Présence_2023-2

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Notre dossier du mois
LETTRE PASTORALE
POUR LE TEMPS DE CARÊME
Oser le changement pour prendre
un nouveau départ
PAR L’ÉVÊQUE HARALD REIN
Église en construction – Dessin de Paul Klee (1914)
N o 2
MARS 2023
115 e année
Parait 10 fois l'an
Prix du numéro - Fr. 4.–

2 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 SOMMAIRE
CATHOLIQUE-CHRÉTIENNE
APPEL AUX DONS PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 3
SOMMAIRE
MARS 2023
Annonce du Synode national
MENSUEL ÉDITÉ
PAR LES PAROISSES
CATHOLIQUES-CHRÉTIENNES
DE SUISSE ROMANDE
2 ANNONCE
DU SYNODE NATIONAL
3 APPEL AUX DONS
AIDE AUX VICTIMES
4-8 DOSSIER
LETTRE PASTORALE
POUR LE TEMPS DE CARÊME
Évêque Harald Rein
9 HOMMAGE À IRÈNE
SAVOY CHANEL
Bernard Boulens
10-12 CHAPELLE DE
LA TRANSFIGURATION
Jean Lanoy
13 HORAIRE DES CULTES
14 DANS MA BIBLIOTHÈQUE
Jean-Claude Mokry
VIE DES PAROISSES
15 NEUCHÂTEL ET VAUD
16-17 GENÈVE INFOS
18 BIENNE, SAINT-IMIER,
TESSIN
19 BLOC-NOTES
Lectures bibliques, Livre
La 156 e session ordinaire du Synode national de l’Église
catholique-chrétienne de la Suisse aura lieu cette année
les 2 et 3 juin 2023 à Liestal dans le Canton de Bâle
campagne.
Conformément au règlement du Synode national, les
propositions/motions doivent être adressées au président
du Synode au moins trois mois avant le début
de la session, soit jusqu’au 2 mars 2023.
Hannes Felchlin
Baselstrasse 24, 4144 Arlesheim
hannes.felchlin@christkatholisch.ch
avec copie à la secrétaire du Conseil synodal,
erika.schranz@christkatholisch.ch
Je me réjouis de la participation active des délégations
par leurs propres propositions. L’invitation aux membres
du Synode sera envoyée prochainement.
Si vous souhaitez participer en tant que personne invitée,
veuillez-vous annoncer auprès de la secrétaire du
Conseil synodal d’ici la mi-mars. Elle vous enverra les
documents nécessaires (repas, réservation d’hôtel,
déroulement, contenu).
Nous nous réjouissons d’accueillir des personnes intéressées.
RÉDACTION
Bernard Boulens
Secrétariat ECC
Chemin du 1 er Août 3
1212 Grand Lancy
Tél. 076 585 23 14
Courriel : bernard.boulens
@bluewin.ch
COMITÉ DE RÉDACTION
Bernard Boulens
Jean Lanoy
Aurélie Ethuin Lanoy
Franz Peter Murbach
Nassouh Toutoungi
ADMINISTRATION
Geneviève Savaux
Secrétariat ECC
Jean-Luc Biolay
Route de Saint-Cergue 26 A
1260 Nyon
ABONNEMENTS
Suisse : Fr. 40.–
Abonnement de soutien : Fr. 60.–
CCP 23-5767-7 St-Imier
IBAN : CH64 0900 0000 2300 5767 7
Étranger : Fr. 50.– / 45.00 €
Règlement par transfert
bancaire en faveur
de Postfinance :
BIC / Swift : POFICHBEXXX
IMPRESSION
Juillerat Chervet SA
Rue de la Clef 7
2610 Saint-Imier
Appel
aux dons
Aide aux victimes du tremblement de terre
en Turquie et en Syrie
L’œuvre d’entraide catholique chrétienne Être partenaire
vient en aide aux victimes du tremblement de terre en
Turquie et en Syrie. Le premier contrat est en cours par
l’intermédiaire du père Abramo Unal de l’Église syrienne
orthodoxe et de notre membre de la commission Paolo
Rossi.
Vous aussi, aidez-nous !
Être partenaire lance un appel aux dons pour les victimes
de ce tremblement de terre. Plus vous donnerez,
plus notre aide sera importante.
Les habitants de la région sinistrée vous en remercient.
Raymond Dumont
Président Être partenaire
DÉCOUVREZ
NOTRE SITE INTERNET
WWW.CATHOLIQUE-
CHRETIEN.CH
Hannes Felchlin, président du Synode
Délai pour le N° 3/2023
Avril 2023
Lundi 27 février 2023
Ce numéro sera disponible début
avril dans les paroisses

4 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 DOSSIER
Lettre pastorale pour le temps de Carême 2023
Oser le changement pour prendre un nouveau départ
ÉVÊQUE HARALD REIN
Aux catholiques-chrétiennes et
catholiques-chrétiens
« Soyez toujours prêts à justifier votre
espérance devant ceux qui vous en
demandent compte. » (Première
Epître de Pierre 3,15)
Chers frères et sœurs dans la foi,
Des livres, des exposés, des tables
rondes – la sécularisation et l’avenir
de l’Église sont des sujets permanents.
La tendance à la sécularisation
se poursuit inexorablement,
tout comme la diminution du
nombre des fidèles et leur vieillissement.
De nombreuses paroisses
sont touchées par la baisse de fréquentation
des services dominicaux
et connaissent des difficultés
lorsqu’il s’agit de trouver des bénévoles
pour occuper des fonctions
dirigeantes.
Les baptêmes et les mariages sont
toujours moins nombreux, tout
comme les services funèbres, sans
parler de la diminution du nombre
des étudiants et étudiantes en théologie.
Simultanément, on constate l’existence
d’un autre phénomène.
Même si en Suisse le nombre de
personnes sans confession va
dépasser le seuil de 40 % ces prochaines
années, la plupart des gens
sont en quête de sens et de spiritualité,
et la recherche d’un christianisme
détaché des institutions
ou celle d’une religiosité définie de
manière individuelle s’intensifient.
La foi chrétienne a-t-elle besoin de
l’Église ?
« Peut-on encore sauver l’Église ? »
Les rassemblements confessionnels
ou œcuméniques consacrés à ce
sujet sont toujours plus fréquents,
ce qui est paradoxal, car si les organisateurs
n’étaient pas convaincus
que l’Église peut être sauvée, ils
pourraient utiliser leur temps plus
intelligemment. Les contradictions
et les confusions sont autant de
symptômes de rupture et de mutation.
Je suis d’avis qu’il n’y a pas de raison
de paniquer. Affrontons les
changements nécessaires. Avec la
présente Lettre pastorale, je voudrais
tenter de définir ce processus
et de lui donner une impulsion.
Comme l’a dit Vaclav Havel, ancien
président de la République tchèque
et homme de lettres :
« L’espérance, ce n’est pas la conviction
que les choses vont s’arranger,
mais la certitude que ce qui est a un
sens, quelle que soit l’issue. »
Remarques fondamentales
Sur notre planète vivent 9 milliards
d’humains, dont 2,5 milliards de
fidèles chrétiens. Le christianisme
est la religion la plus répandue. En
dehors de l’Europe et de l’Amérique
du Nord, les Églises prospèrent.
Lorsque le Christ promet : « Et
moi, je suis avec vous tous les jours
jusqu’à la fin des temps » (Matthieu
28,20), cette promesse vaut pour
l’Église dans son ensemble et non
pas pour telle ou telle confession
ni pour telle ou telle aire culturelle.
On a déjà vu des Églises plus petites
que l’Église catholique-chrétienne
connaître une forte croissance, et
disparaître des Églises plus grandes
que la nôtre. Par définition, la Création
divine implique que le monde
change et donc que nous devons
essayer d’en tirer le meilleur parti
possible.
Mais qu’est-ce qui a changé ?
