />

dans son ensemble », cette source bruxelloise note que la Commission Européenne a déjà pris<br />

<strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> soutien aux agriculteurs au printemps <strong>de</strong>rnier (suite à l’agression russe <strong>de</strong><br />

l’Ukraine). « Ces mesures comprenaient la distribution <strong>de</strong> 500 millions d'euros en allocations<br />

nationales pour soutenir les agriculteurs les plus touchés par la hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s intrants<br />

et la fermeture <strong>de</strong>s marchés d'exportation (que les États membres <strong>de</strong> l'UE peuvent compléter<br />

jusqu'à 200 % avec <strong>de</strong>s fonds nationaux) » indique ce fonctionnaire, ajoutant que <strong>de</strong>puis mai<br />

les fonds FEADER permettent « aux Etats Membres d'effectuer un paiement unique aux<br />

agriculteurs et aux entreprises agroalimentaires touchés par la hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong>s<br />

intrants ».<br />

Assurance climatique et étiquetage numérique


Concernant la réforme <strong>de</strong> la moyenne olympique <strong>de</strong> l’assurance multirisque climatique, son<br />

principe « a été accepté par les États membres dans la <strong>de</strong>rnière réforme <strong>de</strong> la Politique<br />

Agricole Commune (art.76(5) <strong>du</strong> règlement Plans Stratégiques <strong>de</strong> la PAC) » indique le<br />

fonctionnaire, pointant que « la Commission ne dispose pas d'informations sur les réflexions<br />

<strong>de</strong>s autres États membres sur le sujet ».<br />

Concernant la crainte d’une nouvelle vague <strong>de</strong> "prohibitionnisme" dans <strong>de</strong> futures initiatives<br />

législatives, la source européenne indique tout au plus que « la proposition <strong>de</strong> la Commission<br />

européenne sur l’étiquetage <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its alimentaires, notamment sur l’alcool, est atten<strong>du</strong>e<br />

dans les prochains mois. Il s’agira donc d’une proposition qui sera ensuite discutée par les<br />

co-législateurs. »


Discussions salariales en Champagne :<br />

négociations sous tension<br />

7 octobre 20<strong>22</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Il y a quelques semaines, plusieurs organisations syndicales ont sollicité la convocation <strong>de</strong> la<br />

Commission Tripartite <strong>du</strong> champagne*. Son prési<strong>de</strong>nt, Michel Letter, l’a réunie le 20<br />

septembre <strong>de</strong>rnier. Au cours <strong>de</strong> cette réunion, <strong>de</strong>ux organisations syndicales, (CGT/FO)<br />

lesquelles ont revendiqué une secon<strong>de</strong> revalorisation salariale pour 20<strong>22</strong> (avec effet au 1 er<br />

septembre). Pour rappel, un accord signé par l’ensemble <strong>de</strong>s syndicats représentatifs en début<br />

d’année avait abouti à la revalorisation <strong>de</strong>s salaires <strong>de</strong> + 2,6 % au 1 er janvier (soit 1 point <strong>de</strong><br />

plus que l’inflation moyenne 2021 <strong>de</strong> + 1,6 %).<br />

Ainsi la CGT motive sa nouvelle revendication par <strong>de</strong>s « expéditions 2023 exceptionnelles à<br />

hauteur <strong>de</strong> 340 ou 350 millions <strong>de</strong> bouteilles » et par une « inflation galopante ». À cette<br />

revendication, Michel Letter, leur avait répon<strong>du</strong> que la négociation était annuelle et que ces<br />

<strong>de</strong>ux critères (expéditions et inflation moyenne 20<strong>22</strong>) étaient précisément ceux sur lesquels la<br />

négociation annuelle sur la revalorisation <strong>de</strong>s salaires s’appuyait chaque année.<br />

Confiant que son prochain mandat <strong>de</strong> négociation sera à minima l’inflation moyenne glissante<br />

<strong>de</strong>s 12 <strong>de</strong>rniers mois, 2023 n’échappera pas à la règle, mais encore faut-il disposer d’éléments<br />

tangibles en la matière et qui ne pourront être précisés qu’en fin d’année, Michel Letter a<br />

également rappelé « que la quasi-totalité <strong>de</strong>s salariés <strong>de</strong>s maisons bénéficient au titre <strong>de</strong> 20<strong>22</strong><br />

d’une prime <strong>de</strong> pouvoir d’achat très significative, ce que la CGT ne rappelle jamais dans ses<br />

communications ». Dans un objectif d’apaisement, il a aussi proposé que les négociations<br />

2023 soient lancées bien avant la fin 20<strong>22</strong> pour tenter d’aboutir le plus tôt possible dans<br />

l’intérêt <strong>de</strong>s salariés.


La CGT a considéré que cette situation justifiait une grève intervenue le 28 septembre, ainsi<br />

qu’un rassemblement à l’occasion <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux événements qui se tiennent ce soir : le Chapitre <strong>du</strong><br />

sacre <strong>de</strong> Louis XV organisé par l’Ordre <strong>de</strong>s Coteaux <strong>de</strong> Champagne à Reims. Michel Letter<br />

qui est toujours parvenu <strong>de</strong>puis quatre ans qu’il est prési<strong>de</strong>nt à la signature d’accords à<br />

l’unanimité <strong>de</strong>s organisations syndicales (à l’exclusion <strong>de</strong> la CGT en 2020), regrette que « la<br />

CGT qui déclare être attachée à l’image <strong>du</strong> champagne, s’en prenne à <strong>de</strong>s événements qui<br />

sont <strong>de</strong>stinés à honorer <strong>de</strong>s clients <strong>de</strong>s maisons. Il aime redire que sans les clients, pas <strong>de</strong><br />

maisons, pas d’activité et donc pas <strong>de</strong> salariés… » De manière générale, Michel Letter<br />

déplore « que l’intersyndicat CGT <strong>du</strong> champagne n’envisage les négociations que comme un<br />

acquiescement pur et simple aux revendications formulées et, <strong>de</strong> surcroît immédiatement.<br />

Cela ne peut pas mener à grand-chose… ».<br />

*On appelle commission Tripartite <strong>du</strong> champagne la réunion <strong>de</strong> trois délégations<br />

représentatives <strong>de</strong>s employeurs d’une part, <strong>de</strong>s syndicats <strong>de</strong> salariés <strong>du</strong> régime général et <strong>de</strong><br />

salariés <strong>du</strong> régime agricole d’autre part.<br />

nrdl : Comme un message d’apaisement, une convocation <strong>de</strong> la réunion Tripartite a été<br />

adressée à l’ensemble <strong>de</strong>s délégations syndicales pour le jeudi 17 novembre


Le Sénat propose un « chèque conseil »<br />

pour anticiper la transmission d'entreprise<br />

La mission <strong>de</strong> suivi sur la transmission d'entreprise <strong>du</strong> palais <strong>du</strong> Luxembourg présente ce<br />

jeudi une série <strong>de</strong> propositions. Tout en jugeant indispensable la sanctuarisation <strong>du</strong> Pacte<br />

