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Vendredi o Janvier 1900. - Bibliothèque de Toulouse

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m Organe qr\xot,idion do Défense Sociale ot, IFielicjieiJLS© m<br />

ip NUMÉRO 0 CENTIMES OT ^ . r _- ir% . T __ m « nMiMTomp . m TAM ^ , , . IE NUMERO 0<br />

Lt " um REDACTION ET ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, rue Roquelaine, 25<br />

ABONNEMENTS<br />

et départements limitrophe». . ..<br />

Jaute-Garoon» imltrophe3<br />

>V1161" a,nion postale) M ».<br />

- «aise 1 ' m!mts partent d» 1" «t 16 <strong>de</strong> chaque mais «t Mit payables 9«non<br />

1,53 &» onn tratt raob ÉMU<br />

a fc. AI fr.<br />

« ta. ta fr. M ».<br />

fr.<br />

i< ttumaemM dTadreau teU ttr« n—iwpm)mfi cU M» ecnttUM*<br />

ÉDITIONS RÉGIONALES<br />

Lof, Aveyron, Corrèze Cantal Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales<br />

Qon, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s<br />

Tarn-et-Garonne, Lot-et-Garonno<br />

Haute-Garonne, Ariège<br />

Edition du matin spéciale â <strong>Toulouse</strong><br />

ANNONCES â RÉCLAMES, FAITS DIVERS â LOCALES ,.<br />

Les annonce» et réclames, faits divers et locales sont ïeçns «an» aoa bureça*<br />

as, rue Roquelaine ; à l'Agence Canet, 36, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong> ; chez no» «M<br />

respondants, ainsi que dans toute» las agences fa .publicité d» Paria, du d&artamcBjg<br />

F1L TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL <strong>Vendredi</strong> o <strong>Janvier</strong> <strong>1900.</strong> — 10° Asanée, -i N« 2,810. f Bureaux à Paris : 26, rus Fey<strong>de</strong>aii<br />

L'ARRET<br />

Ils l'ont consommé, ces forbans, le<br />

crime monstrueux, la forfaiture sans<br />

exemple, opprobre éternel au front <strong>de</strong><br />

leur régime. Pareils à ces Grecs avilis<br />

qui en voulaient à Aristi<strong>de</strong> d'être appelé<br />

le Juste, ils se sont acharnés contre<br />

nos amis qui restaient purs parmi tous<br />

les pourris, incorruptibles au milieu <strong>de</strong><br />

tous les corrompus* « Du cuistre, — a<br />

dit Taine, — sort le bourreau. »<br />

« Quand un homme <strong>de</strong>vient esclave, —<br />

disait le vieil Homère, — les dieux lui<br />

ôtent la moitié <strong>de</strong> son âme. »<br />

Ah ! ces hommes dont presque pas un<br />

n'est honnête et qui s'affublent d'une<br />

robe <strong>de</strong> juge! Aujourd'hui, c'est Thénardier<br />

qui condamne Jean Valjean.<br />

Strauss le déserteur, Ranc le policier,<br />

Thévenet le non-lieu, saisissent à la<br />

gorge Déroulè<strong>de</strong>, Guérin et Buffet. Le<br />

premier ne pardonne pas à Déroulè<strong>de</strong><br />

son courage militaire, le second ne<br />

pardonne pas à Guérin sa haine <strong>de</strong>s<br />

« casseroles » et son mépris <strong>de</strong>s-sbires;<br />

le troisième ne pardonne pas à Buffet<br />

sa lutte incessante contre les voleurs<br />

<strong>de</strong>là République.<br />

Au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> ces valets, dignes du<br />

maître, figurent les ordonnateurs <strong>de</strong><br />

cette effroyable fête : Loubet, complice<br />

d'Arton ; Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau,<br />

complice d'Eiffel ; Lanessan, fonctionnaire<br />

chargé <strong>de</strong> hontes, tout pantelant<br />

encore sous mille flétrissures; Monis,<br />

escroc vulgaire ; Octave Bernard, fils<br />

<strong>de</strong> banqueroutier.<br />

Voilà le gouvernement <strong>de</strong> la France,<br />

voilà les magistrats, voilà les accusateurs<br />

! Selon la terrible expression <strong>de</strong><br />

Sâint-Just, « ils se font jour à coups<br />

d'épée dans les entrailles <strong>de</strong> la patrie<br />

Ils réhabilitent" Tropmann qui, au<br />

moins, en assassinant, risquait sa peau<br />

Ils sont, eux, plus lâches et cent fois<br />

plus coupables.<br />

« J'ai peur et je fais peur, » tel a toujours<br />

été le principe <strong>de</strong>s atrocités révo<br />

lutionnaires. Et comment ne pas l'évoquer<br />

en ce moment, cette époque mau<br />

dite où régnait la terreur? Je songe i<br />

ce Duquesnoy, sorte <strong>de</strong> dogue, aboyant<br />

et mordant, plus furieux que jamais<br />

quand il est repu. Délégué à l'armée<br />

<strong>de</strong> la Moselle, il rencontre le commandant<br />

en second, M. Clédat, et le toise<br />

<strong>de</strong> la tête aux pieds.<br />

« Tu as l'air d'un muscadin. D'où<br />

es-tu ? Tu dois être un mauvais républicain,<br />

tu as une figure <strong>de</strong> l'ancien régime.<br />

— J'ai les cheveux blancs, mais je<br />

n'en suis pas moins bon républicain ;<br />

on peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r au général et à toute<br />

