PANORAMA DE PRESSE - 26.04.23
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<strong>PANORAMA</strong><br />
<strong>PRESSE</strong><br />
SYNDICAT GÉNÉRAL <strong>DE</strong>S VIGNERONS<br />
2 6 · 0 4 · 2 3<br />
La presse papier est disponible quotidiennement au Centre de Documentation<br />
POLITIQUE<br />
ÉCONOMIE<br />
LA VIGNE<br />
LE VIN<br />
HORS CHAMPAGNE<br />
RETOUR SUR LES <strong>DE</strong>RNIERS <strong>PANORAMA</strong>S <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong><br />
CETTE REVUE <strong>DE</strong> <strong>PRESSE</strong> SE <strong>DE</strong>STINE À UN USAGE STRICTEMENT PERSONNEL ET INTERNE À L’ENTREPRISE,<br />
LE <strong>DE</strong>STINATAIRE S’INTERDIT <strong>DE</strong> REPRODUIRE, PUBLIER, DIFFUSER OU VENDRE CE DOCUMENT.
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite FRA<br />
L'HEBDO DU VENDREDI<br />
(EDITION REIMS)<br />
Famille du média : Médias régionaux<br />
(hors PQR)<br />
Périodicité : Hebdomadaire<br />
Audience : N.C.<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
Edition : Du 21 au 27 avril 2023<br />
P.10<br />
Journalistes : S.K<br />
Nombre de mots : 266<br />
p. 1/1<br />
Champagne<br />
Les grands défis des vignerons<br />
Avec 326 millions de bouteilles expédiées l'an passé et un chiffre d’affaires record de plus de<br />
6 milliards d’euros, l’économie du champagne se porte bien. Pour autant, les défis sont nom<br />
breux et importants et c’est ce qui a été rappelé lors de l’assemblée générale du Syndicat<br />
général des vignerons (SGV), qui s’est tenue jeudi 13 avril, au Millesium d’Épernay. « Le principal<br />
cléji est celui de pouvoir continuer à procluire des raisins en nombre sufpsantpour alimenter les mar<br />
chés », a fait savoir son président, Maxime<br />
Toubart, alors que le dérèglement climatique fait planer<br />
des incertitudes sur les récoltes futures. La flavescence dorée, une jaunisse de la vigne très épidémique<br />
qui nécessite un arrachage et une surveillance<br />
systématiques, en est un bon exemple. Le Comité<br />
Champagne est attentif depuis plusieurs années à cette maladie qui progresse : plus de 400 pieds ont<br />
été détectés,contre une soixantaine l'année précédente. Toujours dans le domaine de l’environnement,<br />
le SGV<br />
a rappelé que la Champagne comptait actuellement près de 70 % des surfaces certifiées et a<br />
réaffirmé son ambition d’atteindre 100 % en 2030. L'occasion<br />
aussi d’évoquer la nouvelle mouture<br />
de la certifïcation Haute valeur environnementale (HVE), entrée en vigueur le ler janvier dernier et<br />
que le SGV<br />
espère faire assouplir, au risque de voir une grande partie des exploitations sortir de cette<br />
certification. La profession a également appelé l’Etat à lui renouveler les exonérations et dérogations<br />
dont elle dispose au moment des vendanges, alors que le manque de personnel lors de la dernière<br />
récolte a été estimé à 10 %.<br />
S.K<br />
232569 VIGNERONS - CISION 4204394600501<br />
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2
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
ORGANISATION<br />
INTERNATIONALE<br />
<strong>DE</strong> LA VIGNE ET<br />
DU VIN<br />
20·04·23<br />
LA FLAMBÉE <strong>DE</strong>S PRIX DU VIN<br />
A FRAPPÉ LA CONSOMMATION,<br />
FAISANT GRIMPER LES VALEURS<br />
D’EXPORTATION À LEUR PLUS HAUT<br />
NIVEAU<br />
L’année 2022 a été marquée par une forte inflation et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement<br />
mondiale. Dans ce contexte, de nombreux marchés ont connu des augmentations significatives des prix<br />
du vin, ce qui a entraîné une légère baisse des volumes consommés dans le monde. La valeur globale des<br />
exportations mondiales de vin est la plus élevée jamais enregistrée.<br />
Surface<br />
La surface du vignoble mondial est estimée à 7,3 mha en 2022, en très légère baisse par rapport à 2021<br />
(-0,4 %). La superficie du vignoble mondial semble se stabiliser depuis 2017. La stabilisation actuelle cache<br />
cependant des évolutions hétérogènes dans les principaux pays producteurs de vigne<br />
La production<br />
La production mondiale de vin en 2022 est estimée à 258 mhl, marquant une légère baisse de 1% par rapport à<br />
2021. Cela s’explique par un volume de récolte plus important que prévu en Europe, malgré la sécheresse et les<br />
vagues de chaleur du printemps et de l’été, et par le niveau de production moyen enregistré dans l’hémisphère<br />
sud<br />
Consommation<br />
La consommation mondiale de vin en 2022 est estimée à 232 mhl, soit une baisse de 2 mhl par rapport à 2021.<br />
La guerre en Ukraine et la crise énergétique qui l’a accompagnée, ainsi que les perturbations de la chaîne<br />
d’approvisionnement mondiale, ont entraîné une hausse des coûts de production et de distribution. Cela s’est<br />
traduit par des augmentations significatives des prix du vin pour les consommateurs. Dans un tel contexte, les<br />
comportements de consommation de vin au niveau national ont été très hétérogènes d’une région géographique<br />
à l’autre.<br />
Les exportations<br />
En 2022, les exportations de vin ont été gravement affectées par l’inflation élevée et les perturbations de la<br />
chaîne d’approvisionnement mondiale qui ont entraîné un ralentissement significatif du fret maritime. Cette<br />
combinaison d’événements a entraîné une baisse globale du volume de vin exporté à un prix moyen beaucoup<br />
plus élevé (+15 % par rapport à 2021), la valeur des exportations mondiales de vin étant estimée à 37,6<br />
milliards d’euros, soit le chiffre le plus élevé jamais enregistré.<br />
3
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : PQR/PQD<br />
Edition : 20 avril 2023 P.12<br />
(Quotidiens régionaux)<br />
Journalistes : ANTOINE<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Audience : 311000<br />
PAR<strong>DE</strong>SSUS<br />
Nombre de mots : 741<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/2<br />
CHAMPAGNE<br />
Référentejaunisse,LaurineBarizet<br />
met en garde contre les dangers pour la vigne<br />
CORMICY<br />
Laurine Barizet est la référente jaunisse sur le secteur viticole de Cormicy. Sa mission consiste à sensibiliser les exploitants<br />
aux [graves] dangers présentés par deux insectes, la cicadelle et le fulgore.<br />
ANTOINE<br />
PAR<strong>DE</strong>SSUS<br />
Laurine Barizet est viticultrice à<br />
