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Y-mail 28 FR - mars 2017

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6 Mâchoire en 3D > Le docteur Evert Matthys, chirurgien bucal, utilise de plus en plus souvent la technologie 3D pour préparer virtuellement l’extraction d’une tumeur de la mâchoire et l’implantation d’une plaque de reconstruction et d’une prothèse parfaitement adaptées. < Dr. Evert Matthys Happy le robot Les accompagnatrices des activités ludiques du service de Pédiatrie ont un nouvel assistant. Happy le robot distrait les petits patients en leur chantant des chansons. La grande plus-value de Happy est qu’il donne aussi des explications aux petits patients, par exemple à propos de l’opération qu’ils vont subir. Louise Mostaert, étudiante en sciences pédagogiques à l’UGent, a profité de son stage pour tester Happy et pour le programmer: «Au départ, Happy a été conçu comme un robot de soins pour personnes âgées. À la demande du fabricant, l’hôpital teste actuellement le robot en pédiatrie. Happy va certainement devenir un chouette complément aux soins classiques et au dévouement des prestataires de soins.» Info: Pédiatrie 057 35 75 00 secpediatrie@yperman.net Mieux respirer avec la CPAP > Les nouveau-nés souffrant de problèmes respiratoires bénéficient d’une meilleure prise en charge par le département de Néonatologie du CHJY avec la technique de la ventilation à pression positive continue (CPAP). < La CPAP aide les bébés souffrant de difficultés respiratoires à mieux respirer. Dr Tine Van Ackere: «Quand un bébé naît prématurément, ses poumons ne sont pas encore entièrement développés, ce qui entraîne des difficultés respiratoires. Mais les bébés nés à terme peuvent eux aussi avoir des problèmes d’adaptation. L’appareil CPAP qui se porte au moyen de lunettes nasales ou d’un masque nasal permet aux alvéoles pulmonaires de ne pas se fermer entièrement au moment de l’expiration: la respiration est stimulée et soutenue par l’air insufflé en continu dans les voies respiratoires.» Le personnel infirmier a suivi une formation spéciale Le docteur Evert Matthys a déjà aidé plusieurs patients en ayant court à cette technique. Plusieurs d’entre eux souffraient d’un kyste expansif mutilant de la mâchoire. L’extraction est alors impossible par les techniques classiques. Chez d’autres patients, il s’agissait d’une tumeur maligne qui avait attaqué le maxillaire. En pareil cas, on retire le maxillaire atteint. Le déficit osseux causé par cette intervention est compensé par une plaque de reconstruction sur mesure en titane, parfois soutenue par une greffe de tissu libre consistant à transplanter un morceau d’os du péroné ou de la hanche du patient. Dr Evert Matthys: “Traditionnellement, le modelage de la plaque en titane était très longue et manquait souvent de précision. Nous disposons aujourd’hui d’un logiciel spécifique qui nous permet de préparer virtuellement l’opération, «d’extraire» le maxillaire atteint et de compenser le déficit osseux au moyen d’une plaque de reconstruction sur mesure. Cette technique nous permet de produire une série de gabarits qui sont utilisés d’une part pour extraire l’os malade avec précision comme planifié virtuellement, et d’autre part pour mettre à mesure le morceau d’os prélevé au niveau du péroné ou de la hanche. Notre but est de compenser le déficit maxillaire de manière aussi esthétique et fonctionnelle que possible, de préférence avec, en finale, une bonne occlusion dentaire.” INCISION VIRTUELLE La lecture des clichés CT de la mâchoire par un logiciel 3D permet de préparer toute l’intervention virtuellement. Dr Evert Matthys: “Nous découpons la tumeur virtuellement et nous faisons une simulation pour trouver la meilleure manière de compenser le déficit qui en résulte. Nous sommes en mesure de calculer avec précision comment modéliser l’épaisseur et la longueur de la plaque de reconstruction et/ou de la prothèse. Avant l’opération, nous imprimons aussi des gabarits en plastique au moyen d’une imprimante 3D. Ceux-ci sont placés sur l’os de la mâchoire et éventuellement aussi sur le greffon osseux, afin que nous puissions le mettre à bonne dimension, exactement comme prévu. La plaque de reconstruction en titane est pliée à mesure à l’avance et, depuis peu, imprimée en 3D. Grâce à la technologie 3D, nous sommes en mesure de travailler plus vite et avec une plus grande précision. L’intervention entraîne moins de complications et donne un résultat optimal sur le plan tant esthétique que fonctionnel.” Info: secrétariat Stomatologie, 057 35 75 20 Ann Decroix et Dr Tine Van Ackere au service de soins intensifs néonatals de l’AZ St-Jan Brugge. Dans le passé, nous devions plus souvent orienter nos petits patients vers Bruges. Nous pouvons désormais soigner un grand nombre d’entre eux ici, ce qui est souvent très apprécié des jeunes parents. Les médecins sont aussi satisfaits des excellents résultats obtenus.» Info: Service Pédiatrie, 057 35 74 90 secpediatrie@yperman.net Ymail_28_FR_v2.indd 6 20/03/17 11:48