la ville.<br />

— F...-moi le camp, b... et dépêchetoi,<br />

ou je te fais arrêter».<br />

Ce Duquesnoy ne vous semble-t-il<br />

pas le prédécesseur <strong>de</strong>s Ranc, <strong>de</strong>s Mit,<br />

et <strong>de</strong>s Antonin Dubost ?<br />

Parce qu'ils ont recueilli péniblement,<br />

dans un scrutin d'ordinaire bizeauté, à<br />

coups d'alcool ou <strong>de</strong> promesses mensongères,<br />

trois ou quatre cents voix, ils<br />

s'érigent en monarques, ils préten<strong>de</strong>nt<br />

avoir le droit <strong>de</strong> rendre <strong>de</strong>s arrêts et <strong>de</strong><br />

distribuer <strong>de</strong>s chàtimeuts. Tel naguère<br />

le représentant Lebon, qui s'écrie : « Je<br />

suis plus qu'un roi ! » et prenant au<br />

collet, dans la rue, une jeune fille et sa<br />

mère qui parlent flamand: « Où vas-tu ?<br />

<strong>de</strong>mandc-t-il.<br />

r- Qu'est-ce que cela vous fait ? ri-<br />

Poste l'enfant.<br />

— Eu prison, la fille et la mère ! »<br />

„• A sur les tyrans qui nous matent. Cette<br />

oeuvre <strong>de</strong> haine autorise toutes les haines<br />

ct toutes les représailles.<br />

Le pays, en effet, n'est pas jacobin.<br />

L'épouvante seule l'empêche <strong>de</strong> regimber.<br />

Nous cédons la place à une minorité<br />

<strong>de</strong> -factieux, qui s'empressent, à<br />

leur tour, <strong>de</strong> nous traiter en factieux.<br />

Sous la Terreur, une ou <strong>de</strong>ux douzaines<br />

<strong>de</strong> jacobins <strong>de</strong> bonne trempe, 22 à<br />

Troyes, 21 à Grenoble, 10 à Bor<strong>de</strong>aux'<br />

à Poitiers, composait tout le personnel<br />

actif <strong>de</strong> ces gran<strong>de</strong>s villes. A Tououse,—<br />

écrit en l'an III le citoyen Pcscayre,<br />

— «sur 1,400 membres environ »<br />

qui formaient le club, il n'en reste,<br />

après l'épuration <strong>de</strong> 1794, que trois ou<br />

quatre cents, simples machines pour la<br />

plupart, et que « dix â douze intrigants<br />

conduisent à leur volonté. » Les autres,<br />

comme aujourd'hui, se taisent et se cachent.<br />

Parmi les chefs <strong>de</strong> l'administration<br />

révolutionnaire, on ne voyait que les<br />

notables <strong>de</strong> l'improbité, <strong>de</strong> l'inconduite<br />

et du vice. On n'arrête les gens que pour<br />

les rançonner et les piller. L'officier<br />

municipal <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong>, cordonnier <strong>de</strong><br />

son état, chargé <strong>de</strong> soustraire l'argenterie<br />

<strong>de</strong>s prisonniers, ne dresse qu'un<br />

procès-verbal irrégulier et sans valeur,<br />

sur quoi un détenu fait <strong>de</strong>s objections<br />

gar<strong>de</strong><br />

^.tes, le prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la commis-<br />

Non militaire refuse d'ordonner <strong>de</strong>s<br />

été fi ir S avant ( 1U'UQ jugement n'ait<br />

rëmSSï' «P'est toi, -^-IiSrle Carrier,<br />

toi vl auJ°urd'hui Par Monis - c'est<br />

veùx Sr »i V i6UX r f "< clui<br />

heures * i Jugc-donc : si, dans <strong>de</strong>ux<br />

je te >l?H.^ntreP.ôt.n'est pas vi<strong>de</strong>,<br />

gues. »<br />

, M. Octave<br />

<strong>de</strong><br />

la Haute-Ço<br />

SScUon °dn P i ai ' Iait a Cei<br />

i,,; ,xi10I s fusiller, toi et tes collè-<br />

Bernard et les membres<br />

ur ont recule mèmeaver<br />

î douteuse, on<br />

h X S1 „ extra ordmaire cynisme<br />

Ser ZI , PP' • cier davantage<br />

^e^\^ maM ^ verdfét <strong>de</strong><br />

m Siï! quele joui'où ce<br />

joui ,2 Q^ 11 ble général nous reproche ; nous avons un sen- ' Car ce qui l'émeut, ce n'est point l'atta- <strong>de</strong> la République a couvert un traître ment 08,876,332 francs. C'est un témoignage<br />

timent commun <strong>de</strong> haine, mais la haine conque à l'armée.<br />

<strong>de</strong> sa protection pendant qu'il laissait matériel <strong>de</strong> l'atteinte portée par la uolitiaue<br />

tre le mal, non contre le bien. Si donc nous C'est l'attaque à la République. les cosmopolites et les juifs couvrir l'ar- républicaine au sentiment <strong>de</strong> sécurité qui, '<br />

sommes la haine, vous êtes le mal, c'est Du moment qu'un journal prône la répu-<br />

avec la prospérité qui en est la conséquence,<br />

mée d'injures.<br />

vous qui le dites. »<br />

blique, il a le droit <strong>de</strong> traîner l'armée dans<br />

permet seule aux travailleurs clients' <strong>de</strong> ,1a<br />

Tel cet arrêt que les décisions <strong>de</strong> la la boue et d'être recommandé aux salles<br />

