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conférence de la haye de droit international privé - HCCH

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apply, according to the Act on Registered Partnerships (950/2001), likewise to a partner in a<br />

registered partnership, unless otherwise is provi<strong>de</strong>d in an act or <strong>de</strong>cree.<br />

Other re<strong>la</strong>tives<br />

Other re<strong>la</strong>tives do not have a maintenance obligation towards one another. For example children<br />

do not have a maintenance obligation towards their parents.<br />

Cohabiting couples<br />

Partners in a cohabiting couple either of different or same sex do not have a civil <strong>la</strong>w obligation<br />

to maintain one another.<br />

FRANCE<br />

Différentes personnes peuvent bénéficier d’aliments :<br />

- Un époux <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> son conjoint, l’obligation pécuniaire résultant dans ce cas <strong>de</strong><br />

l’exécution du <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> secours qui pèse sur chacun d’eux du fait du mariage.<br />

Cette obligation persiste dans le cadre d’un divorce pour rupture <strong>de</strong> <strong>la</strong> vie commune ou<br />

d’une séparation <strong>de</strong> corps.<br />

- Les enfants, <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> leurs parents ou <strong>de</strong> leurs ascendants, qu’il s’agisse d’une<br />

parenté légitime, naturelle ou adoptive.<br />

Dans ce <strong>de</strong>rnier cas, il convient <strong>de</strong> distinguer selon que l’adoption est plénière ou simple.<br />

En cas d’adoption plénière, l’enfant est assimilé à un enfant légitime. Dès lors, une<br />

obligation alimentaire existe entre l’adopté et ses parents adoptifs ainsi qu’avec tous les<br />

ascendants <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>rniers. L’obligation alimentaire entre l’adopté et les membres <strong>de</strong> sa<br />

famille d’origine, quant à elle, disparaît, sauf s’il s’agit <strong>de</strong> l’adoption <strong>de</strong> l’enfant du<br />

conjoint, celle-ci <strong>la</strong>issant subsister <strong>la</strong> filiation. En cas d’adoption simple, aucun lien <strong>de</strong><br />

parenté n’est créé entre l’adopté et <strong>la</strong> famille et l’adoptant. Dès lors, l’obligation<br />

alimentaire n’existe qu’entre l’adopté et sa famille d’origine, même si elle présente un<br />

caractère subsidiaire par rapport à l’obligation <strong>de</strong> l’adoptant.<br />

- Indépendamment <strong>de</strong> l’établissement <strong>de</strong> tout lien <strong>de</strong> filiation, un enfant <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> celui<br />

qui a eu <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions avec sa mère pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> légale <strong>de</strong> conception.<br />

- Les père et mère et autres ascendants <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> leurs enfants.<br />

Cette obligation alimentaire ne s’impose qu’en ligne directe, mais à l’infini. Ainsi, les<br />

enfants peuvent être tenus <strong>de</strong> verser <strong>de</strong>s aliments à leurs parents, grands-parents,<br />

arrière-grands-parents.<br />

- Le beau-père et <strong>la</strong> belle-mère <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong> leurs gendres et belles-filles.<br />

En effet, le mariage engendre une obligation alimentaire entre chacun <strong>de</strong>s époux et les<br />

ascendants au premier <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> l’autre, quelle que soit <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> <strong>la</strong> filiation établie<br />

entre le conjoint et ses ascendants. La nature du régime matrimonial est également sans<br />

inci<strong>de</strong>nce.<br />

Cette obligation cesse lorsque celui <strong>de</strong>s époux qui produisait l’affinité et les enfants issus<br />

<strong>de</strong> son union avec l’autre époux sont décédés, ces <strong>de</strong>ux conditions étant cumu<strong>la</strong>tives.<br />

Elle cesse également en cas <strong>de</strong> divorce, à compter du jour où le jugement prend force <strong>de</strong><br />

chose jugée.<br />

- L’époux survivant non divorcé qui est dans le besoin.<br />

En effet, <strong>la</strong> succession <strong>de</strong> l’époux prédécédé doit <strong>de</strong>s aliments ŕ l’époux survivant qui est<br />

dans le besoin, le dé<strong>la</strong>i pour les réc<strong>la</strong>mer étant d’un an ŕ partir du décčs et pouvant se<br />

prolonger, en cas <strong>de</strong> partage, jusqu’ŕ son achčvement. La volonté du défunt est sans<br />

effet sur le <strong>droit</strong> alimentaire du conjoint, qui est d’ordre public.<br />

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