TheBeat_October_2019_Vol 4 Issue 9

Une explosion de saveurs
Vous en avez assez du poulet
toujours apprêté de la même façon ?
Mettez le cap sur le restaurant Pili
Pili pour une explosion de saveurs !
Le commerce appartient à Desire et
Leba Kabore, un couple marié qui
a longtemps rêvé de posséder son
propre restaurant. Jusqu’à ce qu’il
fasse le grand saut.
En effet, pendant de nombreuses
années, Desire a travaillé dans
le secteur des technologies. Il
aspirait cependant à créer une
entreprise pour honorer ses racines
et apporter une valeur additionnelle
à la communauté d’Ottawa.
En 2011, une occasion s’est
présentée, lui permettant d’ouvrir
un petit restaurant sur le chemin de
Montréal. Le succès fut instantané
: l’établissement comblait un besoin
jusqu’alors insoupçonné.
Les mets sont cuisinés à partir de
recettes et de techniques héritées
de la grand-mère de Desire au
Burkina Faso. Le secret réside dans
le mélange d’épices employées,
combiné à une cuisson sur feu de
bois. Ensemble, ces deux éléments
produisent un poulet unique,
savoureux, mémorable et irrésistible.
Parmi les épices utilisées se retrouve
un petit piment rouge qui se nomme
piri piri au Portugal et à Goa. En
Afrique de l’Ouest, contrée d’origine
de Desire, on l’appelle plutôt pili pili,
d’où le nom du restaurant.
Avant d’ouvrir mon
restaurant, j’ai testé divers
mélanges d’épices auprès
de ma famille et de mes
amis, relate Desire. Après
un certain temps, j’ai réussi
à trouver une recette qui
faisait l’unanimité. De plus,
nous ne cuisinons que du
poulet de grain frais. »
- Desire Kabore,
Pili Pili
Quant à elle, la cuisson sur feu de
bois est une technique particulière
qui imprègne le poulet d’une saveur
exquise et inoubliable. Le processus
est long, mais il en vaut la peine !
Au restaurant, vous pouvez
accompagner votre poulet de
salade verte, de plantain, de frites
ou de couscous à base de manioc.
Le poisson et l’agneau figurent
également au menu.
L’établissement du chemin de
Montréal a connu un tel succès
que l’espace est vite devenu
insuffisant. Le couple a donc fermé
ce restaurant et ouvert deux autres
succursales, l’une à Orléans et
l’autre sur la rue Dalhousie. Dans ce
dernier endroit, c’est Ramon, frère
de Leba, qui accueille la clientèle
avec l’amabilité caractéristique de sa
Jamaïque natale.
« À nos débuts, nous servions 20
poulets par jour, raconte Desire.
Aujourd’hui, c’est 300 ! »
Dans un monde où tout change
rapidement, même en restauration,
Pili Pili peut se vanter d’avoir
conservé sa recette originale.
C’est pour le plus grand bonheur
de sa clientèle, car les ingrédients
et la méthode de cuisson utilisés
créent une explosion de saveurs
réconfortante dont on ne se lasse
pas. Au restaurant Pili Pili, on a
compris que l’excellence et la
tradition en cuisine ne se démodent
jamais.
the beat le rythme ỳ 27