Dutreil, elle suggère la création d'un « chèque conseil » pour inciter les dirigeants à anticiper<br />

le passage <strong>de</strong> témoin avant la retraite.<br />

Le Sénat alerte sur les difficultés <strong>de</strong>s transmissions d'entreprise en France. (iStock)<br />

Par Nathalie Silbert Publié le 6 oct. 20<strong>22</strong> Les Echos<br />

En France, « les difficultés <strong>de</strong> transmission d'entreprise persistent puisqu'on compte 14 % <strong>de</strong><br />

transmissions familiales contre 50 % en Allemagne et 70 % en Italie », souligne le rapport <strong>de</strong><br />

la mission <strong>de</strong> suivi sur la transmission d'entreprise <strong>du</strong> Sénat. Ce jeudi, ses auteurs, les<br />

sénateurs Michel Canévet (UDI), Remi Cardon (PS) et Olivier Rietmann (LR), présentent<br />

<strong>de</strong>vant la Délégation sénatoriale <strong>de</strong>s entreprises onze propositions visant à sécuriser et<br />

simplifier les règles en vigueur.<br />

Il y a urgence : en 2019, seules 37.1<strong>10</strong> entreprises ont trouvé un repreneur contre plus<br />

<strong>de</strong> 45.800 en 20<strong>10</strong>. En 2020, année où la pandémie <strong>de</strong> Covid battait son plein, les chiffres ont<br />

encore baissé <strong>de</strong> 16 %. « En France, on crée beaucoup d'entreprises, mais les transmissions ne<br />

sont pas suffisamment nombreuses, ce qui crée <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong> savoir-faire », regrette Michel<br />

Canévet. Environ 700.000 sociétés seraient à reprendre au cours <strong>de</strong>s dix prochaines années,<br />

selon la CPME.<br />

Dans ce contexte, la priorité pour les rapporteurs est <strong>de</strong> stabiliser le droit en vigueur. Et en<br />

particulier, sanctuariser le Pacte Dutreil , qui ouvre droit à une exonération partielle <strong>de</strong> droits<br />

<strong>de</strong> donation, à hauteur <strong>de</strong> 75 % <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong>s titres transmis. « Nous nous méfions <strong>du</strong> sort<br />

qui pourrait lui être réservé », insiste l'élu <strong>du</strong> Finistère.<br />

Note <strong>du</strong> Conseil d'analyse économique<br />

Une note intitulée «Repenser l'héritage» et publiée en décembre 2021 par le Conseil d'analyse<br />

économique, think tank rattaché à Matignon, a semé le doute en proposant une « une très forte<br />

ré<strong>du</strong>ction, voire la suppression <strong>de</strong>s exemptions Dutreil au profit <strong>de</strong> mécanismes <strong>de</strong> facilités <strong>de</strong><br />

paiement […] ». Ce qui inquiète les sénateurs.« Toutes les remontées <strong>du</strong> terrain attestent que<br />

le Pacte Dutreil est un élément essentiel <strong>de</strong> la transmission familiale en France », insiste<br />

Michel Canévet.<br />

Encore méconnu <strong>de</strong>s chefs d'entreprise, le dispositif ne concerne que 2.000 transmissions<br />

chaque année. D'où la proposition <strong>de</strong>s rapporteurs d'organiser une gran<strong>de</strong> campagne<br />

d'information auprès <strong>de</strong>s dirigeants qui « contribuera non seulement à faciliter les<br />

transmissions mais également à sanctuariser ce dispositif fiscal ».


Les trois sénateurs ont fermé la porte à un renforcement <strong>de</strong> l'exonération fiscale réclamé par<br />

certains pour éviter d'ouvrir un nouveau front. Ils proposent, en revanche, <strong>de</strong> clarifier, via une<br />

proposition <strong>de</strong> loi, la définition et le champ d'application <strong>de</strong> la société holding animatrice,<br />

source d'une gran<strong>de</strong> insécurité juridique.<br />

Manque d'anticipation<br />

Au <strong>de</strong>là, le rapport suggère une série <strong>de</strong> mesures et d'ajustements qui doivent favoriser les<br />

transmissions d'entreprise. Devant l'âge <strong>de</strong> plus en plus élevé <strong>de</strong>s dirigeants - un quart d'entre<br />

eux ont plus <strong>de</strong> 60 ans -, il recomman<strong>de</strong> la création d'un « chèque conseil pour la<br />

transmission » pour inciter les plus <strong>de</strong> 55 ans à anticiper le passage <strong>de</strong> témoin avant la retraite.<br />

Autre proposition, plus polémique : l'abrogation <strong>de</strong> la loi Hamon <strong>de</strong> 2014 qui oblige un patron<br />

envisageant <strong>de</strong> cé<strong>de</strong>r sa société à informer au préalable ses salariés afin qu'ils puissent être<br />

candidats à la reprise. Cette disposition « est responsable <strong>de</strong> beaucoup d'opérations avortées »,<br />

selon Michel Canévet.<br />

L'objectif <strong>de</strong>s rapporteurs reste néanmoins <strong>de</strong> faciliter la reprise <strong>de</strong>s entreprises par les<br />

salariés. Pour cela, ils proposent <strong>de</strong> pérenniser les crédits d'impôt et aussi <strong>de</strong> relever les<br />

abattements fiscaux lors d'un rachat, <strong>de</strong> 300.000 euros à 500.000 euros. Cet assouplissement<br />

<strong>de</strong>vrait faire l'objet d'un amen<strong>de</strong>ment au projet <strong>de</strong> loi <strong>de</strong> Finances pour 2023. Tout comme la<br />

proposition d'harmoniser le taux <strong>de</strong>s droits d'enregistrement sur un achat en le fixant à 0,1 %<br />

quelle que soit la forme juridique <strong>de</strong> l'entreprise.


L’Hebdo <strong>du</strong> Vendredi <strong>du</strong> <strong>07</strong> <strong>10</strong> <strong>22</strong> - Épernay - Champagne<br />

Le Viti Vini veut écrire une nouvelle page<br />

Quatre ans après sa <strong>de</strong>rnière édition, le salon viti-vinicole d'Épernay revient <strong>du</strong> mardi 11 au<br />

vendredi 14 octobre, au Millesium. Dans un contexte hors <strong>du</strong> commun, les acteurs <strong>de</strong> la filière<br />

espèrent tourner définitivement la page <strong>du</strong> covid pour relever d'autres défis.<br />

Quatre ans après sa <strong>de</strong>rnière édition, le Viti Vini revient au Millesium pour une 12e édition.<br />

(© l'Hebdo <strong>du</strong> Vendredi)<br />

Quelques semaines après la fin d’une vendange exceptionnelle en Champagne, les acteurs <strong>de</strong><br />

la filière viticole et vinicole se réuniront pendant quatre jours, au Millesium, sans doute pour<br />

partager quelques bonnes nouvelles. Le 12e salon Viti Vini, qui se tiendra <strong>du</strong> 11 au 14<br />

octobre, quatre ans après la <strong>de</strong>rnière édition, sera assurément celui <strong>de</strong> l’après-crise sanitaire.<br />

