Journal de conchyliologie

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4. DoRis BiLAMELLATA, Linné.
Doris obvelala, Bouchard, Cat. cit., p. 42.
Dorisbilamellala, Fischer, Cat. cit., p. 6. — Aider etHan-
cock, Op. cit., pi. XI.
Hab. Toutes les côtes de Boulogne, sous les pierres,
aux laisses de basse mer. On ne peut plus commun pen-
dant l'hiver et très-rare pendant les chaleurs. Pas rare à
Fécamp. Commun en Angleterre.
5. DoRis piLOSA, Millier.
Doris pilosa, Bouchard, Cat. cit.. p. 43.
Doris pilosa, Fischer, Cat. cit., p. 6.
Acanthodoris pilosa, Gray, Arr. syst., 1850, p. 103,
n° 6.
Hab. Cette espèce est assez rare sous les pierres de
Châtillon.
Obs. Elle est très-variable dans sa coloration, variant
du blanc pur au blanc jaunâtre, au jaune serin, au jaune
brun, au vcrdâtre, au brun pourpré, au noirâtre. Lamarck
(2' éd., t. VII, p. 464] dit que le D. stellata de Gmelin
est verdâtre avec les tentacules petits et arrondis, tandis
que le D. pilosa est blanc avec les tentacules coniques effi-
lés. MM. Aider et Hancock ont cependant regardé ces
deux formes comme des variétés d'une môme espèce. Il en
est de même de M. P. Fischer qui, après avoir étudié les
types de Cuvier, conclut qu'il est impossible de distinguer
le Doris pilosa de la Rochelle, nommé par Cuvier, de son
Doris stellata (1).
(1) Note sur quelques espèces du genre Doris décrites par Cu-
vier. Journ. Conchyl., 1870, p. 290.