INTERVIEW Photo © : Tanjona ANDRIAMAHALY Rootsikalo Chanteur / Singer Vivre de la musique Ses chansons parlent d’espoir et de société, une musique éducative dans un style à la Bob Marley. Du premier groupe « Rootsikalo », seul Tojosoa est resté. Un chanteur au grain de voix singulier et un peu rock, une couleur sonore qui ne s’oublie pas. Les gens connaissent ma musique mais tout le monde n’est pas au courant de mes concerts. Photo © :Tanjona ANDRIAMAHALY Live for the music Their songs speak of hope and society, educational music in a Bob Marley style. Of the first group "Rootsikalo", only Tojosoa remained. A singer with a unique voice and a little rock, a colourful sound that is not forgotten. People know my music but not everyone is aware of my concerts. Prime Media : Le passage vers la carrière solo a-t-il été difficile à gérer ? Rootsikalo : Avec le groupe, nous n’étions plus sur les mêmes attentes, il était donc difficile de continuer tous ensemble. Mais repartir seul, cela n’a pas été facile. Il m’a f<strong>all</strong>u trouver de nouveaux musiciens pour les concerts. Mais avec le temps, j’ai cultivé mon indépendance, ma liberté et mon style. Je travaille toujours autour du reggae-roots, tout en essayant de nouvelles choses. Prime Media : Has the transition to a solo career been difficult to manage? Rootsikalo : With the group, we were no longer on the same expectations, so it was difficult to continue <strong>all</strong> together. But going it alone was not easy. I had to find new musicians for the concerts. But over time, I cultivated my independence, my freedom and my style. I always work around reggae-roots while trying new things. Prime Media : La musique reggae n’est pas très bien vue par la société malgache. A ton avis pourquoi cette désapprobation ? Rootsikalo : Les jeunes, même les plus talentueux ne sont pas connus, faute de moyen. Moi je vis de ma musique mais je n’ai pas assez d’argent pour assurer la promotion et la communication. Les gens connaissent ma musique mais tout le monde n’est pas au courant de mes concerts. Mais jamais je ne cesserai de jouer, je ferai de la musique jusqu’à mon dernier souffle (sourire). Prime Media : Reggae music is not very well seen by Malagasy society. In your opinion, why this disapproval? Rootsikalo : Young people, even the most talented are not known, lack of means. I live from my music but I do not have enough money to promote and communicate. People know my music but not everyone is aware of my concerts. But I will never stop playing, I will make music until my last breath (smile). Prime Media : Tu as fait plusieurs tournées à l’île de la Réunion et à Madagascar, quels retours as-tu du public ? Rootsikalo : Quand je suis en scène, pendant les concerts, je vois que le public apprécie ma musique. Ils aiment que l’on parle d’espoir et d’éducation. Ça les change des chansons sur les cœurs brisés ! (Rires). Prime : You have made several tours to the island of Reunion and Madagascar, what feedback do you have from the public? Rootsikalo : When I'm on stage, during the concerts, I see that the audience appreciates my music. They like to talk about hope and education. That changes on songs about broken hearts! (Laughter). | 20 | Lire le magazine en ligne / Read the magazine online www.primemedia.international
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