« Les ventes sont bonnes, les vignerons et les maisons se sont extraits <strong>de</strong> la crise <strong>du</strong> covid »,<br />

confirmait récemment Christophe Labruyère, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Club <strong>de</strong>s entrepreneurs<br />

champenois, organisateur historique <strong>du</strong> Viti Vini. Et les premières estimations <strong>de</strong> la<br />

profession lui donnent raison : les 325 millions <strong>de</strong> bouteilles, évoquées à la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong><br />

juillet, pourraient même être dépassés au moment <strong>de</strong> faire les comptes <strong>de</strong> cette année 20<strong>22</strong>.<br />

En revanche, les incertitu<strong>de</strong>s sont parfois un peu plus nombreuses pour les entreprises<br />

connexes, qui fournissent consommables, matériels et services nécessaires à la pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />

raisin et <strong>de</strong> vin, en raison <strong>du</strong> contexte <strong>de</strong> crise énergétique et <strong>de</strong> tension sur les matières<br />

premières. Elles répondront néanmoins présentes à l’appel <strong>du</strong> Viti Vini, avec 200 exposants<br />

annoncés sur les 15 000 m² réservés pour l’occasion, à l’intérieur et à l’extérieur <strong>du</strong><br />

Millesium. Les emplacements affichent complet <strong>de</strong>puis la fin <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> juin. « La profession<br />

champenoise est rassurée par les ventes et la vendange, on espère désormais <strong>de</strong>s capacités<br />

d’investissement dans nos structures, car les entreprises connexes souffrent gran<strong>de</strong>ment <strong>de</strong><br />

pénuries et <strong>de</strong> la hausse <strong>de</strong>s coûts, avait également expliqué Christophe Labruyère, prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> Gallorema, une entreprise <strong>de</strong> Sillery qui commercialise <strong>de</strong>s engins <strong>de</strong> manutention et <strong>de</strong>s<br />

solutions <strong>de</strong> stockage. On attend un soutien <strong>du</strong> vignoble pour nous ai<strong>de</strong>r à rebondir. » Le Viti


Vini <strong>de</strong>vrait être, encore une fois, un terrain <strong>de</strong> business.<br />

Mais pas seulement. Le salon sera aussi placé sous le signe <strong>de</strong> l’innovation, notamment à<br />

travers la troisième édition <strong>du</strong> Jardin <strong>de</strong>s nouveautés, au sein <strong>du</strong>quel 18 exposants<br />

présenteront <strong>de</strong>s projets innovants, sélectionnés par le jury <strong>de</strong> l’événement. L’œnotourisme ne<br />

sera pas en reste, avec Vini Trip, un salon dans le salon qui doit accueillir une trentaine <strong>de</strong><br />

prestataires. Enfin, l’emploi et la formation seront également au cœur <strong>du</strong> salon, grâce à la<br />

Passerelle <strong>de</strong>s métiers à l’emploi qui présentera les métiers <strong>de</strong> la vigne et <strong>du</strong> vin, les<br />

formations pour y accé<strong>de</strong>r et les nombreuses offres disponibles (lire également page 12). Sans<br />

oublier <strong>de</strong>s moments <strong>de</strong> convivialité, particulièrement sous le chapiteau <strong>du</strong> pôle gastronomie,<br />

où une nocturne se tiendra le jeudi soir. Différentes propositions gourman<strong>de</strong>s y seront aussi<br />

accessibles <strong>du</strong>rant quatre jours. « On veut rendre le salon le plus convivial possible pour faire<br />

oublier la crise <strong>du</strong> covid », a expliqué Christophe Labruyère.<br />

Près <strong>de</strong> 15 000 visiteurs sont atten<strong>du</strong>s pour cette 12e édition <strong>du</strong> Viti Vini.<br />

« La situation est un peu plus claire »<br />

Principal concessionnaire agricole et viticole <strong>de</strong> la Champagne, l'entreprise Ravillon sera<br />

présente sur le salon Viti Vini. Son PDG, Philippe Ravillon, se réjouit <strong>de</strong> la reprise <strong>de</strong><br />

l’activité champenoise, qui coïnci<strong>de</strong> avec celle <strong>de</strong> son activité : « C’est assez intéressant <strong>de</strong><br />

voir que sur les 15 <strong>de</strong>rnières années, les ventes <strong>de</strong> bouteilles et <strong>de</strong> matériel viticole se suivent<br />

très précisément. » Après un arrêt brutal en 2020, en raison <strong>de</strong> la crise sanitaire, la remontée<br />

fut très forte, l’année suivante. « Sur un marché total <strong>de</strong> 150 enjambeurs, on a ven<strong>du</strong> 90<br />

appareils neufs, mais les ventes avaient chuté <strong>de</strong> moitié en 2020. » Et ce, malgré les difficultés<br />

d’approvisionnement <strong>de</strong>s matières premières et <strong>de</strong>s composants venus d’Asie, liées au<br />

redémarrage post-covid. Sans oublier, <strong>de</strong>puis le début <strong>de</strong> l’année 20<strong>22</strong>, la crise énergétique.<br />

« Le groupe Exel In<strong>du</strong>stries (basé à Épernay), notre principal constructeur d’enjambeurs, a<br />

mieux assuré ses livraisons que ses concurrents en anticipant les comman<strong>de</strong>s, quand certains<br />

annonçaient <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans ! se souvient le chef d'entreprise. La situation était encore<br />

floue il y a quelques mois, maintenant, elle est un peu plus claire. On sait que les délais se<br />

sont allongés, mais ça <strong>de</strong>vient la norme. » En général, il fallait trois mois pour recevoir une<br />

machine. Aujourd’hui, mieux vaut en compter au moins six. « À nous <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s<br />

solutions alternatives à nos clients, en cas <strong>de</strong> panne et <strong>de</strong> réparation. » En 2021, la pro<strong>du</strong>ction<br />

française d’agroéquipements a augmenté <strong>de</strong> 15 %, à 5,5 milliards d’euros, un niveau sans<br />

précé<strong>de</strong>nt historique. Soit le même chiffre d’affaires que celui <strong>de</strong>s expéditions <strong>de</strong> bouteilles <strong>de</strong><br />

champagne.