Pourquoi et comment ? Que
constatons-nous et comment l’interprétons-nous
? Dans l’espace
germanophone, deux théories
relatives à la sociologie des religions
jouent un rôle important, la théorie
ancienne et l’actuelle.
La théorie ancienne se réclame
de Max Weber. On peut la résumer
comme suit : historiquement parlant,
nous ne nous trouvons pas
au début d’un processus mais à sa
fin. Ce processus a débuté avec les
Lumières et la Révolution française,
symboles du progrès et du développement
des sciences naturelles
qui ont « désenchanté » le monde
religieux archaïque. Maintenant,
nous nous trouvons au terme de
ce désenchantement : les humains
n’ont plus besoin de la religion ni
des Églises pour donner un sens à
leur vie.
Du fait de ce processus, les Églises
ont perdu leur monopole. C’est
pourquoi seules appartiennent
DOSSIER PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 5
OSER LE CHANGEMENT POUR PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART
encore à une Église les personnes
mues par une conviction personnelle
et qui savent que c’est
là qu’elles trouveront un sens à
leur vie. Logiquement, ce processus
de réduction transforme
les Églises multitudinistes que
nous avons connues jusqu’ici en
Églises confessantes de taille plus
modeste.
Concernant la théorie actuelle, je
citerai le nom de Hans Joas. Sans
vouloir nier le phénomène de la
sécularisation mentionné plus
haut, il réfute l’angle d’approche
selon lequel le progrès technique
et scientifique, accompagné par
l’accroissement du savoir et l’amélioration
de la formation, entraîne
inévitablement l’affaiblissement de
toutes les religions. Pour lui, le problème
ne réside pas dans la théorie
du désenchantement mais dans
l’Église en tant qu’institution. Il
estime que les Églises et les générations
précédentes de parents qui se
réclamaient d’elles n’ont pas réussi
à accompagner leurs enfants dans
le domaine de la foi de manière
à ce qu’ils restent fidèles à leurs
communautés. Il en est résulté
l’épuisement du langage chrétien
et l’incapacité de transmettre les
fondements de la foi chrétienne
aux générations suivantes.
De ce point de vue, l’avenir d’une
communauté chrétienne dépend
de sa capacité à montrer par
l’exemple que le fait de célébrer
la foi et de la vivre ensemble peut
remplacer l’aspiration à donner
un sens religieux purement individuel
à l’existence. On ne naît pas
chrétien ou chrétienne, mais on
le devient lorsque d’autres personnes
nous montrent tout ce
que peut apporter l’appartenance
à une communauté chrétienne.
Quelques faits
Au 31 décembre 2022, l’Église
catholique-chrétienne comptait
quelque 12’000 membres, en
majorité d’âge mûr. Nos effectifs
stagnent, car les décès ne sont
pas forcément compensés chaque
année par les adhésions et baptêmes,
qui nous réjouissent. Cette
évolution s’accompagne d’un
certain déplacement. Contrairement
à ce qui était le cas naguère,
la moitié de nos membres n’habitent
désormais plus les anciens
bastions catholiques-chrétiens du
Fricktal (Argovie) et du Niederamt
(Soleure). Tandis que les paroisses
urbaines grandissent, celles des
régions rurales diminuent. Le
regroupement des ressources
humaines et financières que cette
situation impose ne progresse que
lentement, notamment au niveau
de la répartition centrale des tâches
et de la rémunération du clergé. Il
s’agit donc de regarder les faits avec
attention et de savoir ce qu’on veut
et ce qui a du sens.
Dans tout contexte de mutation se
pose la question de savoir quelle est
la tâche centrale de l’Église en général
et de notre confession en particulier.
Pour parler plus concrètement :
qu’est-ce qui est vraiment essentiel ?
À quoi pouvons-nous renoncer ?
Que faut-il maintenir absolument ?
Imaginez un peu : au 31 décembre
2023, tous les cantons suisses
auraient séparé la religion de l’État
et au 1 er janvier 2024, les membres
des trois Églises officiellement
reconnues devraient s’inscrire
auprès de leurs anciennes paroisses,
conformément au droit des associations.
Que resterait-il ? J’estime 20 %
des catholiques romains, et 10 % des
réformés protestants.
En ce qui nous concerne, je pars de
l’idée qu’on pourrait arriver à 30%,
du fait de notre petite taille et des
relations personnelles plus étroites
qui en découlent. Faites le calcul !
Nous qui sommes l’Église catholique-chrétienne
de ce pays, que
pouvons-nous faire pour que le
christianisme garde sa pertinence
dans la conscience de la société
suisse ?
Il y aurait beaucoup à dire à ce
sujet, mais je vais me contenter de
mentionner brièvement les points
importants avant de considérer,
dans le chapitre qui suivra, leurs
conséquences structurelles.
• Seules auront un avenir les
paroisses qui, comme autant
d’îles, d’oasis, de forteresses ou
de phares, sont capables d’attirer
les gens et de leur apporter
quelque chose.
• Les paroisses doivent pouvoir
proclamer que Dieu ne nous
abandonne pas, qu’il nous a
créés, toutes et tous, tels que
nous sommes, qu’il nous soutient
durant notre vie et nous
attend à la fin de notre existence
terrestre. Comme nous le
disons lors de la célébration de
l’Eucharistie : nous proclamons
la mort du Seigneur ; nous célébrons
sa résurrection jusqu’à ce
qu’il revienne en gloire. Tel est
notre devoir fondamental, avec
la diaconie et la pastorale. L’affirmation
de notre identité joue un
rôle prépondérant, car bien des
gens ne savent plus ce que signifie
être chrétienne ou chrétien.
• Dans le monde germanophone,
toutes les Églises multitudinistes
et nationales souffrent
d’être trop institutionnalisées
et de donner trop de place au
clergé. Il convient de corriger

6 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 DOSSIER DOSSIER PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 7
OSER LE CHANGEMENT POUR PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART
OSER LE CHANGEMENT POUR PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART
ce déséquilibre. La paroisse
de l’avenir reposera sur de
nombreuses épaules. La vie de
l’Église portée par la communauté
se déployera dans des
espaces géographiques plus
vastes, avec moins de paroisses
et de centres.
• L’Église fait du bien aux personnes,
aux niveaux spirituel,
pastoral, liturgique et diaconal.
• L’Église doit se soucier d’émancipation
et de participation et
inclure tous ses membres dans
ses prises de décisions et la définition
de son identité.
• Notre tâche primordiale est d’assumer
« l’état de disciple » dans
le monde et d’y rendre témoignage.
Dieu est pour ainsi dire
« l’évangélisateur », le proclamateur,
et nous sommes les instruments
qui permettent d’amener
d’autres personnes à la foi chrétienne.
Nous devons témoigner
sans rien imposer. La croissance
s’opère tout naturellement si
nous nous rendons à l’église en
invitant d’autres à nous suivre.
• L’Église a le devoir de rugir
comme un lion face à l’injustice
qui règne dans le monde. Cela
pourra se faire de manière différente
en fonction des régions et
des cultures.
Conséquences
structurelles
Je suis d’avis que nous tournons
en rond depuis des années. Dès
que quelqu’un plaide en faveur
d’un changement des structures
actuelles, quelqu’un d’autre prend
la parole pour demander tout
d’abord un débat de fond sur nos
objectifs, car le contenu et le spirituel
sont plus importants que
les structures. Ensuite quelqu’un
d’autre souhaite qu’on commence
par discuter collectivement de nos
états d’âme.
Et lorsqu’on a répondu à ces
demandes, en consacrant pas mal
d’argent à se faire conseiller sous
diverses formes, deux années se
sont écoulées sans qu’il y ait eu de
changement notable.
