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Y-mail 30 FR - juillet 2018

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6 Le carnet jaune > Si vous êtes sur le point d’aller faire un safari au Kenya ou un trekking en Équateur, la clinique du voyage est en mesure de vous proposer des conseils importants, ainsi que la ou les vaccinsations nécessaires et ceci quelle que soit votre destination. < En 2017, 9.267 vaccins ont été administrés What Matters to You? Le 6 juin dernier, le centre hospitalier Jan Yperman a participé à la journée internationale What Matters to You. À cette occasion, le personnel soignant consacre une attention plus particulière aux détails qui sont si importants pour les patients et leur famille. Le directeur général Frederik Chanterie: «Si on écoute vraiment le patient et sa famille, si on se concentre sur ce qui fait la différence pour eux, cela va profiter au patient et va contribuer également à la satisfaction professionnelle du personnel soignant. Une musique personalisée, une glace, une gaufre chaude, un apéritif (adapté), un brin de conversation: tous ces efforts sortent du parcours des soins normaux, mais aident nos patients à sortir de la routine quotidienne. Ces efforts illustrent également tout particulièrement les soins chaleureux et afables que nous prodiguons au centre hospitalier Jan Yperman.» Docteur Tine Van Ackere > Les maladies pulmonaires chez l’enfant forment une spécialité à part entière car des tests et examens ainsi que des traitements adaptés et spécifiques sont indiqués et nécessaires. < Un enfant n’est pas un adulte en modèle réduit et ceci est valable également concernant les maladies pulmonaires. L’administration correcte de la médication ne se résume donc pas à une adaptation de la dose. Pneumopédiatre Tine Van Ackere: «Nous voyons trop d’enfants qui utilisent mal leur puff. Actuellement, il existe tout un arsenal de dispositifs et de chambres d’inhalation permettant de faire en sorte que le médicament arrive correctement dans les poumons. Il est d’une Les 4 infirmières et les 5 médecins de la «clinique du voyage» sont de véritables sauveurs pour les vacanciers qui projettent un périple lointain. Début juin, la clinique avait déjà accueilli 2.000 candidats aventuriers, soit 700 de plus qu’à la même époque en 2017. L’année passée, 3.029 voyageurs ont reçu 9.267 vaccins. Docteur Hilde Vanbelleghem: «Ce qui est unique, c’est que vous pouvez vous présenter, non seulement sur rendez-vous, mais également à la consultation libre du mercredi après-midi. Ceci est pratique pour les parents qui ont des enfants scolarisés.» Le fait qu’on peut également se faire vacciner contre la fièvre jaune est un atout important pour la clinique. La fièvre jaune se produit dans une grande partie de l’Afrique et de l’Amérique du Sud. Il est conseillé, et parfois même obligatoire, de se faire vacciner. Docteur Vanbelleghem: «Vous n’êtes pas autorisé à entrer sur le territoire de certains pays sans être en possession de votre “carnet jaune” de vaccination. Normalement, il n’y a qu’un seul centre de vaccination contre la fièvre jaune par province. En Flandre occidentale, vous pouvez recevoir ce vaccin à Bruges et également chez nous. Nous avons également un stock important d’autres vaccins. Les vaccins contre la rage, le tétanos ou la méningoencéphalite ne sont pas un luxe superflu pour certaines destinations !» Lors de l’intervention, les infirmières passent également en revue les vaccins de base. «Nous enregistrons chaque vaccin administré par le biais de Vaccinnet. De cette manière, les médecins traitants sont tenus au courant.» Recherchez toutes les informations sur votre destination sur la page www.itg.be, munissez-vous de votre carte d’identité électronique ainsi que la liste des vaccins déjà reçus antérieurement. Prenez rendez-vous: chaque jour ouvrable, entre 8h et 16h, consultations libres : chaque de 16h à 17h30 Secrétariat Nefrologie, 057 35 71 80, nefrologie@yperman.net ou www.yperman.net/reiskliniek Aérosols pour enfants importance capitale de montrer aux enfants et à leurs parents comment manipuler les aérosols correctement.» Pour poser des diagnostics, il y a des appareils adaptés aux enfants. «Nous avons investi dans un appareil dernier cri pour réaliser des tests de sudation pour la détection de la mucoviscidose et nous disposerons bientôt d’un nouvel appareil de mesure de la fonction pulmonaire qui pourra être utilisé également pour les enfants. Outre l’asthme et les allergies, le docteur Van Ackere traite aussi les enfants qui souffrent de problèmes immunitaires ou de problèmes pulmonaires ayant pour cause la prématurité ou des pneumonies à répétition. Après sa formation de pédiatre, elle a suivi de 2011 à 2013 un fellowship de pneumopédiatrie à la KULeuven. Toutes les deux semaines, elle travaille un jour comme consultante dans le service des maladies pulmonaires chez l’enfant à l’UZ Gent.» Info: secrétariat Pédiatrie, 057 35 75 00 ou secpediatrie@yperman.net Ymail_30_FR_v2.indd 6 9/07/18 10:52