Défis et enjeux pour le Viti Vini 20<strong>22</strong><br />

refletsactuels.fr 6 octobre 20<strong>22</strong><br />

Le prochain salon VITI VINI se tient <strong>du</strong> 11 au 14 octobre prochain au Millésium d’Epernay.<br />

Cette édition 20<strong>22</strong> veut s’affirmer comme « le ren<strong>de</strong>z-vous régional » <strong>de</strong>s entreprises<br />

connexes au mon<strong>de</strong> <strong>du</strong> Champagne. Avec le contexte international, la crise <strong>de</strong> l’énergie,<br />

l’impact <strong>de</strong> la guerre en Ukraine mais aussi le manque <strong>de</strong> main-d’œuvre ( il manquerait plus<br />

<strong>de</strong> 200 mécanos dans la région), la filière est confrontée à <strong>de</strong>s défis importants. « Les<br />

champenois ven<strong>de</strong>nt beaucoup mais les entreprises connexes subissent dès maintenant les<br />

difficultés <strong>de</strong> recrutement et les tensions sur les délais d’approvisionnement » s’inquiéte<br />

Christophe Labruyère, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Club qui plai<strong>de</strong> « pour un soutien fort <strong>du</strong> vignoble« .<br />

En attendant, celui qui est aussi le patron <strong>de</strong> Gallorema (matériel <strong>de</strong> manutention,<br />

organisation <strong>de</strong> stockage) à Sillery, promet « un beau salon, une réussite économique, sociale<br />

et environnementale« .<br />

Responsabilité sociétale <strong>de</strong>s entreprises, environnement, recrutement, formation, autant <strong>de</strong><br />

thématiques qui seront effectivement au coeur <strong>du</strong> salon et <strong>de</strong>s nombreux ren<strong>de</strong>z-vous qui y<br />

seront proposés.<br />

La conférence <strong>de</strong>s »Rencontres Espace Champagne » organisée par le Crédit Agricole <strong>du</strong><br />

Nord Est mardi 11 octobre à 14h sera justement consacrée à la RSE autour <strong>de</strong> cette<br />

thématique : « La certification RSE, une obligation pour la Champagne ? » avec, comme<br />

intervenant principal, Manuel Henon, administrateur <strong>de</strong> l’association « Les vignerons engagés<br />

», directeur <strong>de</strong> la coopérative <strong>de</strong> Chassenay d’Arce, dans la Côte <strong>de</strong>s Bar.<br />

Une table ron<strong>de</strong> professionnelle organisée, sous l’égi<strong>de</strong> <strong>du</strong> Forum Climat, dont l’intitulé est :<br />

« La filière vitivini face au changement climatique : agir ou subir ? » sera proposée mercredi<br />

12 octobre à 14h30 avec un focus sur la problématique <strong>de</strong> l’eau. Des scientifiques et experts<br />

viendront partager l’état <strong>de</strong>s connaissances et <strong>de</strong>s acteurs <strong>du</strong> territoire. Le forum Ambition<br />

Climat est une action <strong>de</strong> Sciences en Territoire, soutenue par la Région Grand Est, le FEDER<br />

et l’Agence <strong>de</strong> l’Eau Seine-Normandie.<br />

La Maison <strong>de</strong> l’emploi et <strong>de</strong>s métiers d’Epernay organise jeudi 13 octobre à 11h une<br />

présentation sur le temps partagé avec le groupement d’employeurs IDEES et le service <strong>de</strong><br />

remplacement <strong>de</strong> la Marne.<br />

Une place est laissée à l’offre oenotouristique au moyen <strong>du</strong> VINI’Trip, mini-salon à<br />

l’intérieur <strong>du</strong> VITI VINI entièrement dédié à la valorisation <strong>de</strong>s prestations oenotouristiques


proposées par <strong>de</strong>s structures régionales. L’Agence <strong>de</strong> Développement touristique <strong>de</strong> la Marne,<br />

l’ADT, est partenaire <strong>de</strong> l’opération. Le VINI’Trip est un excellent outil pour promouvoir<br />

l’offre existante auprès <strong>de</strong>s vignerons et <strong>de</strong>s professionnels <strong>du</strong> champagne, en quête d’idées et<br />

d’activités à proposer à leurs visiteurs.<br />

A cette heure, le Club <strong>de</strong>s Entrepreneurs Champenois compte 200 exposants installés sur 15<br />

000 m2 et ce sont 50 000 invitations qui ont été commandées et distribuées par les entreprises<br />

exposantes.


Vigneron abattu à Cumières dans la Marne:<br />

le fils <strong>de</strong> la victime mis en examen et écroué<br />

Interpellé mercredi et présenté ce jeudi soir au pôle <strong>de</strong> l’instruction <strong>de</strong> Reims, le fils <strong>du</strong><br />

vigneron a reconnu avoir tué son père par arme à feu. Il a été mis en examen pour « meurtre<br />

sur ascendant » et écroué.<br />

Quelques jours seulement ont suffi à la police judiciaire <strong>de</strong> Reims pour interpeller l’auteur<br />

présumé <strong>du</strong> meurtre.<br />

Par Fabrice Curlier Publié: 6 octobre 20<strong>22</strong> L’Union<br />

Terrible rebondissement dans l’enquête sur le meurtre <strong>de</strong> Jean-Luc Vadin, le vigneron <strong>de</strong><br />

Cumières retrouvé tué par balle dans sa maison <strong>de</strong> champagne, au matin <strong>du</strong> vendredi 30<br />

septembre. Yann Vadin, le fils <strong>de</strong> la victime, et qui lui avait ren<strong>du</strong> hommage en postant un<br />

message d’adieu sur Facebook, a été mis en examen ce jeudi soir pour « meurtre sur<br />

ascendant ». Secoué <strong>de</strong> sanglots, il a ensuite comparu <strong>de</strong>vant le juge <strong>de</strong>s libertés et <strong>de</strong> la<br />

détention qui a ordonné son incarcération, conformément aux réquisitions <strong>du</strong> parquet.<br />

Âgé <strong>de</strong> 33 ans, Yann Vadin a reconnu avoir tué son père. L’arme à feu – une carabine – a été<br />

retrouvée à son domicile d’Arcis-le-Ponsart, près <strong>de</strong> Fismes, où les enquêteurs <strong>de</strong> la police<br />

judiciaire <strong>de</strong> Reims l’ont interpellé mercredi 5 octobre, au terme d’investigations ron<strong>de</strong>ment<br />

menées.<br />

“L’intéressé, après avoir nié, a reconnu avoir tué son père, et avoir organisé la mise en scène<br />

d’un cambriolage”<br />

D’abord envisagée, l’hypothèse <strong>du</strong> cambriolage qui a mal tourné n’était donc pas la bonne.<br />

« L’intéressé, après avoir nié tout acte criminel, a reconnu <strong>de</strong>vant les enquêteurs et en<br />

présence <strong>de</strong> son avocat, avoir tué son père, et avoir organisé la mise en scène d’un


cambriolage », a révélé ce jeudi soir un communiqué <strong>du</strong> procureur <strong>de</strong> la République <strong>de</strong> Reims<br />

Matthieu Bourrette.<br />

« Il expliquait que, travaillant au sein <strong>de</strong> l’exploitation viticole avec son père, les <strong>de</strong>ux étant<br />

associés, il souffrait <strong>de</strong> la pression importante qu’il subissait <strong>de</strong> [sa] part, outre <strong>de</strong>s<br />

difficultés qu’il rencontrait sur la gestion <strong>de</strong> l’entreprise. ».<br />

Yann Vadin a également reconnu « l’existence <strong>de</strong> prélèvements financiers importants qu’il<br />

avait réalisés sur les comptes <strong>de</strong> la société à son bénéfice personnel et qu’il avait <strong>du</strong> mal à<br />

rembourser ». Ces « prélèvements » auraient pu servir à financer un train <strong>de</strong> vie dispendieux.<br />