Cormicy. Elle est également ré<br />
férente jaunisse locale du Syn<br />
dicat général des vignerons. Elle ré<br />
pond à nos questions.<br />
“Dufaitde cettemaladie,<br />
lesrameauxdeviennent<br />
impropresà produire<br />
dufruit”<br />
Depuis quand êtes-vous référente jaunisse<br />
puur vutre secteur de Cormicy ?<br />
Depuis l’an dernier ; le Syndicat des<br />
vignerons (SGV) cherche à avoir un<br />
référent par village, je me suis pro<br />
posée.<br />
Cette jaunisse est-elle une préuccupatiun<br />
nuuvelle en Champagne ?<br />
Oui, assez nouvelle, cela ne fait que<br />
cinq ou six ans qu’il y a une inquié<br />
tude des professionnels dans notre<br />
région ; auparavant c’était unique<br />
ment le sud du pays qui était<br />
concerné, mais le phénomène est<br />
en train de monter (voir par<br />
ailleurs), il est arrivé nous.<br />
En quui cunsiste dunc cette jaunisse<br />
de la vigne ?<br />
C’est une maladie qui prend deux<br />
formes distinctes, une que l’on ap<br />
pelle le bois noir, l’autre que l’on<br />
appelle la flavescence dorée ; elle<br />
est provoquée par deux insectes : la<br />
cicadelle provoque la flavescence,<br />
le fulgore provoque le bois noir.<br />
Et cumment se traduit cette maladie ?<br />
Les symptômes sont les mêmes<br />
pour les deux : un enroulement des<br />
feuilles et leur décoloration, un flé-<br />
jusqu’à<br />
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▼ SUITE ▼<br />
4
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Référente jaunisse, Laurine Barizet met en garde contre les dangers pour la vigne<br />
Edition : 20 avril 2023 P.12<br />
p. 2/2<br />
UNE MALADIE<br />
QUI VIENT DU SUD<br />
Les premièresépîdémies de flaves<br />
cence dorée (FD) ont été décrites<br />
en 1955 en Àrmagnac et en Cha<br />
losse (sud-ouest). La maladie est<br />
apparue en Haute-Corse en 1970.<br />
Dans les années 80, une violente<br />
progression s’est manifestée à par<br />
tir de l’ouest audois, touchant en<br />
suite la majeure partie du vi<br />
gnoble languedocien. Dans les an<br />
nées 90, elle s’est étendue en Mi<br />
di-Pyrénées et a rejoint l’Aquitaine<br />
et le sud des Charentes.Au début<br />
des années 2000, elle s’est déda<br />
rée en Savoie, puis dans la Drôme,<br />
en Vendée et dans le Vauduse. En<br />
2004 et 2005, en Bourgogne, des<br />
ceps malades isolés ont été déce<br />
lés et détruits rapidement.<br />
Source: institutfrançaisde la vigne et du<br />
vin<br />
Laurine Barizet : « La jaunisse de la vigne. c'est comparable au phylloxéra du XIXe siècle ! » A.P.<br />
trissement et un dessèchement des jaunisse : celle de la cicadelle est<br />
grappes ; du fait de cette maladie, plus dangereuse, car cet insecte vit<br />
les rameaux deviennent impropres uniquement sur la vigne, alors que<br />
à produire du fruit, on parle de ra le fulgore vit dans les haies, en bor<br />
meaux peu lignifiés. Et dans les dure des vignes ; la contamination<br />
deux cas, flavescence et bois noir, le est donc plus rapide avec la cica<br />
pied va mourir !<br />
delle.<br />
Dunc c'est très grave !<br />
Et existe-t-il une parade â cette jaunisse ?<br />
Tout à fait : c’est comparable au Non ! La seule solution à l’heure ac<br />
phylloxéra du XlXème siècle ! II tuelle, c’est simplement d’arracher<br />
existe quand même une différence les pieds touchés, pour limiter la<br />
notable entre les deux formes de contamination.<br />
Alors en quoi consiste la mission du référent<br />
jaunisse ?<br />
C’est essentiellement une mission<br />
de sensibilisation d’abord ; il faut<br />
faire comprendre aux vignerons<br />
qu’il est grand temps de réagir ! En<br />
suite, ce sera l’organisation de vi<br />
sites de terrain pour détecter les<br />
éventuels pieds touchés, mais ces<br />
visites ne peuvent se faire qu’après<br />
les vendanges, disons de fin août à<br />
fin septembre, quand il y a encore<br />
des feuilles. À Cormicy, la première<br />
série de visites a eu lieu l’an der<br />
nier ; elle a permis de constater<br />
l’absence de flavescence dorée,<br />
mais de quelques pieds touchés par<br />
le fulgore. Je parle de série de visites<br />
parce que nous ne pouvons pas vi<br />
siter l’ensemble du vignoble à<br />
chaque fois ; le but est que toutes<br />
les parcelles aient été visitées en<br />
cinq ans.<br />
Et comment se passe la sensibilisation ?<br />
Très simplement par le bouche à<br />
oreille quand l’occasion se pré<br />
sente, et par l’envoi de courriels ;<br />
mais ce n’est pas encore le bon mo<br />
ment pour ça ; en ce moment les vi<br />
gnerons sont pris par la pose des<br />
dispositifs de confusion sexuelle<br />
(les puffers), qui n’ont rien à voir<br />
avec la jaunisse. Les courriels, je les<br />
enverraidonc versjuinjuillet. ■<br />
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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : PQR/PQD<br />
Edition : 20 avril 2023 P.7<br />
(Quotidiens régionaux)<br />
Journalistes : PHILIPPE<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Audience : 311000<br />
LAUNAY avec ANTOINE DÉCHOZ<br />
Nombre de mots : 983<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/2<br />
VITRY<br />
CHAMPAGNE<br />
Jaunisse de la vigne, vigilance !<br />
PAYS VITRYAT / CÔTE <strong>DE</strong>S BLANCS En 2022, de nouveaux cas de flavescence dorée ont été repérés à proximité d'Épernay. Dans le<br />
Pays vitryat, des inspections étaient organisées dans les vignes pour la première fois l'année dernière à Bassuet et Vitry-en-Perthois.<br />
PHILIPPE LAUNAY avec ANTOINE DÉCHOZ<br />
Pascale Pienne est connue de<br />
la filière, dans la Côte des<br />
Blancs et ailleurs. Ce mer<br />
credi-là, devant une forte assem<br />
blée de professionnels du secteur,<br />
à Chouilly, ce que la technicienne<br />
du Comité Champagne a à dire<br />
n’est pas réjouissant. En 2022, an<br />
née de renforcement de la pros<br />
pection, elle a arpenté les vignes<br />
avec ses collègues et les profes<br />
sionnels champenois, parcouru 7<br />
à 8 OOO hectares pour les sur<br />
veiller, prélevé des milliers de<br />
ceps et a, malheureusement,<br />
constaté la présence de flaves<br />
cence dorée, une forme agressi<br />
vede lajaunisse de la vigne.<br />
La maladie, jusqu’ici cantonnée à<br />
des ceps isolés en dehors des cas<br />
plus préoccupants et de plus<br />
grande ampleur à Trélou-sur<br />
