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Y-mail 34 FR - juillet 2020

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6 Pour les personnes en

6 Pour les personnes en crise > Le nouveau département SPHG vient en aide aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale nécessitant une hospitalisation de courte durée. Dans ce cadre, le centre hospitalier Jan Yperman et l’hôpital psychiatrique Heilig Hart d’Ypres ont une nouvelle fois uni leurs forces. < Docteur Katrien Verstraete, cheffe de service du nouveau SPHG. En raison des mesures liées à la crise du COVID-19, le délai initial de juin ne pourra pas être respecté, mais le SPHG (acronyme désignant les services psychiatriques des hôpitaux généraux) ouvrira ses portes plus tard dans l’année. Ce service comptera trente lits, qui seront mis en service progressivement. Ce service répond en tout cas à un réel besoin, explique le docteur Katrien Verstraete, médecin en chef et psychiatre du Heilig Hart Ieper et cheffe de service du nouveau SPHG. Docteur Katrien Verstraete : « Les lits de crise du Heilig Hart sont destinés aux admissions pour les cas de crise aiguë. Le département SPHG du centre hospitalier Jan Yperman s’adresse à un autre public cible. Il s’agit de patients présentant un large éventail de problèmes et qui peuvent être aidés par une admission de courte durée. Par exemple, les personnes arrivées aux urgences après une tentative de suicide. Un court séjour au SPHG leur donne un peu de temps pour récupérer et chercher ensemble le traitement ambulatoire ou autre le plus adéquat. Les personnes ayant un problème d’alcool ou un autre problème psychologique peuvent également y être admises le temps de retrouver leur sérénité. » Le SPHG est le fruit des efforts combinés des deux établissements yprois. Les psychiatres de l’hôpital psychiatrique Heilig Hart s’occupent de l’approche thérapeutique et de la permanence, tandis que le centre hospitalier Jan Yperman fournit les locaux et une équipe de psychologues, d’infirmières psychiatriques et d’autres prestataires de soins. Les deux hôpitaux ont déjà travaillé ensemble dans le trajet de soins Alcool, le réseau SSM « Kwadraat », les lits de crise, l’équipe mobile et le centre de revalidation Hedera. TRIaz Depuis le début de cette année, les réseaux hospitaliers sont devenus une réalité. Avec l’AZ Delta et l’hôpital Sint-Andries de Tielt, le centre hospitalier Jan Yperman forme à présent le réseau TRIaz. Le nom TRIaz se compose du préfixe « tri » (trois), mais les lettres « T », « R » et « I » sont aussi les initiales des villes où sont situés les trois campus principaux (Tielt, Roulers et Ieper – nom néerlandais d’Ypres). Quant aux lettres « az », elles sont l’abréviation néerlandaise de « hôpitaux généraux » (algemene ziekenhuizen). Mais elles font aussi allusion aux soins de A à Z. Info: service Communication, 057 35 70 20. Infirmière cheffe de service Justine Wybaillie. Le Sp Gériatrie se concentre sur les plus de 65 ans souffrant de problèmes cognitifs comme la démence, la dépression et les troubles du comportement. Ces patients sont encadrés et suivis par une équipe multidisciplinaire de gériatres, d›infirmiers et infirmières, d’aide-soignants et d’autres prestataires de soins. Ce service s’occupe aussi de la revalidation après une maladie aiguë. La grande ambition de ce service est de faire en sorte que les patients puissent vivre de manière aussi indépendante et autonome que possible après leur sortie, que ce soit chez eux ou dans un centre de soins résidentiels. Justine Wybaillie (infirmière cheffe de service) : « Le Sp Gériatrie fait un boulot formidable, mais il est un Neuf nouveaux lits > Ces dernières années, le Sp Gériatrie affiche complet en permanence. C›est pourquoi ce département passe cette année de 21 à 30 lits. < peu devenu victime de son propre succès. Les 21 lits sont occupés en permanence. C›est pourquoi nous sommes heureux de pouvoir ouvrir neuf lits supplémentaires cette année. Les travaux de transformation ont déjà commencé. Nous voulions mettre les nouvelles places en service progressivement à partir du mois de juin, mais en raison des mesures liées à la crise du Covid-19, le projet a pris un peu de retard. Nous voulons en tout cas préserver le plus grand atout du service: son atmosphère familiale. » Info: Sp Gériatrie 057 35 64 81 ou spg@yperman.net Ymail_34_FR_v1.indd 6 22/06/2020 09:22

