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Panorama de presse quotidien du 30 01 23

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>30</strong>/<strong>01</strong>/20<strong>23</strong><br />

- Politique-Economie.………………………………………………….…….p.2-15<br />

- Evènements…………………………..……….…………………………..….p.16<br />

- Viticulture-Environnement……………………………………………..p.17-19<br />

- Communication………………………………………………………..…….p.20-22<br />

- Commerce-Consommation ……………………………………..…....p.<strong>23</strong>-28<br />

- Dégustations-Vinification………………………………………………..p.29-32<br />

- Salon……………………………………………………………………………….p.33-34<br />

- Cuvées……………………………….…………………………………..……….p.35-38<br />

- Oenotourisme………………………………………………………………….p.39-40<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 9<strong>01</strong>76 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 27<br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 1<strong>01</strong>10 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : <strong>30</strong> janvier 20<strong>23</strong> P.11<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : SYLVIE VIREY<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 318<br />

Audience : 102000<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/1<br />

Retrouver et prôner le collectif<br />

0xs6Meq-Ockfuxtoh4b5lRq6rvHfJeSg0s2wt1s_umRoJI88HKQwb0aVNJ1xY_pvVMzgy<br />

SYLVIE VIREY Les vignerons ont pu remercier leur saint patron <strong>de</strong><br />

sa bienveillance samedi. «Tout va bien dans le meilleur <strong>de</strong>s mon<strong>de</strong>s<br />

mais les femmes et hommes ont <strong>du</strong> mal à trouver leur place. Chacun<br />

s'isole», a d'emblée signalé Arnaud Tabourin en l'église, à l'issue d'un<br />

rapi<strong>de</strong> défilé mené par les sapeurs-pompiers à Ricey-Bas. Et d'inviter<br />

les vignerons à être «les meneurs» d'un bien commun à redécouvrir,<br />

«le partage <strong>du</strong> bonheur» et «la fraternité». Laurent Noirot, le maire <strong>de</strong>s<br />

Riceys, a lui aussi d'ailleurs prôné le partage et l'union «autour <strong>de</strong>s<br />

valeurs ancestrales» et insisté sur l'importance <strong>du</strong> collectif. Selon le<br />

père Jouffrieau, la Saint-Vincent est l'histoire <strong>de</strong>s communes viticoles;<br />

l'occasion <strong>de</strong> «déposer son métier <strong>de</strong>vant le Seigneur» et lui rendre<br />

grâce, même si, à la base, c'est «le travail bien fait <strong>de</strong>s vignerons» qui<br />

mène à la récolte.<br />

Des messages d'union<br />

Rehaussée <strong>de</strong> la présence <strong>de</strong> l'harmonie <strong>de</strong> Coussegrey et accompagnée<br />

par Jean Prudhomme à l'orgue, cette messe a réuni les Ricetons et<br />

leurs invités, qui ensuite ont rejoint le château <strong>de</strong> Taisne pour le début<br />

<strong>de</strong> la partie festive. Selon la tradition, salariés et vignerons ont été<br />

mis à l'honneur. Auparavant, Geoffrey Pehu, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la section<br />

locale <strong>du</strong> Syndicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong> Champagne organisatrice,<br />

a rappelé les ventes records, la montée <strong>de</strong> l'export, ainsi que la récolte <strong>de</strong><br />

qualité et en quantité, procurant <strong>de</strong> beaux espoirs pour ces prochaines<br />

années. Il n'a pas oublié <strong>de</strong> mentionner l'entrai<strong>de</strong> qui a prévalu alors<br />

que les caprices <strong>de</strong> la météo avaient pénalisé certains. «Continuons à<br />

être solidaires et à nous investir dans notre profession. Le travail en<br />

commun est plus efficace que chacun dans son coin. C'est ce qui fait<br />

notre force <strong>de</strong>puis 100 ans. Ne perdons pas <strong>de</strong> vue notre histoire», a-t-il<br />

conclu, invitant l'assistance à trinquer autour d'une flûte, avant un dîner<br />

qui n'a réuni qu'une petite centaine <strong>de</strong> personnes.<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION <strong>30</strong>36744600524<br />

Tous droits <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> représentation réservés au titulaire <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> propriété intellectuelle<br />

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« 2022 marquera la mémoire <strong>de</strong>s<br />

Champenois » David Chatillon (prési<strong>de</strong>nt<br />

<strong>de</strong> l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne)<br />

<strong>30</strong> janvier 20<strong>23</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

David-Chatillon ©Michel-Jolyot<br />

Alors que les maisons <strong>de</strong> champagne publient au fur et à mesure leurs résultats <strong>de</strong> l’année<br />

2022 présentant ainsi <strong>de</strong>s chiffres d’affaires en hausse, David Chatillon, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong><br />

l’Union <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> champagne (UMC) donne sa vision <strong>de</strong> cette année 2022 qualifiée par<br />

certains « année folle »<br />

– Il y a <strong>de</strong>ux ans en pleine crise <strong>de</strong> covid auriez-vous simplement pensé à ce rebond<br />

extraordinaire <strong>du</strong> champagne ?<br />

Les expéditions ont rebondi très fortement à partir <strong>de</strong> mai-juin 2021. Jusqu’à cette date, on<br />

n’imaginait pas retrouver le niveau <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>9 avant 20<strong>23</strong> ou 2024.<br />

– Que pouvez-vous apporter comme explications à cet engouement qui a fait souvent<br />

dire que l’année 2022 est une « année folle » ?


2022 marquera la mémoire <strong>de</strong>s Champenois (j’ai parlé d’une année provi<strong>de</strong>ntielle) dans tous<br />

les domaines : agronomique avec cette magnifique récolte, économique avec ces expéditions<br />

records et interprofessionnel avec l’adoption <strong>de</strong> la nouvelle feuille <strong>de</strong> route <strong>du</strong> Comité<br />

Champagne pour les dix prochaines années.<br />

S’agissant <strong>de</strong>s expéditions, l’engouement <strong>de</strong>s consommateurs s’explique par la place unique<br />

que le champagne occupe dans leur cœur et dans leur esprit. Le champagne est le reflet <strong>de</strong><br />

l’humeur <strong>de</strong>s consommateurs et il est aussi en soi une occasion <strong>de</strong> bonne humeur. Après les<br />

restrictions liées à la pandémie, ils ont voulu vivre pleinement l’instant et mettre un peu<br />

d’exceptionnel dans leur vie <strong>quotidien</strong>ne.<br />

Cette place unique n’est pas le fruit <strong>du</strong> hasard. C’est le résultat d’une histoire vieille <strong>de</strong> trois<br />

cents ans qui continue d’être enrichie par <strong>de</strong>s efforts continus dans la qualité intrinsèque <strong>de</strong>s<br />

vins et dans leur qualité perçue. Nos efforts environnementaux y participent. Cette place<br />

unique, elle nous engage parce qu’il nous appartient aujourd’hui <strong>de</strong> poursuivre nos efforts<br />

dans tous les domaines pour préparer la prospérité <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

– Depuis plusieurs années, la progression sur les marchés internationaux continue<br />

d’évoluer, là aussi quels en sont les ressorts, et peut-on alors penser que le marché<br />

français est un marché dit « mature » ?<br />

Les exportations ont tiré la croissance <strong>de</strong>s expéditions en volume et plus encore en valeur.<br />

Elles représentent désormais 58 % <strong>du</strong> total <strong>de</strong>s ventes et les <strong>de</strong>ux tiers <strong>du</strong> chiffre d’affaires,<br />

soit respectivement 13 et 15 points <strong>de</strong> plus qu’il y a dix ans. Là encore, c’est le fruit <strong>de</strong>s<br />

efforts que j’évoquais à l’instant, auxquels s’ajoutent les investissements marketing et<br />

commerciaux réalisés sur les marchés par nos marques locomotives. Grâce à ces efforts, notre<br />

appellation a retrouvé son rang <strong>de</strong> vin d’exception. J’ai eu la chance <strong>de</strong> me rendre l’an <strong>de</strong>rnier<br />

dans les trois premiers marchés d’exportation ; à chaque fois, il m’a été dit que le champagne<br />

était le grand vin le plus accessible <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>.<br />

La France <strong>de</strong>meure le premier marché… <strong>de</strong> très loin et les Français sont les meilleurs<br />

ambassa<strong>de</strong>urs <strong>du</strong> champagne. Il est donc très important <strong>de</strong> conserver ce lien avec le marché<br />

domestique même s’il n’offre pas <strong>de</strong> réelles perspectives <strong>de</strong> croissance en volume.<br />