Alors, on reprend tout du début et
malgré quelques modestes progrès,
nous nous transformons toujours
davantage en une organisation à
bout de souffle. Ce phénomène ne
doit rien à la mauvaise volonté mais
plutôt à un processus de refoulement,
parce qu’au fond, on ne veut
rien changer. Tout doit demeurer
en l’état, mais avec davantage de
membres, bien sûr. C’est pourquoi
il est grand temps de définir des
priorités et d’agir en conséquence.
Voici, esquissé sur la base de mes
constatations et de mon expérience,
ce qu’il convient de faire :
1. Le diocèse doit occuper la
première place.
2. La paroisse doit être une
paroisse digne de ce nom.
3. Comme solution de transition,
il faut constituer des régions
comptant moins de paroisses.
1. Le diocèse doit occuper
la première place
Lors de la fondation de notre Église,
on a sciemment mis en place d’une
part un diocèse catholique dirigé
par un évêque, et de l’autre des
paroisses jouissant d’une autonomie
quasi absolue. Cela était
judicieux à l’époque, étant donné
qu’on voulait se démarquer du centralisme
catholique romain. De nos
jours, nous avons besoin de nouvelles
structures pour assurer un
service optimal à notre clergé et une
répartition équitable des ressources
personnelles et financières.
Concrètement, cela signifie
(comme il est prévu dans la motion
adoptée par le Synode national de
2022) que la rémunération de tout
le clergé est assurée de manière
centralisée par l’administration
financière du diocèse, tandis que
la planification et la répartition des
postes sont du ressort du Synode
national.
C’est ce dernier qui décide ce qu’il
convient de considérer comme une
paroisse, et d’après quels critères
les pourcentages de postes doivent
être répartis dans le diocèse. Le
nombre exact des membres, la
structure démographique des âges,
l’étendue géographique, les éventuelles
particularités locales, etc.
sont autant de facteurs à prendre
en compte lors de cette évaluation.
Cela ne limite nullement les compétences
des paroisses en matière
de mise au concours des postes ou
de l’élection du curé, femme ou
homme. C’est cette pratique qui est
en vigueur dans toutes nos Églises
sœurs vieilles-catholiques ainsi
que dans les deux autres Églises
nationales de notre pays, bien que
ce soit au niveau cantonal. Mais
notre Église est tout simplement
trop petite pour adopter des solutions
cantonales. C’est pourquoi la
constitution de régions représente
une bonne solution de transition.
Un tel regroupement renforcerait
en outre la professionnalisation de
nos instances et des activités bénévoles,
car de nombreuses tâches
sont devenues plus complexes et
plus exigeantes.
2. La paroisse doit être une
paroisse digne de ce nom
Avez-vous déjà réfléchi selon quels
critères une paroisse doit être
constituée ? Considérez ces deux
exemples :
Dans le contexte de la migration,
lorsque des coreligionnaires orthodoxes
ou anglicans souhaitent
créer leur propre paroisse, l’évêque
compétent formule les conditions
suivantes :
• Il doit y avoir un nombre
attesté de personnes ou de
familles de plusieurs générations
qui permette d’assurer
un service religieux chaque
dimanche et jour de fête.
• Tous les services et fonctions
destinés aux laïcs dont une
paroisse a besoin doivent être
assurés ; le conseil de paroisse,
notamment, doit compter au
moins cinq personnes.
• L’enseignement de la religion
destiné aux enfants et adolescent·e·s
doit être assuré régulièrement.
• La contribution volontaire des
membres doit permettre de
financer un lieu de culte, un lieu
de rencontre, un poste pastoral
à 100 %, les autres dépenses
courantes et la contribution au
diocèse.
En Allemagne, dans notre Église
sœur vieille-catholique, l’impôt
ecclésiastique prélevé sur les revenus
des fidèles est versé au diocèse
et le revenu des autres impôts
ecclésiastiques aux paroisses. Le
diocèse finance un poste pastoral
à 100% lorsque les conditions suivantes
sont remplies :
• La paroisse compte au moins
250 membres.
• Il existe un conseil de paroisse /
conseil d’Église d’au moins cinq
personnes.
• Un enseignement régulier de la
religion est assuré.
• Toutes les autres dépenses relatives
à la vie de la paroisse sont
assurées par celle-ci.
Cela correspond aux recherches
scientifiques qui partent de l’idée
que pour qu’existe une vie paroissiale
digne de ce nom, accompagnée
d’un rayonnement vers l’extérieur,
il faut compter au moins
cent personnes actives.
Chez nous, au cours des dernières
décennies, tout n’a pas fonctionné
pour le mieux. Dès que l’argent est
venu à manquer et que le nombre
des fidèles a diminué, on a décidé
en maints endroits de réduire le
nombre des services religieux et les
pourcentages de postes du clergé.
L’argent est consacré à l’entretien
des biens immobiliers et à un
secrétariat chargé d’assurer le bon
fonctionnement du tout. On a donc
donné la priorité à l’autonomie de
la paroisse, à son existence et au
maintien des services religieux.
Parfois aussi, deux paroisses de
ce type ont engagé chacune un·e
ecclésiastique à 50 %, tout en maintenant
leurs attentes et leurs désirs
au niveau de 200 %.
Voici comment le théologien Jaroslav
Pelikan décrit ce phénomène :
« La tradition est la foi vivante des
morts, à laquelle nous ajoutons
notre propre chapitre tant que
nous jouissons du don de la vie. Le
traditionalisme est la foi mortelle
des vivants qui craignent que tout
s’écroule si quelque chose change. »
Mais la Bible, elle, parle d’une terre
nouvelle et d’un ciel nouveau qui
accompagneront la venue du règne
de Dieu.
Bien entendu, on assiste aussi à de
nouveaux départs. Je pense ici aux
unions de paroisses et à d’autres
formes de coopération, mais je suis
d’avis que bien des choses se font
trop lentement et trop timidement.
Voilà pourquoi j’estime nécessaire
que de petites paroisses s’unissent
en une seule plus grande qui
réponde aux critères susmentionnés.
Il ne s’agit pas de modifier les
structures pour le plaisir de les
modifier, mais de mettre en place
une vie paroissiale meilleure et plus
joyeuse qui rayonne vers l’extérieur,
ce qu’une telle modification peut
réaliser.
3. Comme solution de transition,
il faut constituer des régions
comptant moins de paroisses
Dans la vie, tout n’est pas noir ou
blanc. Bien des choses se sont déjà
mises en mouvement, notamment
dans les régions. Je pense ici aux
paroisses catholiques-chrétiennes
unies du Fricktal et à l’Église
nationale de Bâle-Campagne.
Je pourrais imaginer que cette
dernière intensifie sa collaboration
avec la paroisse de Bâle-Ville
ou le Fricktal ; les paroisses de
Zurich, Schaffhouse et Saint-Gall
pourraient aussi constituer une
union, tout comme celles de Baden-
Brugg-Wettingen, Aarau-Zofingen
et Schönenwerd-Niedergösgen ;
de même, le renforcement de la
collaboration des paroisses de la
région d’Olten, Soleure et Granges
serait judicieux. Dans le canton
de Berne, les quatre paroisses
actuelles pourraient s’unir pour
en constituer une seule, comme à
Zurich ; en Romandie, enfin, toutes
les paroisses membres du Comité
romand pourraient coordonner et
partager encore davantage leurs
ressources.
Je comprends tout à fait que dans
notre Église toute forme de centralisme
éveille le soupçon et suscite
des oppositions émotionnelles.

8 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 DOSSIER HOMMAGE PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 9
OSER LE CHANGEMENT POUR PRENDRE UN NOUVEAU DÉPART
En Suisse, du fait de l’enchevêtrement
de la fondation de notre Église
avec le Kulturkampf politique d’il y
a un siècle et demi, aucune autre
Église n’est aussi imbriquée avec les
structures politiques que la nôtre :
nos structures ecclésiastiques
sont en quelque sorte le reflet des
structures politiques. Mais dans
le domaine politique également,
on voit de petites communes se
regrouper pour en constituer une
plus grande, tandis que les cantons
se dessaisissent de certaines compétences
au profit de la Confédération
pour faire face à la complexité
des situations actuelles.
