News aus der Wärmepumpen-Forschung - FWS

News aus der Wärmepumpen-Forschung
18. Tagung des BFE-Forschungsprogramms
«Wärmepumpen und Kälte»
27. Juni 2012, HTI Burgdorf
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Parmi ces producteurs décentralisés, deux catégories peuvent être déterminées. Les
installations de taille moyenne (quelques centaines de kW à quelques MW) qui permettent
d’exploiter des technologies complexes aux prix du marché et les installations de petite taille
(quelques kW) soutenues par des subventions. La première catégorie inclut la production
éolienne, la géothermie profonde et les couplages chaleur-force alimentés à partir de
biomasse, de déchets ménagers ou de gaz naturel. Comme c’est déjà le cas aujourd’hui pour
les incinérateurs de déchets, certaines de ces installations produisent aussi de la chaleur.
Celle-ci est valorisée en alimentant des industries et des réseaux de chauffage à distance.
L’OFEN différencie les lieux à haute densité énergétique (villes, quartiers ou industrie) des
lieux totalement décentralisés (habitat individuel). Les lieux à haute densité énergétique sont
idéaux pour recevoir la chaleur des producteurs cités ci-dessus. Ceux-ci représentent un
potentiel de 23-30 TWh/an de chaleur, soit 35-50% du besoin en chaleur en 2050. Tous les
autres lieux à faible densité énergétique devraient consommer de la chaleur produite
exclusivement à partir d’agents renouvelables, soit la biomasse, le solaire thermique ou
partiellement renouvelables avec les pompes-à-chaleur. Le potentiel de biomasse étant limité
en Suisse, les pompes-à-chaleur peuvent être considérées comme le plus gros producteur
potentiel de chaleur en zones décentralisées.
Un nouveau modèle énergétique pour la production d’électricité
Conformément aux priorités énoncées au paragraphe ci-dessus, l’électricité alimentant les
compresseurs des PAC sera de plus en plus produite à partir d’énergies renouvelables. On
peut considérer que ces « nouvelles » énergies renouvelables suivront trois phases dans leur
développement : énergies marginales, énergies perturbatrices puis mise un place d’un
nouveau modèle énergétique conçu autour des énergies renouvelables. Actuellement, la
production électrique de ces énergies en Suisse est si faible qu’elle n’impacte pas du tout le
fonctionnement du marché électrique. Au contraire, l’Allemagne qui dispose de puissances
installées en photovoltaïque et éolien largement supérieures aux nôtres est déjà entré dans la
phase où l’on peut considérer les énergies renouvelables comme perturbatrices. Cela signifie
que les jours avec du vent et du soleil, ces énergies couvrent temporairement l’entier de la
demande. En conséquence la production fossile et nucléaire doit être presque totalement
arrêtée pour quelques heures. Lorsque le soleil se couche ou que le vent chute, des puissances
fossiles de dizaines de GW doivent être enclenchées brusquement, générant des émissions de
CO2 importantes. L’arrêt des grosses centrales n’étant techniquement pas toujours faisable, les
prix sur le marché électrique diminuent voir tombe à zéro.