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activité - Horizons

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12<br />

DOCUMENTATION EN LIGNE<br />

LA DOCUMENTATION EN LIGNE EST UNE TECHNIQUE<br />

QUI A RÉVOLUTIONNÉ LE MONDE DE LA RECHERCHE<br />

SCIENTIFIQUE. APRÈS L’INTRODUCTION DE L’OUTIL<br />

INFORMATIQUE DANS LE DOMAINE PÉDAGOGIQUE,<br />

LES BASES DE DONNÉES ONT ÉTÉ LE PROGRÈS LE<br />

PLUS REMARQUABLE DE NOTRE ÉPOQUE.<br />

Depuis quelque temps,<br />

les bibliothèques universitaires<br />

comme<br />

celles des laboratoires<br />

de recherche ont entamé<br />

l’informatisation<br />

de leur fonds documentaire. Cela<br />

consiste en la numérisation de tout un<br />

système bibliographique permettant<br />

ainsi de faciliter la recherche d’ouvrages,<br />

de thèses et d’articles scientifiques.<br />

En quelques clics, un chercheur<br />

ou un étudiant pourra retrouver les<br />

références du document qu’il souhaite<br />

consulter. Fini l’époque des fiches en<br />

carton qui se dressaient jadis dans de<br />

longs tiroirs métalliques. Numériser<br />

les fonds des bibliothèques avait été à<br />

lui seul un challenge pour les spécialistes<br />

et un véritable bonheur pour les<br />

utilisateurs de ces bases de données.<br />

Très vite après cela, on a commencé à<br />

numériser quelques documents, plus<br />

spécialement les thèses. Les utilisateurs<br />

ne sont pas habitués à ce genre de<br />

recherche, «la recherche en ligne imposait<br />

des formations pour une meilleure<br />

exploitation du fonds» disent les<br />

bibliothécaires. Mais depuis quelques<br />

années déjà le chercheur algérien a<br />

accès non seulement aux bases de données<br />

nationales mais internationales et<br />

de spécialités aussi.<br />

UNE E-FOIRE POUR LA PREMIÈRE<br />

FOIS EN ALGÉRIE<br />

N’étant pas les premiers à avoir<br />

adopté le système de la documentation<br />

en ligne, l’Algérie fait aujourd’hui de<br />

son mieux pour rattraper le temps<br />

perdu. Beaucoup d’initiatives sont<br />

prises par le ministère de<br />

l’Enseignement supérieur et de la<br />

Recherche scientifique. Nous citerons<br />

parmi les plus importantes, la e-foire,<br />

qui s’est tenue pour la première fois au<br />

palais de la culture, du 23 au 25 avril<br />

dernier. Cette foire, ouverte au grand<br />

public, permettait d’une part aux<br />

représentants des différentes bases de<br />

données de se réunir, mais encore de<br />

faire la promotion en exposant sur<br />

catalogue ou sur grand écran le contenu<br />

qu’offrent leurs bases, et d’autre<br />

part elle a été aussi l’occasion pour les<br />

utilisateurs de connaitre de nouvelles<br />

bases récemment introduites dans le<br />

paysage scientifique algérien. Les éditeurs<br />

qui représentaient chacun une<br />

base de données internationale faisait<br />

non seulement la promotion mais<br />

expliquait aux particuliers les avantages<br />

d’une base de données spécialisée.<br />

En effet, depuis quelques années,<br />

elles se sont peu à peu spécialisées<br />

dans les domaines : technique, médical<br />

et les différentes sciences humaines.<br />

Nous citerons parmi les plus connues,<br />

Sciences Directe ou encore Springer qui<br />

avaient été les premières à avoir vendu<br />

leur abonnement aux bibliothèques<br />

universitaires. S’abonner à la totalité<br />

d’une base revenait excessivement cher<br />

et la plupart des bibliothèques<br />

n’avaient pas le budget, alors elles<br />

choisissaient seulement les accès sur<br />

lesquels il y a une grande demande au<br />

sein de l’établissement. Cependant,<br />

depuis près d’une année, les bibliothèques<br />

n’ont plus droit de négocier<br />

leurs abonnements avec ces bases<br />

comme elles le faisaient avant.<br />

