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6 LégislativesDu 10 Mai 2012 HORIZONS • Vendredi 4 - Samedi 5 Mai 2012 TAHAR BENBAIBÈCHE Pour la concrétisation des réformes de Bouteflika Le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaibèche, a mis l’accent, jeudi dernier, sur l’importance des prochaines élections législatives. Selon l’orateur qui a organisé un meeting à la maison de la culture, cet événement constitue une étape décisive pour l’instauration d’un Etat démocratique. M. Benbaibèche a longuement brossé un tableau sur le programme de sa formation politique, notamment les principaux axes qui visent à opérer le changement en cas d’accession en force à l’APN. Le président de cette formation a saisi l’occasion pour rappeler les réformes opérées par le chef de l’Etat. «Pour concrétiser tout ce que le Président a fait, il faut choisir ceux qui sont aptes à vous représenter», souligne-t-il. M. Tahar Benbaibeche qui a sévèrement fustigé «un pouvoir éculé qui n’a financé que ses propres intérêts», a également critiqué la situation économique du pays qui demeure «peu reluisante». n Medjahdi Mohamed YACINE LEKAL «Il faut se méfier des adeptes du boycott» Le président du Front national des indépendants pour la concorde (FNIC), Yacine Lekal, a exhorté les cadres et militants de son parti à convaincre les citoyens d’aller voter massivement le 10 mai prochain. Dans un meeting animé jeudi dernier à la salle Touri à Blida, il a surtout axé son discours sur le travail de proximité pour inciter les citoyens à voter pour le parti qui se réclame du courant nationaliste moderne. «Le rendez-vous du 10 mai provoquera certainement un changement qu’il ne faut pas rater, il garantira le changement pacifique par les urnes», a estimé le Dr Yacine Lekal. En expliquant le programme de son parti centré sur les aspects économique, social, culturel et politique, il a mis en garde les jeunes contre ceux qui prônent le boycott. Des agissements, selon lui, contraires à la démocratie et au changement politique pacifique qui doivent découler de ces législatives. Afin de résorber le chômage, il a appelé les jeunes exclus du cursus scolaire à opter pour la formation professionnelle. Lekal a également évoqué le problème du logement. La solution consite à inciter les citoyens des grandes villes du nord à migrer vers les hauts plateaux et le sud. n M. Kedada ABDELAZIZ GHERMOUL Un saut qualitatif dans la pratique démocratique Abdelaziz Ghermoul, le président du MNL, a appelé à un vote massif pour «transcender les divergences et renforcer l’unité nationale et les intérêts suprêmes du peuple algérien». Pour lui, le 10 mai «permettra à notre pays de réaliser un saut qualitatif dans la pratique démocratique». Mais aussi un point final «contre la hogra, les injustices et les exclusions sociales». n R. H. AMARA BENYOUNÈS «Si j’étais convaincu qu’il y aurait fraude, je n’aurais pas participé» «LORS DE SON DERNIER DISCOURS, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A FAIT LA COMPARAISON ENTRE LE 1 er NOVEMBRE ET LES PROCHAINES ÉLECTIONS, JE CROIS FRANCHEMENT QU’IL N’A PAS TORT. Il faut aller voter le 10 mai. Et à ceux qui parlent de fraude depuis maintenant trois semaines, je leur dis pourquoi alors s’engager dans le processus électoral. Si j’étais vraiment convaincu qu’il y aurait fraude, mon parti aurait décidé de ne pas participer, je fais confiance au président de la République», a déclaré Amara Benayounès, leader du MPA, lors de son meeting, hier, à Constantine. M. Benyounès s’est montré très critique à l’égard des islamistes, en affirmant que «tous les partis politiques parlent d’un changement. Nous sommes contre une quelconque transition qui renverrait l’Algérie aux années 1990. Au MPA, nous sommes pour un Islam démocratique, ouvert au monde, respectueux de la femme, contre