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Panorama de presse quotidien du 27 02 23

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PANORAMA DE PRESSE<br />

Du <strong>27</strong> <strong>02</strong> 2<strong>02</strong>3<br />

- Politique…………………………………………………………….…………………………………p.2-19<br />

- Viticulture-Environnement-Climat..……………………………………………………...p.20-22<br />

- Economie……………………………………………………………………………………………..p.<strong>23</strong>-25<br />

- Concours-Dégustations……………………………………………………….………………..p.26-28<br />

- Communication ……………………………………….……………………..…………………..p.29-30<br />

- Œnotourisme………………………………………....……….…………...….………………...p.31-34<br />

Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />

le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />

www.sgv-champagne.fr<br />

17 avenue <strong>de</strong> Champagne – CS 90176 • 51205 Epernay Ce<strong>de</strong>x • Tél. 03 26 59 55 00 • Fax. 03 26 54 97 <strong>27</strong><br />

69 Gran<strong>de</strong> Rue <strong>de</strong> la Résistance • 10110 Bar-sur-Seine • Tél. 03 25 29 85 80 • Fax. 03 25 29 77 81


Consommation raisonnable<br />

Emmanuel Macron prône "la modération<br />

plutôt que l’éradication" <strong>du</strong> vin<br />

Si la campagne épinglant les toasts à la santé <strong>de</strong> ses proches ne passe pas pour les<br />

représentants <strong>de</strong> la filière vin, elle n’est pas non plus <strong>du</strong> goût <strong>du</strong> prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République.<br />

Par Alexandre Abellan Le 26 février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

Après les prési<strong>de</strong>nts qui tâtent le cul <strong>de</strong>s vaches, le prési<strong>de</strong>nt qui tâte les crus qui fâchent les<br />

hygiénistes. - crédit photo : Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France (Audrey Monségu)<br />

Passant ce 25 février par le pavillon <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> France lors <strong>de</strong> l’inauguration <strong>du</strong> Salon<br />

International <strong>de</strong> l’Agriculture (Porte <strong>de</strong> Versailles, Paris), le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République,<br />

Emmanuel Macron, n’a pas hésité à trinquer avec l’ensemble <strong>de</strong>s acteurs <strong>de</strong> la filière. Et <strong>de</strong><br />

leur souhaiter clairement bonne santé : « les verres ont tinté pour les <strong>de</strong>ux vins dégustés,<br />

santé ! Tous, nous nous sommes appliqués à bien le faire » pointe Bernard Farges, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> Comité National <strong>de</strong>s Interprofessions <strong>de</strong>s Vins à appellation d'origine et à<br />

indication géographique (CNIV). De quoi répondre à la campagne « la bonne santé n’a rien à<br />

voir avec l’alcool » <strong>de</strong> janvier 2<strong>02</strong>3 <strong>de</strong> Santé publique France (en partenariat avec le ministère<br />

<strong>de</strong> la Santé) lancée pour le "Défi <strong>de</strong> janvier" (ou "dry january") pour « débanaliser la<br />

consommation d’alcool en interpellant sur le caractère absur<strong>de</strong> <strong>de</strong> se souhaiter une "bonne<br />

santé" ou "santé" en trinquant avec <strong>de</strong>s verres d’alcool ».<br />

Une énième stigmatisation <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> boissons alcoolisées en général, et <strong>du</strong> vin<br />

en particulier, qui n’a pas laissé insensible le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République. « Il n’a visiblement<br />

pas été consulté et n’a pas apprécié » rapporte Jérôme Despey, prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil spécialisé<br />

vin <strong>de</strong> FranceAgrimer, pour qui ajoute que le chef <strong>de</strong> l’État est très clair : il continuera à<br />

défendre le vin comme par le passé*.


Consommation modérée<br />

D’après <strong>de</strong>s participants, Emmanuel Macron a déclaré prôner la « modération plutôt que<br />

l’éradication » dans la consommation <strong>de</strong> vin. « Ça nous va bien ! » salue Samuel<br />

Montgermont, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vin & Société, qui souligne un soutien clair en faveur <strong>de</strong> la<br />

consommation modérée promue <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années par les opérateurs vitivinicoles. Une<br />

approche saluée par Emmanuel Macron qui a indiqué que la filière vin <strong>de</strong>vrait être partie<br />

prenante dans l’établissement <strong>de</strong>s plans <strong>de</strong> santé sur l’alcool.<br />

À noter que le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a également été sensibilisé aux conséquences <strong>de</strong> la<br />

résolution irlandaise d’étiquetage <strong>de</strong>s dangers liés à la consommation d’alcool, avec la<br />

présentation <strong>de</strong> bouteilles affichant les avertissements sanitaires "consommer <strong>de</strong> l'alcool<br />

provoque <strong>de</strong>s maladies <strong>du</strong> foie" et "il y a un lien direct entre l'alcool et les cancers mortels".<br />

« Cet étiquetage fragmente le marché européen et montre la fragilité <strong>du</strong> marché unique. On<br />

ne pourra plus envoyer la même bouteille en Belgique et en Irlan<strong>de</strong> » prévient Samuel<br />

Montgermont.<br />

* : Lors <strong>de</strong> la campagne prési<strong>de</strong>ntielle <strong>de</strong> 2<strong>02</strong>2, Emmanuel Macron indiquait à Vitisphere<br />

qu’« il faut avant tout travailler sur la prévention contre les consommations excessives et les<br />

consommations à risque, les femmes enceintes et les jeunes par exemple. Il ne s’agit pas<br />

d’aller vers le zéro alcool mais bien <strong>de</strong> prévenir les excès et <strong>de</strong> mieux ai<strong>de</strong>r ceux qui sont<br />

dans la dépendance à en sortir. »


Presse écrite FRA<br />

ACTUAGRI (HEBDO)<br />

(NEWSLETTER)<br />

Famille <strong>du</strong> média : Médias professionnels<br />

Périodicité : Hebdomadaire<br />

Audience : N.C.<br />

Sujet <strong>du</strong> média :<br />

Agroalimentaire-Agriculture<br />

Edition : 24 fevrier 2<strong>02</strong>3 P.21<br />

Journalistes : -<br />

Nombre <strong>de</strong> mots : 571<br />

p. 1/1<br />

Vins<br />

et spiritueux<br />

L'interprofession <strong>du</strong> Champagne<br />

prépare<br />

l’avenir<br />

Vignerons et négociants se sont mis d’accord sur une augmentation <strong>du</strong> budget<br />

interprofessionnel <strong>de</strong> 50 % dans les cinq années à venir pour financer la recherche, la <strong>du</strong>rabilité<br />

et la promotion <strong>de</strong> leurs exportations à travers le mon<strong>de</strong>.<br />

Le Comité champagne, l'interprofession <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> Champagne a convenu d’un vaste plan<br />

d'invcstisscmcnt sur les dix prochaines années pour faire face à ses principaux défis en matière <strong>de</strong><br />

pro<strong>du</strong>ction et <strong>de</strong> <strong>du</strong>rabilité. Profitant <strong>de</strong> la vague favorable <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>miers rnois, avec le plus haut<br />

nornbre <strong>de</strong> bouteilles expédiées <strong>de</strong> son histoire en 2<strong>02</strong>2 (326 millions), l’organisation coprésidée par<br />

le vigneron Maxime Toubart et le négociant David Chatillon ont annoncé que le budget <strong>du</strong> Comité<br />

serait porté en cinq ans <strong>de</strong> 20M€ actuellement à 30M€ et permettrait <strong>de</strong> financer « la recherche et<br />

développement, le développement <strong>du</strong>rable <strong>de</strong> lafilière et le renforcement <strong>de</strong>s missions régaliennes <strong>du</strong><br />

Comité Champagne ».<br />

« Un nouveau centre <strong>de</strong> recherche et <strong>de</strong> développement et d ’innovation autour <strong>du</strong> champagne<br />

verra le jour à l'horizon 2<strong>02</strong>5 », a annoncé Maxime Toubart, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> syndicat <strong>de</strong>s vignerons<br />

<strong>de</strong> champagne. II va permettre d'augmenter la superficie <strong>du</strong> laboratoire existant <strong>de</strong> 40 % et accueillera<br />

<strong>de</strong>s équipements <strong>de</strong> pointe comme une nouvelle cuverie et cave expérimentale, une nouvelle salle <strong>de</strong><br />

dégustation et une plateforme expérimentale d'un hectare. Le nombre <strong>de</strong> collaborateurs <strong>de</strong><br />

l’interprofession, quant à lui, sera porté <strong>de</strong> 120 à 150.<br />

Net zéro carbone en 2050<br />

En matière <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction, la priorité <strong>de</strong>s recherches portera sur la lutte contre la flavescence dorée<br />

« qui, si rien n ’est fait, pourrait ëtre le phylloxéra <strong>du</strong> 21e siècle », s’est inquiété Maxime Toubart.<br />

« La Champagne, épargnée jusqu d une date récente, est touchée un peu plus chaque année », a-t-il<br />

observé, s’interrogeant sur la nécessité <strong>de</strong> rendre obligatoire la prospection <strong>du</strong> vignoble et Tarrachage<br />

