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Y-mail 42 - novembre 2022

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LES PROJETS DU

LES PROJETS DU MÉDECIN-CHEF L’hôpital ne sera pas l’unique élément moteur des nouveaux « soins intégrés ». Les soins primaires au sens large auront aussi leur rôle à jouer. Leur concrétisation sera le sujet des prochains moments de concertation avec cette première ligne, explique le nouveau médecin-chef, le docteur Hans Feys. 17 hôpitaux participent au projet FlaQuM Le docteur Hans Feys exerce comme orthopédiste au centre hospitalier Jan Yperman depuis 1990. Le 1 er juillet, ce spécialiste du genou et de la colonne vertébrale a troqué la table d’opération contre la table de réunion en prenant ses fonctions de médecin-chef. Docteur Hans Feys : « Je me suis engagé au sein du conseil médical pendant 15 ans, dont 9 ans en tant que président. Je connais donc la maison et j’avais déjà des contacts réguliers avec nos partenaires de soins externes. De plus, à 63 ans, je me sens stimulé par ce nouveau challenge. » À DOMICILE Ce ne sont d’ailleurs pas les défis qui manquent, ajoute le docteur Feys. « Notre secteur est à la veille de changements fondamentaux. Le gouvernement veut par exemple encourager les soins de santé axés sur la population, le finance ment étant basé sur les besoins locaux en matière de soins de santé. Pour notre région dont la population a une moyenne d’âge plus élevée, cela signifierait, par exemple, davantage de ressources pour les soins gériatriques. » La deuxième nouveauté, ce seront les soins intégrés. Le temps où l’hôpital décidait seul des soins à prodiguer avant de « relâcher » le patient dans la nature appartiendra bientôt au passé. Docteur Feys : « Dans le système de soins intégrés, la responsabilité est partagée entre tous les acteurs de la santé – avant, pendant et après l’hospitalisation. Le financement nous poussera également dans cette direction. 4

FLAQUM REMPLACE LA JCI Le centre hospitalier Jan Yperman a été l’un des premiers hôpitaux belges à s’engager dans un processus d’accréditation, en collaboration avec la JCI. Après deux tours, l’hôpital a obtenu de très bons résultats. Pourtant, ce processus a été interrompu en 2019. Aujourd’hui, nous travaillons sur la qualité des soins dans un nouveau cadre: FlaQuM, qui est l’abréviation de Flanders Quality Model. Docteur Hans Feys : « La JCI fonctionnait selon une approche descendante et les normes internationales n’étaient pas toujours applicables dans le contexte belge. FlaQuM fonctionne selon une approche ascendante qui peut être adaptée en fonction des besoins et des souhaits au niveau local. Seize autres hôpitaux participent au projet, sous l’égide de la KU Leuven. » La première phase qui consiste en une enquête auprès des parties prenantes internes et externes est déjà terminée. À Ypres, nous avons reçu plus de mille réponses. Docteur Feys : « Le traitement de ces données est toujours en cours, mais d’après les premières indications, notre hôpital réalise un bon score. Nous savons maintenant où nous en sommes. L’étape suivante consistera à décider où nous voulons aller. L’avantage de FlaQuM est que chaque hôpital peut décider pour lui-même. Ce qui ne veut pas dire que nous ne mettrons pas la barre haut. » médecin-chef docteur Hans Feys L’hôpital recevra par exemple moins de financement pour les admissions. L’accent sera mis désormais sur l’hospitalisation de jour, voire l’hospitalisation à domicile. C’est déjà le cas. Pensons à la dialyse à domicile, à l’antibiothérapie intraveineuse à domicile et aux téléconsultations mises en place lors de la crise du Covid-19. » SUJET DE DISCUSSION Le docteur Feys se rend bien compte que la concrétisation de ce nouveau système devra se faire en étroite concertation avec les partenaires de santé externes à l’hôpital. « Nous organisons des concertations régulières avec les médecins généralistes et les autres acteurs de première ligne, comme les centres de soins résidentiels et les organisations de soins à domicile. Les soins intégrés deviennent le premier sujet de discussion. Les patients et les aidants proches doivent aussi avoir leur mot à dire dans cette histoire. L’hôpital peut jouer un beau rôle à ce niveau, car nous avons beaucoup d’expérience dans la conception de parcours de soins ainsi que le savoir-faire nécessaire en matière de traitement des données. » 5

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