Manuel de numismatique française - University of Toronto

On reproche enfin aux monnaies françaises d'être difficiles
à étudier, faute d'un guide pour s'y reconnaître ;
c'est à pareil
défaut que tentera de remédier notre Manuel. Il n'est, à vrai
dire, que le résumé et la mise en valeur des innombrables
travaux, jusqu'ici trop dispersés, de nos devanciers.
réservée aux ventes publiques et doit être considérée comme rare. Les
ventes publiques (ci-dessous, p. 4), dont les catalogues ont été publiés, et la
liste des prix ensuite (quelques-unes dans la Revue numismatique), comprennent
d'ailleurs toutes sortes de spécimens. Notre manuel peut fournir
aussi quelques indications (cf. ïindex).
Tout ce que nous qualifions essai ou piéfort, est rare : en général, la demie
est moins commune que la pièce faisant unité. Il est évident qu'une monnaie
pour laquelle nous disons qu'elle n'a été émise que peu de temps, est
plus rare que celle dont nous indiquons plusieurs émissions. Toute pièce
pour laquelle nous nommons la collection où elle se trouve, est un rare morceau
; cette mention ne signifie d'ailleurs pas, à moins que nous ne précisions,
que l'exemplaire soit unique. Les monnaies pour lesquelles nous signalons
telle ou telle particularité à retenir sont évidemment plus recherchées que les
pièces conformes au modèle courant : par exemple l'écu de Charles VIII avec
P T ou un Douzain à Vécusson de Marseille. Les pièces provinciales sont
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plus rares que les autres ; sous le règne de Louis XIV ce sont à peu près les
seules rares. Les pièces du Moulin jusqu'à Louis XIV, sont rares. Les pièces
bien conservées, même de types communs, sont incomparablement plus
recherchées que les autres.