NOUVEAU SERVICE Maladies
NOUVEAU SERVICE Maladies Infectieuses Dans le passé, les infections causées par des microbes résistants aux antibiotiques, le virus Ebola, la grippe aviaire, le SRAS-CoV-1 et 2… étaient souvent traitées par des internistes, des pneumologues ou des néphrologues. Le centre hospitalier Jan Yperman a désormais un service des Maladies Infectieuses pour accueillir ces patients. Initiateur et chef de service docteur Wim Terryn : « En 2020, le gouverne ment a reconnu les titres professionnels en infectiologie clinique et en microbiologie clinique. Nous devons développer ces spécialités en interne si nous voulons continuer à offrir des soins de qualité. » Ce service s’adresse aux patients souffrant de fièvre ou d’inflammations d’origine incertaine, aux patients référés pour des infections difficiles à traiter et aux personnes souffrant d’infections chroniques. Maladies Infectieuses 057 35 71 80 ou infectieziekten@yperman.net DÉPART À la retraite Plusieurs médecins spécialistes ont pris leur pension ces derniers mois. L’anesthé siste Marc Parys et le pédiatre Filip Adriaens ont quitté l’hôpital, tandis que le radiologiste Jan Allewaert et le gastroentérologue Bart van Besien ont réduit leur volume d’activité. Le docteur Allewaert travaille encore deux demijours par semaine. Quant au docteur van Besien, il a des consultations le mardi matin et le vendredi matin et pratique des coloscopies le mardi après-midi. Imagerie Médicale – 057 35 74 00 ou secradio@yperman.net Médecine Interne – 057 35 72 70 ou secinwendige@yperman.net CT POLI POPERINGE Moins de rayonnement ACCRÉDITATION BELAC NOUVEAU BÂTIMENT Sous un même toit Le site de Poperinge dispose d’un nouvel équipement CT. Docteur Jan Capoen : « Par rapport à l’ancien matériel, la dose de rayonnement émise est jusque 50% plus faible. De plus, comme les paramètres de l’examen sont encodés au moyen d’une tablette, l’infirmier le fait en étant auprès du patient. Avant, ce paramétrage se faisait dans un local séparé. Autre nouveauté : les reconstructions automatiques dans les trois plans, pour plus d’uniformité. » Tous les examens peuvent se faire à Poperinge. Seuls les examens coronariens et certaines angiographies spécifiques requièrent l’équipement présent à Ypres. Poli Poperinge – 057 35 72 50 ou poli.poperinge@yperman.net Le Laboratoire d’Anatomopathologie et le Laboratoire de Biologie Clinique ont à nouveau reçu la visite des auditeurs de BELAC. BELAC est chargée de contrôler si les laboratoires respectent la sévère norme internationale ISO 15189:2012. Ils ont donc passé en revue toutes les étapes et les techniques utilisées. Avec un bon bulletin à la clé. Voilà de nombreuses années déjà que les deux laboratoires ont mis en place un système fonctionnel de contrôle de la qualité et qu’ils ont démontré leur capacité à produire des résultats précis permettant d’offrir aux patients des soins de haute qualité. Labo d’Anatomopathologie 057 35 73 50 Labo de Biologie Clinique – 057 35 73 20 En 2023, trois services de Jan Yperman s’installeront dans une nouvelle aile de l’hôpital. La pédopsychiatrie Twoape occupera le rez-de-chaussée. Le département Sp, qui se trouve actuellement à Wervik, recevra le premier étage. Les patients Sp ne devront donc plus faire le trajet en ambulance pour aller passer des examens ou suivre une rééducation; ils bénéficieront d’un suivi centralisé, avec le SMUR interne à portée de main. L’étage du dessus accueillera le service de Dialyse. Ce service a enregistré une croissance énorme de son activité. Les travaux commenceront durant le mois de mai. Directeur de gestion Pieter Declerck 057 35 70 12 ou pieter.declerck@yperman.net 6
TECHNIQUE NOUVELLE Le Da Vinci Xi est un incontournable pour la chirurgie de la prostate et des reins. Mais depuis peu, le robot sert aussi pour la chirurgie gynécologique et bariatrique. Cette dernière utilisation est une première en Flandre occidentale. Un chirurgien et des bras robotisés 80 ablations de la prostate par an C’est surtout le patient qui retire les plus grands bienfaits de l’utilisation du Da Vinci XI, dont les bras sont enveloppés de manière stérile avant chaque opération. Le robot ne fait pas le travail lui-même. C’est le chirurgien qui contrôle les bras du robot à l’aide de joysticks. Chaque mouvement de la main et des doigts est converti avec précision en mouvements des instruments, ce qui permet de neutraliser le tremblement naturel de la main. Le chirurgien obtient une image binoculaire agrandie et tridimensionnelle des tissus. « C’est une manière confortable de travailler pour nous », explique l’urologue Bruno Bamelis. « Mais les principaux bienfaits de cette technique sont pour le patient. Les incisions restent petites, ce qui permet d’épargner de manière optimale le tissu sain. Un patient ayant subi une ablation de la prostate peut déjà rentrer chez lui deux jours après l’opération. » Dans le passé, les urologues du centre hospitalier se rendaient à Courtrai pour opérer avec le Da Vinci Xi. En mai 2020, l’hôpital fait l’acquisition de son propre robot. Depuis février 2021, les urologues partagent leur « jouet » préféré avec les chirurgiens spécialisés dans les interventions gynécologiques et abdominales comme l’hystérectomie ou le bypass gastrique. D’autres applications viendront bientôt s’ajouter à la liste. 7
