19 - communisme-bolchevisme

L'histoire du mouvement communiste international démontre que toute confusion idéologique et toutes
péripéties qui se sont produites dans ce mouvement étaient dues à l'apparition, dans ses milieux
dirigeants, de renégats de la révolution. En tenant compte des conditions historiques caractérisées par
la transformation du socialisme en une grande force matérielle, les impérialistes ont attaché plus
d'importance encore à la stratégie de division intérieure et employé des moyens plus perfides pour la
mettre en application. C'est conformément à cette stratégie que les critiques formulées contre le
socialisme sont devenues plus acerbes que jamais, et l'on a vu apparaître ces raisonnements
diffamatoires que je viens de mentionner plus haut.
Que ces dirigeants soient liés à cette stratégie antisocialiste a été prouvé par le fait que tous les actes
criminels commis pour démolir le socialisme en se prévalant de ces allégations diffamatoires, l'ont été
sous les auspices des impérialistes qui ont tenu les ficelles. A l'heure actuelle, les renégats s'activent
plus que jamais pour dénigrer le socialisme. Cela fait partie de leurs efforts désespérés pour empêcher
le socialisme de ressusciter. Même aujourd'hui, alors que le socialisme a fait place au capitalisme dans
plusieurs pays, ils continuent d'invoquer les mêmes arguments pour attaquer le socialisme, ce qui
dévoile entièrement leur visage hideux en tant que laquais des impérialistes.
Les raisonnements invoqués pour critiquer le socialisme ne sont que pur sophisme
Originellement, le totalitarisme fut le concept politique des dictateurs fascistes. Les dictateurs notoires
comme Hitler et Mussolini l'utilisèrent comme arme idéologique pour justifier leur dictature fasciste.
En lançant le slogan trompeur du 'national-socialisme' et en prétendant qu'il ne fallait admettre aucun
mouvement ouvrier ni aucune lutte de classe pour défendre les intérêts de la totalité de la nation ou de
la totalité de l'Etat, ils dénièrent aux masses populaires même les libertés et les droits démocratiques
les plus élémentaires et pratiquèrent une politique despotique inouïe par sa barbarie. La nature
réactionnaire du totalitarisme s'exprime par le fait que, sous prétexte que les particuliers sont appelés à
obéir à la totalité, il sacrifie les intérêts des masses laborieuses pour satisfaire la cupidité de la classe
dirigeante réactionnaire.
Quant à cette totalité dont il est question ici, elle ne représente pas les masses populaires, mais, au
contraire, les milieux privilégiés minoritaires, tels que les capitalismes monopoleurs, les gros
propriétaires fonciers, les bureaucrates réactionnaires et les clans militaires. Prétendre que le régime
socialiste dans lequel les masses populaires sont maîtres de tout, est un 'régime totalitaire', n'est qu'un
sophisme, car cela revient à abaisser les idées les plus progressistes, celles qui reflètent les intérêts de
celles-ci, au niveau des idées réactionnaires des milieux dirigeants fascistes.
Il est également faux et absurde de taxer le socialisme de 'caserne'. Le mode de vie social est
déterminé par l'idéologie et diffère d'un régime social à un autre. Le socialisme représente l'idéologie
la plus avancée qui soit, conforme aux aspirations intrinsèques de l'homme, tandis que le régime
socialiste est l'ordre social le plus avancé, car il assure pleinement aux masses populaires une vie
indépendante et créatrice. Ce n'est pas le régime socialiste mais le régime capitaliste qui opprime
l'indépendance et la créativité des masses populaires. Dans la société capitaliste les masses laborieuses
ne sont qu'esclaves du capital et elles ne peuvent en aucune façon jouir d'une vie méritoire,
indépendante et créatrice. Tenter de discréditer le socialisme en l'étiquetant de 'caserne' revient en fin
de compte à vouloir inverser les choses du monde et à présenter le noir à la place du blanc.
Il est tout aussi faux et absurde d'accuser le socialisme d'être un 'système de commandement
administratif. Quant à la méthode de commandement administratif, elle est périmée en tant que
méthode de domination propre à la société fondée sur l'exploitation de l'homme par l'homme,
employée pour imposer par des moyens coercitifs la volonté d'une classe privilégiée. Dans la société
capitaliste, la vie économique s'enchaîne de manière spontanée en vertu de la loi d'économie de
marché, et l'Etat et la société ne peuvent être gérés que par une méthode de commandement
administratif. Là, les masses populaires ne sont rien d'autre que l'objet de la gestion et elles sont
contraintes de se conformer aux commandements et aux autorités administratives. Or, dans la société
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