News aus der Wärmepumpen-Forschung - FWS

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News aus der Wärmepumpen-Forschung Marc Muller dipl. Ing. FH Sektion Erneuerbare Energien Bundesamt für Energie CH-3003 Bern marc.muller@bfe.admin.ch www.bfe.admin.ch 18. Tagung des BFE-Forschungsprogramms «Wärmepumpen und Kälte» 27. Juni 2012, HTI Burgdorf Nouvelle stratégie énergétique de la confédération, quelle influence sur les PAC ? Commentaire Pompes à chaleur, d’un producteur de chaleur efficace vers un consommateur intégré à un réseau intelligent. Résumé Seite 9 A travers sa nouvelle politique énergétique, la confédération pose les bases d’un nouveau système de production et de consommation d’énergie. La réduction de la demande, la décentralisation des producteurs et le recours accru aux énergies renouvelables sont les objectifs principaux. Aujourd’hui déjà, mais demain plus encore, la chaleur et l’électricité ne sont plus des domaines séparés, mais des vases communicants au niveau énergétique et financier. Les nouvelles technologies produisent électricité et chaleur ou consomment de l’électricité pour produire de la chaleur. De même, les outils de régulation étatiques pénalisent la consommation d’électricité et d’énergie fossile pour financer l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Dans le transport, l’industrie et le bâtiment, chaleur et électricité deviennent un thème commun. Le domaine du bâtiment est au cœur des discussions car il permet des réductions de consommation importantes sans atteintes à la qualité de vie, ni aux libertés individuelles ou d’entreprises. Dans ce contexte, les pompes à chaleur deviennent un pilier important de la production de chaleur décentralisée, mais devront, en raison de leur consommation d’électricité évoluer vers une intégration plus large au système énergétique global. La production d’électricité renouvelable générera des défis importants dans la stabilisation du réseau que les pompes à chaleur, par une gestion intelligente, pourraient atténuer.
News aus der Wärmepumpen-Forschung Article 18. Tagung des BFE-Forschungsprogramms «Wärmepumpen und Kälte» 27. Juni 2012, HTI Burgdorf Seite 10 Un peu plus d’une année après la décision du conseil fédéral de donner une nouvelle orientation énergétique à la Suisse, les grandes lignes de la politique énergétique fédérale 2050 ont été dévoilées. Pour inscrire ce nouvel élan dans les lois, plusieurs épreuves du feu devront encore être franchies avec les consultations internes et externes à l’office fédéral de l’énergie (OFEN), puis la validation par le parlement. Après cela, une votation populaire par le biais d’un référendum facultatif est toujours envisageable. Dans le meilleur des cas, les nouvelles lois entreront en force au 1 er janvier 2015. Si cette politique est encore phase de maturation, des éléments ressortent clairement. Premièrement, il est bon de rappeler que cette politique se limite aux domaines de compétences de la confédération (électricité et transport), mais se prépare en collaboration avec les cantons, eux-mêmes compétents pour le domaine de la chaleur et du bâtiment. Avec l’évolution de la technique, de plus en plus de liens se tissent entre ces différents domaines. Les pompes-à-chaleur consomment de l’électricité et produisent de la chaleur, les couplages chaleur-force produisent chaleur et électricité, les véhicules électriques et plug-in hybrides consomment de l’électricité, etc… Conformément au dicton que le kWh le moins cher est celui qui n’est pas consommé, la première priorité de cette politique 2050 sera l’économie d’énergie. Plusieurs outils déjà existants seront renforcés, accompagnés de nouveaux moyens de régulation. Ceux-ci orienteront progressivement le marché, les industries et les consommateurs vers l’efficacité énergétique. Respect des objectifs climatiques Deuxièmement, la nouvelle stratégie énergétique s’appuie indubitablement sur le respect des objectifs climatiques de la Suisse et des autres principes environnementaux. D’ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre devront être impérativement réduites de 20% par rapport à 1990. Ces émissions peuvent être divisées grossièrement en trois groupes : transport, industrie et bâtiment. Le premier domaine touche très rapidement aux libertés individuelles et reflète une grande sensibilité populaire et politique. Il n’est pas impossible de légiférer dans ce domaine, même si cela est relativement difficile. Concernant l’industrie, l’augmentation des coûts de l’énergie implique parallèlement une augmentation des coûts de production et une diminution de la compétitivité. Pour les entreprises à forte densité énergétique, le risque de délocalisation et de perte d’emplois est réel si les règles suisses sont trop lourdes par rapport aux autres pays. Il est donc important que la politique énergétique soit adaptée pour ces consommateurs. Ainsi, seul le dernier domaine, le bâtiment, permet de diminuer fortement les émissions de CO2 et la consommation énergétique par des mesures exclusivement techniques, à des prix raisonnables et sans atteintes aux libertés fondamentales.
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