<strong>de</strong>s ceps mala<strong>de</strong>s. Autre terrain <strong>de</strong> recherche : l’expérimentation <strong>de</strong> nouvelles variétés, qui constitue<br />

un fort levier d'adaptation au changement climatique et <strong>de</strong> lutte contre les différentes formes <strong>de</strong><br />

dépérissement <strong>du</strong> vignoble.<br />

En matière <strong>de</strong> développement <strong>du</strong>rable, la filière s’est fixée pour objectif un bilan net « zéro<br />

carbone » d'ici 2050, que le plan d’investissement va permettre d'appuyer. « Cela passe par une<br />

baisse <strong>de</strong> nos émissions <strong>de</strong> 75 %, par la création <strong>de</strong> puits <strong>de</strong> carbone et enfm par <strong>de</strong> la compensation<br />

carbone pour les émissions que nous ne pouvons empêcher », a détaillé David Chatillon. « Ces<br />

objectifs, le Comité Champagne ne les atteindra bien évi<strong>de</strong>mment pas seuls, mcds avec la<br />

collaboration active <strong>de</strong>s vignerons et <strong>de</strong>s Maisons <strong>de</strong> Champagne qui ont engagé <strong>de</strong>s programmes<br />

<strong>de</strong> RSE », a poursuivi David Chatillon. La filière s’est également fixée pour horizon « zéro<br />

herbici<strong>de</strong> » et la certification environnementale <strong>de</strong> l’ensemble <strong>du</strong> vignoble <strong>de</strong> Champagne.<br />

Enfm, le Comité compte profiter <strong>de</strong> ce nouvel élan pour adapter son système <strong>de</strong> réserve<br />

interprofessionnelle, qui permet <strong>de</strong> conserver le pro<strong>du</strong>it d'une vendange sur l'autre, mais aussi <strong>de</strong><br />

renforcer la reconnaissance <strong>de</strong> l’appellation et la lutte contre les usuipations <strong>de</strong> son nom. L’année<br />

<strong>de</strong>mière, un nouveau pays, l'Ile Maurice, a signé un accord reconnaissant l’appellation Champagne.<br />

C’est le 120e dans le mon<strong>de</strong>. Le réseau <strong>de</strong> bureaux <strong>de</strong> la Champagne dans le mon<strong>de</strong> va également<br />

être renforcé avec l’ouverture prochaine d'une antenne en Scandinavie.<br />

La<br />

rédaction<br />

NOTE TECHNIOUE : Ce texte comporte environ 3190 signes et espaces : Le chapeau : <strong>23</strong>0<br />

<strong>23</strong>2569 VIGNERONS - CISION 8748264600506<br />

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Piste ouverte pour transformer les <strong>de</strong>ttes<br />

PGE en prêts bonifiés dans le vignoble<br />

Pour sortir sa <strong>de</strong>tte par le haut, la filière vin travaille avec l’exécutif sur une possible<br />

substitution <strong>de</strong>s Prêts Garantis par l’État en prêts bonifiés spécifiques.<br />

Par Alexandre Abellan Le 26 février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

Ouvrant les portes <strong>du</strong> salon <strong>de</strong> l’Agriculture ce 25 février, Emmanuel Macron laisse<br />

également ouverte la piste d’une substitution <strong>de</strong>s PGE en prêts bonifiés. - crédit photo :<br />

À l’occasion <strong>de</strong> ses échanges avec la filière vin ce 25 janvier au salon <strong>de</strong> l’Agriculture, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République Emmanuel Macron, a pu faire le point sur les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s d’ai<strong>de</strong>s <strong>de</strong><br />

la filière, <strong>de</strong> la distillation à l’arrachage, en passant par les remboursements <strong>de</strong>s Prêts Garantis<br />

par l’État (PGE). Depuis la crise covid, « on est arrivé à surmonter épreuves par notre<br />

capacité à recourir massif à l’en<strong>de</strong>ttement : notamment les PGE » explique Jean-Marie Fabre,<br />

le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France, pour qui « on voit le manque oxygène <strong>de</strong><br />

nos entreprises, qui n’ont plus <strong>de</strong> trésorerie : il va falloir étaler. »<br />

Si la prolongation <strong>du</strong> remboursement <strong>de</strong>s PGE est impossible, réglementation européenne<br />

oblige, pourquoi ne pas en faire <strong>de</strong>s prêts bonifiés permettant d’étaler les encours bancaires<br />

selon chaque cas propose Jean-Marie Fabre. Sans qu’il y ait <strong>de</strong> soustraction <strong>de</strong> <strong>de</strong>tte, mais<br />

qu’il y ait la recherche d’un allégement <strong>de</strong>s finances. L’effet ciseau étant fort sur les<br />

trésoreries, l’en<strong>de</strong>ttement se heurtant à l’inflation <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction.<br />

Travail en cours<br />

Le sujet étant travaillé avec les ministres <strong>de</strong> l’Agriculture, Marc Fesneau, et <strong>de</strong>s TPE-PME,<br />

Olivia Grégoire, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République a indiqué que cette option <strong>de</strong> substitution<br />

n’était pas fermée. En attendant une finalisation <strong>de</strong> ce projet, une task-force est constituée par<br />

le ministère <strong>de</strong> l’Agriculture pour assister les domaines au cas par cas auprès <strong>du</strong> médiateur <strong>du</strong><br />

crédit (dépendant <strong>de</strong> la banque <strong>de</strong> France).


Dernière vigne droite pour dimensionner<br />

l’arrachage et la distillation<br />

S’il va encore falloir un peu <strong>de</strong> patience avant <strong>de</strong> connaître les modalités <strong>de</strong> gestions<br />

volumiques et surfaciques <strong>de</strong>s excès <strong>de</strong> vin, l’exécutif annonce son soutien et son appui sur<br />

<strong>de</strong>s réflexions stratégiques <strong>de</strong> repositionnement.<br />

Par Alexandre Abellan Le 26 février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

Cohue pour l'arrivée tumultueuse d'Emmanuel Macron sur le pavillon <strong>de</strong>s vins ce 25 février<br />

après-midi. - crédit photo : Alexandre Abellan<br />

Sur ses 13 heures d’inauguration <strong>du</strong> Salon International <strong>de</strong> l’Agriculture ce 25 février, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République, Emmanuel Macron, a dédié 30 minutes aux échanges avec les<br />

représentants <strong>de</strong> la filière vin sur le pavillon <strong>du</strong> Comité National <strong>de</strong>s Interprofessions <strong>de</strong>s Vins<br />

à appellation d'origine et à indication géographique (CNIV). L’occasion <strong>de</strong> faire le point sur<br />

les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> soutien <strong>de</strong>s opérateurs vitivinicoles, faisant face à une succession<br />

ininterrompue d’aléas. « Depuis 2019, nous avons eu les taxes Trump, le covid, <strong>de</strong>s aléas<br />

climatiques, la hausse <strong>de</strong>s charges, la baisse <strong>du</strong> pouvoir d’achat, la déconsommation… » liste<br />

Jérôme Despey, le prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> conseil spécialisé vin <strong>de</strong> FranceAgrimer.<br />

Revenant sur le plan d’ai<strong>de</strong> <strong>du</strong> ministre <strong>de</strong> l’Agriculture, Marc Fesneau, et les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la<br />

filière, l’échange avec le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République n’a pas abouti à <strong>de</strong> nouvelles annonces<br />

sur l’enveloppe <strong>de</strong> la distillation <strong>de</strong> crise et les modalités d’arrachage définitif. Mais <strong>de</strong>s<br />

annonces pourraient avoir lieu dans la semaine qui vient sur le salon <strong>de</strong> l’Agriculture espère-ton<br />

dans la filière. La question pour la distillation <strong>de</strong> crise étant <strong>de</strong> pouvoir d’ajouter aux 2x40<br />

millions d’euros annoncés une rallonge <strong>de</strong> 40 millions € issue <strong>de</strong>s réserves <strong>de</strong> crise<br />

européenne. Pour l’arrachage, les <strong>de</strong>rniers échos très positifs et permettraient d’envisager<br />

réglementairement le recours au Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural<br />

(FEADER) et au Fonds national agricole <strong>de</strong> mutualisation sanitaire et environnemental<br />

(FMSE), ce qui laisserait le seul problème <strong>du</strong> financement <strong>de</strong> ces arrachage définitifs (la<br />

question <strong>de</strong> l’arrachage temporaire restant en suspens).


