07.10.2022 Views

Panorama de presse quotidien du 07 10 22

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335 millions <strong>de</strong> bouteilles<br />

A savoir une hausse <strong>de</strong> 9,2 % <strong>de</strong>s ventes en volume entre janvier et août 20<strong>22</strong> par rapport à la<br />

même pério<strong>de</strong> en 2021. Sur douze mois glissants arrêtés fin août, les ventes s’élèvent à 335<br />

millions <strong>de</strong> cols, frôlant le record datant <strong>de</strong> 20<strong>07</strong> avec 339 millions <strong>de</strong> cols.<br />

Ce succès a son revers -l’envolée <strong>du</strong> prix <strong>de</strong>s vignes, multiplié par 3,2 en 21 ans- qui pèse sur<br />

la transmission <strong>de</strong>s exploitations. Pour évoquer ce sujet, le SGV a invité Eric Girardin, député<br />

<strong>de</strong> la Marne, auteur d’un rapport sur la transmission <strong>de</strong>s exploitations viticoles remis en avril<br />

au Premier Ministre.<br />

La France, championne <strong>de</strong>s impôts<br />

« Le coût <strong>de</strong> la transmission pour un exploitant s’élève à 5,4 années <strong>de</strong> résultat avant impôt et<br />

à 28 années <strong>de</strong> revenu pour un bailleur, a-t-il rappelé. Le taux d’imposition en France pour<br />

les transmissions à titre gratuit est le <strong>de</strong>uxième plus élevé en Europe et le taux d'imposition<br />

<strong>de</strong>s transmissions à titre onéreux est le troisième plus élevé. »<br />

Eric Girardin a rappelé les mesures qu’il préconise à commencer par « l’exonération totale<br />

<strong>de</strong>s droits <strong>de</strong> mutation gratuits pour les terres données à bail à long terme et la suppression<br />

<strong>du</strong> plafonnement à 300 000 € applicable à l’exonération <strong>de</strong> 75 % pour les baux à long<br />

terme. »<br />

Examen repoussé<br />

Le SGV espérait que ces questions seraient débattues à l’occasion <strong>de</strong> la loi <strong>de</strong> finances pour<br />

2023. Le gouvernement a dit non, préférant examiner le problème lors d’une future loi<br />

foncière ou d’orientation agricole. Pour le SGV, il est urgent <strong>de</strong> s’y attaquer « pour continuer<br />

à avoir une Champagne avec <strong>de</strong>s exploitation familiales », alerte Maxime Toubart.<br />

Autre sujet récurrent : le logement <strong>de</strong>s vendangeurs. A nouveau, le SGV <strong>de</strong>man<strong>de</strong> un<br />

allègement <strong>de</strong>s normes imposées aux vignerons en les alignant sur celles <strong>du</strong> Co<strong>de</strong> <strong>du</strong> Travail.<br />

Ces normes expliquent en gran<strong>de</strong> partie l’impressionnant recul <strong>du</strong> nombre <strong>de</strong> vendangeurs<br />

directement embauchés par les vignerons champenois, qui est passé <strong>de</strong> 121 000 en 2015 à 70<br />

000 l’an <strong>de</strong>rnier (-42 %). Un recul compensé par le recours aux prestaires <strong>de</strong> main d’œuvre<br />

lesquels mettent <strong>de</strong>s vendangeurs à disposition <strong>de</strong>s vignerons sans avoir à se soucier <strong>de</strong> leur<br />

logement.

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