De tels changements doivent s’opérer
à partir de la base vers le haut.
C’est pourquoi le renforcement de
la collaboration au sein des régions
pourrait contribuer dans une large
mesure à ouvrir la voie aux réformes
qui devraient être mises en œuvre
par le Synode national au niveau
du diocèse. En outre, il faudrait
vraisemblablement envisager une
exception en faveur des régions de
la diaspora, comme le Tessin.
Pour conclure
Nous devons agir dans la perspective
de l’avenir, sans nous accrocher
au passé. Cela ne pourra réussir
que si la mutation s’accompagne
d’un changement de mentalité
dans notre attitude fondamentale
à l’égard de divers sujets.
Je voudrais citer encore une fois
deux domaines à titre d’exemple :
les relations publiques et la relève
ecclésiastique.
On entend souvent affirmer que
nous aurions davantage de membres
si nous accordions une plus grande
importance aux relations publiques.
Bien entendu, on peut toujours
s’améliorer, mais les expert·e·s en
ce domaine sont d’accord pour dire
que les relations publiques peuvent
certes contribuer à la visibilité d’une
organisation, mais ne peuvent rien
faire pour attirer davantage de
membres si la taille de cette organisation
n’atteint pas un certain seuil
critique.
Je pense ici, par exemple, à l’Armée
du salut avec ses collectes des marmites
de Noël, ses brocantes et ses
refuges pour les sans-logis. Elle est
plus petite que nous mais mieux
connue – et pourtant elle affronte
des problèmes semblables.
Autre exemple : l’utilisation des
divers moyens dans le domaine des
médias. Nous investissons la plus
grande partie de nos ressources dans
les médias imprimés classiques
pour informer nos paroisses. Au
lieu de consacrer ces ressources
aux nouveaux médias, je pourrais
imaginer que « Christkatholisch »
et « Présence » deviennent des
mensuels imprimés présentant
divers sujets intéressants.
En outre, un dimanche sur deux,
un service religieux paroissial serait
diffusé par livestream pour tout le
diocèse et le grand public.
Par ailleurs, notre page d’accueil
électronique n’est plus vraiment à
la hauteur quand on la compare à
d’autres. Tous ces efforts de relations
publiques pourraient améliorer
notre image auprès du grand
public. Mais cela ne se traduirait
pas forcément par l’adhésion de
nouveaux membres. D’ailleurs, si on
compare la situation actuelle avec
celle d’il y a vingt ans, on constate
que notre présence médiatique a
fait des progrès.
Qu’elle provienne de nos propres
rangs ou de personnes ayant suivi
une filière différente, notre relève
ecclésiastique est insuffisante, ce
qui est regrettable. Moi aussi, je
souhaiterais qu’il y ait plus d’étudiant·e·s
en théologie.
Mais peut-être vivons-nous dans
une époque où nous devons
apprendre à constituer une Église
avec moins de personnel.
Peut-être devrions-nous –
exception faite de la profession de
curé à 100 % – renoncer à l’image
de l’ecclésiastique universitaire
et mettre en place de nouveaux
cursus de formation pour des
ecclésiastiques et diacres (femmes
et hommes) qui assisteraient à
temps partiel ou bénévolement
les responsables de paroisses. En
outre, nous devrions offrir plus
de possibilités de formation aux
laïcs actifs à temps partiel ou
bénévolement. À moyen terme, nous
disposons d’assez de ressources
humaines pour mettre en place un
processus de transition et ouvrir de
nouvelles voies – mais il faut nous
atteler à la tâche dès maintenant.
Nous avons pour mission de
célébrer et de proclamer le Christ
ressuscité. Nous avons pour mission
de convaincre des femmes et des
hommes de devenir les disciples
de son Évangile et de nous engager
pour défendre ses valeurs dans le
monde.
Ce n’est pas la même chose que
de gérer les vestiges d’une Église
multitudiniste et nationale.
Harald Rein,
Traduit de l’allemand
par Nelly Lasserre-Jomini
Hommage à Irène Savoy Chanel
BERNARD BOULENS
C’est avec émotion que nous
avons appris le décès dimanche
29 janvier d’Irène Savoy Chanel.
C’est une grande perte pour sa
famille, pour ses proches et pour
notre Église.
Elle est née à Genève en septembre
1931. Fille unique, elle est baptisée
dans l’Église catholique romaine
et sa petite enfance se passe à
Carouge puis à Plainpalais. Elle
est bonne élève à l’école, très
appliquée. C’est vers sa quinzième
année qu’elle ressent un besoin
spirituel. Mais le « religieux » n’est
pas le souci principal de la famille
et son père est plutôt de gauche.
Le père d’Irène tombe malade.
Pendant son séjour à l’hôpital, et
c’est lors d’une rencontre fortuite
avec le curé Léon Gauthier qu’il
accepte finalement qu’Irène
reçoive une instruction religieuse,
mais à l’unique condition que ce
soit par le curé Gauthier et dans
l’Église catholique-chrétienne.
Dès sa jeunesse elle est passionnée
par le théâtre. Elle a fait partie de
la troupe de la Comédie de Genève
et elle est également membre du
Radio-théâtre de Radio Lausanne,
devenue depuis la Société Suisse
de Radio diffusion.
Parallèlement elle fait un
apprentissage d’esthéticienne
puis elle rencontre un jeune
étudiant italien, ils se marient et
un enfant naîtra de cette union,
Renaldo. Mais cette union ne dure
guère en raison des infidélités du
mari et le divorce est prononcé.
Finalement Irène doit se résigner
à mettre le théâtre de côté.
Elle travail pour une agence de
presse et un jour, elle rencontre un
jeune photographe, Jean-Claude
Chanel, qui deviendra un éminent
réalisateur de la télévision. Ils
s’installent à Meyrin.
Irène se lance alors dans la politique
de sa nouvelle commune et elle
adhère à la section locale du parti
socialiste. Elle devient cheffe de
cette section, avant d’être élue au
Conseil municipal dont elle sera
présidente. Plus tard, de 1982 à
1993 elle est députée au Grand
Conseil du Canton de Genève. Elle
est également juge assesseur auprès
du Tribunal de police, avec toujours
le souci d’être juste et impartiale
dans ses jugements. En 1993 elle ne
se représente pas au Grand Conseil
et elle revient dans la politique
communale jusqu’au début des
années 2000.
C’est aussi à cette époque qu’elle
s’investit dans les activités de
l’Église catholique-chrétienne. Elle
elle fut vice-présidente du Conseil
de paroisse de Genève et pendant
près de dix ans présidente du
Synode cantonal de Genève. Elle a
aussi participé à plusieurs sessions
du Synodes national.
Mais elle avait particulièrement
à cœur de venir en aide aux plus
défavorisés et elle fut très active
dans l’AGORA, l’Aumônerie
Genevoise Œcuménique auprès
des Requérants d’Asile. Elle s’y
engagea avec détermination pour
que les réfugiés soient bien traités
en Suisse, obtenant l’engagement
des différentes églises pour
cette cause. Elle avait réalisé un
important dossier pour Présence
sous le titre « Requérants d’asile
et réfugiés, que faire ? ». (Présence
N° 8 2015)
Elle s’était aussi fortement
investie pendant les dix ans que
la paroisse de Genève a consacré
aux « Lumières de Midi » à Saint-
Germain, une action hebdomadaire
qui permettait chaque année
pendant quatre semaines de
recevoir des personnalités du
monde politique, artistique ou
social, venues s’exprimer sur le
coup de midi sur des thèmes
d’actualité.
Ces dernières années, après la
disparition de Jean-Claude Chanel,
elle s’était mise à l’écriture, avec
une autobiographie intitulée
« Retour sur image ». La vente de
ce livre devait se faire au profit de
l’AGORA.
