2003-2004 - Centre - Eau Terre Environnement - INRS

épisodes glaciaires; ii) la superposition de
séquences de remplissage de cônes de bas
niveaux marins qui surmontent ou s’interdigitent
dans les séquences anciennes; iii) la présence
de gaz naturel dans les successions sableuses,
qui peuvent former d’excellents réservoirs pour
un éventuel stockage de gaz naturel; iv) la
présence d’hydrates de gaz, qui représentent
une ressource gigantesque de combustible
fossile; et v) le contact Quaternaire –
Paléozoïque, ainsi que la structure épidermale
du bassin pré-quaternaire en précisant la nature
des contacts entre les diverses unités préquaternaires/CGC
et HQ.
Comité d’experts sur les levées sismiques
dans le golfe et l’estuaire du Saint-Laurent
Le comité d’experts identifiera les enjeux
environnementaux associés aux campagnes
proposées de levées sismiques dans le golfe et
l’estuaire du Saint-Laurent. A cet effet, il fera
état de la connaissance sur les techniques de
levées sismiques, sur les impacts potentiels de
ces activités sur le milieu naturel, sur les
activités humaines et sur les modalités de
réalisation aptes à atténuer leurs impacts. Le
comité formulera ses recommandations sur
l’opportunité d’un encadrement de ces activités
aux plans technique et scientifique, et sur les
conditions qui permettraient d’assurer le
développement durable des ressources du golfe
et de l’estuaire. Le comité produira un rapport
qui sera rendu public et utilisé comme document
de référence, pour la consultation qui sera
conduite par le Bureau d’audiences publiques
sur l’environnement/ Ministère des Ressources
Naturelle, de la Faune et des Parcs.
Alain MAILHOT, professeur
Hydrologie
Modélisation en milieu urbain
La recherche proposée porte sur des
problématiques liées à la modélisation
physique, hydraulique et hydrologique en milieu
urbain. Elle recoupe trois axes de recherche, à
savoir; i) l’évolution de l’état structural des
infrastructures souterraines d’eau; ii) l’impact
des changements climatiques en milieu urbain;
et iii) la modélisation des impacts des usages
urbains de l’eau sur les milieux récepteurs. Les
travaux scientifiques réalisés à travers ces
différents ouvrages seront menés en parallèle
puisqu’ils feront appel à plusieurs techniques
mathématiques communes (techniques
d’analyses statistiques, algorithmes et outils
numériques, modèles de simulation, techniques
d’analyse d’incertitudes, méthodes d’analyse de
fiabilité (“reliability analysis”) et d’analyse de
sensibilité). Concernant plus spécifiquement le
volet Infrastructures souterraines d’eau, il s’agit
de développer des modèles d’estimation des
probabilités d’occurrence des bris d’aqueduc,
dont la mise en place permettra une meilleure
planification des interventions de remplacement
des conduites sur les réseaux. La qualité des
résultats et de la planification qui en résultera
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est cependant intimement liée aux incertitudes
inhérentes à ce type de modélisation, qui
peuvent être importantes dans plusieurs cas.
L’objectif est d’élaborer une méthodologie
permettant l’estimation des solutions optimales
qui intègre les incertitudes associées à ce type
de modélisation, et d’estimer dans quelle
mesure la qualité et le volume de données
actuellement disponibles affecteront la
performance de ce type d’approche. Concernant
le volet Changements climatiques en milieu
urbain, il s’agit, dans un premier temps,
d’évaluer la capacité actuelle des réseaux à
acheminer les eaux pluviales dans un contexte
de changements climatiques. Cette étude
permettra de voir l’incidence de ces
changements sur les probabilités d’occurrence
de refoulements, de débordements, et sur la
qualité des milieux récepteurs. Il s’agira aussi
de voir comment différentes modifications aux
infrastructures ou à la gestion des réseaux
pourraient être revues afin de diminuer les
impacts négatifs occasionnés par ces
changements. Finalement, le volet Modélisation
des impacts des usages urbains de l’eau sur les
milieux récepteurs s’intéresse à la quantification
des impacts des rejets urbains en milieu
récepteur. Plusieurs auteurs ont en effet
proposé de modifier l’objectif du contrôle en
temps réel pour le faire passer d’un objectif de
minimisation des volumes déversés à un objectif
de minimisation des impacts sur la qualité du
milieu récepteur. Une telle modification implique
une modélisation de la qualité de l’eau du milieu
récepteur. Or, les modèles de qualité de l’eau
se distinguent par leur complexité relative, par le
nombre important de variables et de paramètres
qui les composent, par le nombre élevé de
variables d’entrée que leur mise en place exige,
et enfin par le nombre très limité de données
disponibles pour leur validation. Il importe donc
de s’interroger sur l’impact des différentes
incertitudes sur les résultats de simulation de
ces modèles. Cet axe de recherche entend
examiner cette question et voir, dans un premier
temps, comment les incertitudes sur les
paramètres et sur les données d’entrée d’un
modèle de qualité de l’eau déterminent les
incertitudes sur les variables simulées. À plus
long terme, ce travail s’inscrit dans une
démarche visant à déterminer si, sur la base
des informations généralement disponibles, il
est possible d’escompter avoir une performance
suffisante des modèles de qualité de l’eau pour
pouvoir appliquer ces modèles à un contrôle en
temps réel basé sur une minimisation de
l’impact des rejets en milieu récepteur/CRSNG/
Coll : S. Duchesne, A.N. Rousseau, J.-P.
Villeneuve.