– Certains circuits <strong>de</strong> vente ont mis en cause le bon vouloir <strong>de</strong> certaines maisons à livrer<br />

en France voire à l’étranger pour vous, est-ce une réalité ? Faut-il réexpliquer la notion<br />

d’appellation d’origine contrôlée ?<br />

Cela n’est pas <strong>du</strong> registre <strong>du</strong> « bon vouloir » <strong>de</strong>s Maisons, mais il est exact que <strong>de</strong>s tensions<br />

ont pu être constatées selon les Marques, les cuvées ou les marchés. C’est la conséquence<br />

d’un double phénomène d’une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> mondiale forte et d’une offre limitée. Le champagne<br />

est un vin d’exception issu <strong>de</strong> règles <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction complexes et d’un territoire délimité. La<br />

pro<strong>du</strong>ction est donc limitée par nature. Son process d’élaboration est également très long : il<br />

ne peut donc être répon<strong>du</strong> sur le champ à un accroissement brutal <strong>de</strong> la <strong>de</strong>man<strong>de</strong>. Vous avez<br />

raison : il faut réexpliquer la notion d’appellation d’excellence.<br />

– Sans regar<strong>de</strong>r dans une boule <strong>de</strong> cristal, comment voyez-vous l’année 20<strong>23</strong> ?<br />

Les années se suivent et se ressemblent en ce qu’elles n’offrent que très peu <strong>de</strong> lisibilité. La<br />

performance <strong>de</strong> 20<strong>23</strong> dépendra largement <strong>de</strong> circonstances qui nous échappent : l’évolution


<strong>de</strong> la situation géopolitique, <strong>de</strong> la situation économique, <strong>de</strong> l’inflation… Mais nous affichons<br />

un optimisme raisonnable pour au moins <strong>de</strong>ux raisons : la première, c’est que les bouteilles<br />

qui ont été expédiées en 2022 ont été consommées et la secon<strong>de</strong>, plus importante encore, c’est<br />

que les fondamentaux <strong>de</strong> l’appellation sont bons. Encore une fois, cela nous engage parce<br />

qu’il nous appartient collectivement, par <strong>de</strong> bonnes décisions, <strong>de</strong> poursuivre nos efforts dans<br />

la quête <strong>de</strong> l’excellence, ce qui est la condition impérative <strong>de</strong> la prospérité <strong>de</strong> <strong>de</strong>main. Les<br />

maisons en sont convaincues et y sont prêtes !


Économie<br />

La croissance tient bon malgré la crise et<br />

l’inflation<br />

La consommation <strong>de</strong>s ménages, moteur traditionnel <strong>de</strong> la croissance, a été le parent pauvre.<br />

AFP / L’Union <strong>du</strong> <strong>30</strong> <strong>01</strong> <strong>23</strong><br />

Face aux chocs, la résilience : l’Insee publiera, <strong>de</strong>main, sa première estimation <strong>de</strong> la<br />

croissance <strong>de</strong> l’économie française en 2022, qui a tenu bon malgré la crise énergétique et<br />

l’inflation galopante mais risque <strong>de</strong> déchanter en 20<strong>23</strong>.<br />

Après l’euphorique année 2021 <strong>de</strong> la reprise post-Covid (+6,8 %), l’activité a marqué le pas<br />

en France, ébranlée par la guerre en Ukraine qui a attisé les prix <strong>de</strong> l’énergie et une inflation<br />

qui culmine à <strong>de</strong>s niveaux inédits en près <strong>de</strong> quarante ans, touchant les ménages au<br />

portefeuille.<br />

Des ai<strong>de</strong>s pour contenir les factures<br />

L’Institut national <strong>de</strong> la statistique (Insee) table sur une hausse <strong>de</strong> 2,5 % <strong>du</strong> pro<strong>du</strong>it intérieur<br />

brut (PIB) en 2022, avec un quatrième trimestre négatif à -0,2 %. C’est un peu en <strong>de</strong>çà <strong>de</strong>s<br />

prévisions <strong>de</strong> la Banque <strong>de</strong> France (2,6 %) et <strong>du</strong> gouvernement (2,7 %). « Ce n’est pas si mal,<br />

on est au-<strong>de</strong>ssus <strong>du</strong> niveau pré-Covid », commente Maxime Darmet, économiste chez Allianz<br />

Tra<strong>de</strong>. Mais les mesures <strong>de</strong> soutien déployées à coup <strong>de</strong> milliards d’euros par le<br />

gouvernement pour contenir les factures ont joué fortement, relève-t-il. La bonne tenue <strong>de</strong><br />

l’activité française masque un tableau contrasté. Si les investissements <strong>de</strong>s entreprises ont<br />

surpris par leur dynamisme et soutenu l’emploi, la consommation <strong>de</strong>s ménages, moteur<br />

traditionnel <strong>de</strong> la croissance, a été le parent pauvre, frappée <strong>de</strong> plein fouet par la rapi<strong>de</strong> hausse<br />

<strong>de</strong>s prix.<br />

Côté pile, il y a les carnets <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s entreprises bien remplis <strong>de</strong>puis la pandémie, et<br />

les montées en ca<strong>de</strong>nce pour y répondre, notamment dans l’automobile, avec <strong>de</strong>s<br />

investissements facilités par <strong>de</strong>s conditions encore favorables.


La compétitivité <strong>de</strong> l'économie française<br />

toujours en berne malgré un léger regain<br />

Les parts <strong>de</strong> marché à l'exportation <strong>de</strong> l'économie française au sein <strong>de</strong> la zone euro ont connu<br />

une légère poussée en 2022, mais la tendance reste négative <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>9 malgré la politique<br />

<strong>de</strong> l'offre con<strong>du</strong>ite notamment par Emmanuel Macron.<br />

Si la France a légèrement redressé ses parts <strong>de</strong> marché à l'exportation en 2022, cela n'efface<br />

pas les pertes récentes. (JEFF PACHOUD/AFP)<br />

Par Renaud Honoré<br />

Publié le 27 janv. 20<strong>23</strong> Les Echos<br />

Malgré presque dix années <strong>de</strong> politique <strong>de</strong> l'offre, la compétitivité <strong>de</strong> l'économie française<br />

reste toujours dans une situation précaire. L'étu<strong>de</strong> publiée ce jeudi par l'Institut Rexeco<strong>de</strong><br />

montre que si la France a légèrement redressé ses parts <strong>de</strong> marché à l'exportation en 2022,<br />

cela n'efface pas les pertes récentes, ce qui a contribué à un déficit extérieur record l'an<br />

<strong>de</strong>rnier.<br />

« Pour l'instant, les résultats ne sont pas encourageants, avec une perte <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> marché<br />

pour presque tous les secteurs in<strong>du</strong>striels <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>9. Mais il y a quelques signaux positifs,<br />

la question est <strong>de</strong> savoir s'ils se matérialiseront dans le futur », note Olivier Redoules,<br />

directeur <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> cet institut <strong>de</strong> conjoncture proche <strong>du</strong> patronat.<br />

Gran<strong>de</strong> glissa<strong>de</strong> <strong>de</strong>puis 2000<br />

En 2022, la part <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> biens et services dans le total <strong>de</strong> la zone euro a connu une<br />

légère poussée <strong>de</strong> 0,3 point par rapport à 2021 , pour s'établir à 12,4 %. Mais la tendance est<br />

moins encourageante si l'on dézoome : ce niveau reste en retrait <strong>de</strong> 0,9 point par rapport à<br />

celui <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>9. Après la stabilité <strong>de</strong>s années 2<strong>01</strong>7 à 2<strong>01</strong>9, c'est comme si l'économie française<br />

retrouvait la même pente que celle empruntée à partir <strong>de</strong> 2000, qui avait vu sa part dans les<br />

exportations <strong>de</strong> la zone euro alors supérieure à 17 % chuter inexorablement.


Entre 2<strong>01</strong>9 et 2022, cette dégradation s'explique par celle <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong> marché sur les biens (-<br />

1,2 point) quand celle sur les services s'affermissait (+0,2 point). Pour les biens, quasiment<br />

tous les secteurs in<strong>du</strong>striels sont concernés. Cela se retrouve également dans l'évolution <strong>du</strong><br />

sol<strong>de</strong> <strong>du</strong> commerce extérieur qui s'est dégradé <strong>de</strong> 55 milliards entre 2021 et 2022 pour<br />

l'ensemble <strong>de</strong>s biens et services, atteignant un déficit 86 milliards d'euros. Le montant est bien<br />

supérieur encore pour le seul sol<strong>de</strong> sur les biens (-161 milliards, soit une augmentation <strong>du</strong><br />

déficit <strong>de</strong> 75 milliards).<br />

La politique <strong>de</strong> l'offre montre-t-elle <strong>de</strong>s limites ? Olivier Redoules veut nuancer le constat. « Il<br />

y a eu <strong>de</strong>s signaux positifs, avec un investissement dans le secteur manufacturier qui est resté<br />

dynamique, malgré la crise ou l'afflux d'investissement étranger. Mais il faut noter que le<br />

premier volet <strong>de</strong> la politique <strong>de</strong> l'offre, centré sur le CICE, était plus orienté vers l'emploi que<br />

vers la compétitivité in<strong>du</strong>strielle. Les choses évoluent avec la baisse entamée <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction », estime l'économiste.<br />