Pour tout ce qu’Irène Savoy
Chanel a donné au cours de son
existence, son souvenir demeurera
inaltérable dans nos mémoires.
Alors merci Irène, repose en paix
dans le Royaume de Dieu.

10 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 CHAPELLE DE CHÊNE-BOURG CHAPELLE DE CHÊNE-BOURG PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 11
Chapelle de Chêne-Bourg, une histoire de Transfiguration
PAR LE CURÉ JEAN LANOY
Il y a plus de sept ans, alors que je
venais d’arriver dans le canton de
Genève, j’accompagnais l’ancien
curé Jean-Claude Mokry et
Hélène son épouse pour célébrer
une messe dans la chapelle de la
Transfiguration de Chêne-Bourg.
Quelle ne fut pas ma surprise
en pénétrant dans cet ancien
couvent, fort joli de l’extérieur
du reste. Il fallait passer par
une crèche fermée le weekend
pour accéder à la chapelle.
La sacristie était attenante au
couloir commun. Je dois dire,
et je pense que mon sentiment
était partagé, qu’il fallait faire
abstraction des lieux pour s’élever
un peu spirituellement. Le tout
était dans un jus qui ne pouvait
plus convenir à notre époque. Le
temps avait fait son œuvre d’une
patine difficilement supportable
pour un œil d’aujourd’hui.
Le curé Mokry me laissait le choix
de m’investir dans ce lieu ou de
réfléchir à le laisser. Je lui répondis
immédiatement qu’il était hors de
question pour moi de baisser les
bras. Je savais trop la valeur d’un
lieu de culte comme point de relai
d’une communauté toujours en
mouvement. Je suis convaincu
que les Hommes passent mais
l’Ordre Eternel demeure !
J’avais bien raison d’y croire et
d’y maintenir les messes. Plus
tard, l’expérience d’une messe
délestée de Saint Germain au
profit de Chêne, à cause de la fête
de la musique en vieille-ville de
Genève, il m’apparut que ce type
d’expérience proposée le 5ème
dimanche pouvait apporter une
expérience autre de la messe.
M gr Léon Gauthier et le curé Franz Murbach lors d’une messe dans l’ancienne
chapelle de Chêne.
Il y avait là un lieu pour des
opportunités impossibles dans nos
églises de Genève et Grand-Lancy.
La foi peut être exprimée de bien
des façons. Un petit groupe peut
se permettre des expériences
innovantes, des expériences nées
de l’envie de vivre autrement et
plus intensément les gestes, les
textes, les symboles, et la musique,
le silence aussi. Mais sublimer la
matière n’est pas chose facile. S’il
nous arrivait de douter quelques
fois des manifestations de la
providence divine, nous pourrions
tout autant la remarquer dans des
circonstances inattendues. N’avezvous
pas déjà fait cette expérience ?
Un matin, contre toute attente,
j’ai été contacté à la cure pour un
rendez-vous avec un conseiller
administratif de la commune de
Chêne-Bourg à propos de l’avenir
de la chapelle et de projets de la
commune dans cet ancien couvent
qui leur avait été donné par l’Etat
de Genève au profit d’œuvres de
bienfaisance et d’éducation.
Je ne voulus pas m’y rendre seul
afin que la totalité du charisme
de notre Eglise Episcopale et
synodale soit représenté.
Jean-Luc Biolay, président du
Synode cantonal, m’y accompagna
donc. Nous rencontrâmes à
la chapelle M r Pierre Debarge,
conseiller administratif, qui tenait
en main un acte d’affectation « à
perpétuité » de la chapelle pour
notre communauté.
Après les présentations d’usage,
il commença par nous poser une
question à propos de notre volonté
de garder cette chapelle ou non.
Devant notre affirmative, il tenta
une proposition inattendue :
« Verriez-vous un obstacle à une
nouvelle proposition d’affection des
lieux, à savoir que vous nous cédiez
la sacristie et son sous-sol, au profit
d’autres superficies attenantes à la
chapelle et correspondantes au
métrage cédé ? »
Notre réponse fût positive.
J’eus alors l’idée de solliciter la
possibilité d’un point d’eau et de
toilettes handicapés plutôt que
d’une nouvelle sacristie.
Après lecture du projet de plans
d’implantations des nouveaux
lieux, ce projet fut chaleureusement
accepté par la nouvelle présidente
de la paroisse de Chêne, Madame
Rosa Lopes, suivie des autres
membres du conseil de paroisse de
Genève qui ont toujours soutenu
financièrement la paroisse partielle
de Chêne. Nous donnions donc à la
commune une réponse collégiale
positive pour le nouveau projet.
Entre temps, de nouvelles
perspectives possibles d’emploi
de cet ancien couvent apparut au
conseil administratif et au bureau
d’architecte.
Une nouvelle proposition surgit
encore plus agréable pour
notre communauté. En effet,
il s’agissait alors de déplacer la
chapelle et ses dépendances au
rez-de-chaussée de l’aile droite
du couvent, de nous y aménager
un espace toilette handicapés et
de nous réserver à l’étage une
petite salle qui pourrait nous
servir autant de sacristie que de
bureau d’accueil.
Grâce au concours de Jean-Luc
Biolay, nous louâmes un box
à proximité pour y accueillir
le mobilier de la chapelle. Ce
mobilier était composé de ce
que nous allions garder le temps
des travaux de transformation,
travaux réalisés par la commune.
C’était l’occasion aussi de nous
séparer de tout ce qui était vétuste,
désuet, et en mauvais état. En
effet au sous-sol de la sacristie se
trouvaient notamment des bancs
et un tas de fatras du temps de
l’ancienne église et dans un état
perdu.
Rosa Lopes, Présidente de la paroisse de
Chêne avec l’architecte et la responsable
construction / développement durable de
Chêne-Bourg devant les locaux encore en
travaux.
Grâce au concours et à la
perspicacité de la présidente de
la paroisse de Chêne-Bourg, Rosa
Lopes et au soutien de Jean-Luc
Biolay, la nouvelle chapelle pour
laquelle nous reçûmes les clés
le 22 novembre 2022 fut dotée,
entre autres, d’un mobilier
adapté et confortable. Rien
ne surgissant au hasard, notre
Organiste titulaire de l’orgue
de l’église Saint Germain, Saya
Hashino, vendait un orgue
adapté qui convenait pour la
chapelle en remplacement de
l’ancien bien usagé et risquant
de nous lâcher un jour où l’autre.
Le conseil de paroisse de Genève
saisit cette occasion et accepta la
proposition de remplacer l’orgue
de la chapelle.
Beaucoup de détails furent pensés
et mis en place grâce à Rosa
Lopes pour rendre cette nouvelle
chapelle très accueillante et
vraiment agréable.
Dans l’immédiat, nous avons
gardé l’ancien Autel, et le mobilier
liturgique encore valable.
Pour rappel, l’Autel, l’Ambon et
la Crédence sont l’œuvre d’un
menuisier sculpteur savoyard
Pierre Rossel. La Croix en cuivre
massif a été réalisée par M. Henri
Bolle artiste de Genève. L’icône de
la Transfiguration avait été offerte
par Georges Pucher.
Chapelle de la Transfiguration,
voilà le nom de la chapelle choisi
à l’époque pour signifier à la
communauté et au-delà d’elle, qu’à
travers l’histoire et les péripéties
de chacune et de chacun, Dieu
veille ! Il ne faut jamais baisser
les bras mais plutôt se tenir en
capacité d’être transfiguré ! Dans
cette histoire, la communauté
catholique-chrétienne a montré
et montre encore aujourd’hui
sa capacité d’adaptation et
de transformation. Rien n’est
impossible à Dieu nous disent
les textes de la messe de Noël,
rien ne nous est donc impossible
dès lors que nous nous tenons
intérieurement prêts.