Ai<strong>de</strong>s d’urgence<br />

« C’est la <strong>de</strong>rnière ligne droite » espère Joël Boueilh, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons<br />

Coopérateurs <strong>de</strong> France, qui note l’urgence <strong>de</strong> ces ai<strong>de</strong>s : « il les faut rapi<strong>de</strong>ment. Des<br />

situations sont très difficiles dans le vignoble ». Prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> CNIV, Bernard Farges note<br />

qu’Emmanuel Macron répète que « l’État serait aux côtés <strong>de</strong> la filière. Il a enten<strong>du</strong> nos<br />

besoins à court, moyen et long termes avec une approche stratégique. » Jérôme Despey<br />

souligne la nécessité d’« actions conjoncturelles et structurelles pour donner <strong>de</strong>s perspectives<br />

à la filière et lui permettre <strong>de</strong> bâtir son avenir. Nous avons la volonté <strong>de</strong> travailler sur un<br />

plan <strong>de</strong> filière plus en adéquation avec le marché. Nous <strong>de</strong>vons aussi mieux affronter<br />

l’export. »<br />

Dans sa valise<br />

Militant pour que le vin soit la gran<strong>de</strong> cause économique nationale, Jean-Marie Fabre, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s Vignerons Indépendants <strong>de</strong> France, milite pour <strong>de</strong>s actions précises <strong>de</strong> soutien<br />

par la diplomatie française. « Le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République m’a <strong>de</strong>mandé quelles sont les<br />

cibles prioritaires. Je lui ai répon<strong>du</strong> que toutes les cibles sont prioritaires : les marchés<br />

traditionnels où il faut faire face à la concurrence et tous les pays émergents où il faut être<br />

lea<strong>de</strong>r et pas suiveur » indique Jean-Marie Fabre. Pour ses prochains déplacements, « le<br />

prési<strong>de</strong>nt a dit qu’il nous ramènerait dans sa valise » pointe Joël Boueilh. « Nous lui avons<br />

répon<strong>du</strong> qu’il faudra au moins <strong>de</strong>ux valises ! » ajoute Jérôme Despey.<br />

Soutenant l’« appel à la diplomatie économique » <strong>de</strong> la filière, Samuel Montgermont, le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> Vin & Société, rapporte la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’Emmanuel Macron : « être en capacité<br />

d’additionner les vins, la gastronomie et le luxe pour élargir l’offre à l’art <strong>de</strong> vivre à la<br />

française. C’est la valeur ajoutée <strong>de</strong> la marque France à l’export. »


Protection <strong>de</strong>s riverains<br />

Vers une distance <strong>de</strong> sécurité <strong>de</strong> 10 m pour<br />

tous les pro<strong>du</strong>its y compris les bios et les<br />

biocontrôles<br />

L’apparition, dans les AMM <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its bio et <strong>de</strong> biocontrôle, <strong>de</strong> distances <strong>de</strong> sécurité<br />

censées protéger les personnes présentes et les rési<strong>de</strong>nts suscite l’incompréhension. Ce n’est<br />

pourtant que le début. A terme, tous les pro<strong>du</strong>its se verront affecter une DSPRR <strong>de</strong> 10 m.<br />

Par Christelle Stef Le <strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

Cyclistes sur un chemin au milieu <strong>de</strong>s vignes, en Alsace. - crédit photo : Claudius Thiriet<br />

10 m incompressibles. Telle est la distance <strong>de</strong> sécurité que doivent désormais respecter les<br />

vignerons entre le <strong>de</strong>rnier rang traité et l’espace fréquenté par les personnes présentes et<br />

l’espace susceptible d’être fréquenté par les rési<strong>de</strong>nts (DSPPR), s’ils traitent au Vitisan, un<br />

pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong> biocontrôle à base d’hydrogénocarbonate <strong>de</strong> potassium. Cette nouvelle contrainte<br />

est entrée en vigueur en février 2<strong>02</strong>2. Avant cette date, Vitisan était autorisé sans distance <strong>de</strong><br />

sécurité. Mais An<strong>de</strong>rmatt, la société qui le commercialise, avait <strong>de</strong>mandé une extension<br />

d’usage <strong>de</strong> son pro<strong>du</strong>it – initialement autorisé uniquement contre l'oïdium – sur le botrytis.<br />

C'est à cette occasion que l'Anses lui a attribué une DSPPR <strong>de</strong> 10 m, alors même que ce<br />

pro<strong>du</strong>it est sans classement toxicologique. Une décision totalement inatten<strong>du</strong>e pour la firme.<br />

« Pour toutes les cultures pour lesquelles nous avons <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong>s extensions d’usage,<br />

Vitisan se retrouve désormais avec une DSPPR, déplore An<strong>de</strong>rmatt. En revanche, dans le cas<br />

<strong>de</strong>s cultures pour lesquelles nous n’avons pas <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> nouveaux usages, comme la<br />

pomme, par exemple, notre pro<strong>du</strong>it reste sans restriction. Vitisan est un pro<strong>du</strong>it bio, il est<br />

inscrit dans la liste <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> biocontrôle et sa matière active n'engendre pas <strong>de</strong><br />

rési<strong>du</strong>s. Nous ne comprenons pas cette décision. »<br />

Plusieurs pro<strong>du</strong>its concernés


Vitisan est l’un <strong>de</strong>s premiers pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> biocontrôle à supporter cette nouvelle disposition.<br />

Mais il n’est pas le seul. Des soufres se retrouvent avec la même distance <strong>de</strong> sécurité. C’est le<br />

cas <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its Lucifere/Startup, <strong>de</strong> Phyteurop, et Afesul liqui<strong>de</strong> 800 super micronisé,<br />

d'Afepasa. Des phosphonates, également: Tenrok, d’Adama ; Mikonos Evo, <strong>de</strong> Phyteurop ;<br />

Savial Forte, d’UPL. Ainsi que <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its à base d’huile essentielle d’orange douce comme<br />

Sinala, d'UPL, ou Prev-Am Ultra/Oroci<strong>de</strong>, d'Ascenza. Des mesures embarrassantes pour<br />

toutes ces entreprises.<br />

Faut-il s’attendre à une généralisation <strong>de</strong>s DSPPR sur tous les pro<strong>du</strong>its, y compris ceux bio et<br />

<strong>de</strong> biocontrôle ? Oui, répond l'Anses sans détour. « Conformément à la réglementation<br />

européenne en vigueur, la fixation d’une distance <strong>de</strong> sécurité vis-à-vis <strong>de</strong>s personnes<br />

présentes et <strong>de</strong>s rési<strong>de</strong>nts concerne tous les pro<strong>du</strong>its phytopharmaceutiques, indique l'agence,<br />

<strong>de</strong> biocontrôle ou non. L’exemption relative aux pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> biocontrôle concerne uniquement<br />

(...) les pro<strong>du</strong>its qui n’ont pas encore <strong>de</strong> distance fixée par l’AMM [lire l'encadré]. ».<br />

Aussi incompréhensible qu'imcompressible<br />

Cette DSPPR remplace la DSR (distance <strong>de</strong> sécurité riverain). En viticulture – considérée<br />

comme une culture haute –, elle est au minimum <strong>de</strong> 10 m. Et contrairement à la distance <strong>de</strong><br />

sécurité riverain, il n’est pas possible <strong>de</strong> la diminuer, encore moins d'y déroger, même en<br />

utilisant un pulvérisateur homologué pour ré<strong>du</strong>ire la dérive. Au contraire, l’Anses peut même<br />

fixer une condition supplémentaire à l'emploi d'un pro<strong>du</strong>it, en imposant qu'il soit appliqué<br />

avec un matériel ré<strong>du</strong>isant la dérive d’au moins 50 %.<br />

En plus d'être incompressible, cette nouvelle distance <strong>de</strong> sécurité vise la protection <strong>de</strong>s<br />

riverains, <strong>de</strong>s personnnes vulnérables et <strong>de</strong>s travailleurs. Elle s'applique donc aux habitations,<br />

aux écoles, hôpitaux et autres Ehpad, ainsi qu'aux usines, ateliers, commerces... Dans tous ces<br />

cas, c'est la distance entre le <strong>de</strong>rnier rang traité et la limite <strong>de</strong> propriété qu'il faut prendre en<br />

considération, <strong>de</strong> manière à protéger les personnes se trouvant à l'extérieur <strong>de</strong>s bâtiments<br />

(jardin, cours <strong>de</strong> récréation...). La DSPPR s'applique également aux "espaces adjacents à la<br />

zone traitée, susceptibles d'être fréquentés fortuitement par <strong>de</strong>s personnes pendant ou après le<br />

traitement " selon l'Anses. En toute logique, on peut donc supposer que les sentiers et chemins<br />

qui bor<strong>de</strong>nt les vignes doivent eux aussi bénéficier <strong>de</strong> cette distance <strong>de</strong> sécurité.<br />

Un enjeu majeur pour la filière<br />

A l’avenir, il faut s’attendre à ce que tous les cuivres, tous les soufres, et autres pro<strong>du</strong>its à<br />

base d'huile d’huile essentielle d’orange douce… soient assortis d'une DSPPR <strong>de</strong> 10 m. Cette<br />

distance apparaîtra au gré <strong>de</strong>s homologations, réhomologations ou extensions d’usage que<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong>ront les firmes. Les pro<strong>du</strong>its qui, pour le moment, n’ont pas <strong>de</strong> DSPPR sont donc<br />

simplement en sursis… Mais ils n’y couperont pas.<br />

Seules les substances <strong>de</strong> base non soumises à AMM et certains pro<strong>du</strong>its à faible risque<br />

resteront exempts <strong>de</strong> DSPPR. Dans la première catégorie figurent par exemple les infusions<br />

d'écorces d'osier, les décoctions ou extraits <strong>de</strong> prêle, etc. Dans la <strong>de</strong>uxième, les phéromones,<br />

ou encore l'ABE-IT 56, un mélange <strong>de</strong> molécules d'origine levurienne.<br />

