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L'ONCOLOGIE - Centre hospitalier régional de la Citadelle

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Lors <strong>de</strong> l’emploi <strong>de</strong> molécules spécifiques <strong>de</strong> cellules<br />

tumorales en mé<strong>de</strong>cine nucléaire, tel que scintigra-<br />

phie au MIBG (molécule possédant une structure<br />

simi<strong>la</strong>ire à <strong>la</strong> norépinéphrine et à <strong>la</strong> guanéthidine<br />

et présentant une concentration élective dans les<br />

organes doués d’un pouvoir <strong>de</strong> captation et <strong>de</strong> stoc-<br />

kage <strong>de</strong>s catécho<strong>la</strong>mines), Octréoscan (molécule<br />

analogue à <strong>la</strong> somatostatine et se fixant au niveau<br />

<strong>de</strong> ses récepteurs cellu<strong>la</strong>ires, spécifique <strong>de</strong> certaines<br />

tumeurs neuro-endocrines), mais également scinti-<br />

graphie à l’Io<strong>de</strong> 131 (isotope entrant physiologique-<br />

ment dans les cellules thyroïdiennes et notamment<br />

dans les cellules thyroïdiennes cancéreuses), le<br />

SPECT-CT améliore considérablement <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong><br />

l’exploration et <strong>de</strong>s renseignements fournis par le<br />

mé<strong>de</strong>cin nucléariste à son homologue oncologue<br />

dans le cadre du bi<strong>la</strong>n d’extension ou <strong>de</strong> l’exploration<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> récidive <strong>de</strong> ces différents types <strong>de</strong> tumeurs.<br />

En effet, le SPECT-CT permet <strong>de</strong> différencier avec<br />

certitu<strong>de</strong> les fixations physiologiques, normales <strong>de</strong><br />

ces différents traceurs au niveau d’organes particu-<br />

liers <strong>de</strong>s fixations pathologiques dans les cellules<br />

tumorales.<br />

Cet avantage est décisif au niveau abdominal, où le<br />

tube digestif, re<strong>la</strong>tivement mouvant, peut réguliè-<br />

rement être le siège <strong>de</strong> fixations normales <strong>de</strong> ces<br />

traceurs, mais c’est également le cas lorsqu’un geste<br />

chirurgical antérieur (sur <strong>la</strong> tumeur primitive initiale)<br />

entraîne <strong>de</strong>s distorsions anatomiques qu’il faut<br />

évi<strong>de</strong>mment différencier <strong>de</strong> lésions tumorales<br />

> Voir figure ci-contre<br />

La recherche du ganglion sentinelle, premier ganglion<br />

re<strong>la</strong>i du drainage <strong>de</strong> tumeurs mammaires ou <strong>de</strong> mé<strong>la</strong>-<br />

nomes par exemple est également très nettement<br />

citadoc I Oncologie<br />

facilitée grâce à l’utilisation du SPECT-CT qui localise<br />

précisément <strong>la</strong> position <strong>de</strong> ce ganglion sentinelle et<br />

ses rapports anatomiques. L’auteur Van Der Ploeg<br />

insiste dans l’European Journal of Nuclear Medi-<br />

cine, en 2009, sur l’intérêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> technique pour <strong>de</strong>s<br />

patients dont l’imagerie p<strong>la</strong>naire c<strong>la</strong>ssique est diffi-<br />

cile à interpréter ou est négative (ganglion sentinelle<br />

détecté par SPECT-CT dans 15 % <strong>de</strong> ces cas) ou<br />

ceux dont le réseau lymphatique peut être considéré<br />

comme inhabituel.<br />

Le SPECT-CT permet également <strong>la</strong> localisation précise<br />

du ou <strong>de</strong>s ganglion(s) sentinelle(s) <strong>de</strong> tumeurs <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

sphère ORL d’une part mais également <strong>de</strong> tumeurs<br />

<strong>de</strong> <strong>la</strong> sphère génito-urinaire d’autre part, suite à l’in-<br />

jection du traceur au pourtour <strong>de</strong> ces tumeurs.<br />

Récidive pelvienne <strong>de</strong> tumeur neuroendocrine<br />

détectée par Octreoscan.<br />

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