UNISONO - Schweizer Blasmusikverband
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<strong>UNISONO</strong> 2 • 2006 Revue des musiques<br />
Valentin Conus, de Roche, adécroché le 2 e<br />
rang au saxophone alto.<br />
moment de la finale des trois meilleurs, que<br />
les rangs se sont mieux remplis.<br />
Cette relative désaffection n’a pas empêché<br />
les solistes de présenter leur programme, les<br />
cinq premiers jusqu’à midi, les cinq suivants<br />
entre 13 heures et 15 h30. Ces solos du plus<br />
haut niveau technique ont été présentés au<br />
public souvent abasourdi dans des productions<br />
fréquemment proches de la perfection.<br />
Haute virtuosité<br />
Benoît Krummenacher, de Montbovon (FR), a<br />
offert à l’euphonium deux solos de concours<br />
typiques de la littérature de brass band. Des<br />
pièces pas forcément faciles à l’écoute, mais<br />
parsemées de difficultés marquées en particulier<br />
par des écarts inhabituels et difficiles à<br />
réaliser. Les tempi choisis réclamaient en outre<br />
une très grande virtuosité.<br />
Tous les résultats<br />
Le classement de la finale<br />
1. Till Schneider, Winterthour (ZH),<br />
1986, basson<br />
2.Valentin Conus, Roche (VD),<br />
1988, saxophone alto<br />
3.Gilles Rocha, Vétroz (VS),<br />
1988, baryton<br />
Les autres participants<br />
Sept autres jeunes solistes étaient aussi<br />
invités à cette première édition du Prix Pfister.Par<br />
ordre alphabétique:<br />
–Juliana Bender, Fully (VS), 1982, alto<br />
–Catherine De Blasio, Marnand (VD),<br />
1982, clarinette<br />
–Peter Fleischlin, Sempach (LU),<br />
1987, marimba<br />
–Simon Forster, Winterthour (ZH),<br />
1984, marimba<br />
–Benoît Krummenacher, Montbovon (FR),<br />
1988, euphonium<br />
–Philip Schmelzle, Aesch (BL), 1986, cor<br />
–Steiner Dominique, Rheinfelden (AG),<br />
1988, hautbois<br />
Premier vainqueur du Prix Pfister Meubles:<br />
Till Schneider, basson, de Winterthour.<br />
Philip Schmelzle, d’Aesch (BL), a interprété,<br />
avec une belle sonorité de cor, deux pièces<br />
concertantes, elles aussi très difficiles. La clarinettiste<br />
Catherine de Blasio, de Marnand<br />
(VD), s’est révélée plus à l’aise avec sa seconde<br />
production qu’avec la première. Autant celle-ci<br />
était empreinte de nervosité et d’une sonorité<br />
un peu dure, autant la seconde a révélé une<br />
prestation brillante tant au niveau de la technique<br />
que de l’exécution.<br />
L’alto à l’honneur<br />
L’hautboïste Dominique Schneider est un pur<br />
produit de l’école de musique de Rheinfelden/Kaiseraugst<br />
(AG). La jeune instrumentiste<br />
a brillé par son style et une belle sonorité classique.<br />
L’après-midi a recommencé avec le<br />
marimba de Peter Fleischlin (19 ans) de Sempach<br />
(LU). Après un début très mystérieux,<br />
évoquant le bruissement d’un petit ruisseau,<br />
le percussionniste de la Bürgermusik de Lucerne<br />
a offert une prestation très musicale.<br />
Juliana Bender, de Fully (VS), a infligé un véritable<br />
camouflet à tous ceux qui se moquent<br />
de l’alto. Par sa musicalité et sa virtuosité, elle<br />
a su enthousiasmer aussi bien le jury que les<br />
auditeurs les plus avisés. Simon Foster, de<br />
Winterthour, a donné à son marimba des couleurs<br />
japonaises dans une musique qu’on aurait<br />
pu imaginer tirée de la bande sonore d’un<br />
film américain.<br />
De superbes finalistes<br />
Le jury du Prix Pfister se composait de deux représentants<br />
