27.05.2013 Views

Journal de conchyliologie

Journal de conchyliologie

Journal de conchyliologie

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

— 282 —<br />

du groupe <strong>de</strong>s Aglaia (H. Sargi) et <strong>de</strong>sGonosloma (H. sig-<br />

moi<strong>de</strong>s), qui manquent tous <strong>de</strong>ux au Mexique, et <strong>de</strong> celui<br />

<strong>de</strong>s Geoirochus (H. trigonostoma), dont l'existence, au<br />

iMexique, bien que signalée, semble être assez douteuse.<br />

Enfin, le Guatemala paraît être le centre <strong>de</strong> développe-<br />

ment <strong>de</strong> la .section <strong>de</strong>s Odontura (H. eximia et H. Ghies-<br />

breghti), à peine représentée, à l'extrémité méridionale<br />

du Mexique.<br />

Les groupes cosmopolites <strong>de</strong>s Patula et <strong>de</strong>s Fruticicola<br />

sont représentés dans les <strong>de</strong>ux pays.<br />

En définitive, sur les 45 espèces d'Hélix, que nous con-<br />

naissons actuellement au Mexique, d'une façon suffisam-<br />

ment authentique, 4 seulement lui sont communes avec<br />

le Guatemala ; l'Hélix griseola, qui s'étend du sud <strong>de</strong>s<br />

Etats-Unis jusqu'au Nicaragua, l'H. conspurcatella, TH.<br />

coacliliata et l'H. Ghiesbreghti. Peut-être retrouvera-t-on,<br />

ultérieurement, dans le sud du Mexique, une autre espèce<br />

guatémalienne, l'H. trigonostoma? On retrouve au Mexi-<br />

que, parficulièrement dans sa partie septentrionale, 11 es-<br />

pèces du sud <strong>de</strong>s Etats-Unis, savoir : sur le versant pa-<br />

cifique, 2 Arionta (H. Mormorura et H. Rowelli) et 2 Eu-<br />

parypha (H. areolata, H. Pandorae); sur le versant atlan-<br />

tique, 2 Fruticicola (H. griseola, H. Berlandieria) et<br />

5 Polygyra (H. Ariadnœ, H. Mooreana, H. Texasiana,<br />

H. Hindsi, H. ventrosula). Ce <strong>de</strong>rnier chiffre n'est pas<br />

aussi considérable qu'on pourrait le supposer, au premier<br />

abord, d'après la vaste étendue <strong>de</strong> frontières, le plus sou-<br />

vent dépourvues d'obstacles naturels suffisants, qui sépare<br />

le Mexique <strong>de</strong>s Etats-Unis. En effet, on sait déjà que le<br />

plus grand <strong>de</strong> ces obstacles naturels, le Rio Gran<strong>de</strong> <strong>de</strong>l<br />

Norte, n'empêche pas qu'il n'existe un certain nombre<br />

d'espèces communes au Tamaulipas et au Texas, c'est-à-

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!