Pro<strong>du</strong>ctivité en baisse<br />

Celui-ci détecte d'autres signaux positifs pouvant laisser espérer un rebond. La dégradation<br />

constatée dans <strong>de</strong>ux secteurs clés - l'aéronautique et l'automobile - s'explique par <strong>de</strong>s éléments<br />

exceptionnels (pénurie <strong>de</strong> composants et <strong>de</strong> main-d'oeuvre). « La perte pourrait être rattrapée,<br />

sans doute seulement en partie pour l'automobile qui fait face à d'autres changements »,<br />

prévient-il. Autre facteur d'espoir : la stabilisation <strong>du</strong> nombre d'entreprises <strong>de</strong> l'in<strong>du</strong>strie<br />

manufacturière <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>9, ce qui montre sa résistance.<br />

Reste à voir si cela sera suffisant face aux vents contraires. Rexeco<strong>de</strong> s'inquiète <strong>de</strong> la perte <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ctivité <strong>du</strong> travail constatée <strong>de</strong>puis 2<strong>01</strong>9, dont une partie reste inexpliquée . A cela<br />

s'ajoute l'intensification <strong>de</strong> la concurrence avec la Chine et les Etats-Unis, <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s<br />

différences dans les prix <strong>de</strong> l'énergie ou les financements publics. Face à cela, Olivier<br />

Redoules préconise « la poursuite <strong>de</strong> la baisse <strong>de</strong>s impôts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction ». « En réaction au<br />

problème <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ctivité, tout ce qui permet <strong>de</strong> travailler plus comme la réforme <strong>de</strong>s retraites<br />

va dans le bon sens », ajoute-t-il. Enfin, « la politique européenne doit s'adapter pour que les<br />

entreprises européennes jouent à armes égales ».<br />

Renaud Honoré


Pénurie <strong>de</strong> verre : les filières vins et<br />

spiritueux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt l'intervention <strong>de</strong><br />

Bercy<br />

Par Benjamin Helfer Mis à jour le 24/<strong>01</strong>/20<strong>23</strong> à 10:51 La RVF<br />

Plusieurs syndicats <strong>de</strong>s filières vins et spiritueux ont, dans un communiqué commun, alerté le<br />

ministère <strong>de</strong> l'Economie sur la situation liée à la pénurie <strong>de</strong> verre qui touche <strong>de</strong> plein fouet le<br />

secteur.<br />

La situation est alarmante. Dans un communiqué commun, l'Union <strong>de</strong>s maisons et <strong>de</strong>s<br />

marques <strong>de</strong> vin, la Fédération français <strong>de</strong>s vins d'apéritif, la Coopération agricole-Vignerons<br />

coopérateurs, la Confédération <strong>de</strong>s vins IGP <strong>de</strong> France, les Vignerons indépendants, la<br />

Confédération nationale <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> vins et eaux <strong>de</strong> vie <strong>de</strong> vin à appellations d'origine<br />

contrôlées, la Fédération nationale <strong>de</strong>s syndicats d'exploitants agricoles ainsi que le syndicat<br />

<strong>de</strong>s jeunes agriculteurs <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt l'intervention <strong>de</strong> Bercy face au manque<br />

d'approvisionnement en verre.<br />

Instaurer le dialogue entre verreries, entreprises <strong>de</strong> la<br />

filière vin et le ministère <strong>de</strong> l'Economie<br />

"Si les prix ont explosé ces <strong>de</strong>rniers mois, <strong>de</strong> +20% à +<strong>30</strong>% en 2022, sur lesquels s'appliquent<br />

<strong>de</strong> nouvelles hausses <strong>de</strong> +35% à +40% en 20<strong>23</strong>, ce n'est même plus le sujet. La préoccupation<br />

actuelle <strong>de</strong>s entreprises <strong>du</strong> secteur est d'avoir <strong>de</strong> la visibilité sur les livraisons" explique<br />

Augustin Chazal, le directeur <strong>de</strong> la Fédération française <strong>de</strong>s vins d'apéritif (FFVA). Il<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> qu'un dialogue soit ouvert entre les entreprises <strong>de</strong> la filière vins et spiritueux et les<br />

fabricants <strong>de</strong> verre, le tout sous l'égi<strong>de</strong> <strong>du</strong> ministère <strong>de</strong> l'Economie et <strong>de</strong>s Finances.<br />

En ce moment :<br />

Hausse <strong>de</strong>s coûts et <strong>de</strong>s délais <strong>de</strong> livraison


La pénurie <strong>de</strong> verre est notamment dû à la hausse <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> l'énergie, liée à la guerre en<br />

Ukraine, qui a poussé <strong>de</strong> nombreuses verreries à tourner au ralenti provoquant <strong>de</strong> nombreux<br />

problèmes d'approvisionnement. Tout cela implique <strong>de</strong>s perturbations à la fois économiques,<br />

mais également logistiques. Les plannings <strong>de</strong> comman<strong>de</strong>s ont dû être revus et les délais <strong>de</strong><br />

livraisons ont été fortement allongés.


Le Récap' <strong>de</strong> La RVF : le résumé <strong>de</strong> l'actu<br />

vin <strong>de</strong>s sept <strong>de</strong>rniers jours<br />

Par Thomas Varin Publié le 29/<strong>01</strong>/20<strong>23</strong> La RVF<br />

Des associations qui saisissent le Conseil d’État pour faire interdire le label HVE, un vigneron<br />

bor<strong>de</strong>lais sur trois "en difficulté", les filières vins et spiritueux qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt l'intervention <strong>de</strong><br />

Bercy pour lutter contre la pénurie <strong>de</strong> verre…. Tous les week-end, La RVF vous résume les<br />

temps forts <strong>de</strong> la semaine écoulée sur la planète vin avec son récap’ hebdomadaire.<br />

Des associations <strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt au Conseil d’Etat<br />

l’interdiction <strong>du</strong> label HVE


Plusieurs associations <strong>de</strong> consommateurs ont saisi le Conseil d'Etat pour faire interdire le<br />

label agricole « haute valeur environnementale » (HVE), qu’ils accusent <strong>de</strong> tromper les<br />

consommateurs et <strong>de</strong> pratiquer <strong>du</strong> “greenwashing”.<br />

Un vigneron sur trois "en difficulté" dans le Bor<strong>de</strong>lais<br />

Un vigneron bor<strong>de</strong>lais sur trois s'est déclaré "en difficulté" lors d'une enquête réalisée pour<br />

évaluer l'ampleur <strong>de</strong> la crise <strong>du</strong> secteur et mettre en place <strong>de</strong>s ai<strong>de</strong>s, a annoncé vendredi la<br />

Chambre d'Agriculture <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong>.<br />

Vin désalcoolisé les <strong>de</strong>ssous d'un succès surprenant<br />

La consommation <strong>de</strong> vin diminue en France, sauf sur le segment <strong>de</strong>s vins désalcoolisés qui<br />

explose <strong>de</strong>puis peu. Rencontre avec une vigneronne issue d'une illustre famille bor<strong>de</strong>laise, qui<br />

nous confie ses motivations et son expérience sur la création d'une cuvée <strong>de</strong> vin désalcoolisé.:<br />

Six exercices pour s'entraîner à déguster le vin<br />

Franck Thomas et Gabriel Lepousez ont concocté six entraînements faciles et amusants qui<br />

vous permettront <strong>de</strong> mieux vous connaître et <strong>de</strong> mieux déguster le vin.


Presse écrite FRA<br />

REFLETS<br />

ESSECALUMNI.COM<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias associatifs<br />

Périodicité : Bimestrielle<br />

Audience : 42000<br />

Sujet <strong>du</strong> média : E<strong>du</strong>cation-Enseignement<br />

Edition : Decembre 2022 P.18<br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 378<br />