« Dans les cinq à dix ans qui viennent, on va avoir <strong>de</strong>s DSPPR sur l’ensemble <strong>de</strong>s pro<strong>du</strong>its<br />

phytos, y compris pour les pro<strong>du</strong>its bio ou <strong>de</strong> biocontrôle. On s’oriente vers une impasse<br />

technique sur une surface importante <strong>du</strong> vignoble, qui ne pourra plus être traitée. On ne


pourra plus avoir <strong>de</strong> vigne à moins <strong>de</strong> 10 m <strong>de</strong>s habitations. C’est un enjeu important pour la<br />

filière », insiste Éric Chantelot, <strong>de</strong> l’IFV.<br />

En Val <strong>de</strong> Loire, par exemple, avec une DSPPR <strong>de</strong> 10 m pour tous les pro<strong>du</strong>its, ce sont 5 à 15<br />

% <strong>de</strong>s parcelles qui seraient concernées, selon une cartographie réalisée pour InterLoire par<br />

Guillaume Delanoue, ingénieur en viticulture à l’IFV. En Saône-et-Loire, ce sont 800 ha <strong>de</strong><br />

vignes qui ne pourraient plus être traitées… Cette nouvelle réglementation ne semble laisser<br />

que <strong>de</strong>ux alternatives aux vignerons : mettre en place <strong>de</strong>s ban<strong>de</strong>s tampons, ou bien planter <strong>de</strong>s<br />

cépages résistants partout où ils <strong>de</strong>vront respecter <strong>de</strong>s distances <strong>de</strong> sécurité.<br />

Des exemptions transitoires<br />

Le message a été mal compris. Pour beaucoup, l'arrêté <strong>du</strong> <strong>27</strong> décembre 2019 pris par le<br />

ministère <strong>de</strong> l'Agriculture établissait une régle définitive ; il n'en est rien. Par principe, ce<br />

texte exempte <strong>de</strong> distance <strong>de</strong> sécurité pour les personnes présentes et les rési<strong>de</strong>nts (DSPPR)<br />

les pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> biocontrôle et les pro<strong>du</strong>its à faible risque, en raison <strong>de</strong> leur dangerosité très<br />

limitée. En fait, cette exemption n'est que temporaire : elle n'est valable qu'aussi longtemps<br />

que l'AMM d'un pro<strong>du</strong>it n'inclut pas <strong>de</strong> distance <strong>de</strong> sécurité. Cet arrêté avait été pris afin <strong>de</strong><br />

poser un cadre, en attendant que l’Anses réévalue chacun <strong>de</strong> ces pro<strong>du</strong>its. Ce que l'agence fait<br />

peu à peu, en attribuant une DSPPR à quasiment tous les biocontrôles.


Générations Futures<br />

Nouvelles charges contre le traitement <strong>de</strong>s<br />

vignes à proximité <strong>de</strong>s habitations<br />

Des analyses réalisées à Bor<strong>de</strong>aux et dans le Rhône à l’appui, l’ONG Générations Futures<br />

<strong>de</strong>man<strong>de</strong> au gouvernement d’appuyer l’interdiction en 2<strong>02</strong>3 <strong>du</strong> folpel et <strong>du</strong> spiroxamine. Elle<br />

souhaite aussi <strong>de</strong>s distances <strong>de</strong> sécurité riverain minimales <strong>de</strong> 100 mètres.<br />

Par Marion Bazireau Le <strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

L’ONG va adresser ses résultats au gouvernement pour qu'il appuie ses <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s au niveau<br />

européen. - crédit photo : Générations Futures<br />

Le dossier <strong>de</strong> plaidoirie <strong>de</strong> Générations Futures contre les vignes à proximité <strong>de</strong>s habitations<br />

s’enrichit <strong>de</strong> nouveaux résultats d’analyses con<strong>du</strong>ites en 2<strong>02</strong>1 et 2<strong>02</strong>2 dans les vignobles<br />

bor<strong>de</strong>lais et rhodaniens.<br />

« En 2<strong>02</strong>1, nous avons placé 6 capteurs passifs Tisch contenant une mousse PUF dans le<br />

département <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>, pendant 21 semaines, divisées en 7 pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 3 semaines, dans<br />

<strong>de</strong>s parcelles privées situées à une distance <strong>de</strong> 5 à 515 mètres <strong>de</strong>s premières vignes, le capteur<br />

placé à 515 mètres en cœur <strong>de</strong> village faisant office <strong>de</strong> témoin. L’année <strong>de</strong>rnière, nous en<br />

avons placé 1 à 25 mètres d’une vigne pendant 10 semaines consécutives » livre à la <strong>presse</strong><br />

François Veillerette, le porte-parole <strong>de</strong> l’ONG.<br />

De la même manière, en 2<strong>02</strong>2, Générations Futures a posé 2 capteurs pendant 12 semaines (2<br />

fois 6 semaines), à 10 et 25 mètres <strong>de</strong> vignes <strong>du</strong> mâconnais.<br />

Générations Futures a <strong>de</strong>mandé au laboratoire strasbourgeois Yootest (accrédité par le<br />

ministère <strong>de</strong> l’Environnement) <strong>de</strong> rechercher dans les mousses 90 molécules incluses dans la<br />

liste <strong>de</strong>s substances prioritaires à surveiller <strong>de</strong> l’Anses.<br />

Jusqu’à 90% <strong>de</strong> folpel


En 2<strong>02</strong>1, <strong>du</strong>rant les 7 pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prélèvement, d’avril à septembre, les 5 capteurs girondins<br />

ont piégés un total 21168 ng <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s. « A lui tout seul, le folpel représente 90,5 % <strong>de</strong>s<br />

quantités <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s piégés. On en retrouve jusqu'à 13 000 ng à 5 mètres. Et encore plus <strong>de</strong><br />

2000 ng à 60 mètres ! Viennent ensuite le fluopyram (2,8%), le cyprodinil (1,8%) et le<br />

métolachlore (1,47%) » détaille François Veillerette.<br />

D’après l’ONG, les quantités piégées ont été maximales entre le 25 avril et le <strong>27</strong> juin, avec un<br />

pic entre le 16 mai et le 6 juin.<br />

En 2<strong>02</strong>2, le laboratoire a retrouvé 16 substances dans la mousse <strong>du</strong> capteur placé à 25 mètres<br />

<strong>de</strong> la vigne, dont 81% <strong>de</strong> folpel.<br />

Dans le Rhône, les analyses <strong>de</strong>s mousses <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux capteurs ont montré une accumulation<br />

nettement plus importante <strong>de</strong> phytos pendant la pério<strong>de</strong> courant <strong>du</strong> 18 mai au <strong>27</strong> juin que <strong>du</strong> 6<br />

avril au 18 mai. « Au cours <strong>de</strong> la secon<strong>de</strong> pério<strong>de</strong>, dans le capteur placé à 10 mètres <strong>de</strong>s<br />

vignes, les quantités <strong>de</strong> folpel, avec 4500 ng, représentent 42% <strong>de</strong> la quantité totale <strong>de</strong><br />

substances piégées. Dans le capteur placé à 25 mètres, nous en avons retrouvé encore plus,<br />

6500 ng ! » poursuit François Villerette.<br />

Générations Futures s’inquiète aussi <strong>de</strong> la présence importante <strong>de</strong> spiroxamine dans les<br />

mousses. « Cette molécule classée cancérogène suspecté pour l’Homme par l’Union<br />

européenne représentait plus <strong>de</strong> 10.5% <strong>de</strong>s quantités <strong>de</strong> pestici<strong>de</strong>s piégés par les <strong>de</strong>ux<br />

capteurs <strong>du</strong>rant les <strong>de</strong>ux pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> prélèvement dans le Rhône, et 6.8% <strong>de</strong>s quantités<br />

piégées dans le capteur <strong>de</strong> Giron<strong>de</strong> en 2<strong>02</strong>2 » rapporte le porte-parole.<br />

Une DSR d’au moins 100 mètres<br />

L’ONG va adresser ses résultats au gouvernement et lui <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r <strong>de</strong> peser <strong>de</strong> tout son poids<br />

pour que le folpel et le spiroxamine soient interdits au niveau européen dès 2<strong>02</strong>3.<br />

« Notre enquête ayant montré une exposition à <strong>de</strong>s cocktails comprenant jusqu’à 25<br />

pestici<strong>de</strong>s différents <strong>du</strong>rant la même pério<strong>de</strong> pour un même capteur, qu’il soit placé à 10, 25,<br />

