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Y-mail 30 FR - juillet 2018

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4 Focus sur la colonne

4 Focus sur la colonne vertébrale Spine Unit le dos à 360° > Au sein de la ‘Spine Unit’ le dos est examiné sous l’angle de plusieurs spécialités. Des médecins de plusieurs disciplines (orthopédie, neurochirurgie, radiologie, revalidation, centre de la douleur et urgences) collaborent a u sein de cette unité pour traiter efficacement les douleurs au niveau du dos et du cou. < Des chiffres qui font mal • L’année passée, 1 Belge sur 5 a souffert de maux de dos • 80 à 85% des Belges ne se plaignent jamais de douleurs au dos • En Belgique, le mal de dos arrive en deuxième position dans le classement des douleurs les plus fréquentes • Environ 176.000 Belges souffrent de douleurs lombaires chroniques graves Source : De Standaard et De Artsenkrant Le mal de dos prend des proportions épidémiques. Les pouvoirs publics tentent d’inverser la tendance. Première étape: établir une Spine Unit dans chaque hôpital. À Ypres, des médecins de plusieurs spécialités se réunissent une fois par mois pour se consulter concernant le dossier des patients. Si ceci est nécessaire, ils sont rejoints par un kinésithérapeute, un ergothérapeute et un psychologue. Docteur Hans Feys (orthopédie): «Trois catégories de patients passent obligatoirement par la Spine Unit: les patients opérés pour la troisième fois au même endroit, qui ont été traités quatre fois à la clinique de la douleur durant la même année ou qui n’enregistrent aucune amélioration après six mois de kiné.» Docteur Sam Thomas: «Les problèmes de dos courants sont traités en première ligne. Le médecin généraliste peut résoudre beaucoup de problèmes. Toutefois des ‘clignotants rouges’ s’allument: si le patient a de la fièvre, par exemple, ou s’il perd ses forces ou souffre de douleurs nocturnes graves, il sera reconduit vers nous.» Docteur Hans Feys Docteur Sam Thomas Une image ne dit pas tout Il est évident que la radiologie est représentée à la Spine Unit. Le docteur Filip Borny s’occupe en particulier de l’imagerie ostéoarticulaire. Docteur Filip Borny: «Une image dit souvent plus que mille mots, mais elle n’est souvent qu’une partie de l’histoire. L’avis des collègues médecins est indispensable pour obtenir un diagnostic exact et de là au traitement approprié. Nous découvrons parfois une hernie alors que le patient ne signale aucun symptôme. Parfois nous ne trouvons aucune lésion alors que le patient souffre de douleur(s) diffuse(s). L’apport des collègues nous aide à “lire” correctement les images.» Le CT reste indispensable pour les traumatismes aigus. Pour le reste, c’est souvent la RMN qui prend de plus en plus souvent la place des RX. Docteur Borny: «La nouvelle génération de scanners RMN fait des coupes de plus en plus fines et détaillées, y compris chez les patients qui ne peuvent pas rester immobiles longtemps. Des choses minuscules, que nous ne parvenions pas à déceler il y a cinq ans, sont aujourd’hui clairement visibles.» Ymail_30_FR_v2.indd 4 9/07/18 10:52

De gauche à droite: docteur Hans Feys (orthopédie), docteur Dimitri Vanhauwaert (neurochirurgie), docteur Nick De Naeyer (centre de la douleurs), docteur Amaury Verhamme (centre de la douleurs), docteur Barbara Declercq (centre de la douleurs) en docteur Filip Borny (radiologie) 1 cm au lieu de 4 cm On entend souvent que pour les problèmes de dos, il y a actuellement une moindre tendance à avoir recours à la chirurgie. Les chirurgiens du dos sont-ils donc devenus plus prudents? Docteur Dimitri Vanhauwaert: «J’ai toujours été partisan d’une approche prudente. La chirurgie doit être le dernier recours. Quand une opération s’avère nécessaire, elle peut aujourd’hui être pratiquée au moyen de techniques moins invasives. Une hernie ou une fusion de vertèbres s’opère par endoscopie. Pour une hernie, l’incision se limite à 1 cm au lieu de 3 à 4 cm. Le patient souffre moins après l’intervention et retrouve rapidement sa mobilité. Mais cela ne marche pas toujours de cette manière. Pour les cas avancés ou pour une intervention de révision, nous revenons aux techniques classiques.» Bloquer le guidage de la douleur Le docteur Filip Lefevere, spécialiste en rééducation, se réjouit aussi du lancement de la Spine Unit. Docteur Filip Lefevere: «Une combinaison de coaching, d’éducation et de revalidation sous la forme d’une accumulation du corset musculaire permet d’éviter quantité d’interventions. Nous devons en somme essayer de modifier la mentalité des patients et son entourage. Beaucoup veulent une solution à court terme et considèrent la chirurgie comme le remède miracle. Cela n’est pas toujours le cas.» La clinique de la douleur est, pour bon nombre de patients souffrant du dos, une étape sur le chemin de la guérison. La clinique dispose en effet de tout un arsenal de techniques pour apaiser la douleur. Docteur Jan Dossche: «Les petites articulations dans le bas du dos ou dans le cou, sont par exemple, traitées par exemple au moyen d’un courant de radiofréquence pulsée. Cela bloque le transport ou le guidage de la douleur sans endommager le nerf.» Docteur Filip Lefevere Docteur Jan Dossche Info: secrétariat Orthopédie, 057 35 73 70 ou secortho@yperman.net 5 Ymail_30_FR_v2.indd 5 9/07/18 10:52

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