Caisse d'épargne <strong>de</strong> réaliser aueloues économies.<br />

Haute-Cour ont rendu irréformable. dé lecture.<br />

Ce n'est rien pour vous, -valets <strong>de</strong> poli- De celte façon, les officiers, sous-offi- OURDI A L'AVANCE<br />

tique, que la condamnation <strong>de</strong> ces trois crers et soldats, pourront déguster à leur<br />

hommes.<br />

aise les crapauds et les couleuvres que les<br />

UTRIN PARIS<br />

Une preuve péremptoire que le pro-<br />

Vous avez frappé malgré le bis in i<strong>de</strong>m, sans-palrie leur font avaler, et sans avoir<br />

pour trois complots à un, avec <strong>de</strong>s com- seulement la ressource <strong>de</strong> se consoler avec cès n'était qu'une machination du poumencements<br />

d'exécution constituant un at- les sentiments patriotiques <strong>de</strong>s écrivains voir se trouve dans la note officieuse<br />

tentat dont vous étiez <strong>de</strong>ssaisis, " qui leur sont sympathiques et qui placent, <strong>de</strong> l'Agence Havas du 15 septembre<br />

Vous avez essayé <strong>de</strong> noyer le forfait dans eux, la France au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la république. <strong>de</strong>rniei , communiquée ministériellement Le <strong>de</strong>rnier jour du procès. — Un tour<br />

un bain <strong>de</strong> circonstances atténuantes et en La secon<strong>de</strong> réflexion a trait au procédé auxjournaux.<br />

à l'Exposition. — La porte monu-<br />

laissant lpire les lueurs tî'une amnistie. policier et bas qui consiste à ordonner aux L'accord était conclu entre le minismentale <strong>de</strong> la place <strong>de</strong> la Concor<strong>de</strong>.<br />

Vos coups ne portent pas juste comme chefs <strong>de</strong> corps « <strong>de</strong> faire connaître », au tre prési<strong>de</strong>nt du conseil et les radicaux — Une coupole sur trois pen<strong>de</strong>n-<br />

ceux <strong>de</strong> Guérin. Serfs <strong>de</strong> la politique, en général <strong>de</strong> division, les noms <strong>de</strong>s officiers socialistes.<br />

tifs. — 30,000 visiteurs à l'heure. —<br />

visant à la tète, vous avez voulu asseoir la spécialement chargés <strong>de</strong> la direction et <strong>de</strong> Le pouvoir promettait les poursuites, Une fise mo<strong>de</strong>rne. — Condamnation<br />

République sur les débris dispersés <strong>de</strong> ia surveillance <strong>de</strong>s salles <strong>de</strong> lecture.<br />

par contumace <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Lur-Sa-<br />

l'antisémitisme, du nationalisme et du roya- Ces officiers, il faut les mouchar<strong>de</strong>r et<br />

les radicaux socialistes s'engageaient<br />

luces. — Refus du grand-duc Vlalisme.<br />

les chefs <strong>de</strong> corps doivent assumer cette à la condamnation.<br />

dimir d'aller dîner chez M. Loubet.<br />

Ah ! conjurés <strong>de</strong> la Hante-Cour, dans vilaine et sale besogne.<br />

Voici cette note :<br />

— Commentaires <strong>de</strong>s salons.<br />

votre antre vous avez noué, non pas le Jusqu'à présent, les casernes étaient <strong>de</strong>- MM. Merlou, Charles Bos, Périhier, La-<br />

Paris, 3 janvier.<br />

complot, mais le concert, vous avez scellé meurées <strong>de</strong>s endroits neutres ù peu près à gass,e, Astier, Aimond, Baudon, députés, Quel horrible temps! Le ciel gris et plu-<br />

l'union <strong>de</strong> tous les patriotes.<br />

l'abri <strong>de</strong>s délations.<br />

membres <strong>de</strong> la commission permanente du vieux fait du tort au procès. C'est une <strong>de</strong><br />

Vous venez <strong>de</strong> bien démontrer où est le Grâce à ce général André, les officiers «roupe radical socialiste, sont venus aujour- ces journées où l'ennui vous envahit par<br />

mal et qui est le mal.<br />

<strong>de</strong>vront faire acte <strong>de</strong> zèle, et ceux qui ne<br />

d'hui", dans i'aorès-midi, au ministère <strong>de</strong> l'in- tous les pores. Et pourtant nous touchons<br />

térieur, pour entretenir le prési<strong>de</strong>nt du con-<br />

Du même coup, dans les cœurs français patronneront pas la Petite République, la<br />

au terme du procès. Mais avant <strong>de</strong> gagner le<br />

seil <strong>de</strong> la situation.<br />

Luxembourg, quelques-uns <strong>de</strong>s habitués du<br />

vous avez soufflé, attisé la baine du niai. Lanterne où le Chambard aux lieux et place 11 résulte <strong>de</strong>s déclarations <strong>de</strong> M. Wal<strong>de</strong>ck- prétoire imaginent d'aller avec un parapluie<br />

A le haïr en commun, nous confondrons, dc la Libre Parole, <strong>de</strong> l Autorité et du Gau- Rousseau oue la situation, politique, quand visiter les chantiers <strong>de</strong> l'Exposition. Cela<br />

nous multiplierons nos forces, nos énergies lois, seront rayés<strong>de</strong> tout avancement par le il a pris le "pouvoir était très grave, et que le nous changera. C'est vers la porte <strong>de</strong> la Con-<br />

et nos volontés convergeront à l'extirper. général <strong>de</strong> division.<br />

gouvernement aurait été accusé <strong>de</strong> trahison cor<strong>de</strong> que nous nous dirigeons. Cette porte<br />

