News aus der Wärmepumpen-Forschung - FWS

News aus der Wärmepumpen-Forschung
Article
18. Tagung des BFE-Forschungsprogramms
«Wärmepumpen und Kälte»
27. Juni 2012, HTI Burgdorf
Seite 10
Un peu plus d’une année après la décision du conseil fédéral de donner une nouvelle
orientation énergétique à la Suisse, les grandes lignes de la politique énergétique fédérale
2050 ont été dévoilées. Pour inscrire ce nouvel élan dans les lois, plusieurs épreuves du feu
devront encore être franchies avec les consultations internes et externes à l’office fédéral de
l’énergie (OFEN), puis la validation par le parlement. Après cela, une votation populaire par
le biais d’un référendum facultatif est toujours envisageable. Dans le meilleur des cas, les
nouvelles lois entreront en force au 1 er janvier 2015. Si cette politique est encore phase de
maturation, des éléments ressortent clairement.
Premièrement, il est bon de rappeler que cette politique se limite aux domaines de
compétences de la confédération (électricité et transport), mais se prépare en collaboration
avec les cantons, eux-mêmes compétents pour le domaine de la chaleur et du bâtiment. Avec
l’évolution de la technique, de plus en plus de liens se tissent entre ces différents domaines.
Les pompes-à-chaleur consomment de l’électricité et produisent de la chaleur, les couplages
chaleur-force produisent chaleur et électricité, les véhicules électriques et plug-in hybrides
consomment de l’électricité, etc…
Conformément au dicton que le kWh le moins cher est celui qui n’est pas consommé, la
première priorité de cette politique 2050 sera l’économie d’énergie. Plusieurs outils déjà
existants seront renforcés, accompagnés de nouveaux moyens de régulation. Ceux-ci
orienteront progressivement le marché, les industries et les consommateurs vers l’efficacité
énergétique.
Respect des objectifs climatiques
Deuxièmement, la nouvelle stratégie énergétique s’appuie indubitablement sur le respect des
objectifs climatiques de la Suisse et des autres principes environnementaux. D’ici 2020, les
émissions de gaz à effet de serre devront être impérativement réduites de 20% par rapport à
1990. Ces émissions peuvent être divisées grossièrement en trois groupes : transport, industrie
et bâtiment. Le premier domaine touche très rapidement aux libertés individuelles et reflète
une grande sensibilité populaire et politique. Il n’est pas impossible de légiférer dans ce
domaine, même si cela est relativement difficile. Concernant l’industrie, l’augmentation des
coûts de l’énergie implique parallèlement une augmentation des coûts de production et une
diminution de la compétitivité. Pour les entreprises à forte densité énergétique, le risque de
délocalisation et de perte d’emplois est réel si les règles suisses sont trop lourdes par rapport
aux autres pays. Il est donc important que la politique énergétique soit adaptée pour ces
consommateurs. Ainsi, seul le dernier domaine, le bâtiment, permet de diminuer fortement les
émissions de CO2 et la consommation énergétique par des mesures exclusivement techniques,
à des prix raisonnables et sans atteintes aux libertés fondamentales.