FESTIVAL ACADEMIQUE DE CHANT-CHORAL Bilan d'activité

COMPTE-RENDU D’ACTIVITE ANNEE SCOLAIRE 2009/2010
Professeurs coordonnateurs :
M. Nicolas PATTIER
professeur de musique – Lycée Clemenceau de Reims
nicolas.pattier@ac-reims.fr
M. Patrick ALLAIT
professeur de musique – Lycée Marie de Champagne de Troyes
patrick.allait@ac-reims.fr
M. Gérard THIRIET
professeur de musique – Lycée Sévigné de Charleville-Mézières
gérard.thiriet@ac-reims.fr
REPRESENTATIONS
Messe pour solistes, chœur et orchestre
« THE ARMED MAN – A MASS FOR PEACE »
Karl JENKINS
Lundi 10 mai 2010 20 h 30 Église du Sacré-Cœur de Charleville-Mézières
Mardi 11 mai 2010 20 h 30 Cirque de Reims
Mercredi 12 mai 2010 20 h 30 Théâtre de Champagne de Troyes
THEMATIQUE
L’Homme armé – Une Messe pour la Paix de Karl Jenkins (né en 1944) est une commande des Armoiries
Royales pour le millénaire (2000). Créée au Royal Albert Hall (Londres), l’œuvre a été jouée plus de
quatre cent fois au cours de ces dernières années. L’enregistrement, interprété par le jeune chœur de
Grande-Bretagne et l’Orchestre Philharmonique de Londres a atteint le statut de disque d’or au
Royaume-Uni.
Argument :
L’œuvre commence par le battement des tambours militaires et une armée qui se rapproche. Le
chœur chante alors sur un thème du 15e siècle : Redoutez l'homme armé. Ensuite, c'est l'Appel
musulman à la prière et le Kyrie de la messe chrétienne. Save me from Bloody Men est chanté par
les hommes seuls, a capella dans le style d’un chant grégorien. Le Sanctus décrit la marche
résignée d'hommes envoyés à la bataille. La menace grandit dans le mouvement suivant, Hymn
Before Action, –sur un texte de Rudyard Kipling–, jusqu'à la ligne finale implorant jusqu'à la force
de mourir. La bataille éclate dans Charge! c'est la curée sauvage et la destruction de tout ce qui vit,
puis, dans le silence du champ de bataille, les gémissements de ceux qui agonisent. Angry Flames,
au centre de l'œuvre, rappelle les horreurs des batailles sur un texte écrit par Toge Sankichi, un
poète exposé aux radiations de la bombe atomique d'Hiroshima. Le passage suivant Torches, tiré de
l'épopée indienne Mahabharata, rappelle que chaque vie humaine est sacrée et unique. L'Agnus Dei
évoque l'ultime sacrifice divin pour les chrétiens et le mouvement suivant Now the Guns have
Stopped, décrit le sentiment de culpabilité des survivants de la guerre. Après le Benedictus, le
thème initial du 15e siècle revient dans une tonalité majeure et sur le texte La paix est meilleure
que la guerre (Better is Peace than always War). L'œuvre se termine un texte tiré des Révélations
selon lequel un changement des mentalités est à souhaiter pour le nouveau millénaire.
14