Ce mal mine notre constitution nationale Eh bien, nous disons, nous, que c'est républicaine, s'il n'avait pas pris les mesures aura, je crois, du succès. En quoi consiste<br />

ct la tue, nous voulons sa vie.<br />

malpropre.<br />

énergiques oue l'on connaît.<br />

ce narthex ? C'est une coupole monumentale<br />

et refuse <strong>de</strong> signer. « Prends<br />

Tous donc, an grand œuvre <strong>de</strong> la Résur- A la rigueur nous comprendrions que l'on<br />

M. Wal<strong>de</strong>ck-Rousseau a affirmé l'exis- élevée à 30 mètres <strong>de</strong> hauteur sur trois pen-<br />

toi, s'écrie le sans-culotte ; avec ton f<br />

tence du complot. Les preuves, a-t-il dit,<br />

rection nationale !<br />

interdit lotis les journaux, sans éxeeption,<br />

<strong>de</strong>ntifs qui la consoli<strong>de</strong>nt. Existe-t-iî au.<br />

esprit, tu fais le mutin, tu n'es qu'une<br />

abon<strong>de</strong>nt et sont irréfutables. Lorsque l'on mon<strong>de</strong> un atrium analogue? Je ne le crois<br />

IL DE R. dans les casernes, quoique cela soit assez connaîtra l'ensemble et la précision <strong>de</strong>s pas.<br />

f... bête,. Je te ferai guillotiner si tu ne<br />

A <strong>de</strong>ssein, nous ne parlons pas <strong>de</strong> difficile, en un temps où tout le mon<strong>de</strong> est charges relevées contre les inculpés et leur Tantôt, en effet, le dôme s'appuie, comme<br />

veux pas signer. i><br />

l'homme <strong>de</strong> cœur qui esi M. <strong>de</strong> LUC Sa- soldat et où chacun, en somme, a le droit, part dans le complot, il n'y aura pas un ré- au Panthéon d'Agrinua, à Rome, sur une<br />

Patience ! Nous en arriverons là. Il luées. Le <strong>de</strong>voir seul L'a retenu en <strong>de</strong>hors sous l'uniforme, d'être royaliste, impériapublicain, <strong>de</strong> l'extrême gauche au centre, ceinture <strong>de</strong> colonnes ; tantôt, comme à<br />

suffira bientôt <strong>de</strong> n'avoir ni tué ni volé <strong>de</strong> la lice. Sa condamnation loin <strong>de</strong> le tou liste ou antisémite.<br />

pour oser blâmer le cabinet d'avoir décidé Sainte-Sophie, le type <strong>de</strong> la coupole à pen-<br />

pour que la République vous incarcère cher, le grandit.<br />

Mais ce qu'on ne saurait, admettre, c'est ies poursuites.<br />

<strong>de</strong>ntifs, sûr quatre piliers massifs. Ici, la<br />

Le gouvernement est résolu à faire tout<br />

et saisisse vos biens. Elle exile ou dé-<br />

l'introduction exceptionnelle, dans les ca-<br />

base <strong>de</strong> tout l'ouvrage est constituée par<br />

son <strong>de</strong>voir, et le prési<strong>de</strong>nt du conseil remer<br />

porte déjà les meilleurs d'entre nous.<br />

sernes, <strong>de</strong> toutes lés feuilles qui sont la né-<br />

trois pieds droits dressés aux trois sommets<br />

cie sincèrement les membres du groupe ra- d'un triangle équilatéral. Le côté en faça<strong>de</strong>»<br />

gation violente <strong>de</strong> l'esprit militaire.<br />

On en sait les motifs, elle n'a pas d'audical-socialiste<br />

<strong>de</strong> lui apporter ia promesse sur la Concor<strong>de</strong> ouvre â la marée tumultre<br />

moyen <strong>de</strong> subsister.<br />

LE FOISON OBLIGATOIRE C'est le poison obligatoire.<br />

d'un concours qui s'adresse à <strong>de</strong>s républi tueuse <strong>de</strong>s foules une baie immense; sur ies<br />

Paul DE CASSAGNAC. cains énrouvés e"t décidés à défendre ia Ré- <strong>de</strong>ux autres côtés se déploie, en éventail, la<br />

Quand il n'y aura plus d'honnêtes<br />

nubiiaue.<br />

doubla série <strong>de</strong>s guichets, au nombre <strong>de</strong><br />

gens en France, tout le mon<strong>de</strong> sera ré- Il ne faudrait pourtant pas que la Haute-<br />

trente <strong>de</strong>ux, capables <strong>de</strong> fournir à un moupublicain.<br />

Cour nous fit passer sous silence un pelit Une Lettre du Général Février<br />

vement <strong>de</strong> 30,000 visiteurs à l'heure, à peu<br />

Robert HAVARD. inci<strong>de</strong>nt qui aurait sa valeur, ne fût-ce que<br />

DECLENCHEMENT FINAL près. Si cela ne suffit pas !...<br />

En avant, <strong>de</strong>ux murailles en éxèdre se<br />

par l'importance que les journaux <strong>de</strong> la cii M. Marcel Hutin. <strong>de</strong> Y Echo <strong>de</strong> Paris,<br />

ten<strong>de</strong>nt comme <strong>de</strong>ux bras au-<strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s vi-<br />

que républicaine lui ont donnée. ayant <strong>de</strong>mandé à M. le général Février Notre confrère M. Léon Bailby ra siteurs. Les minarets, dont nous parlions<br />

Nous voulons parler <strong>de</strong> l'ordre qu'a son appréciation sur le rôle <strong>de</strong> l'armée conte, dans la Presse, l'anecdote sui- tout à l'heure, les terminent à leurs extré-<br />

