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Y-mail 42 - novembre 2022

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CHIRURGIE DU CANCER DU

CHIRURGIE DU CANCER DU SEIN: UNE PRIMEUR Grain de riz magnétique Beaucoup de femmes atteintes d’un cancer du sein à un stade précoce entrent en considération pour une chirurgie conservatrice du sein. Pour les tumeurs non détectables à la palpation, le radiologue insère un petit « harpon » le matin de l’intervention – un fil qui guidera le chirurgien vers la tumeur. La clinique du sein du centre hospitalier Jan Yperman innove avec une nouvelle technique. La docteure Julie Desimpel, qui exerce depuis peu comme radiologue à l’hôpital, a déjà une certaine expérience en la matière. Docteure Julie Desimpel : « Nous introduisons dans la tumeur un petit grain magnétique de la taille d’un grain de riz. Cela peut se faire plusieurs jours, voire plusieurs semaines avant la date de l’intervention. Sur le plan logistique, cette technique offre une valeur ajoutée énorme. Elle est plus confortable pour la patiente que la technique du harpon, qui crée une proéminence au niveau de la peau et qui se déplace parfois un peu. » Docteur Olivier Brouckaert (gynécologue et coordinateur de la clinique du sein) : « Pendant la procédure, nous utilisons un instrument en forme de stylo qui génère un champ magnétique. Grâce aux signaux visuels et auditifs qui nous reviennent, nous pouvons localiser avec précision l’emplacement exact du grain, et donc de la tumeur, par rapport à notre stylo. Nous utilisons cette technologie depuis le début du mois d’octobre et nous sommes le premier hôpital de Flandre occidentale à le faire. » docteur Olivier Brouckaert docteure Julie Desimpel Clinique du sein 057 35 67 30 PÉDIATRE Mise à l’honneur TRAVAUX Nouvelle aile Le 4 septembre, la pédiatre docteure Tine Van Ackere a été mise à l’honneur par la « European Respiratory Society » pour son expertise dans le domaine des maladies pulmonaires pédiatriques. Elle a en effet terminé première ex aequo de l’examen HERMES de médecine respiratoire chez l’enfant. Docteure Tine Van Ackere : « J’exerce depuis 10 ans et cet examen international était l’occasion idéale de mettre à jour mes connaissances et de les tester par rapport aux dernières évolutions. Le fait d’avoir terminé à la première place avec la docteure Samriti Gupta est avant tout une reconnaissance de l’expérience que j’ai accumulée au fil des ans. Je suis heureuse de mettre cette expérience au service des patients de notre hôpital. D’autre part, je travaille aussi comme consultante en maladies pulmonaires pédiatriques à l’UZ Gent. Pour les patients de notre région qui sont atteints de maladies pulmonaires graves, c’est une valeur ajoutée que de pouvoir consulter directement la troisième ligne près de chez eux. » Secrétariat de pédiatrie 057 35 75 00 - secpediatrie@yperman.net Le parking, les routes et la plaine de jeux entourant le nouveau bâtiment sont aménagés. À l’intérieur, les travaux de plafonnage et de pose des chapes sont terminés. Quelle sera la suite du programme durant les prochains mois ? Rik Persyn (chef du service technique) : « On en est pour le moment à la pose des parois et des canalisations. Début 2023, on attaque les plafonds, les revêtements de sol, les installations sanitaires et les installations techniques de dialyse. Tout devrait être terminé avant les congés de la construction. » 6

ENSEMBLE CONTRE LES INFECTIONS La pandémie de Covid-19 a mis l’accent sur la prévention des infections dans les centres de soins résidentiels. Mais c’est une tâche qui ne s’achève jamais. La « Samenwerking Jan Yperman Infectie Preventie » ou SJIP est une initiative visant à fournir des conseils et des formations sur mesure et sur le lieu de travail. Hip hip hip pour la SJIP 11 institutions déjà inscrites à la SJIP Infections urinaires, bactéries nosocomiales, désinfection des locaux, hygiène des mains : la prévention des infections était déjà un thème important dans les centres de soins résidentiels. Le Covid n’a fait qu’aggraver le problème. La SJIP est la réponse de notre hôpital à cet appel à l’aide collectif. Naomi D’Hondt (infirmière en hygiène hospitalière) : « Il n’est pas évident pour les centres de soins résidentiels de disposer en interne des connaissances nécessaires en matière de prévention des infections. La SJIP comble cette lacune en permettant à ces établissements de faire appel à moi et à l’expertise de l’hôpital quelques heures par mois. » Chaque établissement est différent et un regard extérieur a parfois toute son utilité. C’est pourquoi Naomi passe une grande partie de son temps dans des centres de soins résidentiels affiliés. « Nous évaluons les procédures ensemble ou nous en rédigeons de nouvelles. Je propose aussi des formations personnalisées, souvent avec les membres de l’équipe autour d’une tasse de café. Ils peuvent me considérer comme une collègue. Quand il y a une épidémie de Clostridium quelque part, nous y faisons face ensemble. » Naomi D’Hondt : « Nous évaluons les procédures ensemble. » 7

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