de la maison de meubles et de<br />
trois membres de la Commission musicale<br />
(CM) de l’ASM. A côté des critères musicaux,<br />
le plus fameux bandleader de Suisse, Pepe<br />
Lienhard, devait plus particulièrement prêter<br />
attention au rayonnement et à la présence<br />
scénique des interprètes. John Axelrod, directeur<br />
de l’Orchestre symphonique lucernois,<br />
était également bienvenu comme expert<br />
puisqu’il aura à retravailler avec le vainqueur<br />
pour le concert au KKL le 7 juin prochain.<br />
La CM/ASM était représentée par son président<br />
Blaise Héritier, ainsi que Josef Gnos et Urs Heri.<br />
Le jury a rendu rapidement son verdict: il a<br />
qualifié pour la finale Till Schneider (20 ans),<br />
basson de Winterthour (ZH), Valentin Conus<br />
(18 ans), saxophone de Roche (VD), et Gilles<br />
Rocha (18 ans), baryton de Vétroz (VS). Les<br />
trois finalistes ont réalisé un véritable feu d’artifice<br />
d’impressions musicales et de virtuosité<br />
technique. Dans un style typiquement brass<br />
band, Gilles Rocha a interprété une musique<br />
pas forcément très belle, mais incroyablement<br />
difficile. Valentin Conus a rendu avec son<br />
saxophone les élans de danses hongroises ou<br />
slaves. Till Schneider avait choisi d’interpréter<br />
au basson des pièces de nature classique et<br />
romantique qu’il a jouées à la perfection.<br />
Début d’une grande carrière<br />
Si l’on part du principe que les capacités musicales<br />
des trois finalistes étaient de valeur<br />
comparable, c’est donc la forme du jour et,<br />
surtout, la présence et le rayonnement sur<br />
scène qui ont fait la différence en faveur de Till<br />
Schneider. C’est lui qui aura la possibilité d’intervenir<br />
en soliste au KKL lucernois le 7 juin<br />
prochain avec l’Orchestre symphonique de<br />
Lucerne dans le cadre du grand concert Pfister<br />
Meubles. Il obtient ainsi un tremplin favorable<br />
pour se lancer dans une carrière fructueuse<br />
de soliste.<br />
Le Prix Pfister Meubles a encore une autre caractéristique<br />
sympathique: tous les participants<br />
en sortent vainqueurs. Tous les dix<br />
concurrents ont reçu de Christine Huber, directrice<br />
du marketing de Pfister à la Card, une<br />
enveloppe avec une confortable somme en liquide<br />
pour poursuivre leur formation. Avec<br />
cette compétition, le fidèle sponsor (depuis<br />
presque vingt ans) de l’ASM a eu une brillante<br />
idée qui mérite reconnaissance et remerciement.<br />
Pfister Meubles vise<br />
600 millions de ventes<br />
Pfister Arco compte dépasser cette année<br />
le cap des 600 millions de francs de chiffre<br />
d’affaires. En 2005, le groupe argovien,<br />
qui comprend principalement Pfister<br />
Meubles, a réalisé des ventes en hausse<br />
de 3,2 % à 584,5 millions de francs.<br />
La performance réalisée sur le seul<br />
deuxième semestre apparaît supérieure à<br />
la moyenne de la branche. L’exercice<br />
écoulé avait pourtant mal commencé,<br />
avec deux premiers mois particulièrement<br />
mauvais, ce qui a entraîné un premier<br />
semestre en contraction de 1,4 %.<br />
Pfister Arco table sur une confirmation en<br />
2006 de la dynamique de ces derniers<br />
mois. Le passage escompté des 600 millions<br />
de francs de chiffres d’affaires devrait<br />
également être favorisé par la nouvelle<br />
présentation de la marque Pfister Meubles<br />
qui sera lancée ces tous prochains jours.<br />
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