LES COMMUONS adressé le général André, après avoir visité pendant l'année qui vient <strong>de</strong> s'écouler, vante :<br />

mités, « calent », pour employer une locu-<br />

ies casernes occupées par les troupes <strong>de</strong> sa<br />

tion d'atelier, l'ouvrage entier.<br />

a reçu <strong>de</strong> l'ancien grand chancelier <strong>de</strong> Au cours <strong>de</strong>s réceptions officielles, où s'é<br />

Le gouvernement est très certainement division, à Paris.<br />

Ces <strong>de</strong>ux éxèdres seront décorés d'une<br />

atteint par les décisions <strong>de</strong> la Haute-Cour ; En voici le texte, déjà publié par nous :<br />

la Légion d'honneur la lettre suivante : changeaient <strong>de</strong>s compliments et <strong>de</strong>s prévi- frise <strong>de</strong> grès polychrone, due au sculpteur<br />

sions" sur la durée plus ou moins 'longue du Guiliot, qui, s'il faut en croire M. Babin, da<br />

il nous paraît toutefois que certains esprits<br />

ORDRE N° 31<br />

Paris 15 décembre 1899. ministère, un personnage, non <strong>de</strong>s moindres la Quinzaine, va y représenter, en <strong>de</strong>ux<br />

sont, bien à tort, prêts à se contenter du ré-<br />

Monsieur,<br />

Lo général <strong>de</strong> division a remarqué, dans cer-<br />

se penchant vers l'oreille- d'un <strong>de</strong> ses amis théories se hâtant Vers l'arc géant, grand<br />

sultat.taines<br />

salles <strong>de</strong> lecture <strong>de</strong>s sous-ofSciers. dés J'ai ouitté l'armée <strong>de</strong>puis bientôt douze lui'dit en désignant les membres du gouver ouvert, <strong>de</strong> la Porte, <strong>de</strong>s ouvriers d'à pré-<br />

Pareille satisfaction décèle une lassitu<strong>de</strong> journaux politiques connus pour leur hostilité ans. Je ne sais d'elle que ce qu'en disent les nement : « Ils n'en ont plus pour longsent apportant leur concours à l'Exposition,<br />

systéma-.ique envers le gouvernement.<br />

journaux. Vous êtes donc aussi bien rensei-<br />

et une faiblesse condamnables ; elle ne matemps<br />

! »<br />

travailleurs <strong>de</strong> la mine, travailleurs <strong>de</strong> la<br />

MM. ies chefs da corps prendront ies mesures gné oue moi.<br />

Nous accueillerions cette parole comme un<br />

nifeste que trop l'affaiblissement <strong>de</strong>s carac- nécessaires pour interdite à ces journaux l'en-<br />

glèbe, travailleurs <strong>de</strong> l'usine, les masques<br />

Mon appréciation sur sa valeur actuelle, propos en l'air et sans portée, si, au même<br />

tères.trée<br />

<strong>de</strong> leurs casernes, et feront connaître au<br />

pâlis dans l'ombre <strong>de</strong>s galeries et les fronts<br />

l'est-.rit qui l'anime et son avenir serait sans moment, le résultat <strong>de</strong> l'élection <strong>de</strong> Tournon<br />

Ainsi, on aura pu accumuler illégalités général <strong>de</strong> division les noms <strong>de</strong>s officiers spé-<br />

hàlés au grand soleil <strong>de</strong>s charnus, et les facialement<br />

chargés <strong>de</strong> ia direction et <strong>de</strong> ia sur-<br />

doute influencée par le souvenir eue j'ai n'avait été connu et n'avait impressionné 1er ces recuites aux reflets <strong>de</strong> ia forge, ies ma-<br />

sur illégalités, les longues prisons prévenveillance <strong>de</strong> ces salles <strong>de</strong> lecture.<br />

conservé do l'armée d'autrefois. Je courrais mon<strong>de</strong> gouvernemental <strong>de</strong> la manière la plus çons en blouses blanches et les charpentiers<br />

tives, lés perquisitions à domicile, l'ab- MM. les généraux <strong>de</strong> briga<strong>de</strong> rendront compte la risque d'être injuste ou trop optimiste ; je fâcheuse. Ce n'est pas un fait politique <strong>de</strong> aux larges pantalons <strong>de</strong> velours,tous venant<br />

sence d'interrogatoires, la violation cyni- <strong>de</strong> l'exécution du-orésent ordre.<br />

ne vetix être, ni l'un ni l'autre.<br />

première gran<strong>de</strong>ur, mais c'est un signe aver offrir le produit du travail <strong>de</strong> leurs mains,<br />

Paris, lo 1S décembre 1S99.<br />

quement avouée <strong>de</strong> la loi, mettre la justice<br />

Quant aux autres <strong>de</strong>stinées que lui prépa- tisseur du déclanchement final.<br />

l'un chargé <strong>de</strong> sa poutre équarrie, l'autre <strong>de</strong>s<br />

Le général commanda.nl la 70* division rent nos gouvernants, elles sont trop claire-<br />

aux ordres <strong>de</strong> la politique, faire comman-<br />

fruits <strong>de</strong> son verger ou <strong>de</strong>'sa vigne, celui-ci<br />

d'infanterie,<br />

ment indiquées par ce qui ie passe pour<br />

<strong>de</strong>r la politique du pays par l'action cosmo-<br />

Général ANDRÉ.<br />

<strong>de</strong>s richesses péniblement arrachées du sol<br />

que j'aie besoin <strong>de</strong> vous le dire.<br />

polite et l'on crierait au triomphe parce que<br />

POIR LA LIBERTÉ DE L'E$SEiG«Ei\ avare, celui-là du chapiteau fleuri <strong>de</strong> sou-<br />

