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2003-2004 - Centre - Eau Terre Environnement - INRS

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Traitement des boues d'épurateur humide<br />

d'une usine d'Alcan<br />

Plusieurs produits chimiques minéraux sont<br />

utilisés lors de la production de l'aluminium à<br />

partir de l’alumine avec la technologie Sodeberg<br />

(électrolyse en sel fondu). Parmi ces produits, il<br />

y a production de HAP (hydrocarbures<br />

aromatiques polycycliques) car l'électrolyse se<br />

fait en présence d'un dérivé du pétrole, le brai. Il<br />

y a donc formation de HAP qui sont volatilisés<br />

dans l’enceinte de l’usine. Un système de<br />

ventilation récupère les gaz de l'usine qui sont<br />

traitées par un épurateur humide fonctionnant à<br />

la chaux. Les HAP sont donc emprisonnés<br />

dans ce précipité qui contient de la chaux, du<br />

fluorure de calcium et de l’alumine. Il y a donc<br />

production d'une boue minérale contaminée par<br />

les HAP. Ces boues sont gérées comme<br />

déchets spéciaux et enfouies au site d'Horizon à<br />

Grandes Piles. Le but du projet est l’évaluation<br />

de la revalorisation de ces boues par traitement<br />

à l’aide de surfactant/ Alcan/ Coll. :Blais, J.-F,<br />

Bergeron, M.<br />

Production de produit du magnésium à partir<br />

des résidus d'amiante<br />

La réutilisation des résidus d’amiante comme<br />

matière première est intéressante car elle<br />

s’inscrit bien dans la philosophie du<br />

développement durable. Au Québec, il y a près<br />

de 400 millions de tonnes de ces résidus qui<br />

modifient le paysage de certaines régions. La<br />

chrysotile constitue la plus grande partie de ces<br />

résidus, qui ont une teneur de 20 à 24 % de<br />

magnésium. Étant donnée cette forte teneur en<br />

magnésium ils peuvent constituer une matière<br />

première pour la production de produits à base<br />

de magnésium. Nous nous afférons donc ici à<br />

développer une méthode de lixiviation acide et<br />

d’électrolyse en phase aqueuse qui permettrait<br />

de produire du magnésium métal qui a une très<br />

forte valeur commerciale. Ce métal léger est en<br />

fait de plus en plus utilisé dans notre société<br />

moderne/ CLD de la MRC de l’amiante/ Coll. :<br />

Blais, J.-F, Drogui, P.<br />

Traitement et valorisation des boues rouges<br />

et des déchets d'aluminerie<br />

L’industrie canadienne de l’aluminium est l’une<br />

des plus importantes au monde. Cette industrie<br />

génère toutefois des quantités imposantes de<br />

déchets potentiellement dangereux, dont les<br />

coûts de gestion sont de plus en plus<br />

contraignants. Ce projet de recherche vise à<br />

trouver des solutions technologiques pour le<br />

traitement de deux déchets importants de cette<br />

industrie, soit les boues rouges, ainsi que les<br />

déchets d’alumineries (à ne pas confondre avec<br />

les brasques). Ces derniers contiennent du<br />

fluorure et des HAP. Un objectif principal du<br />

projet consiste à obtenir un procédé rentable de<br />

production d’agent coagulant efficace à partir<br />

des boues rouges. Cette solution serait utilisée<br />

commercialement pour la déphosphatation des<br />

eaux usées municipales et industrielles en<br />

substitution au chlorure ferrique, sulfate ferrique<br />

ou sulfate d’aluminium. Il s’agit d’un procédé de<br />

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dissolution chimique visant à mettre en solution<br />

l’aluminium et le fer contenu dans les boues<br />

rouges. Des essais en erlenmeyers permettront<br />

de trouver les meilleures conditions opératoires.<br />

Des essais de déphosphatation auront ensuite<br />

lieu avec des eaux usées.<br />

Pour les déchets d’alumineries, l’objectif<br />

principal visé consiste à identifier des conditions<br />

de traitement économiques moins coûteuses<br />

que la disposition de matières résiduelles<br />

dangereuses (MRD) dans un site spécialisé<br />

après fabrication d’une matrice de ciment<br />

(environ 350 $/t). Un tri magnétique visera à<br />

séparer la ferraille et l’aluminium métal. Des<br />

procédés de séparation physique et chimique<br />

seront ensuite effectués sur les fractions<br />

granulométriques qui nécessitent un traitement.<br />

Ces procédés permettront de détruire ou<br />

d’extraire les contaminants inorganiques (CN- et<br />

F-) et organiques (HAP) et de rendre ces<br />

déchets traités acceptables pour<br />

l’enfouissement sanitaire régulier. Dans les<br />

deux cas une étude technico-économique sera<br />

effectuée/ CRSNG/ Coll. : Blais, J.-F, Drogui, P.<br />

Optimisation à la ferme de la technologie de<br />

séparation LISOX et validation de la<br />

valorisation au champ des coproduits solide<br />

et liquide<br />

Le présent projet vise à démontrer, à l’échelle<br />

réelle au niveau d’une ferme, une nouvelle<br />

technologie appelée LISOX, de séparation du<br />

lisier de porc. Ce projet s’inscrit dans la<br />

continuité d’un projet réalisé de 2000 à <strong>2003</strong><br />

avec l’IRDA. Il sera accompli en collaboration<br />

avec Horizon <strong>Environnement</strong> Technologies<br />

(HET). Cette technologie hydraulique permet de<br />

générer deux fractions, soit une fraction liquide<br />

représentant environ 80% du volume, laquelle<br />

peut être stockée dans la fosse à lisier et être<br />

utilisée au moment désiré comme fertilisant<br />

allégé en phosphore et en azote organique à la<br />

ferme (très bon rapport NH4/Ptot > 7 à 8), ainsi<br />

qu’une fraction solide (environ 20% du volume)<br />

qui peut être additionnée d’un substrat carboné<br />

et stockée à la ferme avant d’être transportée<br />

pour être valorisée en dehors des zones de<br />

surproduction de lisier. Une autre option<br />

consiste à transporter le solide à 12%ST dans<br />

un camion vacuum. Cette technologie a été<br />

testée à l’échelle pilote (séparateur de 320<br />

litres) dans le cadre d’un projet subventionné<br />

dans le programme FCAR Actions concertées –<br />

IRDA. La technologie a été testée avec succès<br />

pour le traitement des divers types de lisier<br />

(engraissement, maternité, pouponnière).<br />

Le projet a une durée de 12 mois, il est proposé<br />

de concevoir (design) et d’implanter<br />

(construction) la technologie LISOX dans une<br />

ferme porcine. Par la suite, il est prévu de<br />

démontrer l’efficacité du procédé pendant une<br />

période d’au moins cinq mois Lors de la<br />

période de stockage, la fraction solide sera<br />

additionnée de sciures de bois ou de poussières<br />

de sablage et sera conservée sur une plateforme<br />

étanche. La fraction liquide sera<br />

conservée dans un réservoir de grande capacité

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