Marne (Aisne) et Vert-Toulon, a<br />
été à nouveau détectée fin 2022.<br />
Pas au point de déclencher la pa<br />
nique mais les pieds contaminés<br />
à Chouilly et Oiry confirment que<br />
le combat continue. La flaves<br />
cence dorée est provoquêe par un<br />
insecte, la cicadelle, qui conta<br />
mine la vigne. Les symptômes de<br />
la maladie ressemblent à une<br />
autre pathologie, du bois noir,<br />
mais avec des conséquences plus<br />
rapides : le pied dépérit et meurt<br />
en un à deux ans.<br />
“Ce n 'est pas parce<br />
qu’un vigneron a de<br />
la flavescence dorée<br />
qu’il est un mauvais<br />
vigneron”<br />
Pascale Pienne, technicienne<br />
au Comité Champagne<br />
«Ce n’est pas parce qu’un vigneron<br />
a de la flavescencedorée dans une<br />
parcelle qu’il est un mauvais vigne<br />
ron», rassure Pascale Pienne. II le<br />
devient s’il ne fait rien. «La solu<br />
tion, c’est l’arrachage. Sinon, c’est<br />
facteur 10 chaque année», pour<br />
suit-elle pourdéfinir le risque. II<br />
n’est pas négligeable d’autant que<br />
la règle sanitaire est stricte : si<br />
20% d’une parcelle est atteinte,<br />
c’est toute la surface cadastrale<br />
qui doit être arrachée. Et avec le<br />
variant M54, très épidémique, le<br />
seuil peut être vite atteint.<br />
Dans le Pays vitryat, l’année 2022<br />
a été marquée par les premières<br />
tournées d’inspection à Bassuet et<br />
à Vitry-en-Perthois. «Les symp<br />
tômes se déclarent juste avant les<br />
vendanges, donc nous avons fait<br />
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6
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Jaunisse de la vigne, vigilance !<br />
Edition : 20 avril 2023 P.7<br />
p. 2/2<br />
La flavescence dorée est provoquêe par un insecte, la clcadelle, qul contamlne la vigne. Le pied dêpêrit et meurt en un à deux ans. DR<br />
des vérifications dans les vignes<br />
l’an dernier», explique Clément<br />
l’Hoste, vigneron à Bassuet. Les<br />
pieds soupçonnés de porter la<br />
maladie sont signalés et analysés<br />
en laboratoire par le Comité inter<br />
professionnel du vin de Cham<br />
pagne (CIVC). «Pour le moment<br />
nous n’avons détecté aucun cas. II<br />
n’y avait que des pieds touchés par<br />
le bois noir, une maladie qui a des<br />
symptômes similaires, mais qui est<br />
moins contagieuse », ajoute le vi<br />
gneron.<br />
Pour éviter d’importer la maladie<br />
dans les coteaux vitryats, les vi<br />
gnerons traitent les nouveaux<br />
pieds dans de l’eau très chaude.<br />
Une méthode qui tue les patho<br />
gènes, sans s’attaquer aux<br />
plantes.<br />
<strong>DE</strong>NSIFIER LE RÉSEAU<br />
<strong>DE</strong> RÉFÉRENTS JAUNISSE<br />
Autour d’Épernay, la question est<br />
également de plus en plus prise<br />
au sérieux : « C’est stressant pour<br />
nous. II faut de la mobilisation lors<br />
des demi-journées de prospections<br />
imposées. C’est un contre-la<br />
montre et il faut continuer à faire<br />
de la pédagogie», explique Thi<br />
bault Soyer, représentant de<br />
Chouilly où s’étendent 520 hec<br />
tares de vignes. L’éducation, c’est<br />
aussi l’axe de travail choisi par<br />
Pascale Pienne. «II y a un besoin<br />
de créer un réseau de rêférents jau<br />
nisse pour dynamiser la sur<br />
veillance », justifie-t-elle. II y a des<br />
trous dans la raquette sur certains<br />
coteaux, notamment le Vitryat et<br />
la Vallée de l’Ardre (lire ci<br />
contre). La prospection collective<br />
volontaire et les signalements in<br />
dividuels doivent s’accroître. « II y<br />
a trop de communes où nous<br />
n’avons pas de retour. II faut de<br />
nouvelles habitudes de travail », ré<br />
sume l’experte du Comité Cham<br />
pagne, rappelant des principes de<br />
base.<br />
L’insecte, par ses propres moyens,<br />
ne parcourt que 300 m, limitant<br />
le risque de dispersion. En re<br />
vanche, avec une effeuilleuse pas<br />
ou mal nettoyée dans une zone<br />
infestée, il peut voyager loin dans<br />
la parcelle de travail suivante. « Le<br />
nettoyage du matériel est une me<br />
sure préventive», conclut-elle,<br />
martelant une autre mesure de<br />
bons sens : « Plus les pieds mar<br />
qués sont arrachés et plus le pour<br />
centage de victoire est important. »<br />
Dans un contexte de présence en<br />
core maîtrisée de la maladie, ces<br />
gestes simples vont couper<br />
l’herbe sous le pied à la psy<br />
chose. ■<br />
DÉFAUT<strong>DE</strong> SURVEILLANCE,DANS LE VITRYAT<br />
Mieux vaut prévenir que guérir, c'est connu. Or, la meilleure façon de<br />
vaincre la maladie reste la prospection collective volontaire, un dispositif<br />
mis sur pied par les vignerons eux-mêmes, coordonnés par le Syndicat gé<br />
néral (SGV) et le Comité Champagne. Lorsqu'un cas est détecté, la prospec<br />
tion devient obligatoire sur un périmètre établi par arrêté préfectoral. Sur<br />
la zone d'appellation, certains terroirs tardent à s'organiser. C'est le cas<br />
dans les coteaux vitryats où la «surveillance manque. II faut combler cette la<br />
cune car c’estun secteur de blancs, de chardonnay,donc sensible», explique<br />
Pascale Pienne qui poursuit : « Plus vite on détecte la flavescence dorée, plus<br />
vite on circonscritle foyer, on limite son ampleur. C’est l’affairede tous. »<br />
À Bassuet, Clément L'Hoste est d'accord avec ce constat d'un manque de<br />
suivi, mais souligne tout de même le travail amorcé en 2022 : « Nous avons<br />
eu des formations, et des demi-journées de prospection menées dans deux com<br />
munes grâce à une belle mobilisation des vignerons. Pour une première année,<br />
c’estun bon début. Auparavant, chacun avait la responsabilité de vérifier de son<br />
côté, et il y avait très peu de prospection ».<br />
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7
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Web<br />
FRA<br />
Famille du média : Médias professionnels<br />
Audience : 3227<br />
Sujet du média : Agroalimentaire-Agriculture<br />
20 Avril 2023<br />
Journalistes : -<br />
Nombre de mots : 468<br />
www.agra.fr p. 1/1<br />
Flavescence dorée: projet de réserve « collective » en Champagne<br />
Visualiser l'article<br />
Un « consensus » se dessine en Champagne sur une réserve « collective » visant à encourager les arrachages préventifs contre<br />
la flavescence dorée, a indiqué le 13 avril le SGV (vignerons).<br />
