Journal de conchyliologie

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une certaine mesure, à amener ce regrellable événement.
M. Robert Swift, un de nos honorables correspondants,
est mort à Sainl-Thomas le 5 mai 1872, dans la 11" année
de son âge. Il a contribué, par ses recherches person-
nelles et ses nombreuses communications, à faire con-
naître la Faune malacoiogique d'un certain nombre des
Antilles. Il était parvenu à former des colleclions conchy-
liologiques importantes et d'une grande valeur, dont sa
fille, qui est son unique héritière, se propose de faire
hommage à l'Académie des sciences naturelles de Phila-
delphie. Ce sera une précieuse acquisition pour ce grand
établissement scientifique, et nous ne saurions trop louer
cet acte d'intelligente générosité.
Un autre de nos plus zélés correspondiints, M. W.
Ilarper Pease, est décédé à Ilonolulu (îles Hawaii). Nous
ignorons ce que deviendront les riches collections d-3 co-
quilles polynésiennes qu'il avait su réunir, et qui étaient
non moins intéressantes par le nombre et la belle conser-
vation des espèces que par la certitude des provenances.
Celte mort est des plus regrettables. En elTet, M. Pease
s'était fait connaître dans la science par des articles nom-
breux et souvent fort intéressants sur les Mollusques de
rOcéanie, articles qui avaient été publiés, tantôt dans les
ProceeJings of the Zoological Society of London, tantôt
dans l'American Journal of Conchyliology, tantôt, enfin,
dans noire Journal de Conchyliologie. De plus, il s'occu-
pait activement de réunir les matériaux de deux grands
ouvrages, l'un sur les Mollusques terrestres et fluvialiles
des îles Hawaii, et l'autre sur la Faune malacoiogique de
la Polynésie, lorsque la mort est venue le surprendre et
anéantir ses projets, dont il nous avait souvent entretenu,
dans sa correspondance.
M. Pictet de la Rive est mort à Genève. Il était bien