Le puzzle des allergies Docteur Lien Calus: « Nous discuterons en groupe les cas difficiles. » > Yeux, nez, poumons, peau, intestins: l’allergie a de nombreux visages. Le puzzle est parfois difficile à reconstituer, explique le docteur Lien Calus : « C’est pourquoi depuis le début de cette année, tous les spécialistes concernés sont réunis au sein du Centre de l’allergie. » < Certains patients ont les yeux irrités ou le nez qui coule. D’autres souffrent de difficultés à respirer ou d’un eczéma qui leur donne des démangeaisons insupportables. Beaucoup d’allergies provoquent des symptômes divers et multiples. Docteur Lien Calus (ORL) : « En fonction des symptômes les plus apparents, le médecin généraliste vous orientera vers le spécialiste adéquat. Il s’agit en général d’un ORL, d’un pneumologue, d’un dermatologue, d’un gastro-entérologue ou d’un ophtalmologue. Les enfants sont quant à eux orientés vers un pédiatre. Chaque médecin ne voit donc que quelques pièces du puzzle, sans avoir de vue d’ensemble. C’est pourquoi depuis le début de cette année, tous les spécialistes concernés sont réunis au sein du Centre de l’allergie. » Le Centre de l’allergie est un partenariat virtuel. Son objectif est de permettre à tous les médecins de savoir quels examens les autres ont réalisés et quel traitement ils prescrivent. Ils se réfèrent aussi des patients les uns aux autres de manière ciblée. Le service des urgences est également de la partie. Lorsqu’une personne se présente avec des symptômes allergiques graves, ils savent quelles analyses sanguines doivent être effectuées et à qui le patient doit être référé. Les anesthésistes sont attentifs aux allergies aux anesthésiants et au latex. La diététicienne Sofie Parrein se concentre pour sa part sur les allergies et intolérances alimentaires. Docteur Lien Calus : « Lorsqu’un de mes patients a le nez bouché ainsi que des problèmes pulmonaires ou dermatologiques, je l’envoie en pneumologie ou en dermatologie. De plus, nous discuterons en groupe des cas difficiles que nous ne parvenons pas à traiter avec les médicaments classiques. » EN PIQÛRE OU EN COMPRIMÉ Les médicaments classiques que l’on prescrit en cas d’allergie sont des antihistaminiques en comprimés, des sprays nasaux contenant une faible dose de cortisone locale et des gouttes pour les yeux avec antihistaminique. Lorsque ce traitement s’avère insuffisant, il existe un dernier recours : l’immunothérapie allergénique spécifique. Docteur Lien Calus : « Ce traitement fonctionne un peu comme une vaccination. Nous administrons au patient, sous forme d’injection sous-cutanée ou de pastille à faire fondre sous la langue, une version affaiblie de la substance à laquelle il est allergique. D’abord toutes les semaines, ensuite toutes les deux semaines et enfin tous les mois. Nous augmentons la dose petit à petit. Le résultat est qu’après trois ans, le système immunitaire réagit moins violemment, voire plus du tout. Les tablettes à laisser fondre sous la langue peuvent être prises chez soi. En ce qui concerne les injections, les premières doivent être faites à l’hôpital, ensuite le médecin généraliste peut prendre le relais. Environ 80 % des patients n’ont plus ou quasi plus besoin de médicaments après ce traitement. » Il existe une immunothérapie allergénique spécifique pour le pollen d’herbe et d’arbre ainsi que pour les acariens (chez le docteur Lien Calus) et pour les piqûres d’abeilles et de guêpes (chez le docteur Ines Malysse). Les enfants consulteront le docteur Tine Van Ackere. Cette thérapie est recommandée pour les patients qui ne réagissent pas suffisamment aux médicaments classiques. Info: secrétariat du service ORL, 057 35 74 50 ou www.yperman.net > Zorgaanbod > Specialismen > Allergiecentrum Polypharmacie Les généralistes qui soupçonnent un patient âgé de prendre trop de médicaments peuvent le référer à la consultation de la polypharmacie de l’hôpital gériatrique de jour. Le docteur Bart Werbrouck : « En général, la liste des médicaments à prendre par le patient ne fait que s’allonger au fil des ans. Il est rare qu’on lui dise d’arrêter de prendre un médicament. Or les effets secondaires et l’interaction médicamenteuse représentent un réel danger. Certains médicaments accroissent le risque de chute et de fracture. À la consultation de polypharmacie, nous examinons la liste de tous les médicaments que le patient prend. Lorsque c’est nécessaire, nous lui fournissons un calendrier d’arrêt de la prise de certains médicaments. » Info: 057 35 62 71, gdzh@yperman.net ou polyfarmaciekliniek. yperman.net 7 Ymail_34_FR_v1.indd 7 22/06/2020 09:22

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