« Niveau d'alerte maximum » : en AG le 13 avril, le SGV Champagne a voulu serrer les rangs face à la flavescence dorée.<br />
Cette maladie sera « sans doute le phylloxéra du XXI e siècle », selon le président Maxime Toubart. Pour encourager les<br />
arrachages préventifs contre cette jaunisse, la Champagne veut augmenter la réserve individuelle des vignerons concernés.<br />
Les réflexions menées au sein de l'interprofession « déboucheront d'ici quelques mois », a-t-il déclaré, comptant sur une mise<br />
en oeuvre pour la récolte 2024. Utile face aux aléas, la réserve individuelle permet au vigneron de « mobiliser toute une<br />
récolte de qualité et l'utiliser sur plusieurs années », a rappelé le président. L'idée serait de la compléter en faisant jouer la<br />
solidarité quand le vigneron est victime de la flavescence dorée. Comme une sorte de « réserve collective », ceux ayant de la<br />
réserve individuelle pourrait en donner une partie à ceux qui n'en ont plus et effectuent de l'arrachage préventif contre la<br />
jaunisse. « Un consensus se dégage en faveur (de cette) assurance sanitaire , a indiqué Maxime Toubart. Il s'agit d'un enjeu<br />
pour l'avenir de notre vignoble et nous n'avons pas le droit à l'erreur compte tenu de la propagation rapide de la maladie. »<br />
Nouveaux outils de régulation<br />
Le SGV Champagne mise ainsi sur de « nouveaux outils de régulation » face aux aléas. Sur le volet sanitaire, mais pas<br />
uniquement. « Nous devons faire en sorte que les réflexions débouchent sur la mise en place d'une assurance sanitaire et<br />
climatique », a souligné le président. Ce travail est mené au sein du CICV. L'interprofession planche sur un outil de<br />
régulation face aux aléas climatiques, permettant d'augmenter la réserve individuelle des vignerons les plus exposés au risque<br />
vu leur situation géographique.<br />
Définie comme « priorité », la flavescence dorée concentre le plus d'efforts. Une campagne de prospection a été menée l'an<br />
dernier sur près de 7 500 ha : 4 000 ha en zone délimitée et 3 500 ha en zones indemnes. L'objectif est de l'étendre à tout le<br />
vignoble (34 168 ha) dans les cinq ans à venir. Deux raisons à cela : le cépage le plus sensible à la maladie est le chardonnay,<br />
largement répandu en Champagne. Et le vignoble est infesté par « le variant le plus épidémique ». Une modélisation<br />
concernant cinq communes montre l'ampleur de son essaimage, lié au déplacement des machines agricoles et véhicules :<br />
soixante communes sont potentiellement exposées dans les années à venir. Les mesures de lutte en zone délimitée<br />
comprennent la prospection obligatoire, l'arrachage des pieds, le nettoyage des machines. Pour compléter l'arsenal, le SGV<br />
réfléchit à étendre la prospection obligatoire.<br />
232569 VIGNERONS - CISION 368696438<br />
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8
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : PQR/PQD<br />
Edition : 25 avril 2023 P.24<br />
(Quotidiens régionaux)<br />
Journalistes : THOMAS CROUZET<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Nombre de mots : 587<br />
Audience : 311000<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/2<br />
VITICULTURE<br />
G2V veut<br />
le recrutement<br />
EC0N0MIE<br />
révolutionner<br />
saisonnier<br />
BEZANNES Lentreprise G2V annonce une phase de prélancement de son outil Certijob. Une<br />
plateforme de recrutement testée l'an dernier avec une dizaine de maisons de Champagne.<br />
L'ESSENTIEL<br />
• L'entreprise G2V est spécialisée<br />
dans les certifications environnemen<br />
tales et la prestation de services<br />
viticoles.<br />
• En 2018, elle commence à travailler<br />
avec l'interprofession champenoise<br />
pour mettre en place un outil de<br />
recrutement saisonnier proposant<br />
davantage de transparence.<br />
• En 2022, un test grandeur<br />
nature<br />
est déployé en Champagne sur l'outil<br />
Certijob.<br />
• En 2023, l'expérimentation<br />
se pour<br />
suit, avec une plateforme désormais<br />
prête à accueiliir les structures souhai<br />
tant la tester.<br />
• En 2024, le lancement commercial<br />
sera officialisé.<br />
THOMAS<br />
CROUZET<br />
On le sait, le recrutement saison<br />
nier est l’un des défis auxquels<br />
la filière Champagne doit ré<br />
pondre pour assurer les travaux de<br />
vendanges mais aussi de palissage.<br />
Chaque année, au moment de la ré<br />
colte, ce sont plus de lOOOOO sai<br />
sonniers qui se trouvent embauchés<br />
aux quatre coins de l’appellation. Or,<br />
l’an dernier, la filière estime qu’au<br />
moins 10%des besoins n’ont pu être<br />
pourvus. C’est dans ce contexte que<br />
l’entreprise G2V, située à Bezannes,<br />
développe Certijob, un outil numé<br />
rique de recrutement des saison<br />
niers.<br />
"Avec le SGV, l’UMC,<br />
le Comité<br />
Champagne<br />
et la MSA, nous avons pu<br />
envisager<br />
de nombreux<br />
cas pratiques afin de ne<br />
rien laisser au hasard"<br />
Sêbastien Rigobert, directeur de G2V<br />
Cette plateforme en ligne entend<br />
proposer une solution collaborative<br />
pour tous les acteurs concernés par<br />
le processus d’embauche, en parti<br />
culier dans les secteurs agricole et<br />
viticole. Elle prévoit notamment d’y<br />
regrouper tous les documents offi<br />
ciels nécessaires à l’embauche tels<br />
que la carte d’identité, le passeport,<br />
la carte vitale ou encore le titre de<br />
séjour, et ainsi faciliter les déclara<br />
tions. L’outil est traduit en six<br />
langues, en lien avec les bassins de<br />
recrutement traditionnels de la<br />
Champagne : le français, l’anglais,<br />
l’espagnol, le roumain, le polonais, le<br />
bulgare. «Les tout premiers échanges<br />
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▼ SUITE ▼<br />
9
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
G2V veut révolutionner le recrutement saisonnier<br />
Edition : 25 avril 2023 P.24<br />
p. 2/2<br />
L'outil Certijob est dêveloppê par G2V et son directeur Sêbastien Rigobert. depuis Bezannes. T.C<br />
avec les professionnels champenois<br />
ont commencê en 2018, précise Sé<br />
bastien Rigobert, directeur de G2V.<br />
Avec le SGV, l’UMC, le Comité Cham<br />
pagne et la MSA, nous avons pu envi<br />
sager de nombreux cas pratiques afin<br />
de ne rien laisser au hasard. Aujour<br />