Gette élucubration saugrenue et idiote, * Vous savez comme moi que la situation<br />

le gouvernement ne pourrait piétiner toutes<br />

ples acanthes.<br />

j'ajouterai odieuse, a naturellement excité faite à i'armée pendant l'année qui vient <strong>de</strong><br />

Le contraste, sans doute, sera piquant <strong>de</strong><br />

les victimes qu'il s'était désignées !.. . l'enthousiasme <strong>de</strong> la presse républicaine, s'écouler n'est que le commencement d'un Lettres d'adhésion k M. <strong>de</strong> Mun ces hommes d'aujourd'hui, en vêtements dé-<br />

Non ! non ! il serait immoral et lùche <strong>de</strong> qui, dans un accès <strong>de</strong> lyrisme, s'écrie qu'un riau conçu en vue <strong>de</strong> sa transformation. Il<br />

crochés à l'étalage du magasin do confec-<br />

se contenter <strong>de</strong> la sorte.<br />

est ciair comme le jour que les hommes oui M. <strong>de</strong> Mun a reçu <strong>de</strong> nouvelles let<br />

tel ordre <strong>de</strong>vrait bien être adressé par tous<br />

tions et <strong>de</strong> c3tte~ornementatioh orientale <strong>de</strong><br />

Quand on réclame Justice, il ne faut<br />

mènent ia politique extérieure <strong>de</strong> la France<br />

les généraux à toutes les troupes.<br />

très d'adhésion. M. le duc d'Audiffret l'architecture, constellée d'or, émaillée, ver-<br />

révent la paix universelle et renoncent à<br />

point se commettre en <strong>de</strong>s compromissions Parbleu ! c'est <strong>de</strong> la propagan<strong>de</strong> en fa-<br />

Pasquier « joint <strong>de</strong> grand coeur sa pro nissée, évoquant le ressouvenir d'une civili-<br />

toute action militaire à l'extérieur : les hu-<br />

qui vous ren<strong>de</strong>nt complices d'une iniquité veur <strong>de</strong>s journaux républicains au détrimiliations que nous avons subies le prou- testation » à celle <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Mun. sation indolente et raffinée.<br />

voulue, méditée, poursuivie, imposée et<br />

Ce contraste, M. Binet a cherché à l'acment<br />

<strong>de</strong>s autres journaux, et le général vent surabondamment. Donc l'armée," que M. François Coppée dit :<br />

croître encore en hissant, au sommet <strong>de</strong> son<br />

qui n'est qu'une revanche d'un arrêt qu'on André, en qualité <strong>de</strong> courtier, aurait même veulent ceux qui nous gouvernent n'est pas Je suis avec vous <strong>de</strong> toute mon énergie. arc <strong>de</strong> faça<strong>de</strong>, au-<strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> la oroue symbo-<br />

n'a pu empêcher, parce que l'on s'est droit à une prime,<br />

une armée contre l'extérieur, mais bien une<br />

Usez <strong>de</strong> ma plume et <strong>de</strong> ma' parole. U f aut lique, une statue colossale dé la Ville da<br />

heurté au granit <strong>de</strong> l'honneur <strong>de</strong>s juges<br />

armée faite nour l'intérieur, à leur dévotion,<br />

Tant par désabonnement <strong>de</strong> journal hos-<br />

absolument," et par tous les moyens, nous Paris vêtue à la <strong>de</strong>rnière mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> 1899, I'a-<br />

<strong>de</strong> Rennnes.<br />

sorte <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> civique, préposée à la défense<br />

tile au gouvernement et tant par abonne-<br />

opposer au vote <strong>de</strong> cette loi inique, â ce vant-<strong>de</strong>rnière du siècle : jupe <strong>de</strong> drap bien<br />

Dans la caverne, les membres <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>s institutions qui' leur sont chères et qui<br />

ment à un journal ami 1<br />

nouvel outrage à la justice et à ia liberté. ajustée, sortie <strong>de</strong> théâtre ample comme un<br />

nous coûtent si cher.<br />

Haute-Cour sont restés.<br />

manteau da cour, petit toquet en forme <strong>de</strong><br />

Cela augmenterait ses appointements, et pour arriver à leurs fins, ils veulent dé- M. le vice-amiral <strong>de</strong> Jonquières, <strong>de</strong><br />

Le Droit, ils l'ont piétiné jusques au<br />

carène coquettement posé sur <strong>de</strong> blonds<br />

je me figure que celte remise ne lui serait truire l'esprit militaire, le respect <strong>de</strong> la dis-<br />

bout.<br />

l'Académie <strong>de</strong>s sciences :<br />

cheveu* ébouriffés.<br />

pas désagréable, car le général qui se perciriiitie, discréditer les chefs", ébranler la<br />

Le bis in i<strong>de</strong>m ne les a point arrêtes : ils met une pareille initiative est un monsieur confiance chez le soldat, etc., etc.<br />

Ayant conservé le meilleur souvenir <strong>de</strong> Voilà, je pense, du mo<strong>de</strong>rnisme, — à telle<br />

ont frappé Déroulè<strong>de</strong>.<br />

qui soigne son avenir.<br />

Leurs efforts ten<strong>de</strong>nt surtout à faire une mes étu<strong>de</strong>s, entièrement faites au lycée enseigne que le sculpteur Moreau-Vauthier,<br />