Deux coups <strong>de</strong> feu<br />

Toujours d’après ses déclarations, Yann Vadin « indiquait aux enquêteurs être arrivé très tôt<br />

au domicile <strong>de</strong> son père, le vendredi 30 septembre, avec l’intention <strong>de</strong> se suici<strong>de</strong>r avec sa<br />

propre arme à feu. Pour <strong>de</strong>s motifs qui restent à déterminer, il avait croisé son père dans la<br />

maison et avait tiré en sa direction à une reprise, “par acci<strong>de</strong>nt” », assure-t-il. « Il<br />

reconnaissait avoir immédiatement rechargé l’arme et avoir tiré une secon<strong>de</strong> fois sur son<br />

père, selon lui pour abréger ses souffrances. Il avait ensuite organisé le faux cambriolage, et<br />

était revenu chez lui avant <strong>de</strong> repartir au domicile <strong>de</strong> son père prendre son service vers<br />

8 heures <strong>du</strong> matin. »<br />

La perpétuité encourue<br />

Jamais condamné, Yann Vadin encourt la réclusion criminelle à perpétuité. « Outre la<br />

personnalité <strong>du</strong> mis en cause, l’instruction s’attachera notamment à comprendre les<br />

circonstances exactes <strong>de</strong> passage à l’acte et le mobile <strong>du</strong> crime », précise le procureur.<br />

Sollicitées, ses <strong>de</strong>ux avocates, Mes Caroline Danton-Omri et Fanny Quentin, n’ont souhaité<br />

faire aucune déclaration.<br />

La mise en examen <strong>de</strong> Yann Vadin intervient le soir même d’un « moment <strong>de</strong> recueillement »<br />

organisé en mémoire <strong>de</strong> son père à l’église <strong>de</strong> Cumières, ce jeudi à partir <strong>de</strong> 18 heures. Selon<br />

un avis <strong>de</strong> décès à paraître ce vendredi, les obsèques civiles <strong>de</strong> Jean-Luc Vadin, qui allait<br />

bientôt avoir 57 ans, sont prévues lundi <strong>10</strong> octobre, à <strong>10</strong> heures, au cimetière <strong>de</strong> Cumières.


50 % <strong>de</strong> pépiniéristes viticoles en moins en<br />

20 ans<br />

Crise <strong>de</strong>s vocations : le nombre <strong>de</strong> pépiniéristes se ré<strong>du</strong>it d’année en année. Une situation qui<br />

inquiète la filière <strong>de</strong>s plants <strong>de</strong> vigne.<br />

Par Christelle Stef Le 06 octobre 20<strong>22</strong> Vitisphère.com<br />

Le nombre <strong>de</strong> pépiniéristes baisse d'année en année, ce qui inquiète la filière.<br />

- crédit photo : Christelle Stef (photo d'archive)<br />

Le métier <strong>de</strong> pépiniériste viticole ne suscite plus les vocations. D’année en année, le nombre<br />

<strong>de</strong> professionnels inscrits au contrôle <strong>de</strong>s bois et plants se ré<strong>du</strong>it. L'an <strong>de</strong>rnier, il ne restait plus<br />

que 451 pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> plants contre 545 en 2016, « soit 17 % <strong>de</strong> moins en cinq ans »,<br />

souligne FranceAgriMer. Et en vingt ans, les effectifs <strong>de</strong> cette profession ont été divisés par<br />

<strong>de</strong>ux.<br />

« C’est un métier passionnant, mais qui est technique, physique. Où l’on est soumis à une<br />

pression psychologique permanente. Nous avons <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> contraintes et,<br />

économiquement, c’est difficile. Je comprends que la jeune génération n’ait pas envie <strong>de</strong><br />

reprendre », reconnaît Delphine Bougès, à la tête <strong>de</strong> la pépinière familiale à Camiran, en<br />

Giron<strong>de</strong>.<br />

Des entreprises significatives disparaissent<br />

« Même <strong>de</strong>s pépinières significatives disparaissent. Cette forte érosion est un vrai souci.<br />

Celles qui restent ne peuvent pas augmenter leurs greffages compte tenu <strong>de</strong>s difficultés à<br />

recruter <strong>du</strong> personnel, <strong>du</strong> risque climatique... Si la pépinière française n’est plus en mesure<br />

<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ire assez <strong>de</strong> plants, ceux-ci viendront d’ailleurs, mais avec une garantie sanitaire<br />

nettement moindre », prévient Pierre-Marie Guillaume, directeur <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong>s pépinières<br />

éponymes à Charcenne, en Haute-Saône.


Jean-François Barnier, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s pépinières <strong>du</strong> Comtat, tire lui aussi la sonnette d’alarme :<br />

« Début 2000, la filière pro<strong>du</strong>isait 300 millions <strong>de</strong> greffes. Désormais, on est à <strong>22</strong>0 millions,<br />

et on est au maximum. Nous ne sommes plus capables d’aller à 250 millions. »<br />

Besoin <strong>du</strong> soutien <strong>de</strong>s pouvoirs publics<br />

Pour inverser le mouvement, David Amblevert, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération française <strong>de</strong> la<br />

pépinière viticole, appelle les pouvoirs publics à l'ai<strong>de</strong>. « Une concentration naturelle s’opère.<br />

Les pépiniéristes qui restent adaptent leur outil <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Mais pour avoir une pépinière<br />

forte, nous avons besoin <strong>du</strong> soutien <strong>de</strong>s pouvoirs publics et <strong>de</strong>s collectivités locales pour<br />

investir afin <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire la pénibilité <strong>du</strong> travail, préserver l’environnement... » À bon<br />

enten<strong>de</strong>ur.<br />

A lire aussi<br />

Velletaz, une entreprise qui grossit<br />

Dernièrement, le groupe Velletaz s’est considérablement développé. En 2013, cette pépinière<br />

savoyar<strong>de</strong>, créée dans les années 1980, prend un tournant et rachète la pépinière Colomb, dans<br />

le Vaucluse. Alors qu’elle greffait entre 2 et 2,5 millions <strong>de</strong> plants, elle passe à 6 millions. Et<br />

surtout, elle se met à pro<strong>du</strong>ire ses propres porte-greffes. Sa croissance ne s’arrête pas là. Deux<br />

ans plus tard, elle reprend Bagnols et fils et en 2020, Muller, <strong>de</strong>ux autres pépinières <strong>du</strong><br />

Vaucluse. Désormais, le groupe Velletaz greffe plus <strong>de</strong> 16 millions <strong>de</strong> plants dans ses <strong>de</strong>ux<br />

sites <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, en Savoie et dans le Vaucluse, ce qui le place parmi les lea<strong>de</strong>rs français.<br />

Ce groupe dispose en outre <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux sites dédiés uniquement à la commercialisation : un à<br />

Cognac, à la suite <strong>de</strong> la reprise <strong>de</strong>s pépinières Michonneau en 2019 et l'autre à Bor<strong>de</strong>aux après<br />

le rachat <strong>de</strong>s pépinières Pueyo en 2021. « Nous avons <strong>de</strong>s technico-commerciaux dans<br />

quasiment tous les bassins viticoles <strong>de</strong> France pour être au plus proche <strong>de</strong>s viticulteurs et <strong>de</strong><br />

leurs besoins », indique Sébastien Velletaz, cogérant <strong>du</strong> groupe.