p. 1/1<br />

DANS LES MÉDIAS<br />

CO-FONDATRICE ET CMO DE CHAMPAGNE EPC<br />

Un champagne<br />

<strong>de</strong> vignerons<br />

L'ACTU<br />

Trois ans seulement<br />

après sa création,<br />

Champagne EPC a<br />

bouclé l'été <strong>de</strong>mier<br />

une levée <strong>de</strong> fonds<br />

<strong>de</strong> 5,5 miïlions d'euros<br />

auprès <strong>de</strong> plusieurs<br />

famïly offices (Mulliez<br />

et Deconinck) et <strong>de</strong><br />

ses investisseurs<br />

historiques (Xavier<br />

Niel, Hervé Augustin,<br />

Cédric Siré). Un second<br />

tour <strong>de</strong> table après<br />

celui <strong>de</strong> 1,9million<br />

d'euros réalisé en 2<strong>01</strong>9,<br />

qui <strong>de</strong>vrait permettre<br />

àlajeune start-up<br />

d'accélérer ses ventes<br />

à Vinternational,<br />

notamment vers<br />

lesÉtats-Unis.<br />

LES<br />

DÉBUTS<br />

Associée à Édouard<br />

Roy, fils et petit-fils <strong>de</strong><br />

vignerons, et à Jérôme<br />

Queige, qui a<br />

longtemps travaillé<br />

pour <strong>de</strong> gran<strong>de</strong>s<br />

maisons <strong>de</strong><br />

champagne, Camille<br />

Jullien et ses <strong>de</strong>ux<br />

acolytes lancent leur<br />

première cuvée en<br />

juin2<strong>01</strong>9. Leuridée<br />

est <strong>de</strong> renouveler<br />

l'approche <strong>du</strong><br />

champagne en offrant<br />

un nouveau modèle<br />

<strong>de</strong> collaboration<br />

aux vignerons et<br />

<strong>de</strong> présenter aux<br />

consommateurs <strong>de</strong>s<br />

pro<strong>du</strong>its 100 %traçables<br />

d'un exceïïent rapport<br />

qualité-prix.<br />

LE<br />

CONCEPT<br />

Dépoussiérer le<br />

marché <strong>du</strong><br />

champagne.<br />

Champagne EPC<br />

collabore avec<br />

plusieurs coopératives<br />

<strong>de</strong> taille moyenne et<br />

<strong>de</strong>s vignerons qui<br />

élaborent une cuvée<br />

issue d'un seul cépage<br />

selonles indications<br />

<strong>du</strong> maître <strong>de</strong> cave<br />

<strong>de</strong> la jeune entreprise.<br />

Un travail en circuit<br />

court qui garantit la<br />

traçabilité <strong>de</strong> ses<br />

champagnes et<br />

assure une meilleure<br />

rémunération aux<br />

vignerons. La marque<br />

valorise les terroirs <strong>de</strong><br />

champagne présentés<br />

sur la contre-étiquette.<br />

SUCCES<br />

Dès sa première année<br />

<strong>de</strong> commercialisation<br />

en 2<strong>01</strong>9, Champagne<br />

EPC vend<br />

50 000 bouteilles,<br />

150 000 en 2021,<br />

et espère atteindre<br />

la vente <strong>de</strong> quelque<br />

260 000 flacons en<br />

2022 à travers une<br />

trentaine <strong>de</strong> pays sur<br />

quatre continents.<br />

Uniquement distribuée<br />

dans les circuits<br />

traditionnels, la jeune<br />

marque dispose <strong>de</strong><br />

250 points <strong>de</strong> vente en<br />

France. Elle se classe<br />

d'ores et déjà dans le<br />

top 50 <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />

champagne et vise le<br />

top 20 d'ici à cinq ans.<br />

BLIDA<br />

C'est la mascotte <strong>de</strong><br />

Champagne EPC.<br />

Un simple verre à thé<br />

<strong>de</strong> <strong>de</strong> 8 à 9 cl, typique<br />

<strong>de</strong>s vignerons<br />

champenois. 11tire<br />

son nom <strong>de</strong> la ville<br />

algérienne qui, par le<br />

passé, en avait fait la<br />

comman<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s<br />

verriers <strong>de</strong> la ville <strong>de</strong><br />

Reims afin <strong>de</strong><br />

consommer le thé<br />

à la menthe. Oubliez<br />

les flûtes ou autres<br />

coupes, qu'on se le<br />

dise, le Champagne<br />

EPC se consomme<br />

dans <strong>de</strong>s blidas, verre<br />

pratique, empilable,<br />

convivial, et (presque)<br />

incassable. So chic !<br />

o<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 7536644600502<br />

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Les « 50 Sha<strong>de</strong>s of Champagne » <strong>de</strong><br />

l’effervescente Caroline Brun<br />

<strong>30</strong> janvier 20<strong>23</strong> lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

La peintre champenoise Caroline Brun se dit plus qu’une artiste, et se perçoit plutôt comme<br />

une « e<strong>du</strong>ctainer », une alchimiste pétillante qui assemble <strong>de</strong>ux univers, et maîtrise<br />

parfaitement le storytelling. En 2021 cette passionnée autodidacte avait eu la surprise d’être<br />

récompensée par la mention spéciale <strong>du</strong> jury constitué <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> l’art, <strong>de</strong> meilleure<br />

artiste internationale <strong>du</strong> concours <strong>du</strong> Musée <strong>de</strong> l’Art <strong>du</strong> Vin <strong>de</strong> Portici, en Italie (lire ici).<br />

Depuis elle continue son chemin.<br />

Caroline Brun est en effet conviée une <strong>de</strong>uxième fois en rési<strong>de</strong>nce à San Diego par un couple<br />

<strong>de</strong> collectionneurs qui a découvert son travail il y a quelques années et souhaite aujourd’hui<br />

faire la faire connaître dans leur pays. Elle emmène donc son matériel, et va peindre non-stop<br />

sur place avant <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s master class <strong>de</strong>vant un parterre d’amateurs d’art et les initier à sa<br />

façon à la beauté <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> champagne. Ainsi l’« e<strong>du</strong>ctainer » é<strong>du</strong>quera environ 150<br />

personnes le 11 février prochain, lors <strong>du</strong> vernissage <strong>de</strong> son exposition intitulée Art, Love & 50<br />

Sha<strong>de</strong>s of Champagne et y présentera quatre champagnes provenant <strong>de</strong> domaines différents.<br />

Pour ce faire, elle est accompagnée dans son aventure par les Champagnes Veuve Fourny <strong>de</strong><br />

Vertus, Ployez Jacquemart <strong>de</strong> Lu<strong>de</strong>s, Billecart-Salmon et Laurent-Perrier dont elle<br />

commentera les vins en master class classique après les avoir mis en lumière différemment<br />

dans ses œuvres peintes à cette occasion. Après San Diego, c’est vers San Francisco que<br />

l’artiste se dirigera, pour co-animer une soirée dans un restaurant étoilé avec une autre artiste<br />

américaine. Elle sera <strong>de</strong> retour en mars prochain pour faire découvrir ses œuvres (sur ren<strong>de</strong>zvous<br />

à partir <strong>du</strong> mois <strong>de</strong> mars au 10 rue St Vincent à Aÿ brun.caroline@aol.com)


Le vin face à une mutation profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> sa<br />

consommation<br />

Par Jérôme Baudouin<br />

Mis à jour le 27/<strong>01</strong>/20<strong>23</strong> à 16:04 La RVF<br />

Depuis une quinzaine d’années, <strong>de</strong>s signaux montraient une mutation profon<strong>de</strong> <strong>de</strong> la<br />

consommation <strong>de</strong> vin en France et les <strong>de</strong>rniers chiffres renforcent cette évolution à laquelle<br />

sont confrontées les régions viticoles.<br />

Les chiffres tombent et malheureusement se ressemblent. Tous indiquent une même baisse<br />

<strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> vins en 2022, et donc, une baisse <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin en France. Le<br />

<strong>de</strong>rnier en date est issu <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> l’IRI World Wi<strong>de</strong>, la société spécialisée dans l’analyse<br />

<strong>de</strong> données <strong>de</strong> marchés relevées le 4 décembre <strong>de</strong>rnier et qui confirme une baisse <strong>de</strong> 6% <strong>de</strong>s<br />

volumes <strong>de</strong> vins tranquilles, toutes catégories confon<strong>du</strong>es, en gran<strong>de</strong> distribution et une baisse<br />

<strong>de</strong> 4,91% <strong>du</strong> chiffre d’affaires. Les vins rouges sont les plus pénalisés (-9,7% en volume et -<br />

3,2% en valeur), et les rosés s’en sortent le mieux (-1%, en volume et 3,6% en valeur). Dans<br />

le détail, les vins d’AOP sont particulièrement touchés, avec une baisse <strong>de</strong> 7,2% en volume et<br />

<strong>de</strong> -4,7% en valeur.<br />

Une "premiumisation" <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction viticole au<br />

détriment <strong>du</strong> renouvellement <strong>de</strong> l'offre ?<br />

Certes, l’inflation, le coût <strong>de</strong> l’énergie et la crise actuelle renforcent ces mauvais résultats. «<br />

Nous retrouvons les volumes <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> 2<strong>01</strong>9, soit la plus mauvaise année, avant la crise<br />

sanitaire. Les <strong>de</strong>ux années qui ont suivi, 2020 et 2021, ont vu les ventes progresser à la faveur<br />

<strong>de</strong>s confinements, mais nous retrouvons le rythme <strong>de</strong> baisse passé », analyse Eric Marzec,<br />

directeur <strong>de</strong> clientèle <strong>de</strong> l’IRI. Si bien que sur le temps long, la baisse <strong>de</strong> la consommation se<br />

poursuit inexorablement. Car, au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces chiffres conjoncturels <strong>de</strong> l’année 2022, ils nous<br />

donnent aussi à voir une véritable mutation en cours <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> vin en<br />

France qui a commencé à émerger il y a une trentaine d’années en réalité. Même si cela ne se<br />

manifestait pas <strong>de</strong> manière aussi visible dans les ventes. Et aujourd’hui, ils illustrent<br />

parfaitement cette mutation.