d'hui, après un an de développement,<br />
Certijob est en bonne voie. Poury par<br />
venir, nous nous sommes appuyés sur<br />
notre expertise en matière d'accompa<br />
gnement aux certifications environne<br />
mentales mais aussi de prestations de<br />
services. Cela nous a donné une bonne<br />
visibilité de la réalité de terrain et des<br />
possibilitês techniques existantes. »<br />
Ainsi, un test « grandeur nature » a<br />
pu être mené à la dernière vendange<br />
en Champagne avec une dizaine de<br />
maisons et plus d’un millier de sai<br />
sonniers, une étape importante dans<br />
le processus précédant la mise sur le<br />
marché. Cette année, l’expérimenta<br />
tion va être élargie à d’autres profes<br />
sionnels, avant un déploiement<br />
commercial prévu en 2024.<br />
« Certijob peut dêjà être mis à disposi<br />
tion des structures souhaitant le tester<br />
cette année», indique Sêbastien Ri<br />
gobert. ■<br />
Le marché national à conquérir<br />
« Notre objectifest de déployer cette solution auprès de l'ensemble des<br />
acteurs de la filière agricole française, pose Sêbastien Rigobert. Car nous<br />
savons que la Champagne n'estpasseuie à être confrontée à des problé<br />
matiques de recrutement, etquela très grande majorité des recruteurs du<br />
secteur agricole sont concernés. » Ainsi, depuis Bezannes, l'entreprise G2V<br />
entend, avec Certijob, conquérir la filière agricole nationale.<br />
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10
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
VITISPHÈRE<br />
Marion Bazireau<br />
20·04·23<br />
LES VITICULTEURS PEUVENT<br />
TRAITER À MOINS <strong>DE</strong> 10 MÈTRES <strong>DE</strong>S<br />
ROUTES ET <strong>DE</strong>S CHEMINS<br />
Les nouvelles distances incompressibles de 10 mètres (DSPPR) s’appliquent aux habitations (occupées<br />
ou non) mais pas aux chemins entiers. Pour respecter la réglementation, il suffit d’arrêter de traiter<br />
quand un promeneur arrive.<br />
L’apparition, dans les AMM de produits bio et de biocontrôle, de distances de sécurité censées protéger les<br />
personnes présentes et les résidents (DSPPR), remplaçant les distances de sécurité riverain (DSR) a suscité des<br />
interrogations.<br />
Parmi ces dernières, celle de savoir si ces distances incompressibles de 10 mètres apparues en février 2022<br />
s’appliquaient aux chemins. Contrairement à Vitisphere, le service homologation de l’un des adhérents de<br />
Phytéis (l’ex UIPP, l’Union des industries de la protection des plantes) souhaitant pour l’heure rester anonyme,<br />
a obtenu une réponse de la direction générale de l’alimentation (DGAL) du ministère de l’Agriculture.<br />
« La DSPPR doit être respectée que les lieux d’habitation [et écoles, hôpitaux et Ehpad, usines, ateliers, ou<br />
commerces...NDLR] soient occupés ou non. En revanche, elle ne s’applique aux chemins et aux routes que<br />
lorsqu’un passant est présent » explique-t-il.<br />
Et en pratique ?<br />
La DGAL a précisé que la DSPPR s’applique au promeneur présent au moment du traitement et non à<br />
l’ensemble du lieu sur lequel il est susceptible de se trouver.<br />
« Lorsqu’un viticulteur est en train de traiter et qu’un promeneur s’approche des 10 mètres, le mieux est donc<br />
qu’il s’arrête et ne reprenne que lorsque qu’il est passé » reprend la firme ayant interrogé la DGAL. Pour éviter<br />
de devoir s’interrompre, les viticulteurs peuvent également placer une pancarte prévenant les passant qu’ils<br />
sont en train de traiter et leur demander de patienter un petit moment.<br />
11
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : PQR/PQD<br />
Edition : 25 avril 2023 P.17<br />
(Quotidiens régionaux)<br />
Journalistes : PACÔME<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Audience : 311000<br />
BASSIEN<br />
Nombre de mots : 597<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/1<br />
CHAMPAGNE<br />
Des puffers installés dans les vignes<br />
pour éviter les dégâts causés par les papillons<br />
SEZANNAIS Pour la première fois, les vignes de Saudoy sont protégées par des puffers. Ces objets envoient un gaz<br />
dont le but est d’éviter les reproductions de papillons, vecteurs de dégâts.<br />
PACÔME BASSIEN<br />
On s’active dans les vignes.<br />
Cette matinée-là, de petits<br />
groupes se répartissent sur les<br />
de Saudoy, près Sézanne.<br />
coteaux de<br />
En une demi-journée, ils doivent<br />
poser des puffers 72 hectares<br />
sur les<br />
de vignes du village. Des puffers ?<br />
Ce sont petits appareils qui de ex<br />
pulsent un gaz naturel. dernier<br />
Ce<br />
évite (dans la mesure possible)<br />
du<br />
aux papillons de se reproduire. Les<br />
vignes sont ainsi mieux protégées<br />
<strong>DE</strong>S POINTS GPS<br />
Une précision 2.0. Pour installer<br />
au mieux les puffers, une applica<br />
tion mobile a été conçue.<br />
Sur le téléphone, une carte pointe<br />
tous les endroits où il est néces<br />
saire de poser « Là, tous l'outil. les<br />
points nous disent où il faut plan<br />
ter un puffer en fonction de l'indi<br />
naison des coteaux, vents, des de<br />
l'efficacité explique Vincent Lé<br />
»,<br />
glantier.<br />
des dégradations des vers.<br />
première fois que ce type de tech<br />
“Les puffers diffusent<br />
pendant la nuit<br />
de 17 heures à 5 heures<br />
pendant le vol<br />
des papillons"<br />
Damien Taré<br />
Concrètement, avec l’installation de<br />
ces outils, phéromones, une<br />
des<br />
hormone sexuelle, sont diffusées<br />
dans Elles provoquent l’air. une<br />
confusion sexuelle. C’est-à-dire que<br />
les prétendants se trouvent pas<br />
ne<br />
dans les vignes. De fait, en évitant<br />
les accouplements, il y moins a de<br />
pontes. «Les diffusent puffers pen<br />
dant nuit, de 17heures à heures<br />
la 5<br />
pendant vol des papillons<br />
le<br />
[l’eudémis la cochylis, NDLR],<br />
et<br />
C’est durant cette période qu’il y a<br />
l’accouplement. papillons sont<br />
Les<br />
nuisibles les vignes, pour explique<br />
Damien Taré, technicien chez<br />
Compas. Ils pondent dans les<br />
inflorescences la vigne et font<br />
de ils<br />
des dégâts quantitatifs. Et aussi quali<br />
tatifs pour la deuxième gênération de<br />
Deux à trois puffers sont posês par hectare. Pacôme Bassien<br />
nologie est mis en place dans les<br />
vignes de Saudoy. Avant, des raks<br />
