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Emballage - Ctba

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gie habituelle. Ainsi, le cœfficient de<br />

transmission thermique K est remplacé<br />

par le coefficient U, d’où la nouvelle<br />

appellation Règles Th-U au lieu de<br />

Th-K pour les anciennes règles.<br />

Cette nouvelle réglementation n’est<br />

pas étrangère à l’essor des performances<br />

des vitrages. En effet, elle<br />

impose que le coefficient de transmission<br />

thermique de la fenêtre U w<br />

ne doit pas être supérieur à<br />

2,9 W/(m 2 .°K). Il correspond pratiquement<br />

au coefficient de déperdition<br />

thermique Ug d’un vitrage de 4/12/4<br />

mm à glaces claires et lame d’air.<br />

Quant à la baie, son coefficient de<br />

déperdition ne devrait pas dépasser<br />

2 W/(m2 .°K). Pour atteindre ce niveau<br />

de performance, il faut :<br />

– soit mettre en œuvre une bonne fermeture<br />

avec un vitrage à couche faiblement<br />

émissive ;<br />

– soit mettre en œuvre un vitrage à<br />

couche faiblement émissive de nouvelle<br />

génération et, selon la résistance<br />

thermique du châssis, à lame de gaz<br />

autre que l’air.<br />

Ces couches faiblement émissives, à<br />

base de métaux le plus souvent, sont<br />

mises en œuvre par projection cathodique<br />

sous vide sur le vitrage lors de<br />

son processus de fabrication. Par<br />

ailleurs, pour réduire la convection de<br />

la lame d’air, ce dernier peut être remplacé<br />

par un gaz rare, le plus souvent<br />

de l’argon. On obtient ainsi des<br />

vitrages qui, en partie courante, ont<br />

un cœfficient Ug de 1,2 W/m 2 .°K, au<br />

lieu de 2,8 W/m 2 .°K pour le même<br />

vitrage à glace claire et lame d’air.<br />

Prendre en compte<br />

l’apport solaire<br />

des vitrages<br />

Cette évolution technico-réglementaire<br />

conduit à s’interroger sur la communication<br />

actuelle, encore reprise par la<br />

nouvelle réglementation. En effet,<br />

toute la communication technique sur<br />

la thermique des fenêtres se fait sur la<br />

seule déperdition matérialisée par le<br />

coefficient de transmission Uw<br />

(anciennement Knu). Dans ces conditions,<br />

la paroi vitrée est très fortement<br />

désavantagée par rapport à la paroi<br />

opaque, qui de plus est moins coûteuse.<br />

A l’aide de calculs issus des<br />

règles Th, on peut établir un bilan plus<br />

objectif qui tient également compte<br />

de l’apport solaire en hiver des parties<br />

vitrées. Le bilan suivant est établi sur<br />

une saison d’hiver et sur une fenêtre<br />

de 1 m 2 représentative d’une position<br />

moyenne dans un pavillon.<br />

● Déperdition<br />

La déperdition, durant la période de<br />

chauffage, est donnée par la formule<br />

suivante : W = A . Uw . DH<br />

avec :<br />

W : déperdition d’énergie sur la période<br />

de chauffe (en kWh)<br />

A : aire de la fenêtre (en m2 )<br />

Uw : coefficient de déperdition de la<br />

fenêtre, en W/(m2 .°K)<br />

DH : milliers de degrés heures du site<br />

Les calculs ont été effectués sur les<br />

bases suivantes.<br />

L’aire A est de 1 m2 . Pour Uw, trois<br />

valeurs issues des règles Th-U ont été<br />

prises en compte :<br />

– Uw = 2,9 : fenêtre en bois feuillu<br />

de 45 mm (coefficient de déperdition<br />

au travers de la partie menuisée<br />

Uf = 2,4 W/(m2 .°K)) avec un verre clair<br />

de 4/12/4,<br />

– Uw = 1,9 : même fenêtre avec vitrage<br />

à lame de gaz et à couches faiblement<br />

émissives (Ug = 1,2 W/(m2 .°K)),<br />

– Uw = 1,6 : fenêtre précédente équipée<br />

d’une fermeture en bois résineux,<br />

de type volets battants de faible perméabilité<br />

(jeu sur une rive et bas et<br />

haut cumulés de moins de 8 mm).<br />

15<br />

Bois dans<br />

la construction<br />

Pour DH, les valeurs forfaitaires des<br />

trois zones géographiques françaises<br />

sont les suivantes :<br />

– DH = 63 pour la zone H1 correspondant<br />

sensiblement à la moitié<br />

nord de la France continentale,<br />

– DH = 52 pour la zone H2 (côte<br />

atlantique et sud hors zone méditerranéenne),<br />

– DH = 37 pour la zone H3 (zone de<br />

climat méditerranéen).<br />

● Apport solaire<br />

L’apport solaire durant la période de<br />

chauffage est donné par la formule<br />

suivante (Règles Th-BV) :<br />

As = A . E . Fts . Fe1 . Fe2 . C1<br />

avec<br />

As : apport solaire sur la période<br />

chauffe (en kWh)<br />

A : aire de le fenêtre (en m2 )<br />

E : ensoleillement vertical sud pendant<br />

la période de chauffage (en<br />

kWh/m2 )<br />

Fts : facteur de transmission solaire de<br />

la paroi (ou S des règles Th-S)<br />

Fe1 : facteur d’ensoleillement liées<br />

aux obstacles propres au bâtiment en<br />

question (compris entre 1 si pas<br />

d’obstacle et 0,1)<br />

Fe2 : facteur d’ensoleillement liés à<br />

l’environnement du bâtiment en<br />

question (écrans divers faisant varier<br />

le coefficient de 0,9 à 0,1)<br />

C1 : facteur d’orientation et d’inclinaison<br />

d’une paroi du bâtiment (égal à 1<br />

pour une paroi verticale orientée au<br />

sud, mais pouvant descendre à 0,2<br />

pour une paroi verticale plein nord ; il<br />

est supérieur à 1 pour les parties inclinées)<br />

Ces quatre derniers facteurs sont sans<br />

dimension.<br />

Pour l’exemple de calcul, les valeurs<br />

suivantes ont été prises en compte et<br />

reflètent le cas d’un pavillon courant :<br />

– A = 1 m2 CTBA INFO N° 94 – Avril/mai 2002

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