En ce moment :<br />

Pendant vingt ans, la filière a pensé que cette baisse <strong>de</strong> la consommation s’accompagnait<br />

d’une meilleure perception qualitative <strong>de</strong>s vins par les consommateurs. Le fameux adage «<br />

buvons moins, mais buvons mieux ». Certes, cette vision a permis une « premiumisation » <strong>de</strong><br />

la pro<strong>du</strong>ction viticole hexagonale, basée sur le tout AOC et sur une meilleure valorisation <strong>de</strong>s<br />

terroirs <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction. Et <strong>de</strong> mieux armer la viticulture Française face à la concurrence<br />

internationale en se positionnant d’emblée avec une offre qualitative et diversifiée, sur le<br />

marché mondial. Mais sur le marché intérieur, une partie <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction est restée braquée<br />

sur une frange <strong>de</strong> la population, celle <strong>de</strong>s consommateurs réguliers qui représentent l’essentiel<br />

<strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> vins, notamment d’entrée <strong>de</strong> gamme, sans pour autant renouveler son offre<br />

auprès <strong>de</strong>s jeunes consommateurs et en se positionnant comme un marché à part, à l’écart <strong>de</strong><br />

la concurrence <strong>de</strong>s autres alcools, notamment <strong>de</strong> la bière.<br />

La déconsommation <strong>du</strong> vin, un phénomène qui n'est pas<br />

nouveau<br />

Or, grâce à certaines étu<strong>de</strong>s, notamment celle <strong>de</strong> FranceAgriMer et <strong>de</strong> l’Inrae, réalisée <strong>de</strong>puis<br />

1980, tous les 5 ans, sur un très large panel <strong>de</strong> consommateurs, les mutations <strong>de</strong><br />

consommation sont visibles. Cette enquête est menée en face à face à domicile auprès <strong>de</strong> 40<strong>30</strong><br />

personnes représentatives <strong>de</strong> la population française âgée <strong>de</strong> 15 ans et plus. Ce remarquable<br />

travail sur le long terme illustre comment les mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> vins ont évolué en<br />

une quarantaine d’années, selon les âges, les revenus, les sexes et les milieux<br />

socioprofessionnels. Une véritable étu<strong>de</strong> sociologique qui préfigurait déjà parfaitement, dans<br />

les éditions <strong>de</strong> 1995, 2000, 2005, 2<strong>01</strong>0 et 2<strong>01</strong>5 (la <strong>de</strong>rnière en date), ce qui se manifeste<br />

aujourd’hui. Et si l’on croise cette étu<strong>de</strong> avec les statistiques <strong>de</strong> vente publiées régulièrement<br />

<strong>de</strong>puis quinze ans, on s’aperçoit que le phénomène n’est pas nouveau, contrairement à ce que<br />

laisse penser la filière qui semble tout à coup surprise par ce phénomène <strong>de</strong> déconsommation.<br />

En décembre <strong>de</strong>rnier, la filière alertait les pouvoirs publics que la chute <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong><br />

vin menaçait plus <strong>de</strong> 100 000 emplois dans les dix prochaines années.


Une gentrification <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin<br />

En 1980, sur l’ensemble <strong>de</strong> l’échantillon <strong>de</strong> personnes consommatrices <strong>de</strong> vins, la catégorie<br />

<strong>de</strong>s consommateurs réguliers représentait 63% <strong>du</strong> total, contre 37% <strong>de</strong> buveurs occasionnels.<br />

En 2<strong>01</strong>5, la tendance s’est totalement inversée avec seulement 25% <strong>de</strong> consommateurs<br />

réguliers et 75% <strong>de</strong> consommateurs occasionnels. Or si l’on superpose ces données à une<br />

autre étu<strong>de</strong> réalisée par le cabinet Kantar, pour FranceAgriMer, en 2<strong>01</strong>9, cela précise encore<br />

plus ce qui se dégage aujourd’hui. Cette étu<strong>de</strong> montre que 78% <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> vins<br />

tranquilles sont achetés par <strong>de</strong>s personnes âgées <strong>de</strong> plus 50 ans, mais surtout, que 41 <strong>de</strong>s 78 %<br />

sont ven<strong>du</strong>s aux plus <strong>de</strong> 65 ans. Alors que seulement 22% <strong>du</strong> total <strong>de</strong>s volumes sont achetés<br />

par <strong>de</strong>s personnes <strong>de</strong> 15 à 49 ans.<br />

La filière se retrouve donc face à un vieillissement <strong>de</strong> sa population <strong>de</strong> consommateurs. Dans<br />

le même temps, les étu<strong>de</strong>s montrent que chez les consommateurs occasionnels, le vin est<br />

plutôt prisé par les catégories socioprofessionnelles et intellectuelles supérieures. À l’inverse,<br />

il est délaissé par les plus jeunes au profit <strong>de</strong> la bière, les ouvriers et les ménages les plus<br />

mo<strong>de</strong>stes. On voit donc apparaître une gentrification <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> vin. Au point<br />

d’en <strong>de</strong>venir presque un marqueur social.<br />

En 20<strong>23</strong>, le chiffre d'affaires <strong>de</strong> la bière <strong>de</strong>vrait pour la<br />

première fois dépasser celui <strong>du</strong> vin<br />

« Nous savons aujourd’hui que les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation prises par une génération<br />

restent stables lorsque ces générations vieillissent », explique Eric Marzec <strong>de</strong> l’IRI. Ainsi, si


<strong>de</strong>s jeunes <strong>de</strong> trente ans consomment occasionnellement <strong>du</strong> vin, ils resteront <strong>de</strong>s<br />

consommateurs occasionnels à 50 ans et plus. Or, il suffit <strong>de</strong> regar<strong>de</strong>r l’évolution <strong>de</strong>s parts <strong>de</strong><br />

marché <strong>du</strong> vin dans les ventes d’alcool, en gran<strong>de</strong> distribution, entre 2007 et 2022 pour<br />

comprendre l’ampleur <strong>du</strong> phénomène.<br />

Alors qu’en 2007, les vins tranquilles représentaient 42,2% <strong>de</strong> parts <strong>de</strong> marché sur l’ensemble<br />

<strong>de</strong>s ventes d’alcool en gran<strong>de</strong> distribution, en 2022, il ne représente que 31,1%, alors que dans<br />

le même temps la bière est passée <strong>de</strong> 36,1%, en 2007 à 51,4% <strong>de</strong> part <strong>de</strong> marchés, en 2022,<br />

détrônant ainsi le vin. Pire encore, « on pronostique que dès 20<strong>23</strong>, le chiffre d’affaires <strong>de</strong> la<br />

bière en gran<strong>de</strong> distribution dépassera celui <strong>du</strong> vin, pour la première fois », poursuit Eric<br />

Marzec. Pourtant, dans les linéaires, les vins occupent toujours plus d’espace que la bière.<br />

Mais pour combien <strong>de</strong> temps encore ? Or, le vin en France est commercialisé à plus <strong>de</strong> 70%<br />

par la gran<strong>de</strong> distribution.<br />

Une baisse constante <strong>de</strong>s volumes commercialisés via ce canal peut être préjudiciable à terme.<br />

Le jour où les principales enseignes rationaliseront leur offre vin dans leurs linéaires, car pas<br />

assez rentable et trop complexe face à une offre <strong>de</strong> bière plus simple, qui rapporte plus et est<br />

plus sé<strong>du</strong>isante pour la clientèle jeune, cela pourrait accélérer la mévente <strong>du</strong> vin en France.<br />

Le vignoble hexagonal bientôt surdimensionné par rapport<br />

à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> nationale ?<br />

Ce mouvement <strong>de</strong> fond interpelle à un autre niveau. Aujourd’hui, si certains vignobles sont<br />

très présents à l’export, comme la Champagne ou la Bourgogne, une partie <strong>du</strong> Rhône ou les<br />

grands crus <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, une question mérite d’être posée : le vignoble hexagonal sera-t-il<br />

encore dimensionné pour les volumes commercialisés en France dans dix ou quinze ans ?<br />

Aujourd’hui, environ <strong>30</strong>% <strong>de</strong>s volumes <strong>de</strong> vins pro<strong>du</strong>its en France sont exportés et 70% sont<br />

ven<strong>du</strong>s dans l’hexagone. Dans quinze ans, lorsque les consommateurs réguliers, c’est-à-dire<br />

principalement les plus <strong>de</strong> 65 ans d’aujourd’hui ne seront plus là, quels volumes s’écouleront<br />

dans les magasins hexagonaux ? Des questions primordiales tant on voit déjà les dégâts<br />

provoqués par une surpro<strong>du</strong>ction structurelle, comme à Bor<strong>de</strong>aux, où <strong>de</strong>s milliers d’hectares<br />

<strong>de</strong> vignes vont <strong>de</strong>voir être arrachés pour assainir l’ensemble <strong>de</strong> la filière girondine.<br />

La conquête <strong>de</strong>s marchés exports va <strong>de</strong>venir la condition sine qua non à la pérennité <strong>de</strong> la<br />

viticulture hexagonale face à cette mutation <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> consommation. Un virage à prendre<br />

dès que possible, tant à l’échelle <strong>de</strong>s domaines que <strong>de</strong>s régions viticoles. Le challenge n’est<br />

pas insurmontable tant les vins français sé<strong>du</strong>isent les consommateurs étrangers. Et les<br />

locomotives prestigieuses comme les grands crus <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, <strong>de</strong> Bourgogne ou <strong>du</strong> Rhône,<br />

les champagnes ou les domaines emblématiques <strong>de</strong>s autres régions viticoles montrent déjà la<br />

voie. Les chiffres records égrainés par la Fédération <strong>de</strong>s exportateurs <strong>de</strong> vins et spiritueux<br />

(FEVS), chaque année, illustrent parfaitement la bonne santé <strong>de</strong>s vins hexagonaux à l’export.<br />

Mais cela va <strong>de</strong>venir le nouveau moteur à développer pour contrer cette mutation <strong>de</strong> la<br />

consommation <strong>de</strong> vin en France.