50 ou même 60 mètres <strong>de</strong>s vignes, nous <strong>de</strong>mandons en plus une augmentation <strong>de</strong>s ZNT à<br />

hauteur <strong>de</strong> 100 mètres au minimum afin <strong>de</strong> protéger les populations vivant à proximité<br />

immédiate <strong>de</strong>s vignes » continue François Veillerette.<br />

La liste <strong>de</strong>s molécules recherchées:


La compensation carbone, l’alternative<br />

Carbono <strong>de</strong> Yannick Desmarest<br />

<strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Yannick Desmaret (Carbono)<br />

« Il n’y aura pas <strong>de</strong> neutralité, sans compenser ! » Voilà la crédo <strong>de</strong> Yannick Desmaret<br />

fondateur <strong>de</strong> la société Carbono. Cet ancien chef <strong>de</strong> caves <strong>du</strong> Champagne Drappier s’est<br />

orienté dans cette voie après <strong>de</strong> nombreuses années passées à travailler à la neutralité carbone<br />

<strong>de</strong> la Maison Drappier.<br />

Les projets <strong>de</strong> compensation carbone consistent à compenser les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong><br />

serre en investissant dans <strong>de</strong>s projets qui ré<strong>du</strong>isent les émissions <strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre<br />

ailleurs. Les projets <strong>de</strong> séquestration <strong>de</strong> carbone quant à eux visent à capturer et à stocker <strong>du</strong><br />

dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> carbone pour limiter son impact sur le climat, sous forme <strong>de</strong> reforestation par<br />

exemple. « Le but <strong>de</strong> ma démarche est <strong>de</strong> rendre le bilan carbone (réglementaire :<br />

méthodologie ADEME), et surtout l’atteinte <strong>de</strong> la neutralité carbone, accessible à tous »,<br />

explique-t-il. En ajoutant « Je me suis ren<strong>du</strong> compte que beaucoup trop <strong>de</strong> prestataires<br />

pratiquent <strong>de</strong>s tarifs exorbitants pour la rédaction d’un simple bilan carbone (qui souvent<br />

n’est d’ailleurs pas réglementaire), et que beaucoup trop d’autres font <strong>de</strong>s marges énormes<br />

sur le prix <strong>de</strong> la tonne <strong>de</strong> carbone.C’est pour cela qu’avec Carbono, le bilan carbone<br />

réglementaire est le moins cher <strong>du</strong> marché et peut même être intégralement gratuit, car nous<br />

nous engageons à ne faire aucune spéculation sur le prix <strong>de</strong> la tonne <strong>de</strong> carbone ! ».<br />

À l’heure où la filière champagne se dirige vers le « Net 0 Carbone » d’ici 2050 ( lire ici )<br />

pour Yannick Desmaret, « cette démarche peut donner à la Champagne un avantage<br />

concurrentiel face aux effervescents <strong>du</strong> mon<strong>de</strong>. Il est doublement important pour le climat, et<br />

pour répondre à la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> croissante <strong>de</strong> l’opinion, d’avoir une fois <strong>de</strong> plus une Champagne<br />

proactive dans cet énorme combat qui s’offre à nous ».


REGION L’Union<br />

<strong>27</strong>/<strong>02</strong>/2<strong>02</strong>3<br />

Environnement<br />

Vers <strong>de</strong>s restrictions d’eau<br />

Corinne Lange<br />

Après une année 2<strong>02</strong>2 marquée par la douceur et la sécheresse, le mois <strong>de</strong> février est le plus<br />

sec jamais observé en France. Le niveau <strong>de</strong>s nappes phréatiques, en ce début d’année, affiche<br />

un niveau déjà anormalement bas dans l’Aisne, la Marne et les Ar<strong>de</strong>nnes.<br />

La réunion <strong>de</strong> ce lundi s’annonce déterminante. Christophe Béchu, le ministre <strong>de</strong> la Transition<br />

écologique, compte faire un point avec les préfets <strong>de</strong> chaque territoire pour organiser, dès le<br />

mois <strong>de</strong> mars, « <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> restriction qui soient soft » , alors que le pays est confronté à<br />

une sécheresse sans précé<strong>de</strong>nt.<br />

Le 22 février, le ministre spécifiait chez nos confrères <strong>de</strong> France Info « qu’un grand plan sur<br />

l’eau sera présenté d’ici quelques jours, avec une cinquantaine <strong>de</strong> mesures ».<br />

On est dans le rouge complet. Si la recharge ne reprend pas, l’année risque d’être sévère<br />

Boris Javaux est hydrogéologue pour le Bureau <strong>de</strong> recherches géologiques et minières<br />

(BRGM) <strong>du</strong> Grand Est, implanté à Reims. C’est l’établissement public <strong>de</strong> référence dans les<br />

applications <strong>de</strong>s sciences <strong>de</strong> la terre pour gérer les ressources et les risques <strong>du</strong> sol et <strong>du</strong> soussol.<br />

Dans la Marne et les Ar<strong>de</strong>nnes, le territoire est constitué à 75 % <strong>de</strong> craie. « Il faut imaginer la<br />

craie comme une éponge plutôt que comme un réservoir d’eau , explique l’ingénieur. Si la<br />

profon<strong>de</strong>ur est <strong>de</strong> 150 à 300 mètres, il ne faut pas penser qu’il y a <strong>de</strong> l’eau à 100 mètres. La<br />

nappe se situe en moyenne à 30 ou 40 mètres <strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur. »<br />

Depuis 1969, <strong>de</strong>s mesures sont effectuées pour calculer la superficie <strong>de</strong>s nappes phréatiques.<br />

Des mesures qui se font par <strong>de</strong>s piézomètres : treize sont implantés dans les Ar<strong>de</strong>nnes et vingt<br />

dans la Marne. « Concrètement, c’est un forage qui nous permet d’aller mesurer l’eau » ,<br />

détaille Boris Javaux.<br />

Au BRGM, les hydrologues ont la tête dans le sol et les yeux tournés vers le ciel, plus<br />

précisément sur les prévisions <strong>de</strong> Météo France. « Une nappe se recharge avec la pluviométrie<br />

et cette recharge se fait entre octobre/novembre et jusqu’au mois <strong>de</strong> mars/avril, au moment où<br />

les végétaux repoussent. »<br />

Si la recharge a débuté tardivement en 2<strong>02</strong>2, avec près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> retard, il est tombé en<br />

janvier plus <strong>de</strong> 120 mm, ce qui est au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> la moyenne : 110,80 mm à Reims par exemple.<br />

« En janvier, tous les indicateurs étaient au vert avec une courbe ascendante et on commençait<br />

la recharge <strong>de</strong>s nappes. » D’autant que le pays a connu quatre années sur cinq <strong>de</strong> sécheresse :<br />

2018, 2019, 2<strong>02</strong>0 et 2<strong>02</strong>2. En revanche, l’été 2<strong>02</strong>1 a été salvateur avec 35 jours <strong>de</strong> pluie,<br />

essentiellement en juillet. « Mais février 2<strong>02</strong>3 est catastrophique avec 6,4 mm d’eau tombée,<br />

même pas 1/ 10 e <strong>de</strong> la pluviométrie moyenne. La France a connu 32 jours sans pluie<br />

significative. » Boris Javaux est catégorique : « On est dans le rouge complet. Si la recharge<br />

ne reprend pas, l’année risque d’être sévère. » Un chiffre : 75 % <strong>de</strong> l’eau potable est puisée


directement dans les nappes phréatiques. « Les gens doivent se préparer à <strong>de</strong>s arrêtés <strong>de</strong><br />

sécheresse très rapi<strong>de</strong>ment », affirme l’ingénieur <strong>de</strong> BRGM.<br />

Des gelées et <strong>du</strong> soleil cette semaine<br />

Le spécialiste incite les particuliers à quelques gestes <strong>de</strong> bon sens. « J’entends souvent dire<br />

que ces petits gestes ne représentent qu’une goutte dans l’océan. Il faut savoir que le besoin en<br />

eau <strong>de</strong>s in<strong>du</strong>stries est <strong>de</strong> 20 %, i<strong>de</strong>m pour les exploitations agricoles ; en revanche, ce besoin<br />

passe à 60 % pour les particuliers. »<br />

Du côté <strong>de</strong> Météonews, le prévisionniste annonce le retour d’une pério<strong>de</strong> anticyclonique, «<br />

sec et froid avec <strong>de</strong>s gelées, <strong>du</strong> vent et <strong>du</strong> soleil, <strong>de</strong>s hautes pressions : une bonne nouvelle<br />

pour le moral mais pas pour les nappes phréatiques ».