étaient utilisés. II y en toutes<br />
« avait<br />
les quatre routes, se remémore<br />
Vincent Léglantier, administrateur<br />
du Syndicat général des vignerons<br />
(SGV) pour le Sézannais. Ils diffu<br />
saient en permanence phêro<br />
des<br />
mones pour éviter viennent<br />
qu'ils<br />
pondre dans les vignes. Les raks c’est<br />
très sauf que ça diffuse bien, tout le<br />
temps et pas forcément au bon mo<br />
ment. »<br />
PLUS CHER,MAIS PLUS EFFICACE<br />
Répartis en petits groupes de deux<br />
ou trois, il faut que quelques mi<br />
ne<br />
nutes fixer mettre en route<br />
pour et<br />
un puffer. On en est entre deux « et<br />
trois puffers par hectare, souligne<br />
Bertrant Niclet, chargé de relation<br />
la<br />
vignoble à la coopérative Le Brun de<br />
Neuville à Bethon. couvrent<br />
Ils<br />
150jours, ce qui est suffisant pour la<br />
saison. Et Vincent Léglantier<br />
»<br />
d’ajouter « puffer coûte : Un 120 £<br />
hors taxes. C’est un peu plus que<br />
cher<br />
les ral
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
LA CHAMPAGNE<br />
<strong>DE</strong> SOPHIE<br />
CLAEYS<br />
Sophie Claeys<br />
20·04·23<br />
LÉGER RETARD POUR LE<br />
DÉBOURREMENT EN CHAMPAGNE<br />
Petit bilan de campagne viticole : avec des températures journalières qui restent<br />
relativement fraîches pour la saison, le développement végétatif n’a pas évolué autant<br />
qu’espéré. Le meunier reste à la traîne. Il est encore majoritairement au stade 03 «<br />
bourgeon dans le coton ». Côté pinot noir, le stade débourrement n’est pas encore<br />
totalement atteint. En secteur précoce, quelques parcelles de blancs présentent une<br />
première feuille étalée mais cela reste encore une minorité de situation. En ce début<br />
de semaine, le chardonnay est majoritairement au stade 06 « écartement des feuilles<br />
».<br />
D’après les prévisions météo des 10 prochains jours, le thermomètre va continuer<br />
à osciller avec des journées clémentes et d’autres plus froides . Il est donc encore<br />
trop tôt pour estimer la date repère du débourrement. La végétation semble prendre<br />
quelques jours de retard par rapport à la moyenne décennale, mais à cette période,<br />
cela peut vite s’estomper. À suivre…<br />
(source Comité Champagne)<br />
13
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
LA REVUE<br />
AGRICOLE <strong>DE</strong><br />
L’AUBE<br />
Source Région<br />
Grand Est<br />
24·04·23<br />
UNE AI<strong>DE</strong> POUR ACCOMPAGNER<br />
LES TRANSITIONS<br />
14
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : PQR/PQD<br />
Edition : 25 avril 2023 P.27<br />
(Quotidiens régionaux)<br />
Journalistes : THOMAS CROUZET<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Nombre de mots : 329<br />
Audience : 311000<br />
Sujet du média :<br />
Actualités-Infos Générales<br />
p. 1/3<br />
EC0N0MIE<br />
De 10à 19heures.plus de 500 professionnelsse sont présentêsdans les allêes du Palacio de los duquesGran Meliâ de Madrid.<br />
pour la premièreêdition du salôn Melendodel Champagne.Photos: ThoroasCrouzet<br />
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▼ SUITE ▼<br />
15
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
La Champagne met le cap vers l'Espagne et sa capitale<br />
Edition : 25 avril 2023 P.27<br />
p. 2/3<br />
EXPORT<br />
La Champagne met le cap<br />
vers l'Espagne et sa capitale<br />
THOMAS<br />
CROUZET<br />
Les grands noms du nêgoce êtaient prêsents, notamment les champagnes Veuve Clicquot<br />
et Moët 6 Chandon qul ont animé une masterclass devant une trentaine de professionnels.<br />
Salud à la Champagne ! La pre<br />
mière édition du salôn Melen<br />
do del Champagne s’esttenue<br />
en grande pompe ce lundi au Pala<br />
cio de los duques Gran Meliâ de<br />
Madrid. Un événement unique<br />
pour le neuvième pays consom<br />
mateur, qui ne cesse de gagner des<br />
parts de marché. L’intérêt porté<br />
par les professionnels espagnols<br />
au roi des effervescents s’est fait<br />
sentir et plus de 500 sommeliers,<br />
cavistes, restaurateurs, se sont<br />
pressés dans les allées, dépassant<br />
les 300 entrées attendues.<br />
S’y trouvaient des spécialistes ve<br />
nus de toute l’Espagne mais aussi<br />
d’Amérique latine, désireux<br />
d’échangeravecles nombreux pro<br />
ducteurs champenois prêsents<br />
comme Maxime Ullens de Mar<br />
zilly, Céline Mignon du Breuil, ou<br />
Carole Doyard de Vertus.<br />
La soirée s’est close chez le caviste<br />
Lavigna, avec une remise des prix<br />
dédiée aux cuvées les mieux no<br />
tées de l’édition 2022-2023 du<br />
guide Melendo. Seize flacons ont<br />
été primés. ■<br />
Geoffrey Orban, consultant en vin. s’est fait le<br />
porte-parole du syndlcat gênêral des vignerons<br />
(SGV) pour expliquer les différents caractères<br />
des champagnes de vignerons : « vif »,<br />
« fruité », et « intense ».<br />
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16
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
Presse écrite<br />
FRA<br />
Famille du média : Médias professionnels<br />
Edition : 20 avril 2023 P.6<br />
Périodicité : Quotidienne<br />
Journalistes : -<br />
Audience : 10000<br />
Nombre de mots : 119<br />
Sujet du média :<br />
Communication-Médias-Internet<br />
p. 1/1<br />
Clair de Lune étoffe son portefeuilleclient<br />
RELATIONS PUBLICS. Fondée en 1999 par Marie Gaudel et Cécile Luquet, l'agence lyonnaise<br />
d'influence, d'événementiel et d'éditorial Clair de Lune, spécialisée dans le vin, la gastronomie et le<br />
tourisme, remporte trois nouvelles collaborations. Le vendeur de truffes fraîches Maison Plantin lui<br />
confie la refonte de son catalogue annuel. L'agence est missionnée pour accroître la visibilité de la<br />
bannière collective « Champagne de Vignerons », portée par le Syndicat général des vignerons de la<br />
Champagne, avec une stratégie de relations presse et prescripteurs. Enfin, l'association de vignerons<br />
Loire Volcanique fait appel à l'agence pour l'orchestration de trois événements professionnels. Ceux-ci<br />
seront amplifiés par des animations digitales et l'activation des leviers RP et influence.<br />
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17
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
LA CHAMPAGNE<br />
<strong>DE</strong> SOPHIE<br />
CLAEYS<br />
Sophie Claeys<br />
20·04·23<br />