Gran<strong>de</strong> distribution<br />

La déconsommation <strong>de</strong> vin bio plus forte<br />

qu’en conventionnel<br />

Handicapé par <strong>de</strong>s prix nettement supérieurs au non-bio, le rayon <strong>de</strong>s vins certifiés<br />

Agriculture Biologique affiche une baisse conséquente <strong>de</strong> ses ventes en 2022. Retour en<br />

infographies sur la domination languedocienne, la croissance provençale et le repli bor<strong>de</strong>lais<br />

<strong>de</strong>s vins bio en GD.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>30</strong> janvier 20<strong>23</strong> Vitisphère.com<br />

Le point chiffré sur les tendances commerciales <strong>de</strong>s vins bio en GD à l'occasion <strong>de</strong> l'ouverture<br />

<strong>du</strong> salon Millésime Bio (<strong>30</strong> janvier au premier février à Montpellier). - crédit photo :<br />

Alexandre Abellan (archives 2022)<br />

En 2022, la gran<strong>de</strong> distribution française a commercialisé 42,9 millions d’équivalent<br />

bouteilles <strong>de</strong> vin tranquille bio pour un chiffre d’affaires <strong>de</strong> 251 millions d’euros d’après les<br />

panels Nielsen. Soit <strong>de</strong>s baisses <strong>de</strong> 9 % en volume et <strong>de</strong> 7 % en valeur. Alors que les vins<br />

conventionnels sont en chute <strong>de</strong> 5 % en volumes et 2 % en chiffre d’affaires, « les vins bio<br />

reculent plus que le non-bio » résume Nielsen. Alors que l’inflation marque les<br />

comportements <strong>de</strong> consommation, avec <strong>de</strong>s arbitrages en défaveur <strong>du</strong> vin, le bio pâtit<br />

clairement <strong>de</strong> ses prix plus élevés/valorisés que le conventionnel. En 2022, le prix moyen<br />

d’une bouteille <strong>de</strong> vin bio ven<strong>du</strong>e en gran<strong>de</strong>s et moyennes surfaces atteignait 5,85 € (+2,4 %),<br />

quand celle conventionnelle était <strong>de</strong> 3,79 € (+3,2 %).<br />

Cette tendance s’inscrit dans un repli plus global <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its alimentaires bio en<br />

gran<strong>de</strong> distribution et l’arrivée <strong>de</strong> nouveaux volumes certifiés en vin bio. Un contexte <strong>de</strong><br />

décrochage <strong>de</strong> la GD et <strong>de</strong> crise <strong>de</strong> croissance qui n’est pas sans conséquence sur les cours et<br />

l’activité <strong>du</strong> vin en vrac bio, mais qui reste à pondérer par le poids ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong> ce réseau dans les<br />

ventes <strong>de</strong> vin bio (développant historiquement la vente directe, les magasins spécialisés,<br />

l’export, les réseaux traditionnels : cavistes, restaurants…). De quoi permettre aux optimistes<br />

<strong>de</strong> croire dans <strong>de</strong>s len<strong>de</strong>mains meilleurs, <strong>du</strong> moins si la filière bio réussit à maintenir la<br />

valorisation <strong>de</strong> sa pro<strong>du</strong>ction.<br />

1 bouteille sur 20


Les vins bio pèsent désormais pour 5,7 % <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> vin tranquille en gran<strong>de</strong> distribution (-<br />

0,3 point en un an). Ce qui reste une proportion conséquente par rapport aux autres boissons<br />

alcoolisées note Nielsen, les bières étant à 3,6 % <strong>de</strong> bio, les champagnes et cognacs à 0,6 %,<br />

le rhum et la vodka à 0,1 %... À l’inverse, les cidres bio représentent 17,4 % <strong>de</strong> ce marché.<br />

Comme l’indiquent les infographies ci-<strong>de</strong>ssous, les vins rouges sont les grands perdants <strong>de</strong><br />

2022 dans le rayon bio, les vins rosés affichant une nette croissance en volume (+3 %) quand<br />

les vins blancs se maintiennent (+0,2 %). Portée par les rosés, la Provence affiche<br />

logiquement les plus fortes croissances en valeur (+1,6 %), quand Bor<strong>de</strong>aux est plombé par<br />

les rouges (-1,5 %). Poids lourd <strong>de</strong>s vins bio, le Languedoc-Roussillon représente un tiers <strong>de</strong><br />

bouteilles <strong>de</strong> vin bio ven<strong>du</strong>e en gran<strong>de</strong> distribution (<strong>de</strong>uxième fournisseur, le vignoble <strong>de</strong> la<br />

Valée <strong>du</strong> Rhône représente une bouteille bio sur six).


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : PQR/PQD<br />

Edition : 27 janvier 20<strong>23</strong> P.13<br />

(Quotidiens régionaux)<br />

Journalistes : LAETITIA<br />

Périodicité : Quotidienne<br />

Audience : 36<strong>30</strong>00<br />

VENÂNCIO<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 934<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Actualités-Infos Générales<br />

p. 1/2<br />

/<br />

CHAMPAGNE<br />

De la difficulté à mettre<br />

<strong>de</strong>s mots sur ce que l'on perçoit<br />

ÉPERNAY Les présélections régionales <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> champagne <strong>du</strong> concours général agricole ont lieu jusqu'à lundi au syndicat<br />

général <strong>de</strong>s vignerons. Rencontre avec l'un <strong>de</strong>s jurés, Wilfried Devaugermé, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s œonologues <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne.<br />

Propos recueillis par<br />

LAETITIA VENÂNCIO<br />

Quelles sont les règles à respecter lors d’une<br />

dégustation <strong>de</strong> champagne ?<br />

Déjà, il faut que les vins soient à<br />

bonne température. Ensuite il faut<br />

un environnement calme, pour<br />

avoir une bonne concentration. Et<br />

<strong>du</strong> silence, sinon il y a l’effet colo<br />

nel, c’est-à-dire que celui qui parle<br />

le plus fort influence les autres.<br />

Donc en général on cherche à dé<br />

guster en silence et ensuite, on<br />

échange. Et s’il faut faire un choix,<br />

on fait un vote.<br />

N’importe qui peut être juré dans une dégus<br />

tation oü faut-il <strong>de</strong>s connaissances spéci<br />

fiques ?<br />

Oui, n’importe qui peut déguster,<br />

on a tous <strong>de</strong>s seuils <strong>de</strong> perception<br />

différents en fonction <strong>de</strong>s arômes.<br />

Après, la difficulté <strong>de</strong> la dégusta<br />

tion c’est d’arriver à mettre <strong>de</strong>s<br />

mots sur ce que l’on perçoit. Tout<br />

le mon<strong>de</strong> peut déguster mais il<br />

faut apprendre à nommer les<br />

choses et ça, ça <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> dé<br />

guster régulièrement et <strong>de</strong> se<br />

créer une mémoire olfactive, une<br />

mémoire d’o<strong>de</strong>urs. On a tous <strong>de</strong>s<br />

perceptions différentes, certains<br />

vont être plus sensibles aux<br />

agrumes, d’autres seront plus<br />

marqués par le côté végétal. C’est<br />

tout l’intérêt <strong>de</strong> déguster <strong>de</strong> ma<br />

nière collective car ça permet <strong>de</strong><br />

ne pas dépendre d’un seul dégus<br />

tateur avec ses propres percep<br />

tions.<br />

“II faut respecter l’ordre<br />

<strong>de</strong> la dégustation :<br />

<strong>du</strong> visuel, <strong>de</strong> l’olfactif<br />

et <strong>du</strong> gustatif’<br />

Ce n’est pas la première fois que vous êtes<br />

juré : y a-t-il <strong>de</strong>s tendances qui se <strong>de</strong>ssinent<br />

selon les années ?<br />

On peut percevoir un effet année<br />

sur les millésimes. On peut recon<br />

naître certains millésimes mais<br />

c’est un exercice qui <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>s<br />

connaissances. Là par exemple, on<br />

est sur <strong>de</strong>s arômes d’évolution<br />

parce qu’on est sur <strong>de</strong>s bases 2<strong>01</strong>0<br />

et 2<strong>01</strong>2,on a <strong>de</strong>s arômes tertiaires<br />

qu’on ne percevra pas sur <strong>de</strong>s vins<br />

plus jeunes donc on sait qu’on est<br />

sur un registre <strong>de</strong> vins qui ont<br />

plusieurs années <strong>de</strong> bouteille et<br />

une typicité d’arômes que l’on ne<br />

va pas retrouver sur <strong>de</strong>s vins plus<br />

jeunes.<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 8394644600507<br />