Travailler au micron près sur la cornée Docteur Johan Blanckaert > Le docteur Johan Blanckaert réalise des transplantations complètes de la cornée depuis plusieurs années déjà. Mais grâce à une nouvelle technique, il est, depuis peu, également en mesure de transplanter uniquement la membrane de Descemet. < La membrane de Descemet évacue le liquide de la cornée, car celle-ci n’est transparente que lorsqu’elle ne contient aucun liquide. Dr Johan Blanckaert: «Il se peut que la membrane soit endommagée. Il s’agit parfois d’une affection héréditaire: la dystrophie cornéenne endothéliale de Fuchs. Mais la cause peut également être un traumatisme ou une infection consécutive à une opération de la cataracte. La vue du patient ne cesse alors de se détériorer: il voit une image trouble et grise.» Pour la solution de ce problème il faut avoir recours à une transplantation de la cornée. Dans la procédure classique, le chirurgien prélève un morceau de cornée chez le patient et le remplace par la cornée d’un donneur. La technique baptisée DMEK (pour Descemet’s membrane endothelial keratoplasty) est une nouvelle technique permettant de ne pas transplanter l’intégralité de la cornée, mais seulement la membrane de Descemet. Docteur Blanckaert: «Les cornées des donneurs proviennent de la banque des cornées de l’hôpital universitaire Révalidation à partir du jour 1 > Etre directement sur pied, plus vite de retour chez soi, moins de douleurs et quasi aucune complication: tout cela est possible grâce au ‘Rapid Recovery’ qui est en somme une bénédiction pour les patients qui subissent une opération de la hanche ou du genou. < Le centre hospitalier Jan Yperman est allé chercher l’inspiration au Danemark. Une équipe de huit personnes s’y est rendue en 2015 pour regarder comment les pionniers du Rapid Recovery s’y prennent. Depuis cette époque, ce parcours de soins est entré dans la routine. Et les patients s’en portent d’autant mieux. Docteur François Hardeman (Orthopédie): «Auparavant, nous laissions aux patients quelques jours pour se remettre de l’opération. Maintenant, nous les incitons à marcher le jour même de l’intervention, pour stimuler la circulation sanguine et réduire le risque de caillot. Ils peuvent souvent rentrer chez eux dès le surlendemain pour y poursuivre la révalidation.» de Liège. Une petite heure avant l’intervention proprement dite, je prélève la membrane de Descemet sur la cornée du donneur. C’est une manipulation difficile prend beaucoup de temps et requiert beaucoup d’expérience microchirurgicale. Cette membrane n’a que 20 microns d’épaisseur et doit rester parfaitement intacte. Ce n’est qu’une fois que le prélèvement a réussi qu’on fait venir le patient. Nous pratiquons alors une ouverture de 1,5 millimètre dans l’œil et nous détachons la membrane défectueuse au moyen d’un petit instrument. Nous implantons ensuite la membrane du donneur par le même chemin.» Les patients opérés au moyen de cette nouvelle technique recouvrent une vue meilleure que ceux qui ont subi une transplantation complète de la cornée. Le délai de récupération n’est que de six à huit semaines au lieu de six à douze mois. Info: secrétariat Oftalmologie, 057 35 74 70 ou www.yperman.net/oftalmologie De gauche à droite: docteur Hans Feys, docteur François Hardeman en docteur Johan Boury La douleur est combattue sur plusieurs fronts: avant l’opération, par l’anesthésiste au moyen d’un blocage nerveux sélectif, pendant l’opération au moyen d’une anesthésie locale longue durée et après l’opération au moyen d’une analgésie optimale. Un meilleur contrôle de la douleur permet d’entamer la révalidation, plus tôt. «Les patients reçoivent au préalable une notice. Avant et après l’intervention, ils remplissent un questionnaire à propos de leur fonctionnement, ce qui nous permet de les suivre de manière plus précise après l’opération.» Info: secrétariat Orthopédie, 057 35 73 70 ou secortho@yperman.net Satisfait(e)? Le centre hospitalier Jan Yperman s’efforce d’offrir toujours des soins de qualité optimale. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il importe de savoir ce que les patients trouvent de la qualité du service. Afin de connaître leurs expériences positives et négatives, l’hôpital lance un questionnaire en ligne. Liesbeth Verbanck (responsable du département Qualité): «Quelques jours après leur sortie de l’hôpital, les patients reçoivent un courriel contenant quelques questions brèves. Leurs réponses nous permettent de découvrir les points perfectibles. Par le passé, l’enquête de satisfaction se faisait sur papier, mais l’outil en ligne Check Market va faciliter et accélérer le traitement des réponses.» Info: kwaliteit@yperman.net ou www.yperman.net/ kwaliteit Ymail_30_FR_v2.indd 7 9/07/18 10:52

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