SOCIÉTÉ<br />

HORIZONS • Vendredi 4 - Samedi 5 Mai 2012<br />

Un énorme progrès<br />

pour la recherche scientifique<br />

Désormais, elles s’inscrivent toutes<br />

dans le nouveau programme conçu par<br />

le ministère de l’Enseignement supérieur<br />

et de la Recherche scientifique.<br />

LE SNDL OU LA PLATEFORME<br />

DU SAVOIR<br />

Lancé en octobre dernier par le<br />

ministère de l’Enseignement supérieur<br />

et de la Recherche scientifique, le<br />

Système National de Documentation<br />

en Ligne, le SNDL est une plateforme<br />

qui regroupe «quelque 16 bases de<br />

données internationales réunies sur<br />

une plateforme offerte par le CERIST»<br />

(Centre de Recherche sur l’Information<br />

Scientifique et Technique)», nous<br />

explique Mme Hadfi, responsable de la<br />

formation à la Bibliothèque universitaire.<br />

«Ce nouveau projet qui se concrétise<br />

et s’améliore jusqu’à ce jour permet<br />

un accès à la totalité de la documentation<br />

électronique provenant des bases<br />

de données, nationales et internationales,<br />

qui y sont inscrites.<br />

L’accès aux bases nationales étant<br />

préalablement libre pour tous, cela<br />

change quand à celles qui sont acquises<br />

par abonnement. La documentation<br />

internationale est classée en deux catégories.<br />

La première est accessible à tous<br />

les étudiants, enseignants, chercheurs<br />

et chercheurs permanents au sein du<br />

campus universitaire et ceux travaillant<br />

dans les centres de recherche. La<br />

deuxième catégorie concerne seulement<br />

les enseignants-chercheurs et les<br />

chercheurs permanents. Quant aux étudiants,<br />

elle est «strictement dédiée aux<br />

ingénieurs en fin de cycle et aux étudiants<br />

en master deux pour ce qui est<br />

des sciences humaines», explique Mme<br />

Hadfi. Même si l’accès à cette dernière<br />

catégorie ne concerne que l’élite des<br />

universitaires, elle se fait sans aucune<br />

restriction. Le chercheur pourra consulter<br />

les revues, ouvrages, thèses et<br />

articles depuis n’importe quel point de<br />

connexion. Il leur suffira d’avoir un<br />

compte personnel qu’ils pourront obtenir<br />

dans la bibliothèque de leur institut.<br />

Pourquoi l’accès à ces bases n’est pas<br />

ouvert à tous les étudiants ? «C’est une<br />

décision prise par le ministère, nous ne<br />

faisons que l’appliquer au niveau des<br />

bibliothèques», souligne encore Mme<br />

Hadfi. Selon une autre source, cette<br />

décision a été prise dans le sens où un<br />

étudiant en deuxième ou en troisième<br />

année n’a pas besoin de faire de la<br />

recherche. Ceci étant, «le nombre d’inscrits<br />

reste très faible, et généraliser l’inscription<br />

à la totalité des étudiants ne<br />

nuira en rien à notre abonnement au<br />

SNDL», précise-t-elle. Grâce au bureau<br />

de négociation qui a été installé par la<br />

direction de la recherche au niveau du<br />

ministère de l’Enseignement supérieur<br />

et de la Recherche scientifique lors de la<br />

e-foire, les ressources du SNDL sont<br />

passées de 16 à 23 bases de données. Un<br />

onglet sur le site internet permettra<br />

l’accès aux bases de données en période<br />

d’essai qui sont actuellement en<br />

cours de négociation avec la direction<br />

de la recherche.<br />

L’EXEMPLE DE LA BIBLIOTHÈQUE<br />

UNIVERSITAIRE<br />

Depuis que cette plateforme a été<br />

lancée, beaucoup de comptes ont été<br />

ouverts et nombreux sont les cher-<br />

cheurs qui en bénéficient tous les jours<br />

depuis leur poste de travail. Mais les<br />

étudiants qui ignorent encore l’existence<br />

de ces bases de données au niveau<br />

de leur bibliothèque restent encore<br />

plus nombreux. Nihel et ses amies, étudiantes<br />