Les exportations <strong>de</strong> Champagne pèsent plus<br />

<strong>de</strong> 36% <strong>de</strong>s vins français à l’étranger<br />

Champagne. Les exportations <strong>de</strong> Champagne battent un nouveau record. Elles progressent <strong>de</strong><br />

20%, soit le double <strong>du</strong> résultat 2<strong>02</strong>2 <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s vins français à l’étranger. Avec plus <strong>de</strong><br />

4,2 Md€, elles pèsent plus <strong>de</strong> 36% <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s vins exportés.<br />

• Publié le <strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3<br />

• Gérard Delenclos / Matot Braine<br />

En 2<strong>02</strong>2, les exportations <strong>de</strong><br />

Champagne représentent 24,5% <strong>du</strong> total <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> vins et spiritueux français et<br />

36,3% <strong>du</strong> seul segment <strong>de</strong>s vins. (Crédit : DR)<br />

Selon les estimations <strong>de</strong> la FEVS (la Fédération <strong>de</strong>s Exportateurs <strong>de</strong> Vins & Spiritueux <strong>de</strong><br />

France), les exportations <strong>de</strong> Champagne (4 214 M€) ont progressé <strong>de</strong> 20% en valeur et <strong>de</strong><br />

8,5% en volume. Le Champagne, en 2<strong>02</strong>2, pèse ainsi à l’exportation 11,4% <strong>de</strong>s volumes et<br />

36,3% <strong>du</strong> chiffre d’affaires <strong>de</strong>s vins exportés. Le Champagne fait mieux que l’ensemble <strong>de</strong>s<br />

vins, lesquels per<strong>de</strong>nt 6,6% en volume et ne progresse que <strong>de</strong> 10,2% en valeur.<br />

Le bilan vins <strong>de</strong>s exportations françaises est très contrasté en volume, d’un côté le<br />

Champagne en hausse, <strong>de</strong> l’autre tous les vins tranquilles en baisse moyenne <strong>de</strong> 6%,<br />

notamment le Bor<strong>de</strong>aux (-6,7%), le Bourgogne (-13,2%), le Beaujolais (-20,6%) et entre -2 et<br />

-9% pour les autres crus. Les vins mousseux (+6,5%) et pétillant s(+10,3%) poursuivent leur<br />

progression.<br />

Sous l’effet <strong>de</strong> l’inflation et d’une moindre disponibilité <strong>de</strong> l’offre, le chiffre d’affaires export<br />

<strong>de</strong>s vins connaît une <strong>de</strong>uxième année <strong>de</strong> hausse (+10,2%). À l’exception <strong>du</strong> Beaujolais, tous<br />

les crus enregistrent <strong>de</strong>s augmentation en valeur : notamment les pétillants (+30,7%), <strong>de</strong>vant<br />

les vins <strong>de</strong> Provence (+21,6%), le Champagne (+20%), le Bourgogne (+12,6%) et le<br />

Languedoc-Roussillon (+9,6%). La valeur <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux ne progresse que <strong>de</strong><br />

1,2%.


Les Etats-Unis, <strong>27</strong>% <strong>de</strong>s exportations françaises <strong>de</strong> vins et<br />

spiritueux<br />

Avec près <strong>de</strong> 4,7 milliards d’euros, les Etats-Unis pèsent un peu plus <strong>de</strong> <strong>27</strong>% <strong>de</strong>s exportations<br />

françaises dans le mon<strong>de</strong> et augmentent leurs achats 2<strong>02</strong>2 <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 14%. Au rang <strong>de</strong>s cinq<br />

premiers clients, le Royaume-Uni (1,7 Md€) progresse <strong>de</strong> 6,6%, la Chine (1,3 Md€) <strong>de</strong> 0,5%,<br />

l’Allemagne (1 Md€) <strong>de</strong> 6,9% et Singapour (0,9Md€) <strong>de</strong> 6,3%. Un seul <strong>de</strong>s 20 premiers<br />

clients, Hong-Kong, recule (-28,7%).<br />

Sur le marché spécifique <strong>de</strong>s vins, les USA pèsent 15% en volume (-7,8%) et 20% en valeur<br />

(+14,3%). L’Allemagne occupe le <strong>de</strong>uxième rang en volume avec 14% <strong>du</strong> marché (-15,5%) et<br />

le troisième rang en valeur (7%) avec une hausse <strong>de</strong> 4%. Le Royaume-Uni, troisième en<br />

volume (11%) baisse ses achats <strong>de</strong> 7,3% et <strong>de</strong>uxième en valeur (12,5%) avec une hausse <strong>de</strong><br />

8,5%.<br />

Sur les 15 premiers clients en volume, la quasi-totalité, sauf l’Italie et Singapour, est en<br />

baisse. C’est l’inverse en valeur, avec <strong>de</strong>s hausses spectaculaires pour la Japon (+22,4%),<br />

Singapour (+18,7%) et l’Italie (+26%). Trois pays enregistrent <strong>de</strong>s baisses en valeur : -4,6%<br />

pour la Chine, -0,7% pour les Pays-Bas et -26,2% pour Hong-Kong.<br />

Le Champagne s’exporte mieux que les autres vins<br />

français<br />

Evaluées à 4 214 M€, les exportations <strong>de</strong> Champagne progressent <strong>de</strong> 20% en un an et <strong>de</strong> près<br />

<strong>de</strong> 36% par rapport à 2019, année <strong>de</strong> référence avant la crise Covid. En 2<strong>02</strong>2, les exportations<br />

<strong>de</strong> Champagne représentent 24,5% <strong>du</strong> total <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> vins et spiritueux français et<br />

36,3% <strong>du</strong> seul segment <strong>de</strong>s vins. 2<strong>02</strong>2 est, en ce sens, une année record. Durant les cinq<br />

années précé<strong>de</strong>ntes, le Champagne pesait entre 30 et 33% <strong>de</strong>s exportations <strong>de</strong> vins et entre 20<br />

et 22% <strong>de</strong>s expéditions totales <strong>de</strong> vins et spiritueux.<br />

Au rang <strong>de</strong>s vins d’Appellation d’Origine Contrôlée, le Bor<strong>de</strong>aux occupe le <strong>de</strong>uxième rang<br />

avec 2 359 M€ (20,3% <strong>du</strong> total vins AOC), avec une progression <strong>de</strong> 1,2%. Le Bourgogne, en<br />

troisième position réalise 1 448 M€ (12,5%), avec une progression <strong>de</strong> 12,6%. La quatrième<br />

place à l’exportation revient dans cette catégorie aux vins <strong>de</strong> la Vallée <strong>du</strong> Rhône (541 M€)<br />

représentant 4,6% <strong>de</strong>s AOC exportés, avec une progression <strong>de</strong> 3,1%.<br />

Synthétiquement, les exportations <strong>de</strong> Champagne, au <strong>de</strong>uxième rang en volume, <strong>de</strong>rrière le<br />

Bor<strong>de</strong>aux et <strong>de</strong>vant le Bourgogne, occupent la première place en valeur, <strong>de</strong>vant le Bor<strong>de</strong>aux<br />

et le Bourgogne.<br />

Vins et spiritueux français dégagent un excé<strong>de</strong>nt (sol<strong>de</strong> positif <strong>de</strong> la balance <strong>de</strong>s échanges) <strong>de</strong><br />

l’ordre <strong>de</strong> 15,7 milliards d’euros, <strong>de</strong>rrière l’aéronautique (<strong>23</strong>,5 Md€) et <strong>de</strong>vant les parfums et<br />

cosmétiques (15,4 Md€). Les 17 milliards d’euros <strong>de</strong>s exportation vins et spiritueux viennent<br />

à 75% <strong>de</strong>s pays tiers et à 25% <strong>de</strong> ceux <strong>de</strong> l’Union Européenne.<br />

César Giron : « Le secteur a bien résisté dans un environnement complexe »


Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la Fédération <strong>de</strong>s Exportateurs <strong>de</strong> Vins et Spiritueux <strong>de</strong> France et Prési<strong>de</strong>nt<br />

Directeur Général <strong>de</strong> Pernod SA (Martell, Mumm, Perrier-Jouët) analyse ainsi l’activité <strong>de</strong> la<br />

Fédération : « Ce résultat positif 2<strong>02</strong>2 marque la résilience <strong>du</strong> secteur dans un environnement<br />

particulièrement complexe. En dépit <strong>du</strong> contexte géopolitique et <strong>de</strong> la reprise <strong>de</strong> l’inflation,<br />

les entreprises françaises <strong>de</strong> vins et spiritueux ont su s’adapter à cette nouvelle situation ».<br />

Quant à l’avenir, le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la FEVS pointe un aléa majeur :<br />

« À cette situation est venue s’ajouter l’impact <strong>de</strong> la faible récolte 2<strong>02</strong>1. »<br />

Petit message <strong>de</strong> César Giron au Gouvernement :<br />

« Notre performance est venue ré<strong>du</strong>ire <strong>de</strong> 10% le déficit commercial <strong>de</strong> la France. Plus que<br />

jamais, il est nécessaire que les Pouvoirs publics s’intéressent à ces secteurs et ces<br />

entreprises qui, d’année en année, soutiennent l’économie <strong>du</strong> pays. Pour cela, l’Etat doit<br />

apporter une solution définitive au contentieux avec les Etats-Unis, qui sont une épée <strong>de</strong><br />

Damoclès sur nos entreprises. Notre souveraineté ne passe que par relocalisation <strong>de</strong> nos<br />

activités : la France doit également poursuivre l’effort d’ouverture <strong>de</strong>s marchés extérieurs.