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De la difficulté à mettre <strong>de</strong>s mots sur ce que l'on perçoit<br />

Edition : 27 janvier 20<strong>23</strong> P.13<br />

p. 2/2<br />

LA FINALE AU SALON<br />

DE LAGRICULTURE<br />

Cette année, une centaine <strong>de</strong> vi<br />

gnerons participentaux présélec<br />

tions <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Champagne <strong>du</strong><br />

152e concours général agricole.<br />

Ce qui fait un total <strong>de</strong> 290 vins à<br />

départager dans 8 catégories:<br />

brut sans année assemblage,brut<br />

sans année blanc <strong>de</strong> blancs, brut<br />

sans année blanc <strong>de</strong> noirs, nature<br />

ou extra-brutsans année, nature<br />

ou extra-brutmillésimé, brut mil<br />

lésimé, brut rosé millésimé et<br />

brut rosé non millésimé. Une pre<br />

mière session <strong>de</strong> dégustation a<br />

eu lieu mardi à la maison <strong>de</strong> vi<br />

gnerons <strong>de</strong> Chassenay d’Arce.<br />

Trois autres étaient programmées<br />

au SGV jeudi et vendredi matin,<br />

ainsi que lundi. Jusqu'à 60 % <strong>de</strong>s<br />

vins présentés lors <strong>de</strong>s présélec<br />

tions participerontà la finale qui<br />

se tiendra le 26 février à Paris,<br />

lors <strong>du</strong> Salon <strong>de</strong> l'Agriculture.<br />

Est-ce qu’il y a une manière <strong>de</strong> goûter le vin ?<br />

Oui, on oxygène le vin ce qui a<br />

pour effet d’entraîner les molé<br />

cules aromatiques et on a un effet<br />

retronasal, c’est-à-dire que les<br />

o<strong>de</strong>urs contenues dans le vin re<br />

montent dans le nez et sont per<br />

çues également par ce biais-là,<br />

c’est que l’on appelle la retroolfac<br />

tion.<br />

“Parfois, on peut faire<br />

<strong>de</strong>s séries <strong>de</strong> 15, 20<br />

et même plus. Donc le<br />

crachoir est nécessaire”<br />

Wilfrled Devaugermé, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s œonologues <strong>de</strong> Champagne-Ar<strong>de</strong>nne. n'est pas avare en consells pour bien déguster le champagne. LV<br />

Cela nécessite <strong>de</strong> se souvenir <strong>de</strong> tout ce qui a<br />

pu influencer la vigne, comme les conditions<br />

climatiques par exemple ?<br />

Oui, effectivement, on peut re<br />

trouver parfois une année très<br />

mûre, <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s<br />

vins opulents, qu’on appelle so<br />

laire aujourd’hui mais qui veut<br />

tout et rien dire.<br />

Par exemple, sur l’année 2<strong>01</strong>3, qui<br />

était une année froi<strong>de</strong> où on a<br />

vendangé tardivement, on re<br />

trouve un style <strong>de</strong> vins un peu<br />

plus austère, plus tranché mais<br />

aussi plus fin. II y a quelques cas<br />

comme ça mais ça <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />

déguster régulièrement, d’avoir<br />

une analyse professionnelle.<br />

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre<br />

lorsque l’on déguste ?<br />

J’ai parlé <strong>de</strong> la température : ne<br />

pas servir <strong>de</strong> vin ni trop chaud, ni<br />

trop froid.<br />

II faut respecter ce co<strong>de</strong> <strong>du</strong> visuel,<br />

<strong>de</strong> l’olfactif et <strong>du</strong> gustatif. Si on<br />

déguste d’abord, et qu’on sent le<br />

vin après, on sera saturé par la dé<br />

gustation, on n’aura pas une per<br />

ception correcte donc il faut res<br />

pecter cet ordre là. Bien sûr, éviter<br />

le café et le <strong>de</strong>ntifrice.<br />

À part le pain, qui permet <strong>de</strong> net<br />

toyer le palais, il faut éviter <strong>de</strong><br />

manger car ça apporte d’autres<br />

perceptions.<br />

Et qu’en est-il <strong>du</strong> rouge à lèvres ?<br />

Ça a un effet anti-bulles donc il<br />

vaut mieux éviter pour la dégusta<br />

tion mais pour la consommation,<br />

c’est moins grave.<br />

Recracher est indispensable lorsque l’on dé<br />

guste ?<br />

Oui, pour pouvoir goûter <strong>de</strong> nom<br />

breux échantillons car si on les<br />

absorbe à chaque fois, on serait un<br />

peu moins concentré à la fin <strong>de</strong> la<br />

dégustation ! Parfois, on peut faire<br />

<strong>de</strong>s séries <strong>de</strong> 15, 20 et même plus.<br />

Donc le crachoir est nécessaire.<br />

Et il y a une technique pour bien cracher ?<br />

C’est pareil, ça s’apprend. II n’y a<br />

pas <strong>de</strong> technique mais il faut s’en<br />

traîner. C’est vrai qu’au début, on<br />

est un peu maladroit et puis on<br />

prend l’habitu<strong>de</strong>. ■<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 8394644600507<br />

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Reoaked, un service fûté pour les barriques<br />

d'occasion<br />

Depuis le 5 janvier, la marketplace Reoaked est ouverte aux transactions entre ven<strong>de</strong>urs et<br />

acheteurs <strong>de</strong> barriques d’occasion. Pour les premiers acteurs, l’occasion fait le Baron !<br />

Par Amélie Bimont Le 27 janvier 20<strong>23</strong> Vitisphère.com<br />

359 vignerons et distillateurs inscrits, plus <strong>de</strong> 5400 visiteurs sur le site et déjà <strong>de</strong> nombreuses<br />

ventes réalisées sur le site Reoaked. - crédit photo : Tonnellerie Baron<br />

La filière <strong>du</strong> réemploi a le vent en poupe et ce n’est pas la tonnellerie Baron qui dira le<br />

contraire. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 20 <strong>30</strong>8 barriques en lignes sur le site Reoaked,<br />

359 vignerons et distillateurs inscrits, plus <strong>de</strong> 5400 visiteurs sur le site et déjà <strong>de</strong> nombreuses<br />

ventes réalisées.<br />

Après son lancement au salon Vinitech à Bor<strong>de</strong>aux en novembre, cette plateforme spécialisée<br />

dans l’achat-revente <strong>de</strong> fûts d’occasion a entamé sa <strong>de</strong>uxième phase <strong>de</strong>puis le 5 janvier<br />

<strong>de</strong>rnier avec l’ouverture aux transactions.<br />

Un accueil chaleureux<br />

Après <strong>de</strong>ux ans <strong>de</strong> développement, Lionel Kreff, associé <strong>de</strong> la tonnellerie Baron et cofondateur<br />

<strong>de</strong> Reoaked, se félicite <strong>de</strong> l’accueil réservé à la plate-forme : « Nous avons<br />

beaucoup <strong>de</strong> retours positifs <strong>de</strong> la part <strong>de</strong>s vignerons, distillateurs et même <strong>de</strong>s tonneliers.<br />

Tout le mon<strong>de</strong> y trouve un intérêt, c’est très prometteur ! On s'est <strong>de</strong>mandé pourquoi ça<br />

n'avait jamais été fait. »<br />

Un lot important <strong>de</strong> 15 000 fûts va partir d’Ecosse et sera dispatché vers l’Europe <strong>de</strong> l’Est et<br />

le Calvados. D’autres transactions ont été effectuées au départ <strong>du</strong> Portugal et <strong>de</strong> la France,<br />

notamment <strong>du</strong> Médoc et à Sauternes. « Et les ventes ne font que débuter, d’autres sont en


cours » se réjouit Lionel Kreff. Et ce n’est pas le seul. « Le site est très bien fait, je n’ai rien à<br />

y redire : un questionnaire, quelques photos à prendre, et après validation par Reoaked, le lot<br />

est mis en ligne » apprécie un vigneron <strong>de</strong> Barsac, qui a ven<strong>du</strong> ses dix barriques en une<br />

matinée.<br />

Le ven<strong>de</strong>ur, dont l’anonymat est garanti, fixe le prix <strong>de</strong> son lot en précisant la contenance,<br />

l’origine <strong>du</strong> bois et la date <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> fûts, et le type <strong>de</strong> vin qu’ils ont contenu. « Nos<br />

fûts <strong>de</strong> Sauternes se ven<strong>de</strong>nt très bien aux distillateurs <strong>de</strong> whisky, et 100€ <strong>de</strong> plus par<br />

barrique qu’en passant par l’entreprise <strong>de</strong> leasing ! C’est une vraie plus-value et je n’ai<br />

même pas à m’occuper <strong>du</strong> transport », souligne le vigneron.<br />

