14 - <strong>ICI</strong> <strong>MAG</strong> novembre <strong>2023</strong>
HISTOIRE PAYS DE BORN Image d'autrefois Biscarrosse plage... Lionel DAROUX, ancien parachutiste, a troqué les sauts en parachute pour des sauts dans le temps à travers ses collections de cartes postales de 1900 à 1930. Suivez le guide au cœur de ce monde plein de surprises où chaque image est une histoire à raconter et un voyage à partager ! Crédit photo : E.Froustey Ancienne Maison Gibille à Biscarrosse-Plage (1924) Cette maison en bord de plage est une ancienne demeure bourgeoise, construite en 1860, puis aménagée entre 1911 et 1924 avec l'ouverture de la gare et de la ligne de chemin de fer jusqu'à Biscarrosse Plage. Elle fut ensuite transformée par la famille DUPIS en commerce multifonction. À la fois boulangerie, épicerie, produits de la mer et pour la pêche, etc... Les commerçants de Biscarrosse-Plage se ravitaillaient grâce au travail d'un muletier qui se rendait à Bordeaux chercher les marchandises commandées. Le voyage durait 3 jours, et on dit que par sécurité, ils ne se séparaient jamais de ses chiens... Par Lionel DAROUX pour <strong>ICI</strong> <strong>MAG</strong> RENCONTRE PONTENX-LES-FORGES Jean-Pierre DARMAYAN Éleveur de blondes Les métiers d’autrefois, Monsieur DARMAYAN les connaît bien. Son père, était résinier en 1958 et travailler trés dur pour subsisiter. A 78 ans Jean-Pierre qui habite à Pontenx-les- Forges, à repris une activité d'antan. Il est éleveur de vaches. Sa carrière, il l’a faite à la papeterie de Mimizan, d’où il est parti à la retraite suite à un accident en 2004. Il y a occupé différents postes, pour finir sur la machine à papier la plus grosse de l’usine. "J'ai choisi cette activité parce que mes parents étaient pauvres et que je voulais sortir de cette misère", nous confie le septuagénaire. Aujourd'hui, sur plus de 70 hectares de terre dans le village de Pontenx, il élève un troupeau de 130 têtes en collaboration avec un éleveur basque d'Istaritz. Pour lui, ce sont des vaches blondes d’Aquitaine, tandis que son collaborateur se consacre uniquement à des vaches normandes. Les deux troupeaux sont nourris exclusivement avec des carottes et des feuilles de tomates séchées sur des terrains travaillés avec des semis d’herbes d’autrefois. "J’aimerais que mes parents voient ce que je suis devenu", dit-il avec mélancolie. Le plus délicat pour lui, ce sont les réglementations et le travail de vaccination obligatoire du troupeau, et sa plus grande satisfaction, c'est celle de pouvoir en vivre correctement. Les vaches et les bœufs castrés sont élevés jusqu'à l'âge de 4 ans, et Jean-Pierre nous avoue qu'il ne connaît pas le goût de sa production. "Je n’ai jamais mangé aucune de mes bêtes, et quand elles partent, je ne suis même pas présent, car cela me ferait trop mal au cœur !". Tout est dit... Par Maryline CRETIER Correspondante <strong>ICI</strong> <strong>MAG</strong> Crédits photos : Maryline CRÉTIER <strong>ICI</strong> <strong>MAG</strong> novembre <strong>2023</strong> - 15