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Y-mail 33 FR - décembre 2019

6 Résolument numérique

6 Résolument numérique > Les généralistes qui le souhaitent reçoivent encore les dossiers de leurs patients sur papier. Mais la plupart d’entre eux optent résolument pour le numérique. D’autant que ce format offre de plus en plus de possibilités. < Nouveau médecin DOCTEUR STEFFEN WESTELINCK médecin urgentiste « J’ai étudié la médecine à Gand. Ma première année de spécialisation, je l’ai faite au centre hospitalier Jan Yperman où j’ai été marqué par l’accueil chaleureux et collégial. Étant fan de sports moteur, je donnais un coup de main au Rallye d’Ypres. C’est ainsi que nous sommes restés en contact. Depuis le 1 er novembre, je travaille ici comme médecin urgentiste. Je continue à faire des rallyes et à travailler aussi sur les circuits de Francorchamps et Zolder. Vu mon intérêt pour les traumatismes lourds, j’aimerais aider à développer les soins de trauma tologie. » Cela fait déjà belle lurette que les lettres de sortie et les résultats d’examens sont envoyés aux médecins généralistes sous forme électronique. Jusqu’il y a peu, ces messages électroniques n’étaient pas très agréables à lire : ils se présentaient sous la forme d’un long texte continu, sans mise en page. Yves Platteeuw (itZORG) : « Depuis six mois, nous envoyons la lettre de sortie du patient avec les résultats d’examens en annexe. Le médecin hospitalier peut ainsi, dans sa lettre d’accompagnement, faire référence aux résultats du labo, à l’imagerie médicale, à l’ECG, etc. Le résultat est plus clair et plus lisible. » Le médecin généraliste envoie lui aussi les lettre de référencement à l’hôpital sous forme électronique. « Cela pouvait déjà se faire à l’attention d’un médecin spécifique, mais depuis peu, cette lettre peut aussi être envoyée à un service. Le généraliste utilise à cette fin un formulaire électronique. Les données du patient sont chargées automatiquement, après quoi le Docteur Jan Somers. > Avant, le chirurgien faisait tout. Ce temps-là est révolu. Même les chirurgiens orthopédiques ont de plus en plus tendance à se spécialiser dans une articulation ou un groupe d’articulations. < Les chirurgiens orthopédiques qui commencent à travailler au centre hospitalier Jan Yperman se concentrent de plus en plus sur une seule sousspécialisation. Par exemple, le docteur Sam Thomas a récemment commencé comme chirurgien de la colonne vertébrale et le docteur Jens Vanbiervliet comme chirurgien de la hanche. L’été 2020, la docteure Sofie Herregods commencera comme chirurgienne du pied et de la cheville, tandis que l’équipe généraliste expose le problème et ajoute des résultats ou des clichés. C’est plus pratique qu’une lettre écrite à la hâte lorsqu’il faut envoyer un patient le week-end aux urgences. De plus, les données sont automatiquement ajoutées au dossier du patient et peuvent ainsi être consultées immédiatement par les médecins et infirmiers traitants. » De nos jours, les patients aiment consulter euxmêmes leur dossier. Ils peuvent le faire en passant par le portail réservé aux patients Mynexuzhealth.be, qui gagne rapidement en popularité. Le portail des généralistes Mynexuzhealthpro.be suit-il cet exemple ? Yves Platteeuw : « Nous allons en tout cas en faire la publicité. Le portail des généralistes permet à ces derniers de consulter l’intégralité du dossier et d’assurer le suivi de leurs patients comme s’ils étaient littéralement à leur chevet. » Info : Service itZORG, 057 35 76 00 Solo au scalpel sera encore renforcée un an et demi plus tard par l’arrivée d’un chirurgien du bras. Docteur Jan Somers (chef de service Orthopédie - Traumatologie) : « Nous suivons une tendance de l’orthopédie. Les chirurgiens se spécialisent le plus possible dans une articulation ou un groupe d’articulations. La raison est évidente: plus souvent vous pratiquez une intervention, mieux vous la maîtrisez. De plus, les techniques opératoires continuent à évoluer rapidement. La barre est mise de plus en plus haut, tant sur le plan technique qu’au niveau des attentes des patients. Une hyper spécialisation permet de relever ce défi. » Dans « leur » partie du corps, les chirurgiens orthopédiques peuvent placer des prothèses, pratiquer des arthroscopies et traiter des lésions des cartilages et des tissus mous. Les fractures complexes dans une articulation sont aussi souvent traitées par un sous-spécialiste. Info : Service Orthopédie – Traumatologie, 057 35 73 70 ou secortho@yperman.net Ymail_33_FR_v1.indd 6 12/12/19 09:33

