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Y-mail 45 - août 2023

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SIX NOUVEAUX APPAREILS

SIX NOUVEAUX APPAREILS D’HILOTHÉRAPIE Refroidi de la tête aux pieds Les chimiothérapies courantes telles que la doxorubicine, le paclitaxel et le docétaxel provoquent la chute des cheveux. En outre, ces deux dernières peuvent également provoquer des neuropathies périphériques : elles affectent les petits nerfs des doigts et des orteils, entraînant des troubles sensoriels temporaires ou permanents. L’hilothérapie permet de réduire ces effets secondaires, explique l’oncologue docteure Annelies Deldycke. « Nous refroidissons le cuir chevelu à 5 degrés Celsius, ce qui provoque une contraction des vaisseaux sanguins. La chimiothérapie fait alors moins de dégâts et la perte de cheveux est moins importante. Nous refroidissons les pieds et les mains à respectivement 11 et 15 degrés, ce qui correspond aux températures optimales pour éviter les lésions nerveuses. Cette technique nous permet souvent de continuer à administrer la chimiodose optimale. Avant, sans ce procédé de refroidissement, nous devions parfois réduire ou arrêter la chimiothérapie. » Jusqu’il y a peu, on utilisait des glaçons. Cette méthode mobilisait beaucoup de personnel pour un résultat moins efficace. « C’est pourquoi nous avons acheté en mai dernier cinq tours permettant de refroidir le cuir chevelu, les mains et les pieds. Un appareil supplémentaire sert exclusivement au refroidissement du cuir chevelu. L’hilothérapie est proposée gratuitement à tous nos patients. » AIDE À L’UKRAINE Transport de matelas En juin, plus de 650 matelas du centre hospitalier Jan Yperman ont été remplacés. Grâce à Vero Deruyter, secrétaire infirmière à l’hôpital oncologique de jour, plusieurs centaines de ceux-ci ont trouvé une seconde vie dans un centre psychiatrique et quelques hôpitaux en Ukraine. Secrétariat médecine interne 057 35 72 70 secinwendige@yperman.net docteure Annelies Deldycke CONFÉRENCE Prolapsus Une soirée d’information sur les prolapsus de la vessie et de l’utérus est organisée à l’hôpital le mardi 12 septembre à 19 heures. Docteure Anneleen Verbrugghe, urologue : « À quelle fréquence ce phénomène se produit-il ? Quelle en est la cause ? Quels sont les traitements possibles ? Découvrez les réponses au cours de cette soirée informative. Il n’y a aucune honte à souffrir d’un prolapsus de la vessie ou de l’utérus et des solutions existent pour remédier à un grand nombre de désagréments. » Inscriptions via info@yperman.net ÉTUDIANTS À LA MANŒUVRE Apprendre jeune Au printemps dernier, 12 étudiants ont géré une section du service de gériatrie pendant quatre semaines dans le cadre de leur stage. Ils ont travaillé de manière autonome, sous la supervision d’une infirmière permanente du service et en collaboration avec les gériatres. Docteur Bart Werbrouck : « C’était une excellente collaboration avec la haute école VIVES. Des projets comme celui-ci contribuent à susciter l’intérêt des infirmières et infirmiers en devenir pour les soins aux personnes âgées ! » NEUROMODULATION Durée de vie prolongée La neuromodulation sacrale peut être une solution pour les patients qui urinent très fréquemment ou qui ne parviennent plus à uriner spontanément. Docteure Anneleen Verbrugghe, urologue : « Nous implantons un neuro stimulateur avec quatre électrodes qui délivrent d’impulsions électriques au niveau des nerfs sacrés. La batterie est placée en sous-cutané au niveau de la fesse. Sa durée de vie normale est de cinq à sept ans, mais les batteries de dernière génération tiennent 10 à 15 ans. » 6

UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE La clinique de l’obésité a obtenu l’agrément EASO en tant que Centre européen d’expertise pour l’obésité depuis le 1er mai. Cet agrément couronne une approche multidisciplinaire approfondie, explique docteure An Nollet, qui a fondé cette clinique en 2002. Clinique de l’obésité agréée par l’EASO 10 centres EASO agréés en Belgique Si vous êtes médecin généraliste, diététicien, psychologue ou kinésithérapeute, vous pouvez encore participer aux troisième et quatrième modules de notre programme de formation continue sur l’obésité, les 28 septembre et 16 novembre. L ’hypertension artérielle, le diabète sucré, un bilan lipidique perturbé, le syndrome de l’apnée du sommeil et les troubles articulaires ne sont que quelques-unes des complications liées à la surcharge pondérale et à l’obésité. Docteure An Nollet (endocrinologie & diabétologie) : « On parle de surpoids à partir d’un IMC de 25 kg/m² et d’obésité à partir de 30 kg/m². La prévention et le traitement sont un des plus grands défis sanitaires de ce siècle : un adulte belge sur deux est en surpoids et 16 % sont obèses. Chez les jeunes, ces chiffres sont de 20 % et 6 %. » SITUATION GLOBALE L’obésité est plus qu’un simple problème de mode de vie. Il nécessite une approche multidisciplinaire, prenant en compte la situation globale du patient. Docteure Barbara Deconinck (endocrinologie & diabétologie) : « Nous prévoyons un accompagnement nutritionnel, une activité physique et une thérapie comportementale, avec en plus parfois un médicament, à partir d’un IMC supérieur à 27 kg/m² accompagné de complications. La chirurgie bariatrique est une option à partir d’un IMC supérieur à 35 kg/ m² avec complications ou supérieur à 40 kg/m² sans complications. Pour l’obésité infantile, nous travaillons avec la pédiatre Hilde Boens. » Docteure Nollet : « Nous sommes fiers de faire partie de la principale organisation professionnelle scientifique d’Europe spécialisée dans le domaine de l’obésité. » docteure Barbara Deconinck et docteure An Nollet 7

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