Compétition<br />

Ils se préparent au championnat <strong>du</strong> mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> dégustation à l’aveugle<br />

Caroline Denime / L’Union <strong>du</strong> <strong>07</strong> <strong>10</strong> <strong>22</strong><br />

L’équipe <strong>du</strong> Zimbabwe a été accueillie au Bistro <strong>de</strong>s anges pour une séance d’entraînement <strong>de</strong><br />

dégustation à l’aveugle.<br />

Reims/Épernay Événement haut en couleur et en cépages, la dixième édition <strong>du</strong> Championnat<br />

<strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> dégustation à l’aveugle attend 34 pays, les 7 et 8 octobre, à Ay. Parmi les<br />

concurrents, l’équipe <strong>du</strong> Zimbabwe qui s’est entraînée à Reims et dans la région ces <strong>de</strong>rniers<br />

jours.<br />

Le ren<strong>de</strong>z-vous est donné au Bistro <strong>de</strong>s anges. Au comptoir, Thomas Bricout, le chef <strong>de</strong>s<br />

lieux, réfléchit aux pièges qu’il pourrait tendre aux dégustateurs particulièrement avertis avec<br />

qui il a ren<strong>de</strong>z-vous. Verres et crachoirs atten<strong>de</strong>nt, dans cet établissement au pied <strong>de</strong> la<br />

cathédrale <strong>de</strong> Reims, l’équipe <strong>du</strong> Zimbabwe, concurrente au championnat <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

dégustation à l’aveugle qui se tient à Aÿ, les 7 et 8 octobre.<br />

L’équipe est considérée comme l’élite <strong>de</strong> la sommellerie zimbabwéenne en Afrique <strong>du</strong> Sud<br />

Si ce pays d’Afrique australe est plutôt réputé pour ses parcs sauvages et ses espaces <strong>de</strong> safari,<br />

sachez que le Zimbabwe compte effectivement une équipe <strong>de</strong> dégustateurs étonnante. Déjà<br />

parce qu’il faut le rappeler, la vigne a été apportée par <strong>de</strong>s pionniers en « Rhodésie », l’ancien<br />

nom <strong>du</strong> Zimbabwe, en 1890.<br />

Clairette blanche, merlot, chenin blanc et muscat rouge poussent très bien dans l’Est <strong>du</strong> pays.<br />

Et puis, aux portes <strong>de</strong> l’Afrique <strong>du</strong> sud, les carrières dans le milieu <strong>du</strong> vin peuvent être<br />

prometteuses.<br />

Une équipe <strong>de</strong> cinéma s’est intéressée à eux<br />

À l’image <strong>du</strong> parcours <strong>de</strong> ces quatre garçons, aujourd’hui considérés comme l’élite <strong>de</strong> la<br />

sommellerie zimbabwéenne en Afrique <strong>du</strong> Sud. Une route tellement remarquable d’ailleurs<br />

qu’une équipe <strong>de</strong> cinéma s’est intéressée à eux. Tinashe Nyamudoka, Pardon Taguzu, Joseph<br />

Dhafana et Marlvin Gwese allaient se retrouver au centre <strong>du</strong> film « Blind Ambition »,<br />

documentaire visant à retracer l’épopée <strong>de</strong> quatre immigrés zimbabwéens formés à la<br />

sommellerie au Cap, en vue <strong>de</strong> participer au championnat <strong>du</strong> mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> dégustation. À<br />

l’affiche, à leurs côtés, Dennis Garret, leur coach, sommelier aujourd’hui à l’œuvre dans une<br />

maison <strong>de</strong> champagne sparnacienne, après avoir longtemps fait travailler ses papilles en<br />

Afrique <strong>du</strong> Sud.<br />

Un film façon Rasta Rocket<br />

Un film façon « Rasta Rocket » et pour lesquelles les éditions 2017 et 2018 <strong>du</strong> championnat<br />

<strong>de</strong> dégustation avaient été filmées. Sorti en 2021, le film avait été lauréat <strong>du</strong> prix <strong>du</strong> public<br />

lors <strong>de</strong>s festivals cinématographiques <strong>de</strong> Tribeca, aux États-Unis, et Sydney, en Australie. «<br />

En Angleterre, il a fait 1,8 million d’entrées », se targue Dennis Garret. S’il n’est pas distribué<br />

en France, il sera disponible sur Netflix en 2024.


Et puisque « Blind Ambition » sera projeté à Pressoria samedi soir, ces concurrents<br />

zimbabwéens seront donc abordés comme les célébrités <strong>de</strong> l’édition 20<strong>22</strong> <strong>de</strong> ce concours<br />

international <strong>de</strong> dégustation.


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQN<br />

Edition : Du <strong>07</strong> au 08 octobre<br />

(Quotidiens nationaux)<br />

20<strong>22</strong> P.2<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 29<strong>22</strong>50<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Journalistes : Jean Bernard<br />

Magescas<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 520<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Lafabrique <strong>de</strong> 1Opmion<br />

L’invité<br />

<strong>du</strong> 8Bellini<br />

Millesaveurs<br />

Jean-BemardMagescas<br />

Le dilemme (5).<br />

Le petit Prince<br />

Arrivant à Sanlücar <strong>de</strong> Barrameda<br />

<strong>de</strong>puis Séville ou Jerez, on traverse<br />

ce qui fut l’un <strong>de</strong>s vignobles les plus<br />

célébrés <strong>de</strong> notre planète bleue, bien<br />

ré<strong>du</strong>it au fil <strong>de</strong>s ans et qui n’occupe plus<br />