Changer de visage signifie
concrètement de toujours
aller de l’avant, d’être prêt à
changer, à bouger, à transformer
les choses et les contacts…
La communauté catholiquechrétienne
de Chêne-Bourg a
cette histoire écrite en lettre de
combat pour sa persistance. D’une
église paroissiale, le troc avec la
commune fut d’accepter une
chapelle, puis une autre encore
sans changer de quartier et enfin
une autre encore. Fait étrange la
chapelle actuelle s’est rapprochée
de là où se trouvait l’ancienne
église rétrocédée à la commune à
cause de sa vétusté pour en faire
des logements à loyer modérés.
La chapelle actuelle regarde vers
la cour intérieure de l’ancien
couvent et vers la fontaine de

12 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 CHAPELLE DE CHÊNE-BOURG HORAIRE DES CULTES / CÉLÉBRATIONS PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 13
HORAIRE DES CÉLÉBRATIONS
Genève
Saint-Germain
Grand-Lancy
Trinité
Chêne-Bourg
Transfiguration
Lausanne
Ste-Marie du
Servan
La Chaux-de Fonds
Saint-Pierre
Neuchâtel
Saint-Jean
Baptiste
Bienne
Epiphanie
Saint-Imier
Saint-Paul
Samedi 4 mars
18 h
•
Dimanche 5 mars
2 e dimanche de Carême
10 h 30
•
10 h
•
10 h 15
•
Samedi 11 mars
18 h
•
Dimanche 12 mars
3 e dimanche de Carême
10 h 30
•
10 h
•
10 h
•
Dimanche 19 février
4 e dimanche de Carême
10 h 30
•
18 h
Mercredi 25 février
18 h
•
Dimanche 26 février
5 e dimanche de Carême
10 h 30
•
17 h
•
9 h 45
❖
Sacré Cœur
10 h
•
Samedi 1 er avril
17 h
•
Première messe dans le nouvelle chapelle.
l’ancienne église. Elle devient plus
proche des passants et offre plus
de visibilité à notre communauté.
La première fois que je suis allé
célébrer la messe à la précédente
chapelle, je ne comprenais pas
pourquoi elle n’était pas plutôt
située là où la providence nous la
donne aujourd’hui.
La providence divine entend-elle
la réflexion et la prière d’un curé ?
On peut en sourire, et pourtant
c’est ainsi, la providence nous a
pourvu d’un nouvel outil de vie et
d’apostolat de notre communauté.
C’est ensemble qu’il nous revient
d’y vivre et d’y organiser des temps
forts de prières, d’échanges et de
partages spirituels et culturels.
Dieu entend-t-il la prière d’un
curé, des paroissiennes et des
paroissiens ? J’ai toujours constaté
Signature de la convention pendant la messe du jour de Noël
qu’il y avait des signes de la
providence divine. Le dernier en
date fût que nous reçûmes pour
signature la nouvelle convention,
« ad aeternam » pour cette
chapelle, le 24 décembre 2022.
Ce document était pré-signé
pour la part de la commune par
les Conseillers administratifs M r.
Jean-Luc Boesiger et M me Beatriz
de Candolle. Pour notre part
elle fut contre-signée par Rosa
lopes (présidente de chêne) et
moi (curé), le 25 décembre 2022
pendant la messe de Noël en
l’église Saint Germain en attendant
celle de Jean-Luc Biolay (président
du synode cantonal).
Entre temps, je n’ai pas manqué
de contacter notre évêque Harald
Rein afin d’envisager sa visite
pour inaugurer à sa façon et
selon son souhait cette nouvelle
chapelle. Autant vous dire que
c’est une nouvelle page d’écriture
historique qui vous attend.
Quand je dis historique, je pèse
mes mots, car cette chapelle a
vocation de développement. Le
curé Franz Murbach avec qui
j’ai échangé ces derniers mois à
propos de la chapelle se réjouit de
ces nouvelles pages qui s’écrivent
pour la transfiguration du lieu.
Notre transfiguration aussi !
A votre tour également d’écrire
l’histoire par votre présence en
ce lieu ! Suivez le guide… !
Curé Jean Lanoy
Dimanche 2 avril
Les Rameaux
10 h 30
•
Messe KT
10 h
•
Assemblée
Générale
• Messe (eucharistie) o Liturgie de la parole prière du soir ❖célébration œcuménique B Bible à la carte
Famille Laurent Garrigues
Spécialités sur Ardoise – Cuisine du Marché – Vente à l’emporter
Ouvert tous les jours, sauf lundi et dimanche soir
19, Route du Creux du Loup 1285 Athenaz
Tél. 022 756 12 36 – Email : info@renfort.ch – www.renfort.ch
10 h 15
•

14 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 DANS MA BIBLIOTHÈQUE
NEUCHÂTEL ET VAUD PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 15
Chaque mois, Jean-Claude Mokry
nous propose dans cette rubrique de
découvrir un livre ancien ou récent
de sa bibliothèque personnelle. Ce
mois-ci L’aventure de vieillir.
Marie de Hennezel est bien connue
des lecteurs francophones car cette
psychologue clinicienne est aussi
autrice de très nombreux ouvrages
à succès qu’elle a consacrés à
l’accompagnement de la fin de
vie, en intégrant toujours une place
particulière à la spiritualité.
Ce petit livre mériterait d’être lu
par toutes celles et ceux qui sont
confrontés à la vieillesse. Autant
dire chacun et chacune d’entre
nous !
L’autrice nous interroge en nous
demandant : « Et si vieillir était
une chance ? » Certes vieillir peutêtre
une expérience douloureuse
comme le constat d’un corps usé
par la vie. Ce peut être aussi la
précarité financière, les maladies
mais aussi la solitude. Mais à
l’inverse vieillir peut aussi être
une chance. Celle de pouvoir
enfin réaliser des projets qui nous
tiennent à cœur depuis des lustres,
car vieillir, ce peut être aussi le
temps de la liberté retrouvée,
des rencontres et des multiples
activités.
Marie de Hennezel nous invite
aussi à comprendre aussi que
« vieillir est un travail qu’il faut
mener joyeusement », (selon les
propos du gériatre Olivier de
Ladoucette). En fait pour bien
vieillir il faut commencer par aimer
son âge en préservant l’estime
Marie de Hennezel
L’aventure de vieillir
Robert Laffont/Versilio | 2022 | 52 pages | ISBN 978-2-221-26784-4
de soi. Elle raconte par exemple
qu’au Japon, on entend souvent
cette phrase adressée à quelqu’un
qui vient d’atteindre 65 ans : « ima
kara desu », qui signifie : « c’est
maintenant que tout commence ! »
Ce petit livre nous propose
justement des pistes pour faire
face à cette aventure. Marie de
Hennezel nous invite à affronter
les peurs de vieillir qui peuvent
se décliner sous bien des formes.
Elle en identifie sept comme la
peur du vieillissement physique,
celle de devenir un poids pour
son entourage ou la société, celle
de la dépendance, voire même de
la démence sénile, celle aussi du
placement en EMS (ou en EHPAD
comme on dirait en France), celle
de la solitude et finalement celle de
la mort. Pour Marie de Hennezel,
« il n’est pas bon de laisser ses peurs
dormir dans un placard ».
D’où l’importance de rencontres
ou de groupes de parole pour
apprendre à réfléchir aux moyens
de prévenir ces peurs qui peuvent
dévaster nos existences. Parmi les
solutions évoquées, elle cite les
centenaires d’Okinawa au Japon
qui ont de multiples activités
comme la marche, le chant, le
jardinage, la gymnastique douce
ou énergétique (tai-chi) ou la
marche méditative en forêt. Sans
oublier l’hygiène de vie comme
un bon sommeil et une bonne
alimentation !
Elle propose aussi d’autres pistes
pour trouver la « paix du cœur
et de l’esprit » comme ce rayon
lumineux qu’un médecin tibétain
renommé invitait à visualiser
et à laisser explorer son propre
corps. Ou encore ces prières
considérées comme bienfaisantes
ou ces exercices de méditation
de pleine conscience. Tout cela
pour trouver « sa sécurité de base ».
