19 - communisme-bolchevisme

On ne le peut répéter suffisamment longtemps : la RDA était un sujet de droit international, sauf vis-àvis
de l'URSS elle était souveraine avec sa propre constitution et légalité, membre de l'ONU et de ses
organisations. A cause de sa collaboration constructive, elle a été louée plusieurs fois par les
secrétaires des Nations Unies Dr. Waldheim et Pères de Cuellar. Depuis son accueil à l'ONU, elle ne
fut accusée par aucune assemblée de violation des droits de l'homme. Elle était partenaire lors de la
conclusion de beaucoup de traités au caractère de droit international, elle était aussi partenaire
contractuel de la RFA. Donc, un état de droit !
Dans chaque état se passent aussi des injustices. Cela ne doit pas être nié. Mais la RDA n'était pas à
comparer avec des états de non-droit tels que le Chili, l'Afrique du Sud, Israël, la Turquie, El Salvador
et états similaires, contre qui beaucoup de résolutions pour injustice, inhumanité, guerre de conquête,
occupation et racisme devaient être décidées par les Nations Unies.
Le fait d'effectuer des estimations forfaitaires, la criminalisation, la généralisation d'événements isolés
en RDA est juridiquement intenable, contraire au droit international et inadmissible. Ainsi procèdent
les vainqueurs dans un état conquis. L'attitude fondamentale de Bonn envers la constitution, le droit et
les lois dans l'ancienne RDA trouvent leur correspondance dans l'ancienne "Deutsch-Südwest"
(actuellement Namibia), dans le "protectorat" tchèque d'Hitler et dans le "gouvernement général"
polonais de l'Allemagne d'Hitler.
Chaque état a un besoin de sécurité. La RDA avait vraiment une obligation à la sécurité; parce qu'elle
était le partenaire le plus occidental de la communauté d'états du pacte de Varsovie, et on l'a menacée
ouvertement pendant 40 années, ce qui se passait alors: elle devait être anéantie de n'importe quelle
manière. "Et, Moïse envoya des éclaireurs afin de voir si ceci serait la terre promise, dont dieu avait dit
que là couraient lait et miel..."
Dans l'Ancien Testament, on certifie que l'espionnage est le deuxième métier du monde ! Il est
certainement la forme la plus ancienne de relations entre états...
Le Ministère de la Sécurité de l'État (MfS) n'était pas la CIA, ni le Mossad, ni d'organisation
criminelle telle que les services présidés par Bush, Baker et Hoover, Gehlen, Boeden et Kinkel qui
projetaient des assassinats et des attentats contre Castro, Lumumba, les frères Kennedy et Martin
Luther King. La "Stasi", actuellement l'incarnation du plus méchant du méchant — n'a pas fait tomber
de gouvernements, préparé des guerres comme dans la baie des Cochons à Cuba, à Grenada et au
Panama, au Vietnam, au Laos et Au Cambodge, elle n'a pas préparé la Guerre du Golfe et le
bombardement de la Libye, de l'Irak, de l'Iran et de la Serbie.
Mais à la Sortie de la Tamise près de Londres, la CIA fit percer le "Magdeburg", un navire de la RDA,
dans le fond par un capitaine acheté d'un navire japonais : le "Magdeburg" avait 70 cars anglais à bord,
qui ne devaient pas arriver au Cuba...
Il y avait dans l'antichambre du membre du bureau politique du SED, le camarade Bruno Leuschner et
qui est déjà décédé depuis longtemps, un "rapporteur personnel". Un jour, au début des années
cinquante, celui-ci fut démasqué comme agent du service d'espionnage fédéral BND, trouvé coupable,
condamné et après quelques années de prison, il fut lâché en RFA. Frais et dispos — puisque
directement, il devint collaborateur du Magazine de la deuxième chaîne allemande ZDF, une des
émissions les plus calomnieuses et dirigée contre la RDA de la deuxième chaîne allemande, sous la
direction d'un Gerhard Lowenthal à la réputation ternie. L'homme s'appelait Schenk, l'agent Schenk,
décelé et aux antécédents judiciaires.
Il y a quelques années, le rapporteur personnel de Willy Brandt, Günther Guillaume, fut démasqué
comme éclaireur du Ministère de la Sécurité de l'État MfS, il trouvé coupable et après de nombreuses
années de prison, il fut lâché en RDA.
28