FESTIVAL ACADEMIQUE DE CHANT-CHORAL Bilan d'activité
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CONCLUSION<br />
En tant qu’interprètes, tous les participants se sont sentis valorisés (collectivement ou individuellement),<br />
en présentant l’aboutissement de leur travail devant un public. Le fait de se produire sur scène demeure<br />
irremplaçable : dépassement de soi, plaisir musical partagé, qualité des productions étaient au rendezvous.<br />
Les trois concerts ont été faits à la plus grande satisfaction de tous les publics présents. On peut<br />
estimer à près de 1 800 le nombre de spectateurs ayant assisté au spectacle.<br />
Ci-dessous, comptes-rendus de presse, faisant suite à chacun des trois concerts :<br />
Au Cirque de Reims De jeunes artistes chantent une<br />
«Messe pour la paix»<br />
L'Union – Reims – Mercredi 12 Mai 2010 - Par Cédrine Zwein<br />
Une messe prônant la paix dans le monde pour le nouveau millénaire, interprétée par des jeunes musiciens… le<br />
message n'en est que plus touchant.<br />
Le cirque affichait complet hier soir pour le deuxième concert réunissant les chœurs des lycées et collèges de<br />
Champagne-Ardenne et l'Orchestre symphonique des élèves du Conservatoire de Reims. « The Armed Man, A Mass<br />
of Peace » du compositeur anglais Karl Jenkins fait partie de ces œuvres contemporaines qui se veulent « faciles<br />
d'écoute ». Une musique simple, répétitive… mais efficace et saisissante, qui retrace, telle une musique de film, les<br />
différentes étapes d'une bataille faisant ressentir alors à l'auditeur toute l'horreur de la guerre.<br />
La facilité avec laquelle les jeunes artistes se sont approprié l'œuvre est admirable. Dès les premières notes, ils nous<br />
entraînent dans leur marche militaire. Nous ne pouvons plus alors échapper à l'imminence de la bataille : l'orchestre<br />
gronde d'interminables motifs répétitifs tandis que le chœur avance de manière fatidique. La tension monte<br />
progressivement. Puis viennent la crainte, les cris, l'horreur jusqu'à ce que retentisse l'émouvant message de paix.<br />
De très beaux passages à relever tels que le « Sanctus », précis entraînant, l'« Agnus Dei » envoûtant, les solos très<br />
assurés dans le « Angry Flames ».<br />
Même l'hésitation des soprani dans le « Benedictus » touchait le spectateur par sa fragilité. Le concert s'est achevé<br />
par un moment fort : les professeurs acclamés par leurs élèves pleins de reconnaissance.<br />
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