Pour devenir en quelque sorte un
bon compagnon (ou une bonne
compagne) pour soi-même.
Elle nous invite aussi à être en paix
avec la mort. Comme ces Indiens
d’Amérique, [chez qui] la mort
est représentée comme un oiseau
perché sur l’épaule qui, tous les
matins, demande : « Et si c’était
pour aujourd’hui ? Es-tu en paix
avec toi-même, avec les autres ?
Qu’est-ce qui serait essentiel pour
toi ? »
Voilà un petit livre bien utile pour
mener à bien cette belle aventure.
Celle de vieillir le mieux possible !
Jean-Claude Mokry
CANTON DE NEUCHÂTEL
Nassouh Toutoungi, curé
T 032 968 44 13
N 079 344 44 13
Le secrétariat est ouvert
le lundi, mercredi et vendredi
matin
Rue de la Chapelle 5,
2300 La Chaux-de-Fonds
neuchatel@catholique-chretien.ch
EBAN :
CH77 0900 0000 2300 0195 9
Merci pour vos dons
LA CHAUX-DE-FONDS
ÉGLISE SAINT-PIERRE
RUE DE LA CHAPELLE 7
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 5 MARS À 10 H
Célébration
DIMANCHE 12 MARS À 10 H
Célébration
DIMANCHE 19 MARS À 10 H
Célébration
DIMANCHE 19 MARS À 18 H
Célébration œcuménique
Prière de Taizé
DIMANCHE 26 MARS À 9 H 45
au Sacré-Cœur (rue du Doubs 47
La Chaux-de-Fonds)
Célébration œcuménique pour
la ville autour de la campagne de
carême. Pas de messe à St-Pierre
DIMANCHE 2 AVRIL À 10 H
Messe des rameaux avec bénédiction
du buis suivie de l’Assemblée
générale cantonale. L’ordre du jour
sera annoncé dans notre prochain
Buis.
RÉPÉTITIONS POUR LES
CÉLÉBRATIONS PASCALES
Pour vous renseigner sur les dates
de répétition, vous pouvez vous
adresser à Catherine Perregaux au
032 / 926 11 14 qui vous les transmettra
volontiers !
NEUCHÂTEL
ÉGLISE SAINT JEAN-BAPTISTE
RUE EMER-DE-VATTEL
CATÉCHISME
SAMEDI 11 ET 25 MARS
DE 9 H 30 À 11 H 50
Classes « petits et grands »
CÉLÉBRATIONS
SAMEDI 11 MARS À 18 H
Célébration
SAMEDI 25 MARS À 18 H
Célébration
CANTON DE VAUD
Paroisse de Lausanne
et diaspora vaudoise,
fribourgeoise et valaisanne.
Prêtre :
Mazin Astefan
T 078 657 72 72
mazin.astefan@
catholique-chretien.ch
Raffael Sergi – co-président
Affaires externes
T 079614 82 37
r.sergi@hotmail.com
Eveline Eichele – co-présidente
Affaires internes
T 079278 16 70
Eveline@eichele.ch
www.catholique-chretienne.ch
EBAN :
CH53 0900 0000 1000 4285 8
Merci de tout cœur pour vos dons
LAUSANNE
CHAPELLE STE-MARIE-DU-SERVAN
CHEMIN EUGÈNE-GRASSET 12
1000 LAUSANNE
(QUARTIER SOUS-GARE)
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 26 MARS À 17 H
Messe suivie d’un apéro à Ste
Marie-du-Servan, Lausanne.
CATÉCHISME
Pour toute information :
info@catholique-chretienne.ch
Prière du P. Paul
Couturier un des artisans
des semaines de l’Unité
des Chrétiens.
Seigneur Jésus, à la veille de mourir
pour nous, Tu as prié pour que
tous tes disciples soient parfaitement
un, comme toi en ton Père et
ton Père en toi.
Fais-nous donc ressentir jusqu’à
la douleur l’infidélité de notre
désunion.
Donne-nous la loyauté de reconnaître.
Et le courage de rejeter ce qui se
cache en nous d’indifférence, de
méfiance, et même d’hostilités
mutuelles.
Accorde-nous de nous rencontrer
en toi, afin que monte incessamment
de nos âmes et de nos lèvres,
la prière pour l’unité des chrétiens,
telle que tu la veux, par les moyens
que tu veux.
En toi, qui es la Charité parfaite,
fais-nous trouver la voie qui conduit
à l’unité, dans l’obéissance à
ton amour et à ta vérité.

16 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023
PAROISSES SAINT-GERMAIN DE GENEVE
& DE LA TRINITÉ DE LANCY
PAROISSE PARTIELLE DE CHÊNE-BOURG
Genève - Infos
PAROISSES SAINT-GERMAIN DE GENEVE
& DE LA TRINITÉ DE LANCY
PAROISSE PARTIELLE DE CHÊNE-BOURG
Genève - Infos
PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 17
Votre page d’infos
de l’Eglise Catholique Chrétienne de Genève
Votre page d’infos
de l’Eglise Catholique Chrétienne de Genève
Cure
Passage du 1 er Août 1
1212 Grand-Lancy
T 022 794 06 54
Equipe Pastorale
Curé Jean Lanoy
jean.lanoy@catholique-chretien.ch
Port. 076 394 06 54
Assistante pastorale :
Aurélie Ethuin Lanoy
aurelie.ethuinlanoy@catholique-chretien.ch
Port. 076 229 37 63
Secrétariat
Geneviève Savaux
Passage du Premier-Août 3
1212 Grand-Lancy
Répondeur : 022 794 44 15
secretariat.geneve@catholique-chretien.ch
Contributions ecclésiastiques
& dons. IBAN : CH15 0900 0000
1200 0847 0
Merci pour vos dons
Groupe Myosotis
Vous ne pouvez plus vous déplacer
ou vous êtes hospitalisé et vous
souhaitez une visite ou un appel
téléphonique ?
Appelez le curé au 076 394 06 54
ou M me Chauvet 022 311 71 92
ou M me Clément 022 752 02 93
ou M me Garrigues 022 756 12 36
SAMEDI 4 MARS
10 h 30 Lancy / Salle de paroisse
Catéchisme pour tous les groupes
18 h. Chêne / Chapelle de la Transfiguration
Messe / Eucharisie
DIMANCHE 5 MARS
10 h 30 Genève / St-Germain
Messe du 2 e dimanche de Carême
Célébrant :Curé Jean Lanoy
Organiste : M r Hervé Rousseau
SAMEDI 11 MARS
13 h 30 Genève
Rallye des Eglises
Le RECG (rassemblement des Eglises
Chrétiennes de Genève) invite les jeunes
(entre 16 et 26 ans) à participer à un
Rallye d’Eglises en vieille-ville.
Informations auprès d’Aurélie : aurelie.
ethuinlanoy@catholique-chretien.ch
076 229 37 63
DIMANCHE 12 MARS
10 h 30 Lancy / Trinité
Messe du 3 e dimanche de Carême
Célébrant : curé Jean Lanoy
Organiste : M r Hervé Rousseau
Avec présentation de la campagne œcuménique
de Carême puis soupe à la salle
de paroisse.
LUNDI 13 ET MARDI 14 MARS
Conférence pastorale à Delémont
La conférence pastorale se réunit
deux fois par an. Elle est composée de
l’Evêque et de tous les ecclésiastiques
en activité de notre Eglise. Le curé
Jean Lanoy sera à cette conférence.
