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pdf (French) - Institut Fresnel

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1.3 Diffraction par une structure bi-périodique avec et sans la présence d’un défaut 27<br />

Quand l’objet est en présence d’un substrat plan, ou dans un multicouche, il suffit de<br />

remplacer T, par la susceptibilité linéaire du champ du système de référence.<br />

Nous venons de présenter la CDM telle que l’ont présentée E. M. Purcell and C.<br />

R. Pennypacker. 2 Notons qu’une autre méthode très proche de la CDM existe. Cette<br />

méthode, dite méthode des moments, part de l’équation intégrale de Lippman Schwinger,<br />

est, moyennant quelques hypothèses, strictement identique à la CDM. La démonstration<br />

de l’équivallence entre ces deux méthodes étant un peu technique, elle est explicitée dans<br />

l’annexe 1 page 73.<br />

Les avantages de la CDM sont qu’elle est applicable à des objets de forme arbitraire,<br />

inhomogène (chose difficilement réalisable dans le cas de méthode surfacique), et anisotrope<br />

(la polarisabilité associée aux éléments de discrétisation devient alors tensorielle). La<br />

condition d’onde sortante est automatiquement satisfaite à travers la susceptibilité linéaire<br />

du champ. Notons enfin, que seul l’objet est discrétisé, contrairement aux méthodes de<br />

différences finies et éléments finis. 1<br />

L’inconvénient majeur de la CDM consiste en une croissance rapide du temps de calcul<br />

avec l’augmentation du nombre d’éléments de discrétisation, i.e., l’augmentation de la<br />

taille du système d’équations linéaires à résoudre. Il existe des moyens pour accélérer la<br />

résolution d’un système d’équations linéaires de très grande taille, telle que la méthode<br />

des gradients conjugués, mais malgré tout, des valeurs de N > 10 6 en espace homogène<br />

sont difficiles à traiter.<br />

1.3 Diffraction par une structure bi-périodique avec et sans<br />

la présence d’un défaut<br />

1.3.1 Diffraction par une structure bi-périodique<br />

La CDM, étant une méthode volumique, ne peut s’appliquer a priori, que dans le cas<br />

de structure de taille finie. En fait, nous avons montré récemment, que si l’objet est une<br />

structure bi-périodique sur un substrat plan (ou en espace homogène), il est quand même<br />

possible d’utiliser la CDM si l’éclairement est réalisé avec une onde plane. Dans ce cas, le<br />

champ en tout point de l’espace est quasi périodique :<br />

E(r + mu + m ′ v) = E(r)e ik 0.(mu+m ′ v) , (1.3)<br />

avec (m,m ′ ) ∈ Z 2 , k 0 la composante du vecteur d’onde du champ incident (k0) parallèle<br />

au substrat, et u, v les vecteurs de base générant la structure bi-périodique. La conséquence<br />

de l’Eq. (1.3) est que le champ local, à chaque position de discrétisation de l’ensemble de<br />

la structure, est aussi quasi-périodique, et donc le nombre d’inconnues se réduit au nombre<br />

d’éléments servant à discrétiser le motif décrivant le réseau bi-périodique. La susceptibilité<br />

linéaire du champ est quant à elle modifiée pour tenir compte de la périodicité de la<br />

structure, mais elle reste simple à calculer, voir annexe 4 page 92. 8 La CDM périodisée est<br />

illustrée avec la Fig. 1.2(b) qui montre la carte de champ proche obtenue avec le réseau<br />

décrit Fig. 1.2(a).<br />

Cadre de ce travail : Ce travail est le fruit d’une collaboration<br />

internationale entre A. Rahmani (alors au National <strong>Institut</strong>e of<br />

Standards and Technology (NIST), USA), et G. W. Bryant (NIST,<br />

USA). Ce travail fait suite à ma visite de cinq semaines au NIST<br />

dans l’équipe “Quantum Processes and Metrology” dirigée par G.<br />

W. Bryant.

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