Emballage - Ctba

More documents

Recommendations

Info

Bois dans la construction té imposée par le CTBA à travers cette certification, les chiffres suivants sont significatifs : sur 1400 demandeurs, 10 % seulement passent l’examen théorique et pratique, dont 40 % obtiennent finalement la certification. Mais pour que cette certification, qui est basée sur la démarche volontaire des candidats, soit reconnue au plus haut niveau, le CTBA a demandé et obtenu l’accréditation en tant qu’organisme pour la certification de personnes, délivrée par le COFRAC (Comité français d’accréditation) sur la base de la norme européenne EN 45013 « Critères généraux concernant les organismes de certification procédant à la certification du personnel ». Cette démarche d’accréditation repose sur les valeurs fortes mises en avant par le COFRAC : – impartialité, pour que chaque organisme candidat à la certification soit traité au même niveau et pour la certitude qu’aucun intérêt particulier n’entre en jeu, – transparence, par une information claire et accessible sur les méthodes et les procédures utilisées, – confidentialité, dans le traitement des dossiers et par des règles de déontologie propres à la certification. Plus de 70 experts sont actuellement certifiés par le CTBA ou en stage probatoire précédant la certification. CTBA INFO N° 93 – Janvier/Février 2002 Cette déontologie est d’ailleurs validée par la communauté d’intérêts représentée au Conseil d’administration du COFRAC : entreprises et fédérations professionnelles utilisatrices d’accréditation, grands acheteurs, consommateurs et pouvoirs publics. Une certification délivrée par un organisme accrédité par le COFRAC constitue donc un gage de qualité, de sérieux et de compétences. Elle permet d’établir une réelle distinction entre les « vraies certifications » et les agréments plus ou moins crédibles qui existent sur le marché, dans le secteur du bâtiment notamment. Une vraie démarche qualité La certification d’expert en états parasitaires délivrée par le CTBA repose sur un ensemble de conditions qui permet de certifier uniquement des personnes possédant les compétences requises pour cette activité. Le premier préalable porte sur les capacités acquises par le candidat selon les conditions suivantes : cinq ans d’expérience du traitement antitermites dans une entreprise non titulaire de la marque CTB A+ ou deux ans dans une entreprise titulaire, ou suivi d’une formation auprès d’un organisme reconnu par le CTBA, plus une expérience suffisante sur le terrain en matière d’états parasitaires (généralement un an sur des sites « à risque »). Une deuxième étape consiste à valider les connaissances théoriques sous la forme d’environ 250 questions sur des thèmes aussi variés que la terminologie du bâtiment et les techniques de construction, la terminologie et les propriétés du bois et, bien entendu, l’ensemble des agents de pathologie du bois. La norme XP P 03-200 encadrant le constat d’état parasitaire et la 26 La certification d’expert en états parasitaires délivrée par le CTBA repose sur une démarche qui permet de certifier uniquement des personnes possédant les compétences requises pour cette activité. loi termites fait également l’objet de questions spécifiques. Les candidats doivent en outre être capables de reconnaître et identifier sur échantillons l’origine des dégradations liées à ces pathologies. La troisième étape consiste à mesurer les compétences de terrain. Le candidat est évalué par un inspecteur technique du CTBA à l’occasion de la réalisation d’un état parasitaire. Enfin, le candidat se présente devant un jury de professionnels qui examine le bilan de son activité dans la réalisation d’états parasitaires, ainsi que l’étude complète d’un cas représentatif, puis réalise la synthèse de ses compétences. Au terme de ces trois étapes, échelonnées sur trois mois, les candidats compétents mais n’ayant pas acquis l’expérience suffisante pour être certifiés sont mis en stage probatoire pendant six à douze mois. Cette certification n’est d’ailleurs pas délivrée définitivement. Elle doit être renouvelée tous les trois ans, avec des conditions indispensables à son maintien. A ce jour, plus de 10 000 états parasitaires ont été réalisés par les experts certifiés CTBA, dont la fiabilité s’avère intacte. Jean-Yves Perroux
Ameublement Bois traité thermiquement : recommandations pour son emploi en ameublement CTBA INFO N° 94 – Avril/mai 2002 Le marché des produits issus du traitement thermique du bois est en plein développement. En effet, bien que le procédé ne soit pas nouveau en lui-même, les industriels et les organismes de recherche s’y sont intéressés de plus près ces dernières années. Les travaux réalisés ont permis de perfectionner les procédés et de mieux caractériser le bois traité par haute température. Si l’ameublement constitue l’un de ses débouchés possibles, il faut utiliser ce nouveau matériau en toute connaissance de cause pour éviter les déboires. Le traitement du bois par haute température peut se définir comme une pyrolyse ménagée du bois sous atmosphère contrôlée. Il s’effectue dans une plage de températures comprises entre 180 °C et 230 °C, se situant entre le séchage artificiel et la torréfaction. Il intervient notamment sur la structure chimique du bois. Le traitement thermique du bois est un procédé ancien, mais dont l’exploitation industrielle est toute récente. Le bois traité thermiquement peut être considéré comme un matériau générique nouveau et intéressant, résultant de procédés différents, dont certains font l’objet de brevets. Issu d’un matériau intrinsèquement variable, ses caractéristiques seront, après traitement, bien évidemment différentes en fonction des essences de bois, et pré- 27 senteront encore, pour une même essence et un même traitement, une certaine dispersion. Bien que des réponses restent encore en suspens et que les travaux se poursuivent, les résultats obtenus à ce jour permettent d’apporter aux industriels des éléments d’information pratique sur les caractéristiques des bois traités et leurs conditions de mise en œuvre dans la conception et la fabrication de mobilier. Des avantages et... des inconvénients Vis-à-vis de l’humidité, le bois traité par haute température est moitié moins hygroscopique qu’à l’état naturel et présente une bien meilleure stabilité dimensionnelle, en particulier un
Page 1 and 2: ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ ▲ info É
Page 3 and 4: Exploitation forestière - Scierie
Page 5 and 6: La norme française sur les emballa
Page 7 and 8: lorsqu’il y en a plusieurs, aura
Page 9 and 10: et leurs conseilleurs techniques :
Page 11 and 12: Exploitation forestière Scierie -
Page 13 and 14: MEM présentait une ligne de sciage
Page 15 and 16: en octaves (double de la fréquence
Page 17 and 18: gie habituelle. Ainsi, le cœfficie
Page 19 and 20: coefficient de déperdition thermiq
Page 21 and 22: Bois dans la construction Une nouve
Page 23 and 24: quement non optimisée, sauf à con
Page 25 and 26: ● Stabilité hygrothermique La qu
Page 27: Bois dans la construction Certifica
Page 31 and 32: ée aux variations d’ambiance, il
Page 33 and 34: pour des épaisseurs supérieures
Page 35 and 36: • Restrictions réglementaires su
Page 37 and 38: Abonnements et commandes Bon de com
Page 39 and 40: CTBA Ces ouvrages sont en vente à

Emballage - Ctba

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

Delete template?

Save as template?