En cas d’urgence, merci de téléphoner
à la cure : 022 794 06 54
MARDI 14 MARS
Conférence œcuménique de carême
avec la théologienne et bibliste Anne
SOUPA à 20 h au temple de Plan-les-
Ouates
VENDREDI 17 MARS
19 h. Lancy
Réunion du Conseil de paroisse
de Lancy
SAMEDI 18 MARS
10 h 30 Lancy / Salle de paroisse
Catéchisme pour tous les
groupes
DIMANCHE 19 MARS
10 h 30 Genève / St-Germain
Messe du 4 e dimanche de
Carême
Célébrants : curé Jean Lanoy
Organiste : M me Saya Hashino
JEUDI 23 MARS
10 h 30 Lancy / salle de paroisse
Réunion du Groupe Myosotis
SAMEDI 25 MARS
Comité romand à la Chauxde-Fonds
DIMANCHE 26 MARS
10 h 30 Lancy / Trinité
Messe de la Passion
Célébrant : Curé Jean Lanoy
Organiste : M r Hervé Rousseau
MERCREDI 29 MARS
Veillée œcuménique de prière
pour la campagne de carême à l’église
de la Trinité de Lancy. Plus d’informations
suivront.
VENDREDI 31 MARS
Réunion du Conseil Synodal à
Berne
Le Curé Jean Lanoy étant vice-président
du conseil synodal, il ne sera
pas joignable.
Pour les urgences, merci de téléphoner
à la cure au 022 794 06 54.
Et en AVRIL…
SAMEDI 1 er AVRIL
10 h 30 Lancy / Salle de paroisse
Catéchisme pour tous les
groupes
DIMANCHE 2 AVRIL
10 h 30 Genève / St-Germain
Messe KT du dimanche des
RAMEAUX
Célébrants : curé Jean Lanoy
Organiste : M me Saya Hashino
Nouvelles
des paroisses
FUNÉRAILLES
Les obsèques de M me Irène SAVOY
ont eu lieu le 8 Février au centre
oecuménique de Meyrin.
CÉLÉBRATION COMMUNE
Le dimanche 5 février dernier à
Saint-Germain se tenait la célébration
commune entre notre Eglise, Emmanuel
Church et Holy Trinity Church. C’est
toujours une grande joie et un moment
fraternel entre nos trois communautés
de pouvoir célébrer ensemble pour
la Présentation de Jésus au Temple.
Comme d’habitude, les chœurs de
Holy Trinity et d’Emmanuel Church
ont fait résonner notre église de leurs
chants, le tout devant une nombreuse
assemblée.
Nous adressons de nouveau toutes nos
sincères condoléances à la famille.

18 PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 LAUSANNE, BERNE ET TESSIN
BLOC-NOTES PRÉSENCE N o 2 MARS 2023 19
CANTON DE BERNE
Bienne
Liza Zellmeyer, curé
T 032 341 21 16
natel : 079 783 30 06
biel@christkatholisch.ch
Le secrétariat est ouvert le
lundi matin et jeudi après-midi
Saint-Imier
M. Nassouh Toutoungi, curé
T 032 968 44 13
natel : 079 344 44 13
nassouh.toutoungi@catholiquechretien.ch
Comptabilité :
T 032 941 21 27
morf@ficonom.ch
CP 207 − 2610 Saint-Imier
BIENNE
ÉGLISE DE L’ÉPIPHANIE
RUE DE LA SOURCE 23
(STATION INFÉRIEURE DU FUNICULAIRE
BIENNE-ÉVILARD)
LE SECRÉTARIAT EST OUVERT LES
LUNDI MATIN ET JEUDI APRÈS-MIDI
EBAN : CH97 0900 0000 2500 0823 7
Merci pour vos dons
CÉLÉBRATIONS
DIMANCHE 12 MARS À 10 H
Messe en notre église (en allemand)
curé Rolf Reimann
DIMANCHE 26 MARS À 10 H
Messe en notre église (en allemand)
curé Patrick Blickenstorfer
SAMEDI 1 er AVRIL À 17 H
Messe des Rameaux curé Liza
Zellmeyer
CCP N° 23-2226-5
SAINT-IMIER
ÉGLISE SAINT-PAUL
RUE DENISE BINDSCHEDLER-ROBERT
4 ET 6 (À PROXIMITÉ DU FUNICULAIRE)
CASE POSTALE 207 2610 SAINT-IMIER
+ DIASPORA DU CANTON DU JURA
Merci pour vos dons
CÉLÉBRATIONS
ET MANIFESTATIONS
DIMANCHE 5 MARS À 10 H 15
Célébration en notre église
DIMANCHE 2 AVRIL À 10 H 15
Célébration en notre église.
CANTON DU TESSIN
Prete Elisabetta Tisi
Via Enrico Cosenz 13
I-20158 MILANO
Tél. 0039 338 88 94 668
Chiesa cattolica Cristiana
in Ticino
c/o chiesa anglicana St Edward
Via Clemente Maraini 6
6900 LUGANO
Tél. 044 58 69 368
elisabetta.tisi@christkatholisch.ch
www.cattolicicristiani.ch/ticino
La Terre en héritage
Heureuses et heureux
Celles et ceux qui n’ont pas besoin
de vaincre
Ne vivent pas au-dessus de leurs
moyens
Ne cherchent pas à posséder
Ce qui ne leur appartient pas
Ne récoltent pas ce qu’ils n’ont pas
semé.
Heureuses et heureux
Celles et ceux qui écoutent les cris
des abattoirs
S’enchaînent fraternellement aux
arbres
Se postent sur le terril d’une mine
de charbon
Opposent leurs prières à la guerre.
Heureuses et heureux
Celles et ceux qui se sentent
invité·e·s sur cette Terre
Récoltent la semence de la lumière
Remercient la pluie
Reconnaissent le ciel dans le grain
de riz.
Car la Terre leur sera donnée
en héritage
Prière extraite du livret de méditation
2023 de la campagne de Carême.
Auteure : Jacqueline Keune
À VOS BIBLES
5 MARS
2 e Dimanche de Carême
Ex 24, 12-18 ;34, 28b-29
Ph 3, 7-11 (-14)
Mt 17, 1-9
12 MARS
3 e Dimanche de Carême
Ex 17, 3-6
1 Co 10, 1-6.12-13
Jn 4, 5-14
19 MARS
4 e Dimanche de Carême
Es 42, 16
1 Jn 1, 5-7
Jn 9, 1-7
26 MARS
Dimanche de la Passion
1 R 17, 17-24
Rm 8, 9-11
Jn 11, 17.32-44
2 AVRIL
Dimanche des Rameaux
Za 9, 9-10
He 11, 1-4
Jn 12, 12-19
À découvrir
Espérez !
Manifeste pour la renaissance
du christianisme
Christine PEDOTTI, Anne SOUPA
Albin Michel – 28 septembre 2022
216 pages – CHF28.–
« Qui ose encore parler d’espérance
aujourd’hui ? Les immenses
défis auxquels nous avons à faire
face, en particulier la crise environnementale,
nous font douter
de tout avenir. Face à cette crise
de l’avenir que nous identifions
d’abord comme une crise de l’espérance,
le christianisme a-t-il un
mot à dire ? …
Plus de dix après la parution des
Pieds dans le bénitier, Christine
Pedotti et Anne Soupa font à
nouveau entendre leurs voix
fortes : « Si nous ne redevenons pas
comme des premiers chrétiens,
nous serons les derniers ».
Retrouvez toutes les informations
relatives aux programmes religieux
de la RTS sur :
https://www.rts.ch/religion
Notamment les thèmes
et les heures de diffusion
des émissions : Babel, Dieu sait
quoi, Faut pas croire, Hautes
fréquences…
Plateforme jeunesse
Plus d’infos sur le site :
https://plattform-jugend.ch/fr/
Tenture de la Campagne de Carême 2023 – artiste : Emeka Udemba
Quoique nous soyons l’une et
l’autre des chrétiennes inscrites
dans la tradition du catholicisme,
il ne sera pas question ici
de réformes institutionnelles,
mais bien de revenir à la source
jaillissante du christianisme, à sa
richesse originale et originelle ».