OH LIFE TOURISME (25-03-2024) Inde - croisière Archipel des Açores
Les Croisières sur de gros bateaux super équipés pour allier tourisme et fait la fête ! Un reportage sur le Tour de Bruce SPRINGSTEEN A MONZA avec une balade au Lac de Côme, à Venise, à Monza évidemment et ensuite à Turckheim ! Enjoy click on button to be inside your magazine
Les Croisières sur de gros bateaux super équipés pour allier tourisme et fait la fête ! Un reportage sur le Tour de Bruce SPRINGSTEEN A MONZA avec une balade au Lac de Côme, à Venise, à Monza évidemment et ensuite à Turckheim !
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Il est 1 heure du matin, et n’ayons pas honte de<br />
le dire, nous sommes perdus ! On tente alors le<br />
coup de demander notre chemin, par exemple<br />
au concierge d’un hôtel... et puis, tout à coup,<br />
nous apercevons un minibus qui fait <strong>des</strong> manoeuvres.<br />
Le chauffeur nous dit qu’il faut aller<br />
vers Zurich et prendre la direction du Gothard,<br />
qui mène à l’Italie. Elémentaire pour ceux qui<br />
connaissent. Maintenant, on sait aussi !<br />
Tunnel routier du Saint-Gothard<br />
Et nous voici repartis pour affronter ce fameux<br />
tunnel de 16,9 kilomètres au travers de la montagne.<br />
Et ça roule bien sur les autoroutes suisses,<br />
jusqu’au Gothard... Et là, bouchons, on avancera<br />
de temps à autres de quelques dizaines<br />
de mètres, l’embrayage du Ducato manifestant<br />
quelques fois son désaccord nous obligeant à<br />
jouer du double débrayage pour le soulager.<br />
C’est que ça n’arrête pas de monter et en plus, il<br />
fait un temps de chien !<br />
Ce n’est pas un embarras de circulation qui<br />
bloque, ce sont les suisses qui ne laissent passer<br />
qu’une vingtaine de véhicules à la fois. Alors,<br />
vous imaginez quand il y en a <strong>des</strong> milliers... Et<br />
une file qui s’allonge sur plusieurs kilomètres.<br />
Pour notre part, ça a pris 3 heures!<br />
Quand la route, enfin, retrouve ses libertés, il pleut<br />
encore et nous constatons qu’une pellicule grasse<br />
empêche les essuies-glaces de faire leur boulot.<br />
Aussi dès la première possibilité de s’arrêter, et ce,<br />
après de nombreux kilomètres, car l’infrastructure<br />
ne le permet pas, on s’arrêtera pour ôter<br />
une couche de parafine avec <strong>des</strong> «essuie-tout».<br />
En effet, c’est à cause <strong>des</strong> camions coincés avec<br />
nous dans l’embouteillage qui émettent, au ralenti<br />
et au re-démarrage, <strong>des</strong> vapeurs de mazout<br />
mal brûlé et bien sûr, hyper grasses. Pas bien ça.<br />
A cinq heures quarante deux du matin, nous arrivons<br />
à notre première étape, le Lac de Côme !<br />
le confort attendu même <strong>des</strong> professionnels de<br />
la route. En effet, on est très vite surpris qu’à<br />
l’abord d’un rond point, le Ducato s’effondre<br />
sur la roue avant extérieure au virage et pas seulement<br />
le campingcar de cet essai, nous avons<br />
constaté que la camionnette Peugeot de «Monsieur<br />
Bricolage» avait la même tendance, et ce<br />
n’est pas que l’on arrive trop vite ! C’est non seulement<br />
très inconfortable mais aussi à la limite de<br />
la perte d’adhérence du train avant. D’un autre<br />
côté, la tenue de route est de très bonne qualité<br />
même sur les routes sinueuses <strong>des</strong> Vosges utilisées<br />
aux vitesses légales et sans aucun souci de<br />
précision. Des questions se posent quand même.<br />
Dans le cadre de ce reportage, c’est donc un Fiat<br />
Ducato de 140 chevaux qui a fait le travail. Puissance<br />
et couple suffisants, consommation sur<br />
+/- 2.700km de l’ordre de 450 euros soit entre 9<br />
et 10 litres de mazout aux 100 km mais à sa décharge<br />
notre timing était loin de celui <strong>des</strong> vacanciers.<br />
Nous avons roulé à bonne allure sur l’ensemble<br />
<strong>des</strong> réseaux autoroutiers. On soulignera<br />
que les autoroutes italiennes étaient parfaites et<br />
surtout les limitations de vitesses bien pensées<br />
car adaptées aux conditions ou à l’infrastructure<br />
rencontrées.<br />
De Beersel à Menaggio, nous avons emprunté<br />
la E411 vers Luxembourg, poursuivi à travers la<br />
France, vers Bâle. En Suisse, notre gsm qui assumait<br />
la navigation n’a pas pu nous donner la<br />
route vers l’Italie... En cause, le prix d’accès au<br />
réseau internet Suisse qui facture la 4G à 12 € le<br />
méga, et après 5 mégas et donc 60 €, le compte<br />
se bloque par sécurité. Sauf si vous donnez<br />
l’auto risation à l’opérateur qui vous plombe,<br />
alors, dans les gran<strong>des</strong> largeurs... Faut le savoir<br />
la téléphonie/l’internet en Suisse c’est du racket !<br />
Donc, à la guerre comme à la guerre.<br />
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