Dr. Johan Blanckaert Soigner le glaucome au moyen d’un stent > Certains patients qui ont un glaucome ont une pression oculaire tellement élevée qu’une opération assez lourde est alors nécessaire. Depuis six mois, le centre hospitalier Jan Yperman propose une alternative moins envahissante. Cette intervention est pratiquée par le docteur Johan Blanckaert. < 8 % de la population est confronté un jour avec une hypertension oculaire. Un glaucome mal soigné peut endommager le nerf optique et même engendrer la cécité. La plupart des patients sont traités au moyen de gouttes médicales à mettre dans les yeux. Mais quand la plus forte médication ne suffit pas, il faut avoir recours à une intervention au laser pour décrasser le filtre que constitue le trabéculum. Dr Johan Blanckaert (Ophtalmologie): «Mais même cette intervention ne réussit pas à tous les coups. Notre ultime recours était une opération consistant à retirer chirurgicalement une petite partie de tissu. Mais la rééducation était longue et lourde. Pour éviter les risques d’hémorragie, le patient doit prendre des médicaments pendant trois à quatre semaines. Cela a > Les patients souffrant de troubles du sommeil peuvent se rendre à la clinique du sommeil du CHJY où une équipe multidisciplinaire les aidera à traiter leurs problèmes de sommeil. < Les docteurs Yves Tanghe (neurologie), Greta Bral (pneumologie), Dr Lien Calus (NKO) et Dr. Evert Matthijs (stomatologie) font déjà depuis longtemps des études sur le sommeil au sein de l’hôpital. «Nous pratiquons actuellement 20 tests par semaine», raconte le docteur Bral. «C’est nettement plus qu’auparavent. Nous sommes assistés par notre coordinatrice du sommeil, Lucie Loridan, et ceci à temps plein. Elle est le point de contact pour les patients et les médecins.» Comme les troubles du sommeil sont souvent liés à d’autres problèmes, la clinique du sommeil travaille en étroite collaboration avec d’autres disciplines. Outre des pneumologues et des neurologues, la clinique fait aussi appel à des oto-rhino-laryngologistes, pour effet d’agrandir la pupille, mais le patient perd la vue pendant tout ce temps.» BIEN SUPPORTÉ À cette opération traditionnelle a succédé une nouvelle technique chirurgicale micro-invasive de traitement du glaucome. Un stent est placé sous anesthésie locale pour permettre à l’humeur aqueuse de s’écouler hors de l’œil. Le stent n’est pas apparent. Dr Johan Blanckaert: «L’intervention est pratiquée en hôpital de jour sous anesthésie locale. Le risque d’hémorragie est minime et nous ne devons pas inciser l’œil. Après l’opération, le patient doit uniquement prendre des gouttes pour favoriser la guérison.» La chirurgie micro-invasive du glaucome a obtenu les labels FDA et CE depuis mai 2016. Le docteur Blanckaert a appliqué cette technique à une quarantaine de patients depuis le mois d’août 2016. Le 12 février 2017, le docteur Blanckaert a été invité à faire une démonstration de cette technique durant Congrès européen d’Ophtalmologie (ESCRS). Info: Ophtalmologie, 057 35 74 70 Sur ses deux oreilles à la clinique du sommeil des stomatologues, des diététiciens et des psychologues. Les motifs des consultations les plus fréquents sont les ronflements et l’apnée du sommeil. Dr Bral: «Le ronflement n’est pas en soi un problème médical, mais c’est gênant pour la personne qui dort à côté du ronfleur. Les patients sont traités au moyen d’un appareil (MRA) de repositionnement mandibulaire qui empêche le dormeur de ronfler. Cet appareil est fabriqué sur mesure et coûte donc cher, mais il est remboursé à partir du moment où la respiration du patient s’interrompt 5 fois par heure. On parle d’apnée du sommeil à partir de 20 apnées. Une fois ce seuil atteint, il y a un risque pour la santé. Le lien avec les problèmes cardiaques est avéré. Si vous recevez des patients qui se plaignent de tels symptômes, demandez- leur s’ils ronflent ou s’ils souffrent de coups de fatigue pendant la journée. Un test du sommeil permettra de faire toute la lumière sur la question.» Info: Clinique du sommeil 057 35 74 95, slaapkliniek@yperman.net Mise en commun de matière grise à la COM Les traitements médicaux sont de plus en plus souvent administrés en équipe. C’est le cas de la COM (consultation oncologique médicale), où le généraliste, les spécialistes de l’hôpital et d’autres prestataires de soins se réunissent autour d’une table et mettent leur expertise en commun pour examiner le dossier d’un patient. Ce travail d’équipe se réalise de plus en plus souvent sous forme électronique par vidéoconférence. La discussion du cas d’un patient ne se déroule donc plus au niveau local, mais devient un phénomène régional ou même national. Au centre hospitalier Jan Yperman, le gastro-entérologue Koen Thorrez a mis sur pied une super COM avec les hôpitaux régionaux et l’hôpital universitaire Gasthuisberg. Une super COM similaire est en préparation en pneumo-oncologie. L’installation récente d’une salle de vidéoconférence hypermoderne n’était donc pas un luxe superflu. 7 Ymail_28_FR_v2.indd 7 20/03/17 11:48

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