TheBeat_October_2019_Vol 4 Issue 9

Pourquoi avez-vous choisi d’établir votre entreprise dans le
quartier Saint-Joseph ?
C’est l’endroit idéal pour établir un jardin communautaire,
car on y trouve un terrain de deux acres zoné agricole
en plein quartier des affaires. Cela prouve bien que le
commerce et l’agriculture, et même l’apiculture, peuvent
faire bon ménage. C’est une grande réussite.
Qu’aimez-vous le plus d’Orléans ?
J’aime son ambiance de petite ville, ses gens sympathiques
et toutes les commodités qu’on y trouve. Il y a de bons
parcs pour les enfants, de beaux complexes récréatifs et
quelques-uns des meilleurs restaurants en ville.
À votre avis, quel est l’enjeu le plus important pour Orléans
actuellement ?
Je dirais qu’Orléans a des infrastructures vieillissantes qui
ont besoin de beaucoup d’amour.
Quel est votre talent le moins utile ?
Vu notre époque, mon talent le moins utile se situe entre
le tricot et la préservation des aliments. Je suis très habile
avec les techniques de mise en conserve, de séchage,
de saumurage et de fermentation. Je mets toutes ces
techniques en pratique pour ma famille, mais l’abondance
en épicerie a rendu ce savoir complètement inutile. Pour ce
qui est du tricot, on trouve du tout fait partout. Néanmoins,
j’aime croire que mes tricots sont réalisés avec soin et
amour et qu’ils durent plus longtemps que ce qui est
confectionné en usine.
Si quelqu’un racontait votre vie, qui voudriez-vous comme
narrateur ou narratrice ?
J’aimerais bien que Mme Heidi Bartmen raconte ma vie.
C’est une grande amie et elle s’est toujours tenue à mes
côtés.
Quelque chose à ajouter ?
Mon mari et moi avons tous deux mené des carrières
trépidantes et stressantes dans l’armée, donc aujourd’hui,
nous préférons un style de vie plus simple et tranquille.
Nous cultivons la majorité de notre nourriture, nous élevons
des abeilles à miel, nous passons du temps avec nos
proches et nos amis, et je fais du bénévolat pour les causes
qui me tiennent à cœur. En ce qui concerne les organismes
de bienfaisance, le Jardin communautaire et moi avons
choisi d’appuyer la Mission d’Ottawa.
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