La connexité, dans le cas <strong>de</strong> Guérin,<br />

armée civile. Pour un peu, ils mettraient à<br />

d'Orléans — qu'on appelait alors » collège » auteur <strong>de</strong> cette statue, a eu recours, pour<br />

Il doit avoir une envie forcenée d'arriver<br />

n'existait pas. Mais les juges, en condam-<br />

sa tète un membre <strong>de</strong>" la Haute-Cjtir, ou, — je suis dans les conditions voulues d'im- l'établissement <strong>de</strong> son modèle, et afin d'être<br />

et j'avoue que, pour parvenir,! ia situation mieux encore, un député socialiste du Palais- partialité et <strong>de</strong> désintéressement pour vous biefi sûr que les atours <strong>de</strong> sa Ville ds Paris<br />

nant Déroulè<strong>de</strong>, venaient <strong>de</strong> donner un justement enviée <strong>de</strong> commandant <strong>de</strong> corps Bourbon.<br />

déclarer que j'adhère aux sentiments ex- ne seraient pas désavoués par le meilleur<br />

soufflet à la sentence d'un jury français et d'armée, il ne pouvait mieux faire.<br />

Bientôt le Co<strong>de</strong> <strong>de</strong> justice militaire aura primés par vous et M. <strong>de</strong> Marcère sur « la faiseur, aux conseils — je dirais presque à<br />

ils ont volé la oônnexité pour 'qu'une autre lin malin qui connaît la boutique républi- disparu et, au point <strong>de</strong> vue judiciaire, l'ar-<br />

liberté <strong>de</strong> l'enseignement. »<br />

la collaboration — d'un <strong>de</strong>*s couturiers les<br />

plus artistes <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> la Paix.<br />

sentence ne vengeât point l'injure faite à la caine, il sait que les plus hauts gra<strong>de</strong>s mimée sera plus civile que militaire. Une fois Lettres d'adhésion à M. <strong>de</strong> Marcère<br />

justice du pays.<br />

litaires sont, aujourd'hui, moins le prix du le nian réalisé, tout <strong>de</strong>viendrait possible à<br />

Que le gouvernement soit battu ; que le<br />

l'intérieur. L'armée, instrument "politique, D'autre part, <strong>de</strong>s adhésions parvien-<br />

talent que <strong>de</strong> la servilité.<br />

Voilà, penserez-vous, bien <strong>de</strong>s raffine-<br />

serait ballottée d'une coterie<br />

ministère ne tienne plus <strong>de</strong>bout ; que Wal-<br />

à l'autre et'l'anent à M. <strong>de</strong> Marcère qui mène, con-<br />

Et alors, une circulaire politique, fut-elle<br />

ments. Sans doute, mais c'est pour nous<br />

narchie serait la situation normale. A l'exté<strong>de</strong>ck-Rousseau,<br />

invoquant la réunion <strong>de</strong>là stupi<strong>de</strong>, le sert mieux que l'aptitu<strong>de</strong> projointement<br />

avec M. <strong>de</strong> Mun, la campa- plaire, et j'espère qu'on y aura réussi.<br />

rieur, la France <strong>de</strong>viendrait une quantité<br />

Haute-Cour comme son acte le plus grand, fessionnelle, autrement difficile à démon- négligeable. Ce serait la fin.<br />

gne en faveur <strong>de</strong> la liberté d'enseigne- L'architecte* <strong>de</strong> la porte, M. René Binet,<br />

est homme d'imagination luxuriante et fleu-<br />

râle à terre aplati et déconsidéré ; que les trer.<br />

L armée coûte très cher, dit-on, et son ment :<br />

rie. Il a, jadis, comme lauréat <strong>de</strong> l'Ecole <strong>de</strong>s<br />

sénateurs tremblent <strong>de</strong>vant l'accueil que Ce qu'il a fait là est fort, très fort, mais budget va chaque annnéc grossissant. C'est M. Jules Lemaitre écrit :<br />

Beaux-Arts, parcouru l'Espagne et, d'avoir;<br />

leur ignominie redoute <strong>de</strong> leurs commet- dénote, en même temps qu'une sereine ob- une <strong>de</strong>s raisons qu'invoquent volontiers les<br />

tants ;<br />

séquiosité, un parfait mépris du gouverne- politiciens pour l'amoindrir et au besoin<br />

La « loi <strong>de</strong> scolarité » est une loi odieuse- admiré les précieux souvenirs laissés en<br />

Tout cecî n'est qu'un bien léger com-<br />

pour ia détruire. Sous prétexta <strong>de</strong> faire <strong>de</strong>s ment tyrannique. Cest, en outre, uno loi maint endroit par les Maures, d'avoir aimé,<br />

ment républicain dont il espère une pro-<br />

économies qui .n'empêcheraient pas la ban hypocrite ; et, si l'on considère les difficul- Cordoue, Grena<strong>de</strong>, Séville, le goût lui est<br />

mencement <strong>de</strong> justice; mais combien inchaine récompense.<br />

oueroutc que leur inertie a rendue inévita tés dc l'application, je crois bien que c'est<br />

resté <strong>de</strong>s ornementations somptueuses, <strong>de</strong>s<br />

suffisant !<br />

L'ordre adressé par !e général André à ble, ils préparent l'asservissement <strong>de</strong> la<br />

une loi imbécile.<br />

murailles resplendissantes d'azulejos, <strong>de</strong>s<br />

Il faut que la France soit prise <strong>de</strong> la ses troupes soulève <strong>de</strong>ux réflexions. France et'soii irrémédiable déca<strong>de</strong>nce.<br />