LA 4 E ÉDITION DU FESTIVAL<br />
VIGN’ART DÉBUTERA LE 12 MAI<br />
PROCHAIN<br />
Le festival Vign’Art 2023 aura lieu du 12 mai au 17 septembre. Il s’agit là de<br />
la quatrième édition de cet évènement artistique mettant en valeur l’art et la<br />
Champagne. Ce festival a pour objectif de mettre en valeur le vignoble qui est à la<br />
base du champagne, de développer l’œnotourisme en proposant une manifestation<br />
attractive et de participer au rayonnement de la Champagne. Il permet également<br />
de sensibiliser un maximum de personnes à l’art contemporain et au land art, en<br />
proposant une promenade en plein air, dans le vignoble. Adultes comme enfants<br />
pourront apprécier les installations artistiques disposées dans les vignes, et même<br />
parfois toucher et manipuler.<br />
Pour cette quatrième édition, les œuvres seront exposées sur le territoire de la<br />
communauté Épernay Agglo Champagne, la communauté de communes de la<br />
Grande Vallée de la Marne ainsi que la communauté de communes Paysages de la<br />
Champagne. En Novembre 2022, l’association a donc lancé un appel à projets. Elle<br />
a reçu une centaine de candidatures nationales et internationales.<br />
Vign’art 2023 a retenu 17 oeuvres qui seront présentées sur le territoire de la<br />
communauté Épernay Agglo Champagne, la communauté de communes de la<br />
Grande Vallée de la Marne ainsi que la communauté de communes Paysages de la<br />
Champagne.<br />
1. Eye par Tereza Hola – Fèrebrianges<br />
2. La nuit par Michael et Anna Rofka – Vert-Toulon<br />
3. Flux #Reflux par Emmanuelle Briat – Magenta<br />
4. Multivers par Hilkka Silva – Cumières<br />
5. Vinis & Co par Caroline Valette – Val de Livre<br />
6. Danse avec l’eau par Brigitte Sillard – Tours-sur-Marne<br />
7. Breath par Park Bonggi – Loisy-en-Brie<br />
8. Théâtre microscopique par Chloé Chevron et Bérengère Brault – Pressoria<br />
9. Le voile par Benoît Besançon – Pâtis du Mesnil<br />
10. Filter 23 par Maurizio Perron – Pâtis du Mesnil<br />
11. La Tuilerie par Réka Szabo – Pâtis du Mesnil<br />
12. 499 Cubes par Michael Chauvel – Épernay -Musée<br />
13. Succulentes par Jonathan Bernard – Soulières<br />
14. Le remuage par Fiona Paterson et Jill Gibson – Epernay -Maison Gosset<br />
15. Bulle d’air par Rémy Duthoit et Franck Feurté – Congy<br />
16. Bulles par Bruno Tondellier, Didier Ferment et Ludivine Dumont – Château<br />
d’Étoges<br />
17. Habitats par Nils Udo – Taissy -Ruinart<br />
18
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
VITISPHÈRE<br />
Sharon Nagel<br />
25·04·23<br />
LES PROFESSIONNELS ESPAGNOLS<br />
VEULENT PROFITER <strong>DE</strong> LA<br />
PRÉSI<strong>DE</strong>NCE <strong>DE</strong> L’UE POUR<br />
DÉFENDRE LE VIN<br />
A l’occasion de son assemblée générale ce 19 avril à Madrid, la Fédération espagnole du Vin (FEV)<br />
a demandé à son gouvernement de « profiter de la présidence de l’UE pour revendiquer et défendre les<br />
valeurs de la culture du vin en Europe ».<br />
Vent debout, comme les Italiens, contre l’initiative irlandaise visant à apposer des avertissements sanitaires<br />
sur les boissons alcoolisées, les professionnels espagnols demandent à leur gouvernement, par la voix de<br />
leur fédération nationale, la FEV, « un soutien ferme et décisif au secteur vitivinicole en Europe et dans les<br />
milieux internationaux face aux initiatives qui visent à stigmatiser la consommation de vin sans tenir compte<br />
de son lien avec le régime méditerranéen et la gastronomie, ainsi qu’avec un ensemble de valeurs allant du<br />
développement durable et de la structuration sociale au développement socio-économique des zones rurales<br />
ou au patrimoine culturel et paysager … »<br />
Lors de l’assemblée générale de la FEV la semaine dernière, son président Emilio Restoy a souligné que « la<br />
prochaine présidence espagnole de l’UE, qui débutera en juillet, constituera une plateforme très importante et<br />
un « haut-parleur » pour défendre la législation harmonisée et le marché unique face à des défis généraux et<br />
concrets tels que celui posé par l’Irlande avec sa réglementation sur l’étiquetage des boissons alcoolisées ».<br />
Et de mettre en garde : « Nous constatons avec inquiétude que cette loi, qui continue d’avancer, pourrait créer<br />
un précédent très dommageable pour l’image et la réputation de notre secteur à court terme et un désavantage<br />
concurrentiel très important par rapport aux pays du Nouveau Monde ». Pour rappel, l’Organisation mondiale<br />
du commerce planche depuis le 6 février sur l’initiative irlandaise pour déterminer si oui ou non, elle peut être<br />
considérée comme un obstacle au commerce international. La période des commentaires prend fin le 7 mai<br />
prochain.<br />
Multiplication des initiatives contre l’alcool<br />
Présent lors de ce rassemblement, le secrétaire général du Comité européen des entreprises vins, Ignacio<br />
Sánchez Recarte a souligné le contexte international actuel où « la santé est au centre des débats politiques<br />
et sociaux et où se multiplient les initiatives législatives qui remettent en cause tout type de consommation<br />
d’alcool sans tenir compte de la réalité culturelle et sociale des différents pays et sans faire de distinction entre<br />
les produits ou les modes de consommation ». Face à cette situation, il a plaidé pour que le secteur anticipe et<br />
soit réactif, tant dans ses actions que dans sa communication afin de promouvoir une culture du vin pérenne<br />
basée sur une consommation modérée.<br />
Pour ce qui est des enjeux commerciaux, le président de la FEV a également rappelé l’importance de<br />
l’internationalisation pour le secteur et a demandé au gouvernement de « profiter de la présidence espagnole pour<br />
approfondir les relations commerciales de l’UE avec les pays tiers et, notamment, accélérer la ratification de<br />
l’accord avec le Mercosur, avancer sur l’accord commercial avec l’Inde et, surtout, intensifier les négociations<br />
avec les États-Unis pour éviter à tout prix la réinstauration des droits de douane sur le vin qui ont fait tant de<br />
mal à notre secteur pendant près de deux ans ».<br />
19
POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
VITISPHÈRE<br />
Alexandre Abellan<br />
24·04·23<br />
LES REVENDICATIONS <strong>DE</strong><br />
VIGNERONS <strong>DE</strong>VIENNENT<br />
