Maria de Medeiros - Cap Magellan
Maria de Medeiros - Cap Magellan
Maria de Medeiros - Cap Magellan
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
V O U S E T V O S P A R E N T S<br />
Défen<strong>de</strong>z vous !<br />
<strong>Maria</strong>ge et divorce...<br />
© Commission Européenne<br />
COMMENT FAIRE RECONNAÎTRE UN DIVORCE AU<br />
PORTUGAL LORSQU’IL A ÉTÉ PRONONCÉ EN<br />
FRANCE ?<br />
Cette question ne concerne donc que les<br />
mariages célébrés au Portugal mais dont le divorce<br />
a eu lieu en France.<br />
Il existe <strong>de</strong>ux cas <strong>de</strong> figure selon que la procédure<br />
<strong>de</strong> divorce ait été engagée après ou avant le 1er<br />
mars 2001.<br />
•Pour toute procédure engagée après le 1er<br />
mars 2001: c’est un règlement du Conseil <strong>de</strong> l’Union<br />
européenne (n°2201/2003 relatif à la compétence,<br />
la reconnaissance et l’exécution <strong>de</strong>s décisions en<br />
matière matrimoniale et en matière <strong>de</strong> responsabilité<br />
parentale) qui dispense <strong>de</strong> toute procédure <strong>de</strong><br />
vérification ou <strong>de</strong> reconnaissance les divorces prononcés<br />
dans les pays <strong>de</strong> l’Union européenne (sauf<br />
pour le Danemark).<br />
Par conséquent, si un tribunal français prononce<br />
le divorce, une copie du jugement suffit pour<br />
faire valoir vos droits au Portugal sans aucune procédure<br />
supplémentaire. Il se peut toutefois qu’une<br />
traduction officielle vous soit <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r.<br />
Aucune procédure n'est donc requise pour la<br />
mise à jour <strong>de</strong>s actes d'état civil d'un État membre<br />
sur la base d'une décision rendue dans un autre État<br />
membre en matière <strong>de</strong> divorce, <strong>de</strong> séparation <strong>de</strong><br />
corps ou d'annulation du mariage, qui n'est plus<br />
susceptible <strong>de</strong> recours selon la loi <strong>de</strong> cet État<br />
membre.<br />
•Pour toute procédure engagée avant le 1er<br />
mars 2001: dans ce cas précis, il conviendra <strong>de</strong> solliciter<br />
la reconnaissance <strong>de</strong> la décision <strong>de</strong>s tribunaux<br />
français auprès du « Tribunal <strong>de</strong> Familia » ou,<br />
s’il n’y en a pas dans le territoire concerné, du «<br />
Tribunal <strong>de</strong> Comarca ».<br />
Pour cette situation particulière <strong>de</strong>s procédures<br />
engagées avant le 1er mars 2001, il est fortement<br />
conseillé <strong>de</strong> faire reconnaître le divorce au Portugal<br />
dès que possible pour éviter<br />
les complications ultérieures.<br />
Par exemple, une<br />
succession au Portugal peut<br />
avoir lieu pour un <strong>de</strong>s divorcé<br />
quelques années après le<br />
divorce. Si le divorce n’est<br />
pas reconnu au Portugal,<br />
cette personne sera toujours<br />
considérée comme mariée<br />
auprès <strong>de</strong>s autorités portugaises<br />
et nécessitera donc<br />
l’accord <strong>de</strong> son « ex »conjoint<br />
pour la vente d’un<br />
bien par exemple et partager<br />
avec lui la succession... Ou<br />
bien, il faudra engager une<br />
procédure en reconnaissance<br />
<strong>de</strong> divorce qui peut prendre du temps…<br />
L’OBTENTION DE LA NATIONALITÉ FRANÇAISE PAR<br />
MARIAGE OU LA VERTU DE LA PATIENCE…<br />
En effet, cet été, le législateur français a modifié<br />
une <strong>de</strong>uxième fois en moins <strong>de</strong> trois ans la loi sur<br />
l’acquisition <strong>de</strong> la nationalité en la rendant un peu<br />
plus difficile notamment par le mariage.<br />
C’est à l’article 21-2 du co<strong>de</strong> civil que l’on trouve<br />
le détail <strong>de</strong>s conditions et les fameux délais.<br />
Il faut à présent pas moins <strong>de</strong> quatre années <strong>de</strong><br />
vie commune matérielle et affective ininterrompue<br />