Résultats<br />

Les 3 319 vins médaillés <strong>du</strong> Concours<br />

Général Agricole 2<strong>02</strong>3<br />

Recherchés par 13 309 vins AOC et IGP cette année, les médailles aux feuilles <strong>de</strong> chêne <strong>du</strong><br />

concours parisien viennent d’être remises à un tiers d’entre eux lors <strong>du</strong> salon <strong>de</strong> l’Agriculture.<br />

Par Alexandre Abellan Le <strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 Vitisphère.com<br />

Aperçu <strong>de</strong>s dégustations <strong>du</strong> week-end passé lors <strong>du</strong> SIA à Paris. - crédit photo : Alexandre<br />

Abellan<br />

Concours agricole parmi les plus anciens, se tenant <strong>de</strong>puis 1870, et les plus massifs en<br />

échantillon, réunissant 13 309 vins candidats cette année pour 2 912 pro<strong>du</strong>cteurs, le Concours<br />

Général Agricole (CGA) vient <strong>de</strong> décerner ses médailles 2<strong>02</strong>3 à l’occasion <strong>du</strong> Salon<br />

International <strong>de</strong> l’Agriculture (SIA, à la porte <strong>de</strong> Versailles). Les 3 319 cuvées récompensées<br />

par un macaron en or, en argent et en bronze sont visibles sur le site <strong>du</strong> concours<br />

Réservé aux vins d’appellation (AOC) et à Indication Géographique Protégée (IGP), le CGA<br />

se base sur <strong>de</strong>s présélections hivernales en région (ré<strong>du</strong>isant <strong>de</strong> moitié le nombre <strong>de</strong><br />

candidats) et sur <strong>de</strong>s finales matinales à Paris pendant le SIA (samedi 25 et dimanche 26<br />

février) avec au total12 128 jurés bénévoles (consommateur, professionnels et passeurs <strong>de</strong><br />

savoir sur chaque AOC/IGP examinée). Au final, un quart seulement <strong>de</strong>s candidats est lauréat<br />

(le CGA étant plus restrictif que la règle <strong>de</strong>s 33 % <strong>de</strong> médaille maximum fixée par décret).<br />

Tour <strong>de</strong> France<br />

Ouvert aux vins sous indication géographique <strong>de</strong> tout le vignoble (Alsace, Beaujolais,<br />

Bourgogne, Bor<strong>de</strong>aux, Bugey, Champagne, Corse, Jura, Languedoc Roussillon, Savoie, Sud-<br />

Ouest, Val <strong>de</strong> Loire et Centre, Vallée <strong>du</strong> Rhône…), le CGA propose d’autres concours, pour<br />

les animaux (2 500 compétiteurs) et pro<strong>du</strong>its (confitures, fromages, huîtres, bière…).<br />

L’obtention <strong>de</strong> la médaille augmenterait <strong>de</strong> 20 à 40 % les ventes affirme le CGA.


Les premiers V d’Or <strong>de</strong> Vinexposium seront<br />

remis lors <strong>du</strong> Wine Paris & Vinexpo<br />

Paris 2<strong>02</strong>4<br />

<strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Vinexposium dévoile ses Awards avec la 1ère édition <strong>de</strong>s V d’Or annoncée pour 2<strong>02</strong>4. Ces V<br />

d’Or distingueront les initiatives business les plus ambitieuses et les plus responsables <strong>de</strong> la<br />

filière <strong>de</strong>s vins et spiritueux, à l’échelle mondiale. Un jury international <strong>de</strong> renom évaluera<br />

chaque projet sur son impact et sa contribution au secteur, avant la toute première remise <strong>de</strong><br />

prix lors <strong>de</strong> Wine Paris & Vinexpo Paris 2<strong>02</strong>4.<br />

Pour que chacun puisse partager ses actions à la communauté, Vinexposium fait le choix<br />

d’un parti-pris fort : les candidatures, gratuites, ne sont pas réservées à ses exposants mais<br />

ouvertes à tous les professionnels <strong>du</strong> secteur <strong>de</strong>s vins et spiritueux, quelles que soient leur<br />

taille et leur nationalité.<br />

Les candidatures pour la première édition <strong>de</strong>s V d’Or débuteront le 17 avril 2<strong>02</strong>3. Les<br />

participants <strong>de</strong>vront déposer leur dossier sur l’espace dédié <strong>du</strong> site Vinexposium. Un comité<br />

<strong>de</strong> pilotage interne sélectionnera ensuite les projets nominés.<br />

Six Awards permanents seront attribués en fonction <strong>de</strong> plusieurs critères <strong>de</strong> notation<br />

rigoureux, dont l’impact RSE <strong>de</strong>s initiatives en lice. Trois Awards d’honneur récompenseront<br />

pour leur part les femmes et les hommes qui ont significativement contribué à faire le mon<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong>s vins et spiritueux d’aujourd’hui et <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />

L’évaluation <strong>de</strong>s projets-candidats sera confiée à un jury composé d’acteurs<br />

internationalement reconnus <strong>de</strong> la filière. Chacun représentera une expertise clé <strong>du</strong> secteur,<br />

qu’il s’agisse <strong>de</strong> la pro<strong>du</strong>ction, <strong>du</strong> marketing, <strong>de</strong> la distribution ou encore <strong>du</strong> développement<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

Lors <strong>de</strong> Wine Paris & Vinexpo Paris 2<strong>02</strong>4, le jury remettra les V d’Or aux vainqueurs : un<br />

véritable objet artistique, dont le <strong>de</strong>sign sera dévoilé cet été.<br />

6 Awards permanents :


– Meilleure stratégie export<br />

– Meilleure expérience <strong>de</strong> marque<br />

– Meilleure innovation business<br />

– Meilleure initiative collective<br />

– Meilleure initiative transmission<br />

– Meilleure démarche <strong>de</strong> mise en marché éco-responsable<br />

3 Awards d’honneur<br />

– V d’Honneur, décerné par le<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>du</strong> jury<br />

– V Green, décerné par le jury<br />

– V <strong>de</strong> Cœur, décerné par la communauté<br />

Pour plus d’information, ren<strong>de</strong>z-vous sur vinexposium.com


Moët & Chandon et Yannick Alléno<br />

s’associent pour <strong>de</strong>ux dîners « Grands<br />

Vintages Collection »<br />

<strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 lachampagne<strong>de</strong>sophieclaeys.fr<br />

Pendant <strong>de</strong>ux soirées uniques, Moët & Chandon et Yannick Alléno associent leurs savoirfaire<br />

autour <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux dîners d’exception, à Paris et Monaco. Au sein <strong>de</strong>s restaurants Pavyllon,<br />

le menu sur-mesure <strong>du</strong> chef multi-étoilé s’accompagne <strong>de</strong> la Collection « Grand Vintage »<br />

Moët & Chandon.<br />

Le 28 février à Paris et le 2 mars 2<strong>02</strong>3 à Monaco, le menu <strong>du</strong> Chef Yannick Alléno se déguste<br />

en accord parfait avec la trilogie Moët & Chandon : Grand Vintage 2015, Grand Vintage<br />

Collection 2006 et Grand Vintage Collection 1999.Au cœur <strong>de</strong>s restaurants Pavyllon Paris et<br />

Pavyllon Monte-Carlo, tous les <strong>de</strong>ux une étoile au Gui<strong>de</strong> Michelin, les convives pourront<br />

s’attabler au comptoir et profiter <strong>de</strong> la vue sur les cuisines ouvertes. Véritable marqueur <strong>du</strong><br />

concept <strong>de</strong> Pavyllon, le comptoir se fait synonyme <strong>de</strong> partage, d’échanges et <strong>de</strong> convivialité.<br />

Un événement exclusif, en présence <strong>du</strong> chef Yannick Alléno et <strong>du</strong> chef <strong>de</strong> cave Benoît Gouez.<br />

Et pour les gourmand voici le menu :<br />

Menu « Grand Vintage Collection » (350 €)<br />

Tuile <strong>de</strong> Sarrasin croquant.Enfermée <strong>de</strong>dans <strong>de</strong>s grains <strong>de</strong> caviar, crème <strong>de</strong> ferme citronnée.<br />

Moët & Chandon « Grand Vintage » 2015<br />

Noix <strong>de</strong> coquilles saint jacques, émincées à cru Gel aci<strong>du</strong>lé au citron caviar, toast <strong>de</strong> pain<br />

grillé Moët & Chandon « Grand Vintage » 2015


Morceau Epais <strong>de</strong> Saint-Pierre rôti à l’avocat raisins blonds au curry et feuilletés <strong>de</strong><br />

romaine farcies au riz parfumé Moët & Chandon « Grand Vintage Rosé » 2015<br />

Friand feuilleté garni « à la meunière » Jus <strong>de</strong> volaille Moët & Chandon « Grand Vintage<br />

Collection » 2006<br />

Raviole <strong>de</strong> courge Moët & Chandon « Grand Vintage Collection » 1999<br />

Feuilleté caféiné, noisette <strong>du</strong> Piémont Moët & Chandon « Grand Vintage Collection » 1999<br />