REMISES EN QUESTION <strong>DE</strong><br />
L’INTERPROFESSION À BOR<strong>DE</strong>AUX<br />
(1)<br />
Mettant en cause la représentativité et le fonctionnement des instances<br />
bordelaises, un collectif des viticulteurs girondins demande au ministre<br />
de l’Agriculture d’intervenir, notamment pour mieux calibrer les aides à<br />
l’arrachage des vignes excédentaires.<br />
Ça gronde en Gironde. Alors que la crise économique des vins rouges sans marchés<br />
reste pesante, la tension devient ouvertement politique pour une partie du vignoble<br />
bordelais s’exprimant au travers du collectif Viti 33 (composé d’un bureau de 20<br />
viticulteurs). Dans une lettre de demande de rendez-vous adressée ce lundi 24 avril au<br />
ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, ces porte-paroles du malaise viticole visent<br />
notamment la demande de renouvellement des accords interprofessionnels du Conseil<br />
Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). « L’assemblée générale du CIVB du<br />
17 avril a abordé le sujet du renouvellement des accords interprofessionnels triennaux<br />
pour la période 2023-2026, pour les appellations de Bordeaux. L’interprofession va<br />
donc solliciter votre validation pour cette prolongation » indique le courrier (voir<br />
encadré), estimant que « la prolongation des accords interprofessionnels, en l’état,<br />
nous semble inacceptable et dépourvue de bon sens ». Cette AG ayant validé le<br />
financement sur fonds propres et par emprunt d’un tiers des 9 500 hectares de vignes<br />
bénéficiaires du futur arrachage sanitaire.<br />
Remonté, le collectif réfute dans son courrier « toute légitimité et toute<br />
représentativité » à l’institution paritaire (50 % de représentants de la production et<br />
50 % de négociants) en jugeant « déconnectées » les prises de position exprimées.<br />
Notamment lors de la réunion publique du 4 avril à Cadillac, durant laquelle le besoin<br />
d’arrachage allait de 30 à 40 000 ha selon les intervenants, quand les représentants<br />
de l’interprofession défendaient l’acquis de haute lutte de 9 500 ha. Autre point visé<br />
par le collectif, le montant des Cotisations Volontaires Obligatoire (CVO) : il « doit<br />
être proportionnel au prix du tonneau, tel qu’il est évalué lors de la fixation des baux<br />
ruraux » estiment ces vignerons, demandant ainsi une plus forte participation des<br />
AOC les plus valorisées aux frais de fonctionnement de l’interprofession.<br />
Revendiquant un millier de membres*, le collectif estime également que « la place<br />
du négoce dans cette interprofession doit être impérativement révisée » alors que<br />
« des groupes internationalisés, où les Bordeaux sont quasiment marginaux »<br />
conservent des sièges décisionnaires dans les instances. « Nous demandons que<br />
des négoces réalisant moins des deux tiers de leur chiffre d’affaires consolidé en<br />
Bordeaux ne fasse pas parties de l’interprofession et ne prennent pas part aux<br />
décisions concernant ceux qui vivent et travaillent à Bordeaux » milite le collectif<br />
dans ce courrier offensif.<br />
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POLITIQUE · ÉCONOMIE · LA VIGNE · LE VIN · HORS-CHAMPAGNE<br />
VITISPHÈRE<br />
Alexandre Abellan<br />
24·04·23<br />
LES REVENDICATIONS <strong>DE</strong><br />
VIGNERONS <strong>DE</strong>VIENNENT<br />
REMISES EN QUESTION <strong>DE</strong><br />
L’INTERPROFESSION À BOR<strong>DE</strong>AUX<br />
(2)<br />
Fossé<br />
Le fossé entre les représentants professionnels siégeant au CIVB et une partie de<br />
la base vigneronne était aussi visible qu’audible lors de la réunion publique du 4<br />
avril à Cadillac. Les élus de la filière défendant des avancées obtenues de haute lutte<br />
pendant d’interminables négociations avec le gouvernement (notamment l’arrachage<br />
sanitaire alors que la réglementation européenne ne prévoit plus d’arrachage primé),<br />
les viticulteurs au bout du rouleau demandant des aides rapides et efficaces (pour<br />
éviter une nouvelle campagne viticole éprouvant les trésoreries et allant peser sur les<br />
stocks de vins rouges).<br />
« Nous saluons les premiers efforts actés, restant cependant insuffisant pour<br />
transformer, réorienter, maintenir des exploitations en état de fonctionnement<br />
rémunérateur » reconnaît le collectif, qui prévient : « une remise à plat du mode de<br />
représentation doit être faite dans les mois qui suivent, faute de quoi le consentement<br />
aux taxes ne sera plus chose acquise ». Plus explicite, Bastien Mercier, membre<br />
du collectif, indique à Vitisphere que l’objectif reste un arrachage plus massif pour<br />
rééquilibrer le vignoble bordelais alors que des vies se brisent. Faute de quoi, pour<br />
le maire de Camiran (Les Républicains), « ceux qui sont aux commandes doivent<br />
prendre leurs responsabilités et démissionner s’ils ne peuvent pas faire mieux.<br />
Aujourd’hui on ne peut plus dire que l’on parle en famille : le lien est coupé avec<br />
la base. » Demandant la tenue d’états généraux de la viticulture bordelaise, le<br />
collectif attend désormais des retours à sa lettre du ministère de l’Agriculture et des<br />
parlementaires girondins qui sont destinataires de la lettre.<br />
Ayant reçu ce courrier, Pascal Lavergne, député de la douzième circonscription de<br />
la Gironde (Renaissance), note que sur le volet institutionnel porté par le collectif «<br />
toutes les questions sont légitimes. Je souhaite que des réponses dépassionnées soient<br />
apportées en écoutant les arguments des uns et des autres. » Concernant le calibrage<br />
des aides à l’arrachage, qui n’est pas présent dans le courrier, le parlementaire pointe<br />
qu’il n’est « pas surpris », ayant entendu que le plan était insuffisant « au moment<br />
même où le ministre annonçait l’enveloppe au salon de l’Agriculture ». L’ingénieur<br />
agronome estime qu’il faut d’abord consommer cette enveloppe de 57 millions<br />
€ avant de se projeter sur des besoins complémentaires : « je serai présent à ce<br />
moment-là » répète-t-il.<br />
* : Une estimation se basant sur l’affluence aux réunions publiques, ainsi qu’à la<br />
manifestation du 6 décembre 2022 (1 500 participants selon l’organisation, 700<br />
pour la préfecture) et les signatures à sa pétition (935 à date).<br />
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