TheBeat_October_2019_Vol 4 Issue 9

L’entrevue :
Gina
LaPointe
Gina LaPointe est une femme d’action. Cela se voit dans le
magnifique jardin communautaire qu’elle cultive à Orléans
chaque année, ainsi que dans son implication active dans le
comité Festivals et événements de la ZAC du Cœur d’Orléans.
Nous étions ravis de la prendre au vol pour nous entretenir
avec elle.
Quelle est votre idée du parfait bonheur ?
Pour moi, le « parfait bonheur » passe inévitablement
par ma famille. Avoir une famille heureuse et en santé,
passer beaucoup de temps ensemble pour créer de beaux
souvenirs, voilà ce qui est important pour moi.
Quelle personne (vivante ou décédée) admirez-vous le
plus ? Pourquoi ?
La personne que j’admire le plus est ma grand-mère
(Nanny). Elle était belle, intelligente, intègre et bourrée
de talents. Elle a défendu les droits des femmes tout en
reconnaissant l’importance du rôle traditionnel de la mère
dans la famille, surtout auprès des enfants, une conviction
que je partage. Son souvenir m’accompagne tous les jours.
Quel est votre mets favori ?
Je préfère les mets traditionnels faits maison. Donc
pour moi, cela veut dire des plats du nord du Nouveau-
Brunswick qui s’inspirent à la fois des traditions irlandaise
et britannique : bouilli de côtes levées salées, éperlans et
pommes de terre bouillies, confiture de fraises et petits
pains au babeurre, sans parler de l’excellent gibier de la
région.
Quel est votre restaurant préféré à Orléans ?
Nous sommes chanceux d’avoir autant de bons restaurants
à Orléans. Parmi mes favoris, il y a Little Turkish Village,
Persis Grill, Cucina da Vito et Nando’s.
Avez-vous une devise personnelle et, si oui, quelle
est-elle ?
Les gens m’entendent souvent dire en anglais « well let’s
getter done » (qui pourrait se traduire par « achevons le
travail »), donc c’est probablement ma devise. Le travail
ne s’achève jamais par lui-même, donc nous devons nous
atteler à la tâche (getter done).
Selon vous, de quoi aura l’air Orléans dans 25 ans (en
2044) ?
J’espère bien qu’on enfouira la ligne électrique le long du
boulevard Saint-Joseph. J’aimerais aussi voir l’apparition
de restaurants au bord de la rivière et la disparition des
roulottes annexées aux écoles. Dans 25 ans, je souhaite
qu’Orléans ait conservé son ambiance de petite ville, car
c’est ce qui rend le quartier si agréable à vivre.
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