en 3e année au département<br />

traduction et interprétariat ont tout de<br />

suite exprimé leur intérêt pour un tel<br />

accès à l’information scientifique.<br />

«Nous avons choisi une spécialité où la<br />

documentation est très rare dans notre<br />

pays, les ouvrages que nous trouvons<br />

dehors sont très chers et parfois très<br />

anciens aussi», fait savoir Nihel.<br />

Son amie, étudiante dans la même<br />

section, souhaiterait avoir accès à ce<br />

genre de sites «qui nous permettent<br />

d’avoir les informations les plus<br />

récentes concernant la traductologie et<br />

les sciences linguistiques».<br />

Cela dit, en attendant que la direction<br />

du ministère revoit cette décision,<br />

ou accepte de généraliser l’accès<br />

aux bases de données à l’ensemble des<br />

étudiants universitaires, la responsable<br />

de la formation à la BU, Mme<br />

Hadfi fait de son mieux pour optimiser<br />

leur utilisation.<br />

«Nous recevons des demandes<br />

d’inscription des chercheurs en<br />

sciences médicales le plus souvent,<br />

nous essayons de faire passer le message<br />

aux autres chercheurs à travers le<br />

site de la BU», a-t-elle précisé.<br />

Mme Hadfi organise au sein de la BU,<br />

des formations pour apprendre aux<br />

utilisateurs à «mieux exploiter ces<br />

bases de données et profiter de leur<br />

contenu au maximum, nous en<br />

sommes à la 5e séance et nous avons<br />

déjà atteint une vingtaine de chercheurs<br />

dans le groupe », a-t-elle ajouté.<br />

Depuis que le SNDL a été lancé, nous<br />

avons inscrit quelque 1600 chercheurs<br />

et étudiants en fin de cycle, nous pensons<br />

que le chiffre s’accroîtra avec le<br />

temps, la plateforme étant encore une<br />

nouveauté», affirme M. Tahrat, responsable<br />

du service des thèses et périodiques<br />

et chargée des inscriptions aux<br />

bases de données. L’exemple de la<br />

bibliothèque de l’Ecole nationale polytechnique<br />

n’est pas très différent de<br />

celui de la BU.<br />

«Pour informer les étudiants des<br />

nouveautés dans le cadre de la<br />

recherche, nous contactons les enseignants<br />

par e-mail leur demandant<br />

d’envoyer les étudiants pour que l’on<br />

puisse leur ouvrir un compte», dit la<br />

chef de service de la recherche bibliographique.<br />

Elle précise : «Pour une<br />

communication plus efficace, nous<br />

pensons ouvrir un compte Facebook<br />

afin de mieux communiquer l’information».<br />

L’introduction de ces bases de<br />

données facilite non seulement la<br />

recherche bibliographique lorsque<br />

l’étudiant n’a pas le titre de l’ouvrage<br />

ou le nom de l’auteur, mais encore<br />

elle permet la consultation d’un<br />

même document par plusieurs personnes<br />

en même temps.<br />

«Grâce aux bases de données, nous<br />

pouvons dire adieu à la disparition des<br />

ouvrage et aux collections gruyère»,<br />

précise un enseignant. «Nous avons,<br />

grâce à une inscription au SNDL,<br />

accès aux publications les plus<br />

récentes», a-t-il ajouté.<br />

n Farida Chaïb<br />

GRÂCE AU NUMÉRO VERT<br />

DE LA GENDARMERIE NATIONALE<br />

Une adolescente<br />

kidnappée, libérée<br />

Une mineure enlevée par deux individus a été libérée<br />

grâce au numéro vert de la Gendarmerie nationale,<br />

a-t-on appris hier, auprès de la cellule de communication<br />

du commandement de la Gendarmerie nationale.<br />

L’adolescente A. F. âgée de 17 ans, a été kidnappée<br />

à hauteur de son domicile à la cité<br />

Mansourah, commune de Constantine par deux<br />

jeunes hommes qui l’ont conduite sous la menace à<br />

bord d’un véhicule de marque Renaut Clio. La fille a<br />

eu le reflexe de contacter le 10 55 numéro vert de la<br />