aujourd’hui qu’un quart <strong>de</strong> la superficie<br />

qui était la sienne vers 1975.<br />

Désaffection <strong>du</strong> public pour ces<br />

vins <strong>de</strong> rois, ces vins mutés, et appât<br />

d’un gain réputé facile ont poussé<br />

beaucoup <strong>de</strong> viticulteurs à arracher<br />

les plants <strong>de</strong> palomino qui semblaient<br />

éternels. Cependant, <strong>de</strong>puis quelques<br />

années, <strong>de</strong> fiers jeunes gens ont décidé<br />

<strong>de</strong> prendre le toro par les cornes et <strong>de</strong><br />

faire savoir au mon<strong>de</strong> qu’ici, on fait <strong>du</strong><br />

vinet<strong>du</strong>meilleur.<br />

Les vieux schnocks dans mon<br />

genre regrettent que lesJereses n’aient<br />

toujours pas retrouvé leur lustre mais<br />

se réjouissent <strong>de</strong> voir qu’au moins les<br />

vignes résistent à l’arrachage grâce à<br />

cette nouvelle génération. C’est qu’ils<br />

ne pro<strong>du</strong>isent pas <strong>de</strong> vins mutés, fino<br />

ou oloroso, manzanilla ou palo cortado,<br />

non ; ils font <strong>du</strong> vin blanc à partir <strong>de</strong>s<br />

mêmes cépages traditionnels, en par<br />

ticulier et surtout bien sûr le palomino.<br />

Quelques jeunes gandins voudraient<br />

y glisser <strong>du</strong> chardonnay, je ne les salue<br />

pas. 11y a sept ans, David Léclapart,<br />

fameux vigneron <strong>de</strong> Champagne - dont<br />

on trouve les superbes vins bien nom<br />

més, Apôtre ou Prophète par exemple,<br />

dans les meilleurs estaminets <strong>du</strong><br />

mon<strong>de</strong> - David s’estassocié à unjeune<br />

Sévillan éclatant pour pro<strong>du</strong>ire un vin<br />

magnifique sur les terroirs <strong>de</strong> Sanlücar<br />

<strong>de</strong> Barrameda. J’eus le plaisir <strong>de</strong> goûter<br />

à leur première cuvée en 2015.Quand<br />

j’écris «goûter »je mens bien sûr car j’en<br />

bus et re-bus tant que je pus, jusqu’à ce<br />

qu’il n’y en eut plus <strong>du</strong> tout sur la table<br />

<strong>de</strong> dégustation.<br />

Emerveillement. Quelques<br />

semaines plus tard je déboulai chez<br />

Alejandro Muchada, lejeune Sévillan<br />

désormais Gaditano (<strong>de</strong> Câdiz), à Sanlü<br />

car, à <strong>de</strong>ux pas <strong>de</strong> la Basilica Menor <strong>de</strong><br />

Nuestra Senora <strong>de</strong> la Caridad que nous<br />

affectionnons et dont nous suivons la<br />

procession le 14août, à cent mètres <strong>du</strong><br />

local <strong>du</strong> Parti communiste Andalou,<br />

non mais!<br />

Pour vous donner une idée d’à<br />

quoi, à qui, ressemble Alejandro, je<br />

dois le qualifier <strong>de</strong> Petit Prince, je n’ai<br />

pas le choix, et ce pour <strong>de</strong>ux raisons.<br />

La première est qu’il a l’allure et l’émer<br />

veillement solaire <strong>du</strong> personnage <strong>de</strong><br />

Saint-Ex. La <strong>de</strong>uxième est que ce qu’il a<br />

réussi, homme lige <strong>de</strong> David Léclapart,<br />

qui lui a tout appris, ou presque j ’y re<br />

viendrai, est absolument remarquable.<br />

La füsion <strong>de</strong> leurs <strong>de</strong>ux sensibilités<br />

est sans équivoque dans chacune <strong>de</strong>s<br />

cuvées qu’ils pro<strong>du</strong>isent cependant<br />

que Pon y retrouve la personnalité <strong>de</strong><br />

chacun. Rares et magnifiques sont les<br />

vins <strong>de</strong> cette exceptionnelle alliance.<br />

Le palomino domine, le moscatel<br />

<strong>de</strong> Chipiona s’immisce, l’élevage est<br />

extraordinaire. Sij’étais plus hardi,<br />

j’aurais déjà écrit une somme sur cette<br />

histoire. Etant plus porté sur la noncha<br />

lance et la légèreté je vous en dirai plus<br />

la semaine prochaine dans l’ultime<br />

épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> la saison 1<strong>de</strong> cette série<br />

sanluquena en 6 épiso<strong>de</strong>s.<br />

@magescas<br />

Muchada-Léclapart, Calle Dorantes,<br />

Sanlücar <strong>de</strong> Barrameda<br />

muchada-leclapart.com/<br />

DR<br />

232569 VIGNERONS - CISION 0121283600524<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Blogs<br />

Audience : 413<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

Journalistes : Patrick<br />

DUSSERT-GERBER<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 8273<br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 1/6<br />

Visualiser l'article<br />

Parution Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins 2023 : en Champagne, les vins n'ont jamais été aussi<br />

bons !<br />

MIEUX COMPRENDRE LE CLASSEMENT CHAMPAGNE<br />

Le terroir joue son rôle pleinement et les territoires <strong>de</strong> Grands ou Premiers Crus ont une influence certaine sur la typicité <strong>de</strong>s<br />

vins. Notre Classement a donc tenu compte <strong>de</strong> cela et il se répartit selon les quatre gran<strong>de</strong>s régions viticoles champenoises.<br />

Les Grands Crus reposent, en général à mi-coteau, sur une mince couche d'éboulis provenant <strong>de</strong>s pentes tertiaires, où affleure<br />

la craie <strong>du</strong> crétacé supérieur avec ses fossiles caractéristiques. Cette assise est recouverte par une couche <strong>de</strong> terre meuble et<br />

fertile, d'une épaisseur variant entre 20 et 50 cm. La craie en sous-sol assure un drainage parfait permettant l'infiltration <strong>de</strong>s<br />

eaux en excès, tout en conservant au sol une humidité suffisante. De plus, elle a la faculté d'emmagasiner et <strong>de</strong> restituer la<br />

chaleur solaire, jouant ainsi un rôle régulateur extrêmement bénéfique à la maturité, complémentaire <strong>de</strong> l'action stabilisatrice<br />

<strong>de</strong>s bois et forêts. C'est enfin à la craie, avant tout, que les vins <strong>de</strong> Champagne doivent leur finesse et leur légèreté.<br />

Pourtant, pendant bien longtemps, personne ne parlait vraiment <strong>de</strong>s terroirs mais uniquement <strong>de</strong>s assemblages. C'est<br />

aujourd'hui la région qui nous prouve la force <strong>de</strong> ces sols et ou la notion <strong>de</strong> '' terroir prend tout son sens grâce à une<br />

volonté qualitative exemplaire que l'on trouve dans toute la région champenoise.<br />

On ne fait donc pas le même vin à Avize ou aux Riceys, chacun ayant une spécificité propre, c'est tant mieux et<br />

passionnant. Dans chacune <strong>de</strong> ces régions, comment ne pas faire accé<strong>de</strong>r à la tête <strong>du</strong> Classement un grand nombre <strong>de</strong><br />

vignerons et maisons familiales qui offrent une typicité réelle,mettent en avant l'originalité <strong>de</strong>s sols, faisant ressortir ici le<br />

VIGNERONS - CISION 367325249<br />

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Parution Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins 2023 : en Champagne, les vins n'ont jamais été<br />

aussi bons !<br />

6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 2/6<br />

Visualiser l'article<br />

Pinot meunier, là un territoire spécifique <strong>de</strong> Grand ou Premier Cru, la Biodynamie, le respect <strong>de</strong> la Nature, le traitement <strong>de</strong>s<br />

sols à la charrue, tout cela exacerbe ce que l'on attend d'un vrai grand vin : son originalité. C'est le résultat d'une persévérance<br />

hors-normes <strong>de</strong> la part <strong>de</strong> ces vignerons.<br />

Ici, ce sera les territoires <strong>de</strong> Grands Crus magnifiques, là <strong>de</strong>s Premiers Crus, <strong>de</strong>s millésimés ou <strong>de</strong>s cuvées typées, à <strong>de</strong>s prix<br />

très abordables (17 à 30 €, 40 à 60 € pour les cuvées spéciales), c'est-dire aux mêmes tarifs que les cuvées <strong>de</strong> base ou <strong>de</strong> ''<br />

gran<strong>de</strong>s cavaleries <strong>de</strong> certaines gran<strong>de</strong>s maisons ou caves coopératives, '' sans âme, ni vertu, sans intérêt gustatif ni la<br />

moindre valeur ajoutée.<br />

En effet, à quoi bon <strong>de</strong>s cuvées i<strong>de</strong>ntiques, année après année, issues d'innombrables assemblages : le Champagne est<br />

un vin et il se dévoile d'autant mieux quand il change selon les millésimes, les cépages et les sols et... bien rares sont les<br />

gran<strong>de</strong>s maisons historiques qui peuvent se targuer, grâce, principalement, à leurs propres vignobles, d'offrir un tel panel.<br />