Twoape l’heure du premier bilan > Twoape Ypres accueille des enfants et des jeunes qui ont des problèmes à la maison ou à l’école. Le centre de psychiatrie de jour fait le bilan d’une belle première année. < Certains enfants et jeunes traversent parfois une mauvaise passe. Ils ont des problèmes à l’école, se disputent à la maison, ont peur pour leur avenir ou sont confrontés à la perte d’un être cher. Ils ont alors besoin d’un petit coup de pouce pour se remettre sur les rails. Voilà pourquoi le centre hospitalier Jan Yperman a ouvert début 2019 un centre de psychiatrie de jour de douze places dans l’ancien cloître du Sacré-Cœur d’Ypres. Un an plus tard, la psychiatre infanto-juvénile Ségolène Vandeputte est satisfaite de son bilan. Docteure Ségolène Vandeputte et docteure Iris Elens. Docteure Ségolène Vandeputte : « Notre groupe cible se compose d’enfants et de jeunes âgés de 8 à 14 ans, pour qui les sessions chez un psychologue ou un psychiatre ne sont pas une aide suffisante, mais dont l’état ne nécessite pas une hospitalisation complète. Ils viennent passer la journée ici pendant huit semaines en moyenne. Et le soir, ils rentrent chez eux. » LE PLEIN DE CONFIANCE EN SOI Restait à voir quels types de jeunes patients cette nouvelle initiative allait attirer. On sait à présent que ce sont principalement des enfants et des jeunes atteints d’un trouble du spectre autistique ou d’un trouble de l’attention avec hyperactivité. Ils proviennent surtout de la région d’Ypres, Roulers et Izegem. Docteure Vandeputte : « Outre le psychiatre, notre équipe se compose de quatre infirmières psychiatriques, d’une infirmière sociale, d’un éducateur, de deux psychologues et d’un enseignant. Nous utilisons la thérapie de parole et la thérapie d’action, tant sous forme individuelle qu’en groupe. Nous travaillons par exemple avec la musique ou des activités comme cuisiner ou faire du sport ensemble. Une fois par semaine, nous faisons une sortie d’apprentissage par l’expérience. Pendant une balade photo dans Ypres, les enfants et les jeunes apprennent par exemple à travailler ensemble et à conjuguer leurs talents. Cela les aide à retrouver confiance en eux. L’essentiel pour la plupart de nos jeunes patients, c’est précisément l’expérience qu’ils vivent et qui leur montre qu’ils sont capables de réussir quelque chose. » La présence d’un enseignant est aussi un atout précieux pour atteindre cet objectif. Il joue un rôle de passerelle entre le centre et l’école et aide chaque enfant à combler ses lacunes individuelles. Docteure Vandeputte : « Cette méthode porte ses fruits. Beaucoup d’enfants se sentent mieux à l’école et retrouvent une relation positive avec leurs parents. » Info : secrétariat Psychiatrie infanto-juvénile, 057 35 69 30 ou ieper@twoape.be Twoape est une synergie entre le centre hospitalier Jan Yperman d’Ypres, l’AZ Delta, la Clinique Sint-Jozef Pittem, les services d’aide intégrale à la jeunesse et WINGG (West-Vlaams Integrerend Netwerk Geestelijke Gezondheidszorg, le réseau intégrant de soins de santé mentale de Flandre occidentale). Il y a quatre unités axées sur divers groupes cibles. À côté de Twoape Ieper (docteure Iris Elens), il y a Twoape Roeselare 1 et 2 (docteure Ségolène Vandeputte) et Twoape Pittem (docteure Evelyne D’hoore et docteur Geert Everaert). Nouveau médecin DOCTEUR MATHIEU COEMAN cardiologue interventionnel « J’ai terminé ma formation de cardiologue en 2018, après quoi j’ai suivi un fellowship en cardiologie interventionnelle. Je commence à travailler au centre hospitalier Jan Yperman le 1er janvier prochain. Outre mes activités de cardiologue généraliste, je me consacrerai aussi plus spécifiquement à la cardiologie interventionnelle. Avec l’équipe du labo de cathétérisme, nous sommes prêts 24h sur 24 à traiter rapidement les patients qui font un infarctus aigu du myocarde. Il est très gratifiant de pouvoir les prendre en charge rapidement. La cardiologie est un domaine fantastique et en pleine évolution. J’ai l’ambition de pouvoir offrir à nos patients les meilleurs soins qui soient. » 7 Ymail_33_FR_v1.indd 7 12/12/19 09:33

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