Miles #46 - Esteban Ocon - Gérer succès et adversités

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meeting peut être catastrophique. Le partenariat depuis
plusieurs années avec Bell & Ross est donc lui aussi
logique. Pour ma part, je suis très fier de faire partie de
la famille Bell & Ross, qui me soutient depuis longtemps.
Et comme je suis un grand fan de belles montres, j’adore
leurs collections. Je suis connaisseur de la mécanique
automobile, mais la mécanique horlogère miniature me
fascine également, bien que je ne gère absolument pas
ce domaine d’expertise. Quand je vois les horlogers de
Bell & Ross travailler, ça m’impressionne énormément.
Je porte plusieurs Bell & Ross, mais ma préférée est la
BR05 Skeleton, avec fond en saphir qui permet de voir le
mouvement et son balancier.
1. Ocon est aussi
fasciné par son sport
que par la mesure du
temps.
2. Même dans
l’adversité, le grand
Esteban (1,86 mètre)
ne se laissera pas
facilement démonter.
M – L’amitié est-elle possible dans un monde aussi
compétitif que le vôtre ?
EO – Oui. Je m’entends bien avec plusieurs pilotes.
Certains sont même vraiment des amis très proches, tels
Mick Schumacher, Lance Stroll ou Kevin Magnussen.
M – Un bon pilote prend-il encore plaisir à conduire
sur la route ?
EO – Ce n’est pas le cas de tous les pilotes de Formule 1,
mais en ce qui me concerne, j’adore conduire sur la route.
Lors des week-ends libres, avec mes amis, nous prenons
une voiture, un buggy ou autre engin roulant pour
s’amuser entre nous sur un terrain privé, un circuit mouillé
ou de glace…
Pour l’instant, je conduis la dernière Alpine. J’ai la chance
d`être toujours parmi les premiers à tester les nouveautés.
J’aime prendre le volant. Mais je suis un très mauvais
passager. Je déteste être à cette place. Et… oui, je fais
constamment des remarques à celui ou celle qui conduit.
Je suis un peu lourd de ce côté-là.
M – La perception du temps qui passe est-elle
différente pour un pilote qui vit à 100 à l’heure au
propre comme au figuré ?
EO – Oui. Complètement différente, selon que je
la vis en compétition, dans la vie de tous les jours ou en
vacances.
Après l’impact subi lors du récent GP de Hongrie, mon
décollage m’a paru durer 40 à 45 secondes alors qu’il n’a
sans doute duré qu’une seconde et demie. Tout ralentit en
cas d’accident. C’est étrange, mais c’est comme ça que ça
se passe pour moi. Alors que vu de l’extérieur, tout se passe
très rapidement. Dans la vie courante, ma perception du
temps varie aussi selon que je passe un bon moment avec
les bonnes personnes (et là ça passe très vite…) ou que je
ne me sente pas à l’aise dans des situations ennuyantes,
qui semblent alors durer une éternité. Je préférerais que
ce soit l’inverse, mais là je crois que nous sommes tous
logés à la même enseigne.
M – Quels sont vos projets à court et moyen terme ?
EO - Mon ambition, mon seul projet, c’est d’être
champion de Formule 1. Je me réveille chaque matin pour
ça. Je ne pense qu’à ça. Nuit et jour. n
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Le temps qui passe
M - Votre casque pour le GP de Belgique a été conçu
avec votre sponsor horloger Bell & Ross.
EO – Oui et je m’en réjouis. L’horlogerie et le sport
automobile ont un lien logique. La mécanique d’un côté,
la précision de l’autre. Pour nous sportifs, cette précision
est hyper-importante. Une minute de retard lors d’un
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