GN au moyen de son téléphone portable. Alertés, les<br />

gendarmes de la Section de recherches du groupement<br />

territorial de Constantine ont intercepté ledit<br />

véhicule sur le chemin reliant Djebel El Ouahche au<br />

lieudit Kef Lakhel, dans la même commune, où se<br />

trouvaient la victime et un des malfaiteurs. Son complice<br />

demeure activement recherché. Une enquête<br />

est en cours.<br />

n Neïla B.<br />

ALGER ET SÉTIF<br />

Saisie d’armes à feu<br />

Les éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale<br />

d’Ouled Fayet relevant du groupement territorial<br />

de la GN d’Alger ont récupéré une arme à feu dans<br />

un sac en plastique, a-t-on appris auprès de la cellule<br />

de communication de la GN. En effet, un sac renfermant<br />

une arme à feu a été découvert par un citoyen<br />

à la cité Plateau, commune d’Ouled-Fayet, qui l’a<br />

remis aux gendarmes. A Sétif, c’est lors d’une<br />

patrouille au centre-ville de la localité d’El Ouldja que<br />

les gendarmes de la brigade ont interpellé une personne<br />

à bord d’un véhicule de marque Renault 9, en<br />

possession d’un PA de confection artisanale, détenu<br />

illégalement. Une enquête est en cours.<br />

n N. B.<br />

POUR FUIR SES AGRESSEURS<br />

Une jeune femme décède<br />

en se jetant du toit d’une<br />

maison<br />

En voulant fuir ses agresseurs, une jeune femme est<br />

décédée suite à une chute d’un toit de maison. Cette<br />

dernière a rendu l’âme à l’hôpital de Bordj Bou<br />

Arreridj. Les faits de ce drame se sont déroulés la<br />

semaine dernière, lorsque les deux femmes (une<br />

mère et sa fille) accompagnées d'un homme (l’époux<br />

et père), qui sortaient d’une cérémonie de mariage<br />

vers 22 h ont été poursuivis par sept individus. Alors<br />

que l’homme a pris la poudre d’escampette, les deux<br />

victimes, quant à elles, ont dû se réfugier dans une<br />

habitation en cours de construction près du Centre<br />

culturel de Sidi-M'Barek. Malheureusement pour<br />

elles, cela n’a pas dissuadé les agresseurs. Par<br />

crainte d'être agressées et violées, les deux femmes<br />

ont décidé de fuir. La seule alternative qui s’offrait à<br />

elles était de sauter du toit de la demeure en question,<br />

ce qui leur a occasionné diverses blessures.<br />

Evacuées vers l’hôpital de Bord Bou Arréridj, la plus<br />

jeune (la fille) a rendu l’âme suite aux blessures.<br />

Alertés, les gendarmes de la brigade de Sidi-M'Barek<br />

se sont déplacés immédiatement sur les lieux et ont<br />

réussi à interpeller six des mis en cause tandis que le<br />

septième s’est rendu lui-même aux gendarmes. Une<br />

enquête est ouverte.<br />

n N. B.<br />

DÉTOURNEMENT À ALGÉRIE POSTE<br />

DE BOUTLÉLIS (ORAN)<br />

Plus de 3,4 milliards<br />

«prélevés» par le receveur<br />

Le receveur du bureau de la petite poste de Boutlélis,<br />

une daïra située à une vingtaine de kilomètres à<br />

l’ouest d’Oran, a été présenté, hier, au tribunal d'Es-<br />

Sénia pour détournement de deniers publics, a-t-on<br />

annoncé de sources judiciaires. Les mêmes sources<br />

précisent que c'est à la suite d'une enquête interne<br />

menée par les services de la direction d'Algérie Poste<br />

qu'un trou de plus de 3,4 milliards de centimes a été<br />

découvert. La plainte déposée par les services de la<br />

Poste a permis aux services de la police judiciaire de<br />

la sûreté de Boutlélis de découvrir le pot aux roses qui<br />

dure depuis plusieurs mois, il fait ressortir que le<br />

montant détourné a été prélevé dans plusieurs<br />

opérations sur différents comptes clients dont des<br />

épargnants, qui étaient à l’étranger pour diverses<br />

raisons, notamment sur des comptes d’émigrés.<br />

n Amar Abbas

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