Le vieil avion gris s'éleva en douceur dans le ciel ... - Lobsang Rampa
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intérêt la vil<strong>le</strong> qui allait dev<strong>en</strong>ir notre nouvel<strong>le</strong> résid<strong>en</strong>ce.<br />
Nous vîmes la tour de Calgary, nous vîmes <strong>le</strong>s gratte-<strong>ciel</strong><br />
du c<strong>en</strong>tre, nous vîmes la rivière aux multip<strong>le</strong>s méandres<br />
- peut-être étai<strong>en</strong>t-ce deux rivières (<strong>le</strong> Bow et l'Elbow)<br />
qui serp<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t à travers la cité, dégringolant de la<br />
montagne et filant <strong>en</strong> direction de <strong>Le</strong>thbridge, des<br />
rivières si <strong>en</strong>vasées qu'el<strong>le</strong>s étai<strong>en</strong>t impraticab<strong>le</strong>s aux<br />
bateaux de plaisance à cause des courants, à cause des<br />
bancs de sab<strong>le</strong> - et parce que la police ne voulait pas<br />
qu'on <strong>le</strong>s utilise !<br />
L'aéroport surgit devant nous, <strong>le</strong> pilote hocha la tête<br />
avec satisfaction et l'<strong>avion</strong> piqua <strong>en</strong> faisant un ang<strong>le</strong><br />
<strong>en</strong>core plus aigu. Une assourdissante trépidation ret<strong>en</strong>tit .<br />
quand <strong>le</strong>s roues touchère,nt <strong>le</strong> béton. <strong>Le</strong> fuselage<br />
s'abaissa et l'appareil roula doucem<strong>en</strong>t jusqu'à l'aire<br />
réservée à la compagnie.<br />
Cette fois, <strong>le</strong>s choses se prés<strong>en</strong>tèr<strong>en</strong>t autrem<strong>en</strong>t. Tout_<br />
était prêt. A peine l'appareil se fut-il immobilisé devant<br />
<strong>le</strong>s bureaux qu'un monsieur d'un âge respectab<strong>le</strong> au<br />
volant d'un camion élévateur se rangea contre son flanc.<br />
<strong>Le</strong> pilote et <strong>le</strong> co-pilote nous agrippèr<strong>en</strong>t énergiquem<strong>en</strong>t,<br />
moi et mon fauteuil roulant, comme s'ils avai<strong>en</strong>t peur<br />
que je me sauve, que je tombe ou je ne sais quoi. Mais<br />
j'ai l'habitude de me débrouil<strong>le</strong>r avec mon <strong>en</strong>gin.<br />
J'eus tôt fait de passer la porte et de gagner la<br />
plate-forme. Mais même là, j'étais sous bonne<br />
garde. <strong>Le</strong>s deux hommes, accrochés au rebord de<br />
la b<strong>en</strong>ne, ne _ me lâchèr<strong>en</strong>t pas avant que l'élévatrice<br />
m'eut déposé <strong>en</strong> <strong>douceur</strong> sur <strong>le</strong> plancher des<br />
vaches.<br />
Ensuite, il fallut payer. On doit toujours payer ses<br />
fredaines, n'es-ce pas ? Nous payâmes donc et un<br />
nouvel handi-bus s'approcha <strong>en</strong> marche arrière et s'arrêta<br />
devant moi. La rampe se déplia avec un tintamarre<br />
atroce et j'<strong>en</strong> fis l'asc<strong>en</strong>sion. C'est alors que <strong>le</strong> déluge<br />
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