Si nous n'aimions pas la République, nous<br />

voûtes ciselées ainsi que <strong>de</strong>s joyaux.<br />

haine du mal et que, <strong>de</strong> sa gran<strong>de</strong> voix, elle La première, et qui n'est pas la moins Si la sagesse pouvait prési<strong>de</strong>r aux conseils<br />

serions tentés <strong>de</strong> souhaiter" que cette loi<br />

* *<br />

répète au pouvoir, au Sénat, les paroles <strong>de</strong> judicieuse, montre la préoccupation d'obli- <strong>de</strong>s malheureux qui notis per<strong>de</strong>nt, au lieu <strong>de</strong> soit votée et qu'on essaye <strong>de</strong> l'appliquer. On voulait savoir <strong>de</strong> quels noms se com-<br />

Guérin à la Haute-Cour :<br />

ger les officiers, sous-officiers et soldats, à détruire l'armée, qui leur a coûté si cher, ils L'Echo <strong>de</strong> Paris publie d'autres letposait le triumvirat. « On le sait aujour-<br />

- « Le procureur général vous a dit que lire, non pas les journaux qui' les aiment,<br />

la conserveraient avec soinct la laisseraient<br />

d'hui, dit un mauvais plaisant.<br />

tres émanant <strong>de</strong> MM. Mcrlet, le géné-<br />

Il comurend<br />

travailler en paix.<br />

Buffet, Déroulè<strong>de</strong> et Guérin. »<br />

nous étions réunis par un sentiment com- les -soutiennent et les défen<strong>de</strong>nt, en un mot<br />

Mais, hélas ! quos vult per<strong>de</strong>re Jupiter <strong>de</strong> ral Japy, Le Provost <strong>de</strong> Launay, Le La condamnation prononcée contre lo<br />

mun : la haine. J'ai trouvé cette parole bien les journaux patriotes qui pratiquent hau- menlat.<br />

Cour <strong>de</strong> Gramlmaison, le comte <strong>de</strong> comte <strong>de</strong> Lur-Saluces "est sans importance.<br />

impru<strong>de</strong>nte. Je reconnais, en effet, que tement, pieusement, le culte du drapeau Pardon do ma longue lettre, elle ne vaut Blois, le marquis <strong>de</strong> Carné, sénateurs ; Si M. <strong>de</strong> Lur-Laluces venait se constituer,<br />

nous avions la haine commune du mal. Est- et l'amour <strong>de</strong> nos antiques institutions mili- pas la publicité. Depuis ma sortie <strong>de</strong> la<br />

<strong>de</strong>main prisonnier, il serait immédiatement'<br />

<strong>de</strong> MM. Jordan, <strong>de</strong> l'Institut, Levassent-,<br />

ce a cause <strong>de</strong> cette haine qu'il prétend que taires, mais, tout au contraire, les jour- gran<strong>de</strong> chancellerie, je me suis retire sous<br />

acquitté. Les griefs articulés contre le pré-<br />

nous l'avons attaqué? Eles-vous donc le naux qui, chaque jour, outragent l'unifor- ma tente, ne <strong>de</strong>mandant qu'une chose : Chomcl, Faure-Lepagct, etc., etc. si<strong>de</strong>nt du comité royaliste <strong>de</strong> la Giron<strong>de</strong>" na<br />

mal? Si vous êtes le mal,le procès est fini me, prêchent l'indiscipline et la désobéis- l'oubli.<br />

supportent pas l'examen. En refusant <strong>de</strong>'<br />

el je n'ai plus qu'à me taire ; vous pouvez sance et n'ont qu'un objectif, la désorga-<br />

Recevez, monsieur, l'assurance <strong>de</strong> mes<br />

comparaître <strong>de</strong>vant les juges du Luxem-<br />

sentiments distingués<br />

bourg, M. da Lur-Saluces avait certaine-<br />

avoir me condamner, vous m'aurez acquitté nisation <strong>de</strong> l'armée.<br />

LES CAISSES D'ÉPARGNE<br />

Perdu, sous le<br />

Général FÉVRIER.<br />

ment prévu ouo le néant <strong>de</strong>s accusations<br />

v<br />

aifence S S<br />

me<br />

? dG SOn » Eh bien, je crois que vous êtes le Ce sont ces journaux-là que le général<br />

obligerait le Sénat à renvoyer les prévenus<br />

te anciennc mal, non pas en tant qu'individus, mais en André veut introduire dans les casernes, Ce que dit là M. le général Février, Comme on le prévoyait, les sommes dé- in<strong>de</strong>mnes. Aussi no saurait-on lui en vou-,<br />

Se ««ff ^Sf^ - le jour où tant que représentants du système que nous sans doute afin <strong>de</strong> favoriser leur œuvre tous les généraux, tous les olfici ers le posées aux Caisses d'épargne en 1899 ont loir d'avoir refusé <strong>de</strong> subir une détention<br />

peuple enfin sortira <strong>de</strong> sa léthar<br />

été notablement inférieures à celles dont<br />

1<br />

*\<br />

Se avons combattu.<br />

immon<strong>de</strong> et <strong>de</strong> laisser celle-ci s'effectuer pensent.<br />

on j préventive aussi inutile qu'imméritée.<br />

« opéré le retrait. L'excé<strong>de</strong>nt <strong>de</strong>s retraits I '<br />

précipitera, la tète Aucun sentiment généreux n'a insniré !ea<br />

haute, » C'est donc que M. Je procureur | en plein jour et sous l'égi<strong>de</strong> officielle. Tous ils savent que le gouvernement atteint près <strong>de</strong> cent milliona^ soit exacte- i différents arrêt» <strong>de</strong>U Haute-Cour. L'opinion<br />

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