le terrorisme et qu’ils ne viennent pas en 2012 nous impressionner par leurs discours. Je n’ai aucun problème avec l’Islam mais avec ceux qui nous ramènent un Islam extrémiste d’Arabie Saoudite ou d’Afghanistan, depuis plus de 20 ans». M. Benyounès réitère, une nouvelle fois, son engagement aux côtés du président de la République Le président du Mouvement du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a appelé, hier depuis Tlemcen, à un changement radical pour redonner espoir à une jeunesse qui «souffre énormément». Menasra n’a pas manqué de s’interroger sur le quotidien des Algériens dans un pays qui regorge ABDELKADER MERBAH ET ALI BOUKHEZNA Mettre fin à la médiocrité Le président du RPR a estimé, jeudi depuis la ville de Tizi Ouzou, que «les élections législatives constituent une véritable opportunité pour le changement et pour mettre fin à la médiocrité et au monopole du pouvoir, pour la consolidation du processus démocratique et préserver l’unité nationale». Il a aussi prôné le changement. Ali Boukhezna, SG du Mouvement de l’entente nationale (MEN), a, lui aussi, invité les présents dans la salle de la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou à en finir avec le système actuel. «Votez pour la rupture avec la hogra, l’exclusion et la corruption», suggère-t-il. Comme il fustigera les tenants du boycott : «Voter c’est aussi barrer la route aux tenants du boycott et à leurs commanditaires étrangers». Tout comme Merbah, Boukhezna a salué les réformes engagées par le président de la République mais aussi ses engagements à tout mettre en œuvre pour la transparence de ces élections. n Rachid Hammoutène en ce qui concerne la réconciliation nationale, estimant qu’il «n’y a pas de paix sans réconciliation». Le SG du parti s’est longuement étalé sur les lenteurs administratives et la bureaucratie. Selon lui, l’administration «doit trouver des solutions», à commencer par «l’annulation du S 12» qui impose au citoyen «un vrai parcours du combattant» alors qu’aucun pays au monde ne l’utilise. Idem pour le certificat de nationalité et le casier judiciaire. Au chapitre économique, le MPA a l’intention de proposer la révision du partenariat avec les entreprises étrangères, en reconsidérant la règle du 30/70% sur l’importation et celle 49/51. Le dernier chapitre du discours a été consacré à la situation géopolitique au monde arabe. A ce sujet, il dira qu’«en Tunisie et en Egypte, il y a eu certes des révolutions, mais en Libye, ce sont plutôt Obama, Sarkozy, l’Arabie Saoudite et le Qatar qui ont renversé Kadafi». Plus, loin il avertit : «Nous avons eu notre printemps il y a 30 ans. Nous avons eu notre révolution, le 5 octobre 1988, nous sommes le premier pays arabe à avoir acquis une liberté de la presse et organisé des élections libres. Je vous rappelle que nous avons trois anciens présidents encore en vie». Amara Benyounès s’est adressé aux jeunes et aux femmes en particulier, en les exhortant à voter massivement le 10 mai. n Kais Benachour ABDELMADJID MENASRA «L’heure du changement a sonné» de pétrole. «Le peuple veut plus de dignité, plus de liberté», lancera-t-il. Lors de son bref discours qu’il a animé à la maison de la culture Abdelkader-Alloula, il a évoqué toute une série d’indices qui ont marqué la scène politique, entre autres la corruption, l’injustice et surtout la marginalisation de la jeu- Tayeb Louh, tête de liste FLN à Tlemcen, a rappelé, hier, depuis le centre culturel de la capitale des Zianides, «à tous les chefs de parti qui ont critiqué le système», que grâce au FLN, le changement a été opéré depuis 1999. «Le pays était au bord d’une catastrophe durant une décennie, et c’est grâce au FLN que la situation a été redressée», a-t-il martelé. L’orateur a précisé que son parti a participé pour bâtir une Algérie qui pendant toute une décade a été ALLIANCE DE L’ALGÉRIE VERTE Pour un changement pacifique Les chefs de l’Alliance de l’Algérie verte (AAV) ont appelé au vote massif pour que «ce scrutin soit un point de départ de l’édification d’une Algérie verte». En effet, Aboudjerra Soltani (MSP), Akouchi (El Islah) et Mohamed Douibi (Ennahdha) ont appelé les Algériens à se rendre nombreux aux urnes pour «l’instauration d’une véritable démocratie». Les trois leaders de l’AAV ont exhorté la population de Tizi Ouzou à se mobiliser pour «opérer pacifiquement un changement digne des aspirations du peuple algérien». n R. H. nesse. S’agissant des prochaines législatives, Menasra les considère comme une occasion pour le changement. «L’heure du changement a sonné et seule une participation massive permettra de changer le cours de l’histoire et redonner vie à toute âme algérienne désœuvrée». n M. M. TAYEB LOUH «C’est grâce au FLN que la situation de l’Algérie a été redressée» déstabilisée. «Grâce au président d’honneur de notre parti, Abdelaziz Bouteflika, on a réalisé en un temps record des projets de grande envergure». S’agissant de son ministère, Tayeb Louh a affirmé qu’une école supérieure de la sécurité sociale sera créée pour former les employés de la CNAS. En outre, Tayeb Louh s’est engagé, à l’occasion de la Journée mondiale de la presse, à réduire les cotisations des assurances portées sur le bulletin de paie des journalistes. «Cet allègement permettra de gonfler leur salaire», a-t-il noté. Lors de ce meeting qui devait être animé par Belkhadem, Tayeb Louh n'a pas manqué d'évoquer plusieurs étapes qu’a vécues l’Algérie, avant d'inviter les électeurs de Tlemcen de faire du 10 mai une fête marquée par un vote massif. n M. M.
EN RAISON DE LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE La croissance de l’Afrique se fragilise Le ralentissement de la demande des pays développés et émergents en matières premières d’Afrique fragilise la croissance de ce continent, selon la Banque africaine de développement (BAD), repris par l’APS. «La crise de 2008-2009 qui persiste encore a démontré que le ralentissement de la demande des pays importateurs des matières premières d’Afrique s’est fatalement ressentie au niveau de la balance de paiements des pays africains exportateurs», a souligné, jeudi, Diarra Thioune Assitan, représentante de la BAD en Algérie, lors d’une conférence de presse. «Il y a une forte corrélation entre la demande internationale sur les matières premières de l’Afrique et la croissance des pays du continent», a-t-elle signalé lors de cette conférence qui entre dans le cadre de la campagne médiatique des réunions des assemblées annuelles 2012 de la Banque prévues du 31 mai au 1 er juin à Arusha en Tanzanie. L’Afrique «affiche actuellement des taux de croissance atones, s’accompagnant par une importante inflation importée», s’inquiète la représentante de la BAD qui situe cette inflation à 6% en 2011. Elle souligne toutefois que même quand ces taux de croissance sont élevés, ils restent entièrement liés à des facteurs exogènes, ce qui accentue la fragilité des pays africains. C’est pourquoi, selon elle, ces pays devraient cesser «de reproduire le schéma du continent exportateur de matières premières», en apprenant à donner de la valeur ajoutée à ses ressources naturelles. Pour ce faire, elle recommande l’orientation des financements vers l’enseignement supérieur et la recherche. D’ailleurs, le sujet sera abordé lors des assemblées d’Arusha (Tanzanie) qui se tiendront sous le thème «l’Afrique et le nouveau paysage mondial : défis et opportunités». L’occasion sera de dégager les lignes directrices de la stratégie de la BAD pour la décennie 2013-2022, a-t-elle révélé. En avril dernier, une consultation nationale tenue en Algérie à l’occasion de la préparation de cette stratégie à long terme de la BAD et sur la vision de l’Afrique en 2022, a permis de recueillir la contribution d’éminents experts algériens qui pourrait être exploitée dans le cadre des perspectives de coopération entre l’Algérie et la Banque. Il est à rappeler que l’Algérie est le quatrième bailleur de fonds de la BAD détenant ainsi 4% du capital, selon les chiffres présentés par Mme Thioune Assitan. n R. N. NATION HORIZONS • Vendredi 4 - Samedi 5 Mai 2012 7 LE MENSUEL AFRIQUE ASIE CONSACRE UN DOSSIER SPÉCIAL ALGÉRIE «Le printemps de la réforme» LE MENSUEL AFRIQUE ASIE A PUBLIÉ UN DOSSIER «SPÉCIAL ALGÉRIE» DANS SON ÉDITION DU MOIS DE MAI, CONSACRÉ AUX RÉFORMES POLITIQUES ENGAGÉES ET AUX ÉLECTIONS LÉGISLATIVES EN PHASE DE PRÉPARATION, EN PLUS D’UN ARTICLE ILLUSTRÉ SUR LE DÉFUNT ANCIEN PRÉSIDENT DE L’ALGÉRIE INDÉPENDANTE AHMED BEN BELLA Les ONG appelées à intensifier leur rôle mobilisateur au sein de la société Docteur Hanifa Mezoui, coordinatrice spéciale de la société civile auprès de l’Assemblée générale des Nations unies Les organisations non-gouvernementales (ONG) doivent intensifier leurs <strong>activité</strong>s en Algérie pour pouvoir assumer pleinement leur rôle mobilisateur au sein de la société, a estimé jeudi à Alger le docteur Hanifa Mezoui, coordinatrice spéciale de la société civile auprès de l’Assemblée générale des Nations unies, soulignant que l’Etat algérien encourage la création de ces ONG. Selon le docteur Mezoui, «les ONG doivent faire d’avantage d’efforts en Algérie pour pouvoir assumer le rôle qui leur est dévolu, à savoir participer autant à mobiliser l’opinion publique qu’au règlement des problèmes». Elle a souligné, lors d’une conférence à la faculté des sciences politiques et de l’information d’Alger, que «tous les moyens humains et matériels sont disponibles pour que ces organisations voient le jour en Algérie», avançant le chiffre de 13 ONG présentes en Algérie et reconnues au sein de Nations unies. Le SG de l’ONU, Ban Ki-moon avait lancé un appel pour la création d’ONG «académiques», animées par des universitaires, des chercheurs et des académiciens, rappelle-t-on. Cette initiative, à laquelle participent 90 pays, a pour objectif principal d’inclure le monde universitaire dans les <strong>activité</strong>s des Nations unies. Le docteur Mezoui espère la création prochaine de la première ONG académique en Algérie, pour devenir le premier pays maghrébin participant à cette initiative. Par ailleurs, elle a en mis en relief le rôle important joué par les ONG, estimant qu’elles sont «les yeux des Nations unies dans les pays en crise». «Dans certains pays du monde dont l’accès est parfois très difficile en raison des conflits, les ONG restent le seul moyen pour savoir ce qui se passe sur le terrain, elles deviennent donc la seule source d’information», pour l’ONU, a-t-elle précisé. De son côté, le professeur Mohamed Reda Mezoui, directeur du laboratoire d’études et d’analyse des politiques publiques en Algérie (LEAPPA), a appelé les ONG activant en Algérie à accentuer leurs efforts en vue de s’impliquer dans l’environnement socio-économique, qualifiant leur présence sur le terrain «d’occasionnelle». Photo : Fouad S. Sous le titre «Le printemps de la réforme», le mensuel écrit notamment que «malgré les sollicitations médiatiques extérieures, reprises à l’intérieur par des relais hors du coup, les Algériens ne se sont pas laissés prendre dans le tourbillon des printemps arabes». «Ils ont ainsi démenti l’inepte théorie des dominos répétée à satiété par des analystes autoproclamés, selon laquelle lorsqu’un élément d’un ensemble succombe, il ne peut qu’entraîner le reste des éléments dans sa chute», poursuit Afrique Asie qui souligne que «cette règle empirique, érigée en théorème, n’est vraie que sous certaines conditions». «Les raisons de la résistance algérienne à l’air du temps sont complexes et multiples. D’abord, il n’est sans doute pas dans les gènes de ce peuple de suivre dans un mouvement moutonnier ce qui se trame dehors. Rompu à l’adversité depuis l’invasion de son pays par la France en 1830, il se conçoit plus comme un initiateur que comme un suiveur», écrit encore Afrique Asie. Le mensuel rappelle, aussi, qu’en 1988, «c’est d’Algérie, en effet, qu’est partie la première étincelle démocratique des mondes arabe et africain, qui sonna le glas du parti unique. Le soulèvement populaire d’octobre 1988 ouvrit la voie au pluralisme politique qui, depuis, n’a cessé de poursuivre son chemin d’un pas que certains peuvent juger lent mais qui est des plus assurés». «Depuis la réforme constitutionnelle de 1989, toutes les élections nationales, régionales et locales, organisées sur une base plurielle, ont eu lieu dans les délais avec des taux de participation qui n’ont rien à envier à ceux enregistrés dans les pays où les joutes démocratiques sont bien plus anciennes», souligne encore le mensuel. Afrique Asie relève aussi qu’un «très grand nombre de journaux ont vu le jour et acquis sur le terrain auprès des lecteurs, de plus en plus exigeants sur la qualité de l’information, une légitimité que personne ne songe plus à contester. La vie citoyenne s’est animée grâce à l’apparition d’une foultitude d’associations aux centres d’intérêt multiples et diversifiés». S’agissant de la stabilité politique retrouvée par l’Algérie, «après avoir triomphé du terrorisme», le mensuel écrit notamment que «face aux sirènes du printemps arabe, alors que la Libye subissait les raids aériens de l’Otan, que le Yémen se déchirait en factions tribales et que la Syrie était programmée pour le tour d’après, les Algériens ont répondu comme un seul homme : Merci, nous avons déjà donné». Pour Afrique Asie, le pouvoir, qui a pris acte de cette capacité de résistance aux mauvais vents, alors que les blessures des années de terreur étaient à peine cicatrisées, «n’en a été que plus encouragé à passer à la vitesse supérieure pour asseoir les bases d’une démocratie apaisée, à l’écart du désordre ambiant». «L’initiative est revenue au Président Abdelaziz Bouteflika d’amorcer le processus et d’en fixer les grandes lignes. Il a bravé l’impatience de ses détracteurs : il a engagé ce nouveau combat sans précipitation et au rythme qu’il a décidé de donner, choisissant la continuité et l’approfondissement des lois existantes», estime Afrique Asie. Au sujet des élections législatives sous le titre «Les enjeux d’une législature», le mensuel décrit le champ politique et sa diversité composé de pas moins de 44 partis politiques, dont 21 autorisés récemment et rappelle le nombre de candidats en lice, soit 26.000, dont 7.646 femmes, regroupés sur 2.053 listes pour se répartir les 462 sièges de l’Assemblée nationale, dont 119 réservés aux femmes. «Un paysage politique pluriel, des candidatures multiples et de nombreux observateurs nationaux et internationaux pour superviser les législatives du 10 mai. Tout est en place pour renouveler en toute transparence et pluralité l’Assemblée nationale», relève Afrique Asie qui souligne que le principal enjeu de la législature est de «débattre d’un aménagement de la Constitution, dont tout le monde attend un nouveau mode de gouvernance en rapport avec les progrès démocratiques réalisés ces dernières années par le pays». Enfin, le mensuel consacre un article illustré au défunt Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante. Sous le titre «Disparition d’une figure de proue arabe et africaine», le mensuel revient sur le parcours historique du défunt, soulignant que «Ben Bella était d’abord nationaliste révolutionnaire, qui a tout sacrifié pour l’indépendance de son pays».
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