Vous verrez que l'on peut les compter sur les doigts dans le Classement.<br />

Un Champagne <strong>de</strong> vigneron, c'est aussi le Champagne d'un homme (ou d'une femme), qui ne compte pas ses heures,<br />

prend sa voiture pour livrer, partage sa passion avec ses clients... bref, tout ce qu'un représentant ne risque pas <strong>de</strong> vous<br />

apporter.<br />

Pour les prix, que dire ? Est-ce qu'une bouteille vaut 300 € ? la réponse est non, sauf pour les buveurs d'étiquettes. Le plus bel<br />

exemple, mené par un vigneron que nous avons suivi <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 25 ans, est l'extraordinaire pureté et minéralité <strong>de</strong> la<br />

Cuvée <strong>de</strong>s Caudalies d'Erick <strong>de</strong> Sousa autour <strong>de</strong>s 60 € et 180 € pour l'envoûtant millésime 2008, qui a tout : l'origine <strong>du</strong><br />

Grand Cru (Avize), le meilleur <strong>du</strong> Chardonnay, le meilleur <strong>du</strong> millésime champenois (avec le 2004), les vieilles vignes, un<br />

élevage soigné... !<br />

Et il y en a d'autres, vignerons et petites maisons, qui élèvent <strong>de</strong>s cuvées d'exception, racées, authentiques, avec une<br />

forte personnalité entre 60 et 120 €, vous allez les retrouver à la tête <strong>du</strong> Classement.<br />

En face, les cuvées ultra connues <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s maisons sont à 250 €, 300 €, 350 €...,superbes, certes, mais... ne vaut-il pas<br />

mieux comprendre la Champagne en débouchant un Grand Cru spécifique ou un assemblage/élevage hors normes qui<br />

vont exciter nos papilles ? Là on aurait la salinité <strong>du</strong> Pinot meunier, là la minéralité <strong>de</strong>s grands blancs <strong>du</strong><br />

Chardonnay, là l'ampleur <strong>du</strong> Pinot noir... C'est cela un grand vin, et vous allez voir qu'il y en a vraiment dans la<br />

région !<br />

Pour les millésimes, voir la Vintage Co<strong>de</strong> .<br />

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Parution Gui<strong>de</strong> <strong>de</strong>s vins 2023 : en Champagne, les vins n'ont jamais été<br />

aussi bons !<br />

6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 3/6<br />

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Le Classement regroupe les vins dégustés et sélectionnés cette année dans le Gui<strong>de</strong><br />

LES VIGNERONS DE L'ANNEE<br />

cliquez sur le nom pour accé<strong>de</strong>r gratuitement à son commentaire<br />

ALLOUCHERY-DEGUERNE<br />

Michel ARNOULD et Fils<br />

Paul BARA<br />

BARON ALBERT<br />

BARON-FUENTÉ<br />

Brigitte BARONI<br />

Benoit BEAUFORT<br />

BEAUMONT <strong>de</strong>s CRAYÈRES<br />

BERTHELOT-PIOT<br />

BESSERAT <strong>de</strong> BELLEFON<br />

A. BOATAS & Fils<br />

BOURDAIRE-GALLOIS<br />

BOURGEOIS-BOULONNAIS<br />

Christian BRIARD<br />

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aussi bons !<br />

6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 4/6<br />

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BRIAUX LENIQUE<br />

Champagne BRICE<br />

BRIXON-COQUILLARD<br />

Edouard BRUN & Cie<br />

Jean-Yves <strong>de</strong> CARLINI<br />

J. CHARPENTIER<br />

CHARPENTIER<br />

CHEURLIN-DANGIN<br />

Gaston CHIQUET<br />

CLERGEOT Père et Fils<br />

Charles COQUET<br />

Pierre COURTOIS<br />

DAUBY<br />

Sébastien DAVIAUX<br />

Alain DAVID<br />

Franck DEBUT<br />

Jacques DEFRANCE<br />

Paul DÉTHUNE<br />

DEUTZ<br />

André DILIGENT et Fils<br />

DISSAUX VERDOOLAEGHE et Fils<br />

DORÉ LÉGUILLETTE<br />

Veuve DOUSSOT<br />

DRAPPIER<br />

ELLNER<br />

FLEURY-GILLE<br />

FORGET-CHEMIN<br />

GAMET<br />

GARDET<br />

GATINOIS<br />

JM GOBILLARD et Fils<br />

GOSSET<br />

GRASSET-STERN<br />

H. BLIN<br />

Jean Pol HAUTBOIS<br />

HUGUENOT-TASSIN<br />

E. JAMART & Cie<br />

JOLY-CHAMPAGNE<br />

LADY DOLAN<br />

P. LANCELOT-ROYER<br />

Guy LARMANDIER<br />

Paul LAURENT<br />

Xavier LECONTE<br />

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LEGRAS et HAAS<br />

LEOPOLDINE<br />

Veuve Maurice LEPITRE<br />

LÉTÉ-VAUTRAIN<br />

Alain LITTIÈRE<br />

LOCRET-LACHAUD<br />

Bernard LONCLAS<br />

Gérard LORIOT<br />

MANDOIS<br />

A. MARGAINE<br />

Olivier et Laëtitia MARTEAUX<br />

Denis MARX<br />

Rémy MASSIN et Fils<br />

Pierre MIGNON<br />

Albert <strong>de</strong> MILLY<br />

MOUSSÉ-GALOTEAU et Fils<br />

Yvon MOUSSY<br />

MOYAT-JAURY-GUILBAUD<br />

NERET VELY<br />

Étienne OUDART<br />

PÉHU-GUIARDEL<br />

Jean-Michel PELLETIER<br />

Champagne PENET<br />

Daniel PERRIN<br />

PERRON BEAUVINEAU<br />

PETIT & BAJAN<br />

Yannick PRÉVOTEAU<br />

Didier RAIMOND<br />

Louis ROEDERER<br />

ROGGE-CERESER<br />

ROYER Père et Fils<br />

SADI-MALOT<br />

SOLEMME<br />

De SOUSA et Fils<br />

SOUTIRAN<br />

TAITTINGER<br />

TELMONT<br />

THÉVENET-DELOUVIN<br />

Michel TURGY<br />

VAZART-COQUART<br />

Maurice VESSELLE<br />

DE VILLEPIN<br />

VILMART<br />

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6 Octobre 20<strong>22</strong><br />

patrick.<strong>du</strong>ssert-gerber.com p. 6/6<br />

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WARIS LARMANDIER<br />

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