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PANORAMA DE PRESSE - 29.03.23

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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />

VITISPHÈRE<br />

Pauline Orban<br />

27·03·23<br />

«UNE <strong>DE</strong>MI-JOURNÉE À 180 €» :<br />

<strong>DE</strong>S VIGNERONS TÉMOIGNENT<br />

DU CONSEIL STRATÉGIQUE<br />

PHYTOSANITAIRE (1)<br />

Solliciter un conseil stratégique phytosanitaire est une nouvelle obligation imposée aux exploitants qui<br />

ne sont ni en bio ni certifiés HVE. L’occasion pour les vignerons concernés de faire le point sur leurs<br />

pratiques et de progresser. Trois d’entre eux témoignent.<br />

C’est pour obtenir le renouvellement de son Certiphyto «Décideur» que Pierre Lanza, vigneron dans le Var,<br />

à Puget-Ville, vient de solliciter son conseil stratégique phytosanitaire (CSP). Une démarche obligatoire pour<br />

tous les vignerons qui ne sont pas en bio ni certifiés HVE. « L’audit s’est déroulé à la chambre d’agriculture<br />

avec un conseiller viticole, rapporte le vigneron. J’ai réalisé un CSP individuel et cela a duré 2 heures et<br />

demie.»<br />

Benjamin Descôtes, vigneron sur 6,2 ha en Beaujolais-Village, à Vaux-en-Beaujolais, a lui aussi réalisé récemment<br />

son CSP. Il confie que « cela a duré une petite demi-journée et m’a couté 180 euros ».<br />

Le conseil stratégique phytosanitaire s’organise en deux temps: tout d’abord un diagnostic de l’exploitation,<br />

puis des conseils de réduction des quantités et de bonnes pratiques d’application des produits phytosanitaires.<br />

Un tableau Excel à remplir avant le rendez-vous<br />

Quelques jours avant son rendez-vous avec la chambre d’agriculture du Rhône, Benjamin Descôtes a reçu un<br />

tableau Excel à remplir. « Il fallait renseigner le nombre de salariés sur le domaine, le type de Certiphyto, le<br />

parcellaire, décrire le matériel de désherbage et de pulvérisation, et fournir les calendriers et programmes de<br />

traitement sur les trois dernières années », énumère le vigneron.<br />

Pour sa part, Pierre Lanza a fourni le calendrier de traitement de ses 52 hectares et un descriptif de son<br />

parcellaire lors de son rendez-vous avec Gisèle Ventre à la chambre d’agriculture du Var. « Dans un premier<br />

temps, la technicienne a vérifié que je respectais bien les zones de non-traitement, puis elle calculé mes IFT<br />

et listé les produits CMR que j’utilisais, explique le vigneron. L’objectif étant de voir comment je pouvais<br />

réduire mes IFT à l’avenir. »<br />

Elaboration d’un plan d’action avec le vigneron<br />

Une fois l’audit de l’exploitation établi, les conseillers viticoles ont toutes les données pour émettre des<br />

recommandations. Ils proposent alors un plan d’action, en concertation avec le viticulteur. « J’ai eu des<br />

conseils pour la mise aux normes de mon local phyto, la bonne utilisation des EPI et le mélange des produits<br />

de traitement », raconte Pierre Lanza.<br />

Jérôme Donzeaud, propriétaire du Château Sauman, à Villeneuve, en appellation Côtes de Bourg, a réalisé<br />

son CSP en 2021, alors qu’il travaillait déjà à l’arrêt des désherbants chimiques.<br />

▼ SUITE ▼<br />

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