Expertise, traçabilité et conformité garanties<br />

Après une expertise visuelle et olfactive chez le ven<strong>de</strong>ur, les barriques seront acheminées au<br />

mois <strong>de</strong> mars vers l’acquéreur, inconnu <strong>du</strong> vigneron. « Je n’ai eu aucun contact avec<br />

l’acheteur, tout se passe par l’intermédiaire <strong>de</strong> Reoaked » précise-t-il. Et moyennant<br />

commission, la traçabilité et la conformité sont garanties.<br />

Pour ceux qui souhaitent réaliser <strong>de</strong>s transactions et publier jusqu’à 3 offres/an, l’accès est<br />

gratuit. En revanche, pour ceux qui souhaitent publier jusqu’à 10 offres/an et créer <strong>de</strong>s alertes,<br />

Reoked propose un accès First à 29 €/mois. Enfin, pour <strong>de</strong>s offres illimitées et l’accès aux<br />

offres avant leur mise en ligne, il faudra débourser 89€/mois. C’est l’offre Serenity.<br />

Compte tenu <strong>du</strong> caractère international <strong>de</strong>s transactions, le site est désormais accessible en<br />

français, anglais, italien et espagnol.


Presse écrite<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Edition : Du 27 janvier au 02<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

fevrier 20<strong>23</strong> P.12<br />

Audience : N.C.<br />

Journalistes : N.C.<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 102<br />

p. 1/1<br />

MARKETING<br />

Le champagne Devaux intro<strong>du</strong>it un rosé dans sa gamme Terroirs <strong>de</strong> Cœur NOUVEAUTÉS<br />

La gamme Terroirs <strong>de</strong> Cœur proposée par le champagne Devaux s'enrichit d'une cuvée<br />

baptisée « Cœur <strong>de</strong>s Bar rosé » - aux côtés <strong>de</strong> Cœur <strong>de</strong>s Bar blanc <strong>de</strong> noirs et blanc <strong>de</strong> blancs<br />

et Cœur <strong>de</strong> Nature (bio). Cette nouvelle cuvée est commercialisée seule avec le modèle <strong>de</strong>s<br />

nouveaux étuis <strong>de</strong> la gamme et/ou dans un coffret Terroirs <strong>de</strong> Cœur avec le blanc <strong>de</strong> noirs<br />

et la cuvée bio (PVC : 44 € sans étui, 45,80€ avec étui - 132,50€ en coffret 3 cuvées). N.C.<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION <strong>23</strong>58744600504<br />

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Web<br />

FRA<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias spécialisés grand public<br />

Audience : 2128<br />

Sujet <strong>du</strong> média : Tourisme-Gastronomie<br />

27 Janvier 20<strong>23</strong><br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 199<br />

www.vinsetgastronomie.com p. 1/3<br />

Dom Caudron<br />

Visualiser l'article<br />

Dom Caudron « Prédiction » 2<strong>01</strong>9<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 368241715<br />

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Dom Caudron<br />

27 Janvier 20<strong>23</strong><br />

www.vinsetgastronomie.com p. 2/3<br />

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Robe pâle et cristalline. Le nez est net et aérien, entre panification et poire, avec une fine touche d'évolution et une pointe<br />

beurrée. Le palais est tendre par le dosage appuyé et la bulle fon<strong>du</strong>e. La texture est souple où se pose une acidité pondérée. Le<br />

fruit légèrement évolué nous livre la poire, la pomme confite et une note <strong>de</strong> citron sur fond <strong>de</strong> beurre et pain en finale.<br />

Dom Caudron « Sublimité » 50/50 2<strong>01</strong>1<br />

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Dom Caudron<br />

27 Janvier 20<strong>23</strong><br />

www.vinsetgastronomie.com p. 3/3<br />

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Robe vieil or avec <strong>de</strong>s reflets cuivrés. Le nez intense est typé par les fruits rouges (prune, cerise confite), le miel, la pomme<br />

au four épicée et <strong>de</strong>s épices dictées par le fût. Une vraie vinosité imposée par l'élevage teintée <strong>de</strong> beurre, <strong>de</strong> crémeux,<br />

d'autolyse, <strong>de</strong> toast et <strong>de</strong> pain au four. Le dosage est bien intégré, les bulles sont fines et crémeuses dans une texture lisse. La<br />

finale est tenue par la mâche <strong>du</strong> bois avec un fruit rouge mûr, <strong>de</strong>s épices orientales, <strong>du</strong> toasté, <strong>de</strong>s quetsches et <strong>de</strong> la pomme<br />

au miel. Un vin prêt à boire, riche et complexe, <strong>de</strong> style oxydatif, que l'on peut aérer.<br />

Informations<br />

10 Rue Jean York, 51700 Passy-Grigny<br />

https://www.domcaudron.com/<br />

0326524517<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 368241715<br />

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Visiter la Champagne en croisière :<br />

Belmond et Ruinart s'associent pour<br />

proposer une expérience luxueuse<br />

Itinéraires sur mesure, détente et gastronomie, Belmond et la maison Ruinart s’associent pour<br />

une expérience pure luxe, à découvrir dès fin mai, sur les canaux <strong>de</strong> la Champagne.<br />

Le 27/<strong>01</strong>/20<strong>23</strong> à 13:24 https://www.bfmtv.com/luxe/visiter-la-champagne-en-croisiere-<br />

belmond-et-ruinart-s-associent-pour-proposer-une-experience-luxueuse_GN-<br />

202<strong>30</strong>1270397.html<br />

Cabines glamour avec salle <strong>de</strong> bain en marbre, salon intérieur et bar à champagne, vaste pont<br />

végétalisé pour se détendre et partager <strong>de</strong>s repas somptueux et <strong>de</strong>s conversations animées…<br />

Bienvenue à bord <strong>du</strong> Coquelicot, la nouvelle péniche haut <strong>de</strong> gamme proposée par Belmond,<br />

grand spécialiste <strong>du</strong> voyage 5 étoiles. Et, qui <strong>de</strong> mieux que Ruinart, maison <strong>de</strong> champagne la<br />

plus ancienne <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>, pour sublimer cette proposition et rendre hommage à son héritage ?<br />

Belmond x Ruinart 20<strong>23</strong> © Belmond<br />

Au cœur <strong>de</strong>s paysages <strong>de</strong> Champagne, dans le confort et l'intimité <strong>de</strong> leur propre bateau <strong>de</strong><br />

luxe, les passagers pourront se plonger dans l'univers <strong>de</strong> la Maison <strong>de</strong> champagne alors que<br />

leur ambassa<strong>de</strong>ur leur dévoilera l'histoire, les caractéristiques et les aspects techniques <strong>de</strong><br />

chaque bouteille. A bord, les hôtes auront droit à un déjeuner <strong>de</strong> dégustation privé, servi par le<br />

Chef en rési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la Maison Ruinart, Valérie Radou, et le Chef <strong>du</strong> Coquelicot.<br />

Véritable leçon d'art <strong>de</strong> vivre à la française, cette expérience culinaire se composera <strong>de</strong> cinq<br />

plats <strong>de</strong> saison inspirés <strong>de</strong> la cuisine régionale et associés à <strong>de</strong>s cuvées prestigieuses telles que<br />

le Dom Ruinart Blanc <strong>de</strong> Blancs et le Dom Ruinart Rosé. Ils pourront également découvrir les<br />

<strong>de</strong>rnières initiatives <strong>de</strong> la maison en matière <strong>de</strong> développement <strong>du</strong>rable à l'occasion <strong>de</strong> visites<br />

guidées privées <strong>du</strong> vignoble historique <strong>de</strong> Taissy. Tout est ici conçu pour profiter <strong>de</strong> l'instant<br />

présent.


Belmond x Ruinart 20<strong>23</strong> © Belmond<br />

Véritable sanctuaire sur l’eau, la péniche Coquelicot est aussi très exclusive : en effet, elle est<br />

uniquement accessible sur une base <strong>de</strong> privatisation et réservée à un maximum <strong>de</strong> six<br />

voyageurs. Détails travaillés, expérience unique et o<strong>de</strong> à la gastronomie, Belmond et Ruinart<br />

s’accor<strong>de</strong>nt donc ici pour offrir un nouveau regard sur la Champagne, tout en sophistication.<br />

Juliette Weiss

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