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Y-mail 42 - novembre 2022

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DOCTEURE YASMINA

DOCTEURE YASMINA DEJONCKHEERE « Enfant déjà, je disais à mes parents que je voulais devenir pédiatre. J’ai toujours aimé m’occuper des autres : j’ai fait beaucoup de baby-sitting et j’ai longtemps entraîné une équipe de gymnastique de compétition pendant mon temps libre. Quels sont les défis de mon travail ? Il faut être à l’aise dans tous les domaines, car les pathologies de l’enfant sont très vastes. Les enfants sont très spontanés et ont parfois des réactions surprenantes, ce qui nécessite une approche spécifique. Avec les tout-petits, par exemple, on communique surtout dans le non verbal, tandis qu’avec les adolescents, il faut éviter d’adopter un ton trop paternaliste. Et il va de soi qu’une bonne communication avec les parents est également essentielle ! » « Les enfants ont parfois des réactions surprenantes » Regardez l’interview spécialité : pédiatrie début au CHJY : le 3 octobre précédemment : assistant à l’AZ Delta Roeselare, l’AZ Sint-Jan Brugge et l’UZ Leuven loisirs : voyager, passer du temps entre amis et en famille, faire du sport (avec des hauts et des bas) 057 35 75 08 – yasmina.dejonckheere@yperman.net 14

CONFÉRENCE SUR LA QUALITÉ DES SOINS « La meilleure façon de réduire les coûts, c’est en améliorant la qualité des soins », affirme le docteur François Hardeman, orthopédiste. Il a abordé ce thème dans un panel de la 5 ième conférence sur la qualité, organisée pour la première fois à Ypres le 10 octobre dernier par ZNA et GZA. Docteur François Hardeman (gauche) : « Si l’on parvient à réduire les complications, le résultat est meilleur et cela réduit le coût des soins. » Le collecteur de données Les moyens consacrés aux soins de santé se raréfient. Selon le docteur François Hardeman, il y a deux manières de réduire les coûts. « Nous pouvons soit travailler à moins cher, au risque de perdre en qualité, soit prendre l’option de travailler mieux. Dans ce dernier cas, on mise sur la qualité des soins. Si l’on parvient à réduire les complications, le résultat est meilleur et cela réduit le coût des soins. » INTUITION La question est de savoir comment mesurer cette qualité de soins. Aujourd’hui, on a trop tendance à se fier à son intuition à la suite d’un entretien avec le patient. Selon le docteur Hardeman, on a besoin de données pertinentes. Durant ses deux années de MBA à la Vlerick Business School, il a mené une enquête auprès d’un large groupe d’orthopédistes flamands. Docteur François Hardeman : « La collecte de données n’en est encore qu’à son tout début : moins d’un orthopédiste sur cinq les recueille systématiquement. Ce chiffre doit augmenter. Ici, nous sommes en train de mettre en place un système visant à collecter les données de manière structurelle et correcte. À chaque patient sera attribué un score numérique en fonction de ses réponses à des questions portant sur son degré de satisfaction et sur son fonctionnement avant et après l’opération. On demande par exemple aux patients s’ils montent facilement les escaliers et s’ils ont repris le travail. Ou encore s’ils ont moins mal. Autant de données pertinentes pour évaluer la qualité des soins. » LES MÉDECINS S’ADAPTENT Ensuite, il faut bien sûr que ces données numériques soient exploitées. Les orthopédistes veulent s’en servir, par exemple pour s’autoévaluer et pour vérifier s’ils doivent adapter leur façon de travailler. Docteur Hardeman : « Ce que nous ne voulons en tout cas pas, c’est instaurer une culture de la stigmatisation, car cela a des effets secondaires pervers. Nous voulons sensibiliser les médecins d’une manière positive. Nous commençons par les prothèses du genou et de la hanche, car ces interventions ont un impact social important et le groupe est facile à définir. Ensuite, nous ferons de même pour les opérations des ligaments croisés, les prothèses d’épaule, les opérations de la main et du pied… » À terme, ces données seront utilisées dans le cadre de l’aide à la décision clinique. Les données fournies par les patients, une analyse de la marche et une analyse de la radiographie sont examinées au moyen d’une IA. Les médecins pourront ainsi mieux évaluer si un patient est un bon candidat pour une procédure particulière. Mais nous n’en sommes pas encore là, reconnaît le docteur Hardeman. « En attendant ce résultat lié aux données, nous pouvons dès aujourd’hui nous concentrer davantage sur le résultat lié aux soft skills. Il s’agit par exemple de l’empathie. À mon époque, c’est quelque chose dont on ne parlait pas, mais les jeunes collègues y ont été sensibilisés durant leur formation. C’est prometteur. » Regardez la conférence sur www.kwaliteitleeft.be ou scannez le code QR 15

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