Pour réserver l’expérience à Paris : cliquez ici


Le City Book Reims, #3<br />

Culture. L’édition 2<strong>02</strong>3 <strong>du</strong> City Book Reims est sortie. Elle se concentre sur la valorisation<br />

<strong>du</strong> patrimoine territorial.<br />

• Publié le <strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3 Matot Braine<br />

• Jacques Rivière<br />

Ulrich Loué, responsable d’édition Marne/Ar<strong>de</strong>nnes, a présenté le City Book 2<strong>02</strong>3 consacré à<br />

Reims, la Marne et les Ar<strong>de</strong>nnes. (Crédit : JR)<br />

Plus que jamais futée, l’édition 2<strong>02</strong>3 <strong>du</strong> City Book consacré à Reims, sous la bannière Petit<br />

Futé, est parue ! Une nouvelle fois ce City Book met en avant toutes les richesses <strong>du</strong> territoire,<br />

qu’il s’agisse <strong>de</strong> patrimoine, <strong>de</strong> tourisme, <strong>de</strong> culture, <strong>de</strong> sports, <strong>de</strong> lieux festifs, etc.<br />

Il décerne ses Coups <strong>de</strong> cœur : le Top 10 <strong>de</strong>s éco-responsables, le Top 10 <strong>de</strong>s restaurants,<br />

celui <strong>de</strong>s graines <strong>de</strong> vainqueurs, le Top 5 <strong>de</strong>s acteurs <strong>du</strong> bien-être et celui <strong>de</strong>s personnalités<br />

(en l’occurrence, Laetitia Micaelli-Flen<strong>de</strong>r, directrice générale <strong>du</strong> CHU, François Gomariz,<br />

prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la CCI Marne en Champagne, Vincent Morel, directeur général <strong>de</strong>s Flâneries<br />

Musicales, Benoît Migneaux, directeur général <strong>de</strong> Migneaux Immobilier et Reims 2<strong>02</strong>8,<br />

l’association qui porte le projet <strong>de</strong> Capitale européenne <strong>de</strong> la culture, tous au cœur <strong>de</strong><br />

l’actualité rémoise). Des interviews d’autres entrepreneurs et animateurs <strong>de</strong> la vie locale<br />

viennent illustrer ces Coups <strong>de</strong> cœur.<br />

240 pages <strong>de</strong> bons plans<br />

On retrouve bien sûr les rubriques qui constitue l’univers propre <strong>du</strong> City Book : Je visite ma<br />

ville ; Je me régale ; Je fais mon marché ; Je sors, je me cultive ; Je prends soin <strong>de</strong> moi ; Je<br />

m’amuse, je fais <strong>du</strong> sport ; Je crée mon espace <strong>de</strong> vie ; Je bouge ; Je pense futé, auxquelles les<br />

lecteurs sont désormais habitués.


S’y ajoute la rubrique Escapa<strong>de</strong>s puisque le gui<strong>de</strong> met non seulement en avant les richesses <strong>du</strong><br />

territoire (ainsi qu’on l’évoquait plus haut), mais encore celles <strong>du</strong> Grand Reims, <strong>de</strong> la Marne<br />

et <strong>de</strong>s Ar<strong>de</strong>nnes, pour <strong>de</strong> belles découvertes au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong>s portes <strong>de</strong> la ville. Avec ses 240 pages<br />

<strong>de</strong> bons plans, pour 6,95 €, ce gui<strong>de</strong> désormais incontournable est à consommer sans<br />

modération.<br />

www.petitfutecom > <strong>de</strong>stination > France


Un musée qui vous transporte sur une plage<br />

il y a 45 millions d’années : bienvenue à la<br />

Cave aux coquillages dans la Marne<br />

Pénétrer dans la Cave aux coquillages à Fleury-la-Rivière, c’est faire un voyage 45 millions<br />

d’années en arrière, lorsque la Champagne n’était qu’une vaste mer tropicale remplie <strong>de</strong><br />

coquillages.<br />

Parmi les 300 spécimen recensés à la Cave aux coquillages, le fameux campanile giganteum.<br />

Par Laetitia Venancio et Laetitia Venâncio<br />

Publié: <strong>27</strong> février 2<strong>02</strong>3<br />

Qui pourrait croire que <strong>de</strong>rrière la charmante faça<strong>de</strong> <strong>du</strong> champagne Legrand-Latour, à Fleuryla-Rivière,<br />

se cache un dédale <strong>de</strong> galeries souterraines creusées… dans le sable, contrairement<br />

à la plupart <strong>de</strong>s caves champenoises, façonnées dans la craie ? Et pourtant, c’est justement la<br />

raison pour laquelle Patrice Legrand, vigneron à Vandières, mais surtout passionné <strong>de</strong><br />

géologie, les a achetées dans les années 1990. Telle une vaste plage archéologique, on y<br />

trouve plus <strong>de</strong> coquillages au m2 que sur la côte bretonne ! À la différence près, et non <strong>de</strong>s<br />

moindres, que ces coquillages-là ont plus <strong>de</strong> 45 millions d’années.


« On était sur une eau à 25ºC, c’était un climat chaud et<br />

tropical, avec une mer peu profon<strong>de</strong> »<br />

L’étage géologique que l’on retrouve à la Cave aux coquillages se nomme le Lutétien moyen,<br />

ou tuffeau <strong>de</strong> Damery : cette strate date d’il y a 45 millions d’années lorsque le Bassin<br />

parisien et une partie <strong>de</strong> la Champagne étaient sous les eaux. « On était sur une eau à 25<br />

<strong>de</strong>grés, c’était un climat chaud et tropical, avec une mer peu profon<strong>de</strong> », raconte Patrice<br />

Legrand.<br />

D’une trentaine <strong>de</strong> mètres <strong>de</strong> galeries au départ, il en a <strong>de</strong>puis creusé plusieurs centaines à la<br />

force <strong>de</strong> son burin. Résultat, il détient aujourd’hui une collection <strong>de</strong> près <strong>de</strong> trois cents espèces<br />

– officiellement recensées – <strong>de</strong> coquillages. Parmi eux, le plus célèbre <strong>de</strong> tous, le campanile<br />

giganteum (escargot géant) dont le plus grand spécimen retrouvé ici mesure près <strong>de</strong> 60 cm.<br />

« On trouve aussi <strong>de</strong>s microfossiles que l’on présente grâce à <strong>de</strong>s agrandissements 3D »,<br />

explique Frédérique Houchard, paléontologue <strong>de</strong>puis 2017 à la Cave aux coquillages. C’est<br />

elle qui assure la visite, lorsque Patrice Legrand est occupé à creuser.<br />

Vestiges d’oursins, coraux et <strong>de</strong>nts <strong>de</strong> requin<br />

La première galerie retrace les différentes ères <strong>de</strong> l’origine <strong>de</strong> la terre à nos jours :<br />

Précambrien, Paléozoïque, Mésozoïque… L’occasion d’admirer une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> coquillages,<br />

glanés un peu partout en France par ce passionné, mais aussi <strong>de</strong>s vestiges d’oursins, <strong>de</strong> <strong>de</strong>nts<br />

<strong>de</strong> requins, <strong>de</strong> raie, <strong>de</strong> coraux, <strong>de</strong>s empreintes <strong>de</strong> feuilles, notamment une feuille <strong>de</strong> vigne <strong>de</strong><br />

60 millions d’années trouvée à Sézanne, ou encore <strong>de</strong>s fougères fossilisées.<br />

Au fil <strong>de</strong>s galeries, on découvre à quoi ressemble un chantier <strong>de</strong> fouilles, on peut observer une<br />

représentation <strong>de</strong>s fonds marins <strong>de</strong> l’époque ou encore une comparaison <strong>de</strong>s coquillages <strong>du</strong><br />

Lutétien par rapport à aujourd’hui. Mais que serait une cave sans bouteilles ? Celles <strong>du</strong><br />

champagne Legrand-Latour, dont l’exploitation est désormais gérée par le fils <strong>de</strong> Patrice,<br />

vieillissent parmi les vestiges <strong>de</strong> coquillages. Après un passage par le laboratoire, la visite se<br />

termine tout naturellement par une dégustation <strong>du</strong> champagne <strong>de</strong> la maison.<br />

L’essentiel<br />

La Cave aux coquillages, fossiles et découvertes à Fleury-la-Rivière (Marne).<br />

Visites guidées en français sur réservation. La température <strong>de</strong> la cave est à 12ºC, prévoir un<br />

vêtement chaud.<br />

Tarifs : visite à 17 € par a<strong>du</strong>lte avec une dégustation d’un champagne ou jus d’orange, 12 €<br />

pour les enfants <strong>de</strong> 5 à 15 ans avec jus d’orange. Atelier d’initiation à partir <strong>de</strong> 15 € pour 30<br />

minutes, <strong>de</strong>mi-journée découverte à 50 € par personne.<br />

Réservations au 03 26 58 36 43 pour les visites ou 07 80 47 64 98 pour les stages.

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