TECHNIQUE NOUVELLE
TECHNIQUE NOUVELLE DOCTEUR BRUNO BAMELIS « À Courtrai, j’ai pratiqué environ 300 ablations de la prostate avec un robot entre 2010 et mai 2020. Avec notre propre robot, nous appliquerons cette procédure ici environ 80 fois par an. Les jeunes urologues comme le docteur Matthias Beysens ont été formés à cette technique. » DOCTEURE ANNELEEN VERBRUGGHE « J’utilise le robot presque chaque semaine pour procéder à l’ablation de tissus rénaux, à la réparation de prolapsus de la vessie et à la reconstruction des voies urinaires. Contrairement à la chirurgie laparoscopique conventionnelle, le Da Vinci Xi possède des articulations mobiles permettant un découpage plus précis autour des tumeurs. » 2 jours d’hospitalisation après une ablation de la prostate 8 DOCTEUR JOHAN FIERENS « Depuis février, nous sommes le premier hôpital de la province à utiliser également le nouveau robot pour les bypass gastriques. L’avantage, c’est que je peux remplacer les agrafes par des points de suture et ainsi réduire les douleurs postopératoires. » DOCTEUR OLIVIER BROUCKAERT « Une laparoscopie classique permet d’effectuer des hystérectomies et myomectomies simples de manière peu invasive. Grâce à ses instruments flexibles et à sa vision 3D, le Da Vinci Xi permet de pratiquer ces interventions aussi dans les cas difficiles, comme pour la chirurgie oncologique ou en cas d’hypertrophie de l’utérus. » Secrétariat Chirurgie 057 35 72 00 ou secheelkunde@yperman.net Secrétariat Gynécologie 057 35 75 60 ou secgynaeco@yperman.net
CHIFFRES 350 PROTHÈSES DU GENOU PAR AN ACADÉMIE ORSI Comme les chirurgiens, les infirmières chirurgicales du centre hospitalier Jan Yperman devaient elles aussi apprendre à travailler avec le nouveau robot d’opération Da Vinci. Le personnel infirmier suivait cette formation au même endroit que les médecins : à l’Académie Orsi à Wetteren, qui est le plus grand centre européen de formation en chirurgie robotique. 800 PROTHÈSES ARTICULAIRES PAR AN L’AIDE DE ROSA COMPRIMÉS ET BOÎTES Les orthopédistes se font également assister par un robot d’opération. Le docteur François Hardeman utilise ROSA – abréviation de « robotic surgical assistant » – pour placer des prothèses totales du genou. Cela représente environ deux tiers des prothèses de genoux. « Chaque genou est différent. Le robot permet de s’adapter plus précisément à l’anatomie de chaque patient. Notre objectif est en effet de placer la prothèse de manière optimale. » La pharmacie dispose de deux robots, explique la pharmacienne en chef Eveline Lauwers. « Tous les jours depuis 2014, le premier robot prépare automatiquement les médica ments à prendre par voie orale, par patient et par heure de prise. Notre deuxième robot, nous l’avons depuis le mois de janvier. Il trie chaque jour des centaines de boîtes et scanne les codes-barres. De cette façon, chaque médicament sera, à terme, traçable de A à Z. » 9
