Birsfelden/Beider Basel fing Equipe Valais noch ab - Schweizer ...

Le sport en général et le sport
échiquéen en particulier peut
parfois paraître injuste. Lors du
dernier open de Noël, à Zurich, le
favori Yannick Pelletier infligea
une défaite aux numéros 2 et 3 du
tournoi et termina avec six points
sur sept. Pourtant, le grand-maître
biennois dut se contenter de
la deuxième place derrière le GM
Florian Jenni.
Equipe Valais connut un sort
similaire dans le Championnat
suisse de groupes (CSG) qui vient
tout juste de se terminer. Les Valaisans
furent la seule équipe à
vaincre Birsfelden/Beider Basel
au cours de la 5 e ronde – et même
très nettement par 5½-2½. Pourtant,
ils ont dû concéder le titre au
maître en série du coude du Rhin.
La fatalité voulut que Equipe
Valais perdît deux points contre
Winterthour (défaite 3-5, à la 3 e
ronde) et un point contre Wollishofen
(match nul 4-4, à la 7 e ronde).
C’est donc précisément deux
équipes zurichoises qui réalisèrent
le titre bâlois (cf. page 8).
Etre évincés du premier rang
devant leur propre public fut doublement
amer pour les Valaisans.
Pourtant, ils furent aussi félicités.
Par une organisation parfaite de
la dernière ronde de la 1 ère ligue
fédérale, ils ont mis un point final
digne à une saison riche en
événements. Outre le conseiller
d’état du Valais Jean-Jacques
Rey-Bellet et le maire de Martigny
Olivier Dumas, de nombreuses
personnalités régionales
ont assisté personnellement à la
manifestation qui se déroulait à
l’hôtel «Du Parc», à Martigny.
Celle-ci n’avait rien à envier à
une ronde finale de ligue nationale
A du Championnat suisse par
équipes (CSE).
Tout aussi fascinant que la
dernière ronde du CSG fut, à mon
avis, une conversation téléphonique
avec un président de section
pas comme les autres. Fritz Bolliger
préside depuis quatre ans
Editorial / Editoriale
le Club d’échecs de Glarus. A
mentionner qu’il est aveugle de
naissance. Si l’on tient compte de
l’immense travail lié à la fonction
de président, nous ne pouvons
pas avoir trop de respect pour
Fritz Bolliger que nous présentons
à la page 18.
Entre son métier de kinésithérapeute
et le jeu d’échecs, il tire
des parallèles intéressantes: «Les
échecs sont l’une de mes passions.
J’aime me concentrer sur
une position complexe et prometteuse.
Avec mes mains, je peux
me faire une idée très précise en
palpant les pièces sur mon échiquier.
Je n’ai pas de répit avant
d’avoir trouvé une solution. Souvent,
j’ai pu me libéré d’une situation
difficile, défaire le nœud,
débloquer un pat et retourner
l’avantage. Pour gagner, il faut de
la confiance, de la persévérance
et de l’énergie. Souvent, j’intègre
toutes ces particularités dans le
traitement de mes patients.»
Markus Angst,
rédacteur en chef de la «RSE»
Lo sport degli scacchi appare talvolta
ingiusto. Nell’ultimo open
natalizio di Zurigo il giocatore di
punta Yannick Pelletier ha battuto
sia il numero 2 sia il numero
3 facendo sei punti su sette. Ciò
nonostante il gran maestro biennese
ha dovuto accontentarsi del
secondo posto dietro al GM Florian
Jenni.
In un simile destino è incappata
anche la squadra del Vallese
in occasione della fine del campionato
svizzero per gruppi. Al
quinto turno i vallesani, soli fra
tutti, hanno battuto il Birsfelden/
Beider Basel con un chiaro 5½ a
2½. Malgrado ciò hanno dovuto
lasciare il titolo alla plurivincitrice
squadra renana, complici
la perdita di punti contro il Winterthur
(sconfitta per 3 a 5 nel 3.
turno) e il Wollishofen (4 a 4 al 7.
turno). Così due squadre zurighe-
si hanno arbitrato il titolo basilese
(v. pagina 8).
Che ciò sia capitato proprio di
fronte al pubblico di casa è stato
naturalmente doppiamente amaro.
Per contro non sono mancate
le congratulazioni. Con l’esemplare
organizzazione del turno finale
della 1. lega federale è stata
sigillata una stagione di successi.
Al significativo evento presso
l’Hotel du Parc a Martigny hanno
presenziato oltre al presidente
del Consiglio di Stato vallesano
Jean-Jacques Rey-Bellet e al sindaco
di Martigny Olivier Dumas
altre personalità del luogo. Non
c’è confronto con un turno finale
di divisione nazionale A nel
Campionato svizzero a squadre.
Altrettanto affascinante tanto
quanto l’intenso turno finale
CSG a Martigny ho trovato una
telefonata con uno specialissimo
presidente di sezione. Fritz Bolliger
presiede da quattro anni il
Circolo scacchistico di Glarona.
Bisogna innanzitutto sapere che
sin da piccolo è cieco. Se si pensa
all’immenso lavoro legato alla
funzione di presidente, in relazione
a Fritz Bolliger che presentiamo
meglio a pagina 18 il rispetto
che si deve avere non è mai abbastanza.
Quale fisioterapista vede tra il
suo lavoro e il gioco degli scacchi
interessanti parallelismi: «Gli
scacchi sono la mia passione. Mi
piace concentrarmi e approfondire
le complesse posizioni che
ho sulla mia scacchiera. Con le
mani tocco le figure e mi faccio
un quadro preciso. Non rinuncio
fino a quando trovo una soluzione.
Spesso sono riuscito a uscire
da gravi situazioni, sciogliere
inghippi, rimediare posizioni di
patta e ribaltare la situazione. Per
vincere occorre durevole tenacia
e forza. Queste inclinazioni denoto
anche volentieri nel trattare
i miei pazienti».
Markus Angst,
capo redattore «RSS»
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