entre les époux <strong>de</strong>puis le mariage et à condition que<br />
le conjoint français ait conservé sa nationalité pendant<br />
tout ce temps.<br />
Mais ce délai <strong>de</strong> quatre ans est immédiatement<br />
porté à cinq ans si au moment <strong>de</strong> sa <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
naturalisation (appelée « déclaration »), le conjoint<br />
étranger ne peut justifier avoir résidé <strong>de</strong> manière<br />
ininterrompue et régulière pendant au moins trois<br />
ans en France à compter du mariage.<br />
Par contre, s’il ne peut justifier <strong>de</strong> cette rési<strong>de</strong>nce<br />
en France mais qu’il peut apporter la preuve que<br />
son conjoint français a été inscrit pendant la durée<br />
<strong>de</strong> leur communauté <strong>de</strong> vie à l’étranger au registre<br />
<strong>de</strong>s Français établis hors <strong>de</strong> France, alors ce délai<br />
reste <strong>de</strong> quatre ans…seulement…<br />
Bien entendu, ces conditions <strong>de</strong> pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie<br />
commune ne dispenseront pas le candidat à la naturalisation<br />
<strong>de</strong> passer un test <strong>de</strong> langue.<br />
Rien ne dit qu’un futur gouvernement ne déci<strong>de</strong><br />
<strong>de</strong> rajouter une année supplémentaire l’été prochain<br />
et ainsi <strong>de</strong> suite….prouvant ainsi que le<br />
romantisme français n’est pas une légen<strong>de</strong>…et qu’il<br />
se mérite ! n<br />
José Angelo Neves<br />
Avocat à la Cour - 18 rue <strong>de</strong> Tilsitt- 75017 Paris-<br />
Tèl : 0175504919 - joseangelo@noos.fr<br />
Avocats français d'origine portugaise<br />
(inscrits au Barreaux français)<br />
qui parlent portugais :<br />
Cabinet Christine Antunes et Karine<br />
Coelho - 11, rue Roquépine<br />
75008 Paris - Tel. 01 42 60 40 41<br />
Cabinet Manuel <strong>de</strong> Carvalho<br />
129, Av. Victor Hugo - 75016<br />
Paris - Tel. 01 47 27 57 97<br />
Cabinet Alexandrina Ferreira<br />
35, Rue Hameau - 75015 Paris<br />
Tel. 01 55 76 61 40<br />
Cabinet Manuel Castro<br />
6, Rue <strong>de</strong> Lisbonne - 75008 Paris<br />
Tel. 01 53 42 34 42<br />
Cabinet <strong>Maria</strong> Maranhão-Guitton<br />
26, rue Beaubourg - 75003 Paris<br />
Tel. 01 44 78 09 39<br />
Cabinet Eduardo <strong>de</strong> Almeida Costa<br />
14, rue <strong>de</strong> Magdburg - 75016<br />
Paris - Tel. 01 55 73 04 03<br />
Cabinet Isabel <strong>de</strong> Sousa Ricon<br />
43, Bd Haussman - 75009 Paris<br />
Tel. 01 42 66 60 60<br />
Cabinet Elisette Alves<br />
27, rue du Pont Neuf - 75001<br />
Paris - Tel. 01 42 33 61 15<br />
Avocats portugais (inscrits au<br />
Barreaux portugais) qui sont également<br />
inscrits au Barreaux français:<br />
Cabinet Virgínia Almeida Pires<br />
60, Bd Montparnasse - 75015<br />
Paris - Tel. 01 44 29 28 20<br />
Cabinet Karine Coelho<br />
11, rue Roquépine - 75008 Paris<br />
Tel. 01 42 60 40 41<br />
ADRESSES UTILES<br />
DGACCP<br />
Av Viscon<strong>de</strong> <strong>de</strong> Valmor, 19<br />
1000 Lisboa<br />
Tél : 00 351 21 792 97 00<br />
AMBASSADE DU PORTUGAL<br />
3 rue Noisiel 75016 Paris<br />
Tél : 01 47 27 35 29<br />
CONSULAT GENERAL DE PARIS<br />
6-8 rue Georges Berger<br />
75017 Paris<br />
Tél : 01 56 33 81 00<br />
CONSULAT DE VERSAILLES<br />
65 avenue du maréchal Foch<br />
BP 174 78 000 Versailles<br />
Tél : 01 39 50 15 73<br />
CONSULAT DE NOGENT<br />
4 avenue <strong>de</strong>s Maronniers<br />
94 130 Nogent sur Marne<br />
Tél : 01 45 14 27 27<br />
CNAV (Caisse Nationale<br />
d’Assurance Vieillesse)<br />
Assurés rési<strong>de</strong>nts au Portugal :<br />
15 avenue Louis Jouhanneau<br />
37078 Tours Ce<strong>de</strong>x 2<br />
Tél : 02 47 88 74 08<br />
Portugais dans la région parisienne :<br />
CNAV 110.112 avenue <strong>de</strong><br />
Flandre<br />
75